Popee a créé une gamme de produits incontournables de l'hygiène quotidienne pour en réduire l’impact environnemental.


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    Dans la série « petits gestes, gros impacts », il existe un domaine dans lequel la marque Popee entend changer les choses : le papier toilette. Aucun arbrearbre n'est coupé pour sa fabrication, puisque les feuilles sont produites à partir de papiers recyclés de corbeilles de bureaux d'entreprises ou toutes matièresmatières alternatives comme l'amidonamidon de maïsmaïs. Depuis sa création en 2019, la gamme s'est étoffée, avec des mouchoirs et des essuie-tout, mais en tout cas aucun produit ne contient de matières controversées ni de composants toxiques.

    L’impact environnemental

    Mine de rien, l'impact est considérable, puisque Popee précise qu'une tonne de papier recyclé correspond à 17 arbres sauvés, 300 kilos de CO2 en moins dans l'atmosphèreatmosphère, deux fois moins d'énergieénergie consommée et 20 fois moins d'eau. À l'échelle de la planète, le WorldWatch Institute estimait en effet à 27 000 arbres abattus chaque jour pour satisfaire la demande mondiale, soit 10 millions par an. De son côté, le Planetoscope évalue à 2,5 kilos de CO2 l'impact de 10 rouleaux de papier toilette à usage unique. Sans compter les litres d'eau nécessaire à sa fabrication, mais aussi les parfums synthétiques et colorants artificiels... Et quand on sait que chaque Français utilise en moyenne entre 90 et 110 rouleaux de papier toilette par an, il apparaît impératif d'agir.

    Popee, une entreprise engagée dans le respect de la nature, produit du papier toilette écologique et 100 % français. © New Africa, Adobe Stock
    Popee, une entreprise engagée dans le respect de la nature, produit du papier toilette écologique et 100 % français. © New Africa, Adobe Stock

    Un nouveau tournant dans l’histoire du papier toilette

    L'histoire de ce produit d'hygiène du quotidien devrait prendre donc un nouveau tournant. Lui qui a fait son apparition dans l'histoire de l'humanité en Chine au VIe siècle. Jusque-là, plusieurs techniques étaient utilisées, notamment des cailloux comme le décrivait AristophaneAristophane : « Trois pierres peuvent suffire pour se torcher le cul si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre. ». Bouts de boisbois, coquillages, foin, écorces de maïs..., beaucoup d'autres prendront le relais heureusement, jusqu'à la version papier qui mettra quelque temps avant de parvenir en Europe, puisque ce n'est qu'en 1857 que l'Américain Joseph Gayetti commence à en vendre en feuilles volantes.