Jeunes Pousses, le podcast des initiatives positives et à impact, a accueilli Futura Gaïa et le 3DExperienceLab de Dassault Systèmes pour aborder le sujet de la ferme du futur.
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Comment réussir à nourrir correctement les 9 milliards d’habitants sur la planète en 2050 tout en préservant l’eau et en régénérant les sols ? Une équation que peuvent aider à résoudre les nouvelles technologies et l’ingéniosité, comme avec les fermes verticales de Futura Gaïa, qui est l’invité du podcast Jeunes Pousses.
« L'objectif, c'est de pouvoir non plus raisonner sur des surfaces, mais sur des volumes, et produire verticalement, donc empiler des systèmes de culture sur plusieurs mètres de hauteur et permettre de produire un certain nombre de végétaux, qui doivent complémenter ce qu'on est capable de faire en serre ou à l'extérieur », explique Pascal Thomas, son cofondateur.
Découvrez l'interview intégrale en cliquant sur le bouton de lecture. © Futura
Des fermes verticales clé en main respectueuses de l’environnement
Futura Gaïa propose en effet des solutions de sécurisation de sourcing de végétaux pour les secteurs alimentaire, cosmétique, pharmaceutique et nutraceutique allant du contrat d’approvisionnement à la livraison de fermes verticales clé en main respectueuses de l’environnement et faciles à exploiter. Des fermes qui exploitent bien souvent un foncier déjà existant auquel on redonne une vocation agricole.
Selon Pascal Thomas, « on prévoit potentiellement d'avoir une quarantaine de fermes dans les 10 prochaines années, donc ce qui fait que c'est à la fois très ambitieux, puisqu'il faut voir qu'une ferme, c'est pas loin de 5000 m², sur 10 mètres de haut, donc c'est quelque chose qui contient beaucoup d'éléments, et qui est plutôt assez complexe à installer ».
Une augmentation de l'agriculture actuelle
Pour donner vie à ses fermes verticales, Futura Gaïa a eu recours au 3DExperienceLab et notamment à son jumeau numérique, qui sert à la fois à la conception, mais aussi la phase d'exploitation. « On reste avec un fermier qui va effectivement avoir ce cœur de métier et continuer à opérer », précise Patrick Merlat, responsable des solutions pour les Industries des Produits de Grande Consommation chez Dassault Systèmes, avant de poursuivre : « Le jumeau numérique, avec la capacité effectivement qu'on peut avoir de visualiser la ferme avant même que la première brique soit construite, va permettre d'embarquer l'ensemble des intervenants, incluant les personnes qui vont réaliser la culture ».
Il voit véritablement « cette agriculture du futur comme une augmentation de l'agriculture actuelle, pas un remplacement. On est vraiment sûr de comprendre comment d'autres systèmes peuvent amener à reconsidérer cette agriculture avec des points qui sont beaucoup plus locaux ».
Article rédigé en partenariat