Pour éviter les 2,5 tonnes de déchets générés par une manifestation moyenne, Muto propose un service clef en main dédié au réemploi solidaire des aménagements éphémères.
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Trente-quatre kilos par invité. C'est la quantité de déchets que peut produire un séminaire international, comme l'estime l'association Zero Waste France. Chaque année, ce sont en effet des tonnes de moquettemoquette, boisbois, et matériaux en plastique qui finissent dans la poubelle après juste quelques heures d'utilisation. Plus de 100 000 tonnes de déchetsdéchets par an en France, selon l'Union des métiers de l'événement (Unimev). Une situation qu'a pu constater Vincent Raimbault, lorsque qu'il a développé la branche événementielle de Maddyness. Après cette expérience, il décide de créer Muto, un service clef en main dédié au réemploi solidaire des aménagements éphémères.
De la collecte aux dons à des associations engagées
Mobilier, bois, moquette, bâches, éléments de signalétiques divers... tout ou presque est récupéré par Muto, sauf les déchets ultimesdéchets ultimes (chutes, éléments souillés, cassés, etc.) et les surplus alimentaires qui font l'objet d'une législation dédiée. L'entreprise intervient en amont de l'évènement pour anticiper les solutions de réemploi et pendant le démontage pour aider à la dépose et le tri.
Ensuite, Muto donne tout ce qui est possible à des associations et porteurs de projets engagés. Pour en devenir bénéficiaire, il faut remplir certains critères sociaux, environnementaux ou culturels, et s'engager à ne pas jeter les matériaux après utilisation. Si c'est le cas, ils auront accès à Mutools, une matériauthèque privée, sur laquelle ils peuvent réserver gratuitement tous les matériaux disponibles.
Mon événement Zero Waste
Muto promeut aussi l'initiative de Zero Waste France, qui a édité le guide « Mon événement Zero Waste ». Il propose des pistes d'actions pour en limiter son impact négatif en amont, pendant et après, en s'appuyant sur la démarche des « 4RVE » : Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler, Valoriser, et seulement, dans un dernier temps, Éliminer.
Restauration, décorationdécoration, logistique, communication, chaque geste compte. Par exemple, sur la question de l’eau du robinet qui est 100 à 200 fois moins chère que l’eau en bouteille. « Nous évitons ainsi un double gaspillage : en général, un coureur boit une gorgée d'eau puis jette directement la bouteille. Avec notre système, nous préservons de l'eau et produisons moins de déchets », explique Sandrine Guyot, responsable développement durabledéveloppement durable de l'Eco-Trail de Paris, qui a décidé de mettre en place des citernes avec rampes et ainsi éviter l'utilisation de plus de 10 000 bouteilles d'eau.
