Selon le Journal du Dimanche (JDD), les FAI et les opérateurs de téléphone mobile n'excluent pas de limiter l'accès à Netflix, Fortnite ou encore YouTube au profit du télétravail. Une mesure inédite qui n'élude pas un autre problème majeur rencontré depuis lundi matin : la capacité des serveurs à encaisser des surcharges de connexions.
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Parce que le télétravail et les cours en ligne ne doivent pas rimer avec divertissement pendant le confinement, les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs de téléphonie mobile seraient prêts à diminuer la bande passante dédiée aux plateformes de vidéos en ligne, les services de VOD et bien sûr les jeux.
C'est ce qu'annonce le JDD, et ça concerne évidemment YouTubeYouTube, Netflix et Fortnite pour ne parler que des plus connus. « Les infrastructures sont dimensionnées pour absorber des pics d'activité », assure Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms à nos confrères. « Tous les opérateurs télécoms ont mobilisé des milliers d'ingénieurs et de techniciens qui superviseront et entretiendront l'ensemble du réseau. »
D'abord un problème de serveurs ?
Concrètement, les opérateurs pourraient décider de limiter le débit accordé à certains services, pour en privilégier d'autres. En l'occurrence, les applicationsapplications professionnelles seraient favorisées comme la visioconférence, et on peut imaginer que les « tuyaux » pour la VOD seront restreints avec une qualité d'image moindre pour NetflixNetflix, par exemple.
Ce qui est certain, c'est que ce matin on a pu constater que les sites ProNote, Ecole directe, Klassroom, Toutemonannée.com ou encore le Cned étaient fortement perturbés. Il s'agit des plateformes en ligne proposées par les établissements scolaires pour un suivi des cours avec les élèves. Sauf que ces serveursserveurs n'ont pas été conçus pour accueillir des millions de connexions, et ce matin, ils étaient très lents, voire inaccessibles. À l'inverse, tout fonctionnait sur Fifa, FortniteFortnite ou encore Netflix. Le problème n'est donc pas forcément la bande passante allouée, mais bien la capacité des serveurs à encaisser des millions de connexions supplémentaires.