A l'heure où l'échange gratuit de films numérisés entre utilisateurs se développe rapidement sur Internet, les studios de cinéma tentent désespérément d'éviter le désastre du type Napster qui a frappé l'industrie de la production musicale.

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    Les "Majors" d'Hollywood souhaitent contrôler l'accès aux films numérisés

    Les "Majors" d'Hollywood souhaitent contrôler l'accès aux films numérisés

    La traque d'échanges illégaux de films numérisés a entraîné l'éclosion de cyber-agences de détectives comme Vidius, une entreprise de Los Angeles dont le chiffre d'affaires a progressé de 350% au cours de l'année 2001. Celle-ci estime à quatre millions le nombre de fichiers de films numérisés qui sont échangés chaque jour, contre 550 000 il y a deux ans. A l'origine de cette progression spectaculaire, StreamCast Networks de Nashville (Tennessee), qui a conçu le logiciel Morpheus utilisé par les internautes pour l'échange de copies de films sur InternetInternet, et SONICblue de Santa Clara (Californie), concepteur de ReplayTV 4000, un enregistreur numériquenumérique de vidéos permettant également le transfert de films.

    Les dangers, mais aussi les atouts du numérique devraient donc faire l'objet de débats au cours du Digital Media Summit qui se tient actuellement à Los Angeles. Walt Disney et News Corp vont lancer Movies.com, un service d'accès payant aux versions numériques des nouveaux films et aux archives de Disney, Miramax et Twentieth Century Fox. De leur côté MGM, Paramount, Universal, Warner et Sony comptent sur MovieFly pour fournir les mêmes services. Cependant, le Département de la Justice pourrait y voir une stratégie de trust favorisant l'entreprise Intertainer de Los Angeles, le leader depuis cinq ans de la transmission vidéo par abonnement à travers les câblo-opérateurs Comcast et Adelphia.