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Il s'agit en fait de miniaturiser un système optique de telle sorte qu'il puisse tenir sur une puce. Issue de développements importants actuellement à l'étude par Astrium et Alcatel, pour le compte de l'ESAESA, cette évolution permettrait d'éviter les ralentissements observés sur le Net, une fois que l'information arrive du réseau en fibre optique au serveur.
Le serveur est le lieu de rencontre du monde de la lumièrelumière à celui de l'électricité. On passe d'informations sous forme de photonsphotons à des données représentées par des électronsélectrons, les premiers allants à environ 300.000 Km par seconde, alors que les seconds vont à quelques Km par seconde seulement. L'optique intégrée permettrait d'éviter ce goulot d'étranglementgoulot d'étranglement.
Bien entendu, si cette solution paraît très séduisante, elle est également très complexe à mettre en place. Elle est actuellement en développement pour être éventuellement appliquée au projet de l'ESA nommé Genie, pour "Ground-based European Nulling Interferometer Experiment".
Le programme Genie, qui devrait être opérationnel en 2006, vise à détecter des planètes extra-solairesextra-solaires depuis quatre télescopestélescopes au sol, situés au Chili. Il prépare le terrain à un autre projet, DarwinDarwin, qui devrait tenter de découvrir des planètes similaires à la Terre. Darwin verra le jour au plus tôt en 2014. Ce second projet regroupera huit engins spatiaux, dont six soutiendront des télescopes. Le septième "vaisseau" combinera la lumière des six autres télescopes vers un miroirmiroir plus large. Le huitième sera chargé de la communicationchargé de la communication entre la Terre et la flottille.
C'est dans ce contexte, que l'ESA cherche à savoir si elle peut mettre au point et adopter l'optique intégrée, tout d'abord pour Genie et ensuite pour Darwin, avec une longueur d'ondelongueur d'onde plus importante.
En plus de découvrir d'autres Terre(s), l'ESA pourrait bien aider les internautes à décrocher la lunelune.
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