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Eric Schmidt, le bouillant et… efficace P-Dg de Google. Crédit : Google.
Suivant une information diffusée par le quotidien "Les Echos", la France serait utilisée comme banc d'essai pour tester les réactions du public européen. Si l'expérience réussit, elle se poursuivra vraisemblablement en Allemagne, puis s'étendra au reste de l'Europe.
Mais ce n'est pas tout, et le roi de la recherche sur internet tente actuellement de séduire les directeurs de chaînes de télévision afin qu'ils consentent de diffuser leurs programmes via GoogleGoogle. Déjà, la BBC avait répondu à l'appel en signant un tel accord en mars dernier. France Televisions s'est aussi déclarée intéressée, mais aurait jusqu'ici limité son accord à certains programmes de France 4. La société américaine aurait aussi approché Canal+, TF1 et M6 entre autres, proposant un partage de revenus publicitaires, une pratique désormais courante aux Etats-Unis, et qui semble destinée à s'imposer en Europe.
Google espère ainsi rattraper son retard sur DailyMotion, qui représente 26% en parts de marché dans l'hexagone, alors que YouTubeYouTube ne réalise "que" 23%. Et cela sans lésiner sur les moyens, qui semblent déjà à la hauteur de l'investissement d'origine puisque YouTube avait été racheté par le géant américain en octobre dernier pour 1,6 milliard de dollars.
Questionné sur ses projets, Eric Schmidt n'a pas souhaité répondre immédiatement. Il est cependant probable qu'une annonce officielle sera faite lors de sa prochaine venue en France, le 19 juin prochain. Mais il devra aussi rassurer ses interlocuteurs, c'est-à-dire les responsables des chaînes sur la légalité du contenu qu'il proposera, car la réputation de YouTube est actuellement ternie par plusieurs actions en justice en raison de violations présumées aux droits d'auteurs.
Suivrez-vous les rencontres de la prochaine coupe du monde de foot sur YouTube ? Les sociétés de télédistribution qui proposent déjà un bouquet numérique par ADSLADSL ont peut-être du souci à se faire...