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Pour savoir comment sécuriser son réseau Wi-Fi (puisque c'est aujourd'hui une obligation légale) et découvrir les mesures de rétorsion destinées aux contrevenants, on peut consulter le site Hadopi.fr. Son ouverture est promise la semaine prochaine et l'administration précise qu'il ne sera pas protégé contre les attaques par déni de service (DDOS), comme l'avait été le site Jaimelesartistes.fr, avocat d'Hadopi, et qui avait succombé... sous les attaques DDOS.
La première phase de la chasse aux adeptes du téléchargement illégal est lancée. Selon une information du site PCInpact, confirmée par l'agence Relaxnews auprès de l'Hadopi, la Commission de protection des droits (CPD) a transmis aux fournisseurs d'accès à Internet (FAI) ses premières listes d'adresses IPadresses IP d'internautes suspects afin de récolter leurs coordonnées (noms, adresses postales et électroniques).
Quand les FAI auront communiqué les identités de ces internautes, l'Hadopi pourra envoyer ses premiers mails d'avertissement. Ces messages, qui inviteront dans un premier temps les personnes concernées à sécuriser leur accès, devraient partir d'ici quelques semaines, probablement courant octobre.
Dans le cas où la même adresse IP est repérée une seconde fois, une lettre recommandée sera envoyée au récidiviste. En cas de troisième infraction, l'internaute s'expose à une amende ou la suspension de son accès à Internet.
Selon PCInpact, les principaux FAI (Orange, Numéricâble, Free, SFR et Bouygues Telecom) ont reçu des demandes de l'Hadopi. Ils ont alors d'un délai de huit jours pour transmettre les coordonnées de leurs abonnés suspectés.