au sommaire
Les revoilà. Au mois de mai dernier, les GoogleGoogle cars étaient revenues au garagegarage pour cause de scandale. L'affaire avait éclaté le mois précédent en Allemagne. Ces véhicules chargés de prendre des photographiesphotographies seraient aussi équipées de récepteurs Wi-Fi et auraient engrangé des données personnelles. L'accusateur était la DPA, équivalent de la Cnil (Commission de l'informatique et des libertés), laquelle s'était alors saisie de l'affaire pour la France.
Google n'avait pas nié, expliquant que cette écoute était réalisée pour ajouter à Street View une cartographie des réseaux Wi-Fi publics. Mais une malencontreuse erreur avait effectivement conduit à l'enregistrement d'un certain nombre de données privées (fichiers, courriers...) récoltées en traversant des réseaux privés non sécurisés. Les données se présentaient sous forme de fragments inexploitables, assurait Google, qui a tout de même décidé de désinstaller ces équipements de réceptionréception radio.
Les Français plus cools
Aujourd'hui, c'est fait et voilà ces voituresvoitures-paparazzi reparties sillonner les routes de la France métropolitaine. Dans un communiqué, communiqué, la Cnil explique tout le mal qu'elle pense de cette initiative, jugée « prématurée ». La Commission, en effet, n'a pas terminé son examen du dossier et notamment des informations illégalement récupérées et enregistrées sur des disques durs. Selon elle, donc, elle ne dispose pas des garanties que Google respecte sa parole.
En Allemagne, le service Street View fait face à une opposition assez forte et, depuis que Google a dû leur accorder ce droit, de nombreux Allemands exigent le floutage de leur maison. Les Français semblent moins susceptibles que les Allemands et les Japonais. Un site en français rappelle la procédure qui permet à toute personne de demander le retrait d'une image de Street View.