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Ce lundi 9 juillet, plusieurs milliers de foyers français pourraient être privés de leur connexion à Internet en raison de la mise hors ligne, par le FBI, de serveurs DNS corrompus. Cette date fatidique arrive après que la justice américaine a octroyé, au mois de mars dernier, un délai de 4 mois supplémentaires au FBI avant l'extinction définitive de ces serveurs, à l'origine de la propagation du cheval de Troie DNS Changer.
Le FBI prévoyait initialement la coupure des serveurs DNS infectés le 8 mars 2012 après avoir pris le contrôle, en novembre 2011, des machines via lesquelles sévissait depuis 2007 ce redoutable cheval de Troie. Un serveur DNS associant une adresse Internet (nom de domainenom de domaine) à l'adresse IPadresse IP du site, un tel virus pouvait rediriger les internautes vers des contenus illégaux et surtout espionner l'ensemble de leurs données. Les serveurs infectés découverts par le FBI sont désormais sa propriété et ont été mis hors ligne aujourd'hui. De fait, tous les ordinateursordinateurs infectés par ce cheval de Troiecheval de Troie ne devraient plus pouvoir accéder correctement à Internet.
Des éditeurs de logiciels de protection (ici Lexsi) ont depuis longtemps proposé des tests en ligne pour vérifier la présence du cheval de Troie DNS Changer. © Lexsi
DNS Changer : plus de dix mille machines touchées en France
Selon le DCWG (DNS Changer Working Group), quelque 300.000 machines seraient encore concernées dans le monde, dont l'essentiel aux États-Unis. La France est dans le top 10 ci-dessous, figurant au sixième rang.
- États-Unis : 69.517
- Italie : 26.494
- Inde : 21.302
- Royaume-Uni : 19.589
- Allemagne : 18.427
- France : 10.454
- Chine : 10.304
- Espagne : 10.213
- Canada : 8.924
- Australie : 8.518
Mais si vous avez lu cet article, tout cela ne vous concerne pas...