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Les chercheurs de l'université américaine et leurs collègues néerlandais d'Amsterdam ont réussi à envoyer et recevoir sur plus de 11.000 km (de fibres optiques) un peu moins de 6,7 Go de données en moins d'une minute.
Les données non compressées étaient transférées à la vitessevitesse impressionnante de 923 Mbits par seconde (115 Mo/s), pendant 58 secondes.
Si cette vitesse de transmission est trop rapide pour les ordinateurs actuels, une applicationapplication serait toute trouvée pour le transfert de bases de données importantes d'un bout à l'autre du monde. D'ici les deux ans à venir, les scientifiques spécialisés dans la physiquephysique des particules, notamment, pourraient trouver un intérêt dans de tels débits et "réellement collaborer" sans avoir besoin de voyager.
Ce genre d'expérience a toutefois un coût, il a fallu louer différentes sections du réseau, à Cisco, entre autres qui a fourni sa parcelle de réseau pour plusieurs mois contre 1 million de $US.
Il est rassurant de penser que l'expérience de Stanford pourra avoir à moyens termes des répercussions sur le réseau. En effet, une étude IDC indique que la croissance des connexions haut débit pourrait aboutir au doublement annuel du trafic sur le réseau dans les cinq ans à venir. Pour donner quelques chiffres, on passerait de 180 Petabits par jour actuellement à près de 5.200 Petabits en 2007.
Pour comparaison, IDC signale que la bibliothèque du Congrès états-unien représente 10 TeraOctets. En 2007, le trafic quotidien en ligne sera donc 64.000 fois plus important que la totalité de ce fameux centre documentaire.
La charge du réseau sera donc colossale, on peut s'interroger sur la façon dont la structure d'InternetInternet réagira et pourra la supporter, si celle-ci continue de croître dans de telles proportions.