Une équipe de scientifiques sélectionnée par la Nasa l’année dernière vient de rendre un rapport avec des recommandations pour étudier les phénomènes aériens non identifiés. Elle conseille notamment d’améliorer la collecte de données et de multiplier les sources afin de pouvoir utiliser une IA pour détecter les anomalies.


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    L'année dernière, la NasaNasa avait annoncé la constitution d'une équipe de 16 experts travaillant dans différents domaines pour se pencher sur ce qu'elle appelle les phénomènes anormaux non identifiés (UAP). En français, le terme utilisé est phénomène aérospatial non identifié (PAN), et inclut notamment les ovnis. L'équipe de la Nasa vient de rendre un rapport qui s'intéresse aux moyens d'étudier ces phénomènes de manière scientifique.

    Le rapport recommande l'utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser les données collectées autour de ces phénomènes. L'idée est de constituer un modèle de tous les phénomènes considérés comme normaux qui servirait à entraîner un réseau neuronal, et utiliser ensuite cette IAIA pour signaler toute déviation. Toutefois, cette approche se heurte actuellement à un problème de qualité des données.

    La qualité des données insuffisante pour utiliser pleinement l’intelligence artificielle

    Le rapport indique qu'un des problèmes est que ces phénomènes sont le plus souvent détectés par des instruments qui n'ont pas été conçus pour cet usage, et donc ne fournissent pas les données nécessaires qui permettraient de les identifier. De plus, l'archivage et la curation de ces données sont le plus souvent insuffisants. L'équipe recommande l'utilisation des « ressources open source, son expertise technologique étendue, ses techniques d'analyse de données, ses partenariats fédéraux et commerciaux, et ses outils d'observation de la Terreobservation de la Terre pour constituer un ensemble de données meilleur et plus robuste afin de comprendre les futurs PAN ». Autrement dit, la Nasa devrait créer un système pour collecter et combiner les données de ses propres satellites ainsi que des satellites commerciaux.

    Enfin, les scientifiques suggèrent également que la Nasa devrait s'appuyer sur les rapports des pilotes commerciaux et développer une applicationapplication pour permettre aux témoins de partager des images et les données d'autres capteurscapteurs de leur smartphone afin de multiplier les sources.