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Le coup d'envoi de la Coupe du monde de football vient d'être donné en Russie, les paris vont bon train sur les chances des équipes et les grands favoris. Chacun y va de son pronosticpronostic, forcément pas très objectif. Et si une intelligence artificielle mettait tout le monde d'accord ? La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a tenté l'expérience en confiant à un algorithme d'apprentissage automatique la tâche de déterminer l'issue de la compétition.
Avant de dévoiler les résultats, voici comment le programme a travaillé. Alimenté par des données sur les équipes et les statistiques individuelles de chaque joueur, il a exécuté 200.000 modèles et simulé un million de variations du tournoi pour calculer la probabilité d'avancement pour chaque équipe.
L'IA de Goldman Sachs est loin d'être infaillible
Résultat : l'IA de Goldman Sachs prédit que l'Arabie saoudite créera la surprise en sortant de la phase de groupes, contrairement à la Russie qui ne franchira pas ce cap. L'Espagne et l'Argentine, en petite forme, ne passeraient pas le stade des quarts de finale. L'Angleterre ira aussi en quart mais sera éliminée par l'Allemagne. Quant à la France, elle est censée affronter le Brésil en demi-finale et perdre la rencontre.
La finale se jouera entre l'Allemagne et le Brésil. Et c'est la Seleçao qui l'emportera, offrant au Brésil son sixième titre mondial. Mais que les passionnés de ballon rond effarés par ces prédictions se rassurent, l'algorithme n'a pas pris en compte de nombreux facteurs décisifs qui peuvent changer radicalement l'issue de la compétition : l'état de forme des joueurs, les aléas de l'arbitrage, la cohésion de l'équipe... Rappelons aussi qu'en 2002, Goldman Sachs avait retenu la France, l'Italie, l'Espagne et l'Argentine comme favoris pour le titre. Il fut finalement remporté par le Brésil face à l'Allemagne...