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Développées par la société Metalinks pour le Groupe Clairefontaine, ces solutions comprennent des cahiers et des blocs de papeterie aux formats standards, simplement enrichis d'une trame spéciale, et des stylos numériques ultra légers produits par des fabricants leaders comme Sony-Ericsson, Nokia, Logitech et Maxell Hitachi.
Conçus par la start-up Anoto, ces stylos intègrent une technologie d'acquisition optique des données sous formes d'images qui peuvent être ensuite envoyées par bluetooth vers un téléphone mobile, un ordinateur de poche ou un véritable PC. Une fois "reconnues" par un logiciel, ces données deviennent un véritable texte faisant de ce simple stylo une alternative crédible aux terminaux nomades comme les smartphones, les PDAPDA ou les TabletPC.
" Ces produits allient une grande simplicité d'utilisation à une puissance fonctionnelle hors normes ", explique Barthélemy Gilles, C.E.O. de Metalinks. "Ils résultent de plus de deux années de recherches avancées, notamment sur l'étude ergonomique des interfaces. Leur prise en main ne requiert aucune connaissance informatique spécifique et autorise les usages les plus larges, de la simple prise de note personnelle aux applicationsapplications professionnelles les plus exigeantes. "
Associé à l'opérateur Verio, MetaLinks devrait débuter la commercialisation de ses premières solutions couplant le stylo (environ 200 euros), le papier (à partir de 8.5 € le bloc) et ses propres services à valeur ajoutée. Le "PaperPC" pourrait intéresser les entreprises disposant de salariés nomades (sondeurs, réparateurs, commerciaux, etc...) chargés de collecter des données destinées à être collectées par un système d'information mais préférant le stylo au clavierclavier.
Mais MetaLinks vise également les particuliers souhaitant allier la souplesse d'utilisation d'un stylo aux capacités de stockage et de traitement de l'informatique. Le stylo numérique fera t'il son entrée dans les cartables à l'occasion de cette rentrée 2004 ?