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IBM vient de présenter son « Five in Five », autrement dit sa liste des cinq innovations sélectionnées parmi les travaux en laboratoires de recherche de la firme, qui amélioreront les domaines du travail et des loisirs. Les détails de ces cinq propositions de travail.
1. L’Homme comme producteur d’énergie
Cela commence avec la production d'énergie renouvelable dont la source sera les humains eux-mêmes. « Nous pourrons alimenter nos maisons avec de l'énergie que nous produirons nous-mêmes via la marche, le jogging, le cyclisme, via la chaleurchaleur dégagée par nos ordinateurs et même grâce au mouvementmouvement de l'eau dans nos canalisationscanalisations... », explique IBMIBM. Un exemple parmi d'autres : fixer la batterie d'un appareil près de la roue de son vélo pour la recharger en roulant. Par ailleurs, les scientifiques d'IBM basés en Irlande travaillent actuellement sur des techniques pour réduire l'impact environnemental des systèmes de conversion de l'énergieénergie des vaguesvagues océaniques en électricité. Des outils analytiques évaluent en temps réel le bruit dégagé sous l'eau par ce type de machine dans le but d'améliorer leur fonctionnement.
Recharger la batterie de son smartphone en pédalant, voici l’une des idées du Five in Five d'IBM. © IBM
2. La biométrie au pouvoir
Imaginez-vous un jour avancer devant un distributeur automatique de billets et, au lieu de dégainer votre carte bancaire, énoncer votre nom ou présenter votre œilœil devant un capteurcapteur biométrique qui vous identifiera et autorisera le retrait. Pour IBM, la biométrie sonnera la fin des mots de passe et autres codes PIN qui se multiplient et posent moult problèmes de mémorisation et de sécurité. « Chaque personne possède une identité biologique unique et derrière tout cela se trouvent les données. Les données biométriques (traits du visage, scans de la rétinerétine, échantillons vocaux) seront intégrées à des logiciels pour bâtir votre mot de passe génétiquegénétique unique. »
3. La télépathie pour contrôler les terminaux
« Nous pourrons contrôler nos terminaux par la pensée grâce aux progrès de la "bio-informatique" », prédit IBM qui explique que ses chercheurs travaillent déjà sur le moyen de lier le cerveau à un terminal comme un smartphone ou un ordinateur. Il suffirait juste de penser pour appeler quelqu'un ! Il existe déjà des casques dotés de capteurs capables de lire les impulsions électriques du cerveau pour reconnaître les expressions du visage et les niveaux de concentration et d'excitation. « D'ici 5 ans, nous commencerons à voir les premières applicationsapplications de cette technologie dans l'industrie des jeux et des loisirs. Mais au-delà, les médecins pourraient y recourir pour évaluer des modèles cérébraux et peut-être aider à la réadaptation des accidents vasculaires cérébraux et à la compréhension des troubles du cerveaucerveau, comme l'autismeautisme. »
4. « 80 % de la population mondiale possédera un terminal mobile »
D'ici 2016, IBM prévoit que 5,6 milliards de terminaux mobilesmobiles seront en circulation, ce qui représentera un taux d'équipement de 80 % de la population mondiale. Les appareils mobiles, et en particulier les téléphones, seront les principaux facteurs de réduction de la fracture numérique. « Il est moins onéreux d'acheter un mobile qu'un PC portable ou d'ouvrir un compte en banque », explique IBM qui donne l'exemple de villageois habitant un lieu reculé en Inde qui pourront se servir d'un mobile pour connaître les prévisions météo et préparer leur récolte ou savoir quand un docteur passera dans le village.
Pour concevoir son « Next Five in Five », IBM s'appuie sur les tendances économiques et sociales actuelles, et leur applique des innovations technologiques susceptibles de changer nos vies. © IBM/YouTube
5. Les spam deviendront des courriers prioritaires
La fin du spam... un rêve irréaliste à l'heure où les échanges numériques ne font qu'augmenter ? Pas du tout, assure IBM, pour qui « dans 5 ans, les publicités non sollicités seront si pertinentes que la notion même de spam pourrait disparaître ». Comment donc des courriers indésirablescourriers indésirables que nous nous évertuons à bannir de nos messageriesmessageries à coup de filtres pourraient-ils devenir « pertinents » ? IBM explique qu'il travaille sur des « solutions analytiques permettant d'intégrer en temps réel l'ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer et de lui recommander les informations qui lui seront les plus utiles ». Exemple : imaginez recevoir un e-mail vous informant que des billets pour un concert de votre groupe préféré ont été mis de côté pour vous à la date qui correspond à une soirée de libre dans votre agenda. Ou bien, être informé qu'une tempêtetempête de neige risque de perturber votre prochain voyage en avion afin de vous permettre de modifier votre vol. « La technologie saura ce que vous voulez pour que vous puissiez décider quoi en faire. »
De toutes les prédictions d'IBM, celle-ci est finalement celle qui s'avère la moins rassurante. Si les sollicitations indésirables augmentent à mesure que notre vie numérique s'intensifie (e-mails, réseaux sociaux, e-commerce...)), acceptera-t-on pour autant de devenir aussi « prévisibles » pour s'en débarrasser ? Pas si sûr...