au sommaire
Le recours à l'holographie pour stocker l'information n'est pas une idée nouvelle. Le principe est de graver des motifs dans l'épaisseur du disque, alors que l'on n'utilise que la surface dans la série des CD, DVD et Blu-Ray. L'information prend la forme d'un motif d'interférenceinterférence entre un faisceau laserlaser de référence et un faisceau portant le signal.
En 2005, une start-up américaine, Inphase Technologies, annonçait un lecteur de disques enregistrant 300 Go par support (d'un diamètre de 12 cm) et, à terme, 1,6 To (téraoctet). Actuellement, ce modèle baptisé Tapestry est prévu pour fin 2009...
L'inconvénient du procédé est son prix. Les disques utilisés par Inphase Technologies devraient coûter 180 dollars (soit environ 140 euros) et ne peuvent être enregistrés qu'une seule fois. Le procédé semble donc cantonné à l'archivage de données dans le domaine professionnel. Mais pendant ce temps, les Blu-Ray, qui existent en version réinscriptibles (BD-RE), voient leurs capacités augmenter grâce à la multiplication du nombre de couches, dont chacune contient 25 Go ou 33,3 Go, pour atteindre 50, 100 voire 200 Go. Avec seize couches, Pioneer est même parvenu à 400 Go.
Un nouveau vaporware ?
Mais l'holographie ne semble pas avoir dit son dernier mot puisque General Electric (GE) vient à son tour d'annoncer un disque « micro-holographique » dont la capacité serait de 500 Go. GE fournit très peu de précisions sur la technique employée mais parle de « cuvettes de près de 1 micronmicron ». L'annonce explique que la lecture requiert un lecteur « très similaire » à celui d'un DVD ou d'un Blu-Ray et semble promettre une compatibilitécompatibilité, au moins en lecture, avec les actuels CD, DVD et Blu-Ray. « Il sera possible de lire les disques micro-holographiques de GE à l'aide d'une optique similaire à celle des lecteurs de Blu-ray ordinaires » explique le communiqué de presse. Comme Inphase Technologies, GE prévoit une augmentation ultérieure de capacité, à 1 To.
L'annonce est-elle aussi aventureuse que celle d'Inphase Technologies ? Industriellement, elle est en tout cas plus solidement adossée. Inphase Technologies est une petite entreprise fondée en 2000 tandis que General Electric est un énorme conglomératconglomérat représentant la seconde capitalisation boursière de la planète. Ses multiples filiales disséminées dans le monde entier travaillent dans de nombreux domaines, énergieénergie, électronique, aviation, électroménager, transports, appareils médicaux, services financiers...
Quoiqu'il en soit, la recherche dans le domaine va bon train et certains, au laboratoire, annoncent même 3 To...