Scandale au Royaume-Uni ! Les logiciels des sous-marins nucléaires de la Royal Navy ont été programmés par des développeurs situés chez « l’ennemi » en Russie et son allié biélorusse.


au sommaire


    Après plusieurs échecs consécutifs de tirs d'essais de missilesmissiles Trident censés assurer la dissuasion nucléaire - une panne ayant mis en danger la vie de l'équipage d'un sous-marin Vanguard et des réparations à la hâte avec de la glu - la flotte de sous-marinssous-marins britannique n'est pas au mieux de sa forme ces dernières années. Récemment, une affaire vient à nouveau peser sur la sécurité nationale.

    Selon les informations du Telegraph, les sous-marins nucléaires britanniques de la classe Vnaguard utilisent des logiciels dont certaines parties du code ont été développées en Russie et en Biélorussie. Pour des raisons d'économies et pour aller plus vite, les logiciels ont été sous-traités par l'entreprise Rolls Royce Submarines en dépit des règles de sécurité et du secret. Les développeurs en question proviendraient de Minsk en Biélorussie et de Sibérie en Russie. L'entreprise aurait, semble-t-il, été dupée par son sous-traitant WM Reply avec laquelle elle collabore habituellement. Pour passer sous le radar, les développeurs auraient endossé l'identité de Britanniques décédés.

    Un sous-traitant en mode sous-marin

    Pour le moment, il est difficile de savoir si des secrets technologiques sont restés chez « l'ennemi » ou si d'éventuelles infiltrations des systèmes sont possibles. Cette sous-traitance douteuse pourrait n'avoir aucune conséquence, mais la question de sécurité nationale se pose forcément lorsque des personnes perçues comme des adversaires géopolitiques ont effectué des travaux sur une infrastructure critique.

    Cette partie logicielle n'aurait aucune influence sur le fonctionnement des sous-marins, mais la crainte du ministère de la Défense réside dans le fait que des données sensibles ont pu fuiter, notamment les noms du personnel de Rolls Royce Submarines. Des tentatives de pressionpression pourraient alors être exercées pour soutirer des informations pouvant rendre vulnérables les sous-marins.

    Une enquête a donc été lancée pour vérifier la sécurité de la flotte. Si le Royaume-Uni est inquiet, c'est aussi parce qu'en permanence la Russie et la Chine cherchent à exploiter les failles dans les infrastructures critiques des nations occidentales et notamment les chaînes de production.