Pour lutter contre les menaces des drones nord-coréens, Séoul compte déployer dès cette année un système de défense anti-drones reposant sur des canons laser. Le projet porte le nom évocateur de « StarWars ».
au sommaire
Des dépôts d'ordures par ballons, de dangereux et intimidants essais de tirs de missilesmissiles, des incursions de drones, des exercices de tirs réels au plus près de la zone démilitarisée..., les tensions entre les deux Corée sont loin de s'apaiser, bien au contraire, avec le rapprochement de la Russie avec Pyongyang. En raison de l'utilisation massive de drones et la preuve de leur efficacité depuis plus de deux ans dans le cadre du conflit russo-ukrainien, comme la plupart des armées, la Corée du Sud lorgne du côté des systèmes de défense anti-drones. C'est encore une fois les armes laser qui soulèvent l'intérêt de Séoul.
Le projet qui porteporte le nom évocateur de « StarWars », reposera sur un réseau d'armes laserlaser qui sera déployé dès cette année pour neutraliser les drones nord-coréens pénétrant sur le territoire. Le système qui sera mis en place de façon opérationnelle porte l'appellation Block-1 et il a été mis au point par la société Hanwha Aerospace. Le rayon laser invisible, silencieux et pouvant tirer avec précision de façon infinie vient « griller » les composants des drones pour les neutraliser. Leur portée est également bien plus élevée que celle des systèmes d'interception classiques.
Un peu plus d’un euro le tir
Contrairement aux onéreux systèmes de défense avec des munitions conventionnelles, le tir laser ne coûte qu'un peu plus d'un euro. Même si ces armes n'ont pas vraiment été employées en conditions réelles, elles seront certainement plus efficaces que les armes classiques. Ainsi, lors d'une incursion de drones nord-coréens, il y a près de deux ans, aucun des aéronefsaéronefs n'avait pu être abattu par les forces défensives.
La Corée du Sud est loin d'être le seul pays à miser sur ce type d'armement. Les États-Unis testent depuis longtemps des systèmes de puissants canons laser. Le Royaume-Uni a fait de même avec son DragonFire de 50 kW. La Chine, l'Allemagne, l'Australie et la France testent également ce genre d'armement. En Israël, l'Iron Beam - un puissant canon laser - a même été déployé de façon opérationnelle pour renforcer le Dôme de fer. On ne sait pas s'il a déjà été employé pour intercepter les roquettes tirées par le Hamas ou le Hezbollah. En raison de l'amplification des tensions entre les deux parties, le cas Coréen pourrait bien permettre de vérifier l'efficacité réelle de ces canons laser assez prochainement.
