L’été dernier, la Chine aurait réalisé des tests d'armes hypersoniques. Selon le Pentagone, il s’agirait précisément d’un missile orbital enfermant un planneur hypersonique. Son avancée technologique préoccupe les États-Unis.
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Le 27 juillet dernier, la Chine a pratiqué, ce qu'elle appelle un essai « de routine » de tir de fuséesfusées spatiales réutilisables. Aux États-Unis, le Pentagone n'est pas du tout du même avis et affirme que le pays a plutôt réalisé le test d'un missilemissile orbital enfermant un planneur hypersonique. C'est en tout cas ce qu'a expliqué le général John Hyten, vice-président de l'état-major interarmées, à CBS News.
Selon lui, la Chine a lancé un missile à longue portée qui aurait fait le tour du globe terrestre avant de larguer un planneur hypersonique dont l'objectif était d'atteindre une cible située en Chine. Ce type d'armement que ne possèdent pas encore les États-Unis préoccupe suffisamment le Pentagone pour qu'un responsable vienne dévoiler publiquement ce genre de « détails ».
Les États-Unis en retard technologiquement
Pour le général, un tel planneur hypersonique pourrait être comparé avec l'avènement du satellite Spoutnik qui a montré que les États-Unis n'avaient pas la suprématie technologie qu'ils prétendaient détenir. L'officier supérieur s'est dit impressionné par la technologie de cette arme et considère qu'elle devrait générer un sentiment d'urgence pour accélérer le développement de missiles similaires, comme ce fut justement le cas après le lancement de SpoutnikSpoutnik.
Pourtant, cela fait depuis 2017 que la Chine dispose d'un planeurplaneur hypersonique opérationnel. L'essai d'une telle arme à capacité nucléaire n'est donc pas une nouveauté et le fait qu'elle engendre autant d'inquiétudes reste étonnant, même si les États-Unis ont pris beaucoup de retard sur leur propre armement hypersonique. Avec une telle réaction, Washington cherche sans doute à pointer du doigt la supposée menace chinoise pour la dénoncer au niveau international.