Kitty Hawk, l'entreprise financée par Larry Page qui développe de nouveaux modes de transport aérien, a dévoilé son troisième appareil. Il s'agit d'un Adav muni de huit rotors électriques qui est 100 fois plus silencieux qu'un hélicoptère.
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Après le Cora, l'adav (aéronefaéronef à décollage et atterrissage verticaux) propulsé par 12 rotors électriques destiné à de futurs services de taxis volants, et le Flyer, croisement entre un drone et un hydravionhydravion pensé pour un usage récréatif, la société Kitty Hawk vient de dévoiler un troisième concept de transport aérien individuel. Il s'agit de l'Heaviside, encore un aéronef à huit rotors électriques qui décolle et atterrit comme un hélicoptèrehélicoptère mais vole comme un avion.
Doté d'une envergure de six mètres, il peut parcourir jusqu'à 160 kilomètres avec une charge de batterie en emportant un seul passager. L'engin se pilote manuellement ou en mode autonome. Jusque-là, rien de bien nouveau par rapport au Cora. Sauf que l'Heaviside évolue à un niveau sonore extrêmement bas pour ce genre d'appareil. Dans la vidéo qui le montre en action, Kitty Hawk affirme qu'il émet 38 décibelsdécibels à 1.500 pieds (457 m), alors qu'un hélicoptère produit 80 décibels à la même altitude. Un argument de poids alors que les promoteurs de ce mode de transport urbain imaginent des flottes de taxis volants sillonnant le ciel des villes à basse altitude.
Voué à transporter un seul passager, le Heaviside de Kitty Hawk impressionne par son niveau sonore très bas. Mais sa vocation exacte est encore assez floue. © Kitty Hawk
Le Kitty Hawk Heaviside peut voler à 192 km/h
« Une fois en vol, le véhicule se fond dans le brouhaha d'une ville ou d'une banlieue, à peine perceptible par l'oreille humaine », assure l'entreprise financée par Larry PageLarry Page, l'un de deux cofondateurs de Google. Bien qu'aucun détail technique ne soit fourni, Kitty Hawk affirme que le Heaviside peut relier les villes de San Francisco à San Jose, distantes de 48 kilomètres en 15 minutes, ce qui donne une vitessevitesse moyenne de 192 km/h.
Comme pour ses deux autres projets, la société n'a pas encore indiqué si, et à quelle échéance, elle envisage de commercialiser cet appareil qui se destinerait vraisemblablement lui aussi à un service de taxis volants voire, peut-être, à du transport individuel pour quelques privilégiés qui pourraient se l'offrir.