Doté de chenilles, le Huuver est capable de rouler sur un terrain accidenté, puis de s’envoler grâce à ses huit rotors. Ce drone hybride est le fruit d’une coopération entre des organismes de cinq pays européens.
au sommaire
L'un des points faibles des drones est leur autonomie. Maintenir l'appareil en l'airair consomme beaucoup d'énergieénergie, et augmenter la capacité de la batterie l'alourdit et ajoute au final assez peu de temps de vol. Le Huuver tente de résoudre ce problème grâce à sa capacité de se déplacer également au sol.
Il s'agit d'un projet international avec la participation d'organismes de la Pologne, de l'Autriche, de la Finlande, de la République tchèque, et de l'Espagne. Le drone hybridehybride est doté de chenilles, placées autour des rotors. Ainsi, l'appareil n'a pas besoin de se transformer, il se pose directement sur les chenilles. Cela lui donne la capacité de se mouvoir sur les sols accidentés comme un char.
Regardez ce drone hybride voler puis se poser et se déplacer comme un char. © Huuver Project
Une autonomie multipliée par 30 au sol
Le Huuver pèse au total 23 kilogrammeskilogrammes, et mesure 1,37 mètre de long. Basculer entre ses deux modes de locomotion lui permet de multiplier son autonomie par 30. Il passe ainsi d'un temps de vol d'environ 20 minutes à jusqu'à dix heures au sol. Le drone est aussi équipé d'une caméra optique Sony 4K, d'une caméra thermique FLIR, d'un système de positionnementsystème de positionnement GalileoGalileo et du LidarLidar. Il peut ainsi être télécommandé grâce à une applicationapplication mobilemobile ou programmé pour un vol autonome.
Ce drone hybride se destine d'abord à des utilisations professionnelles comme des opérations de secours, des missions de surveillance et de patrouille, ou encore des usages industriels. Les équipes ont indiqué avoir démarré la phase de commercialisation, après avoir terminé la phase de recherche et développement. Cependant, ils n'ont pas encore donné d'informations sur le prix et la date de lancement.