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L'année dernière, Futura présentait le projet de chercheurs japonais pour remplacer les abeilles par des drones miniatures capables de polliniser des fleurs. Cette fois, voici des drones de la taille d'une abeille, à l'étude au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Ils n'existent pas encore mais les chercheurs ont déjà fabriqué une pièce essentielle : le processeur gérant le système de navigation autonome de l'engin.
Baptisée Navion, cette puce est la deuxième version d'un processeur dévoilé en juillet dernier. Ce Navion 2 affiche des caractéristiques impressionnantes : 20 millimètres carrés de surface pour une consommation de 24 milliwatts. Et malgré ces spécifications extrêmes, ce processeur est capable de traiter un flux vidéo en temps réel de 171 images par seconde ainsi que les données d'une centrale inertielle. La première génération de puce Navion consommait 2 wattswatts et utilisait 2 Mo de mémoire interne.
Un calcul optimisé
Pour réduire drastiquement la consommation et le stockage, l'équipe du MIT a minimisé la quantité de données tampon en utilisant la compression et la façon dont ces données circulent sur la puce. Les opérations de calcul superflues impliquant des zéros, et dont la réponse est toujours zéro, ont été supprimées. Résultat, la mémoire interne du processeur est passée de 2 Mo à 0,8 Mo.
Selon les chercheurs, un nanodrone de la taille d'un ongleongle de doigt équipé d'un Navion pourrait intégrer une caméra vidéo et l'électronique nécessaire à une navigation autonome dans des endroits où les connexions GPS ne sont pas disponibles. Mais ils pensent aussi à la robotique miniature nécessitant une faible consommation d'énergieénergie ou à des pilules électroniques en médecine.