Alors que les constructeurs se concentrent sur des aéronefs de petite taille pour des trajets urbains, GKN Aerospace envisage plutôt de créer le premier bus volant multirotor pouvant transporter de 30 à 50 personnes.
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Lorsque l'on évoque les aéronefsaéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical (VTOL), on pense à tous les projets de taxis volants dont les actualités sont égrainées au fil des mois. Évoluant bien souvent grâce à des moteurs électriques, ces appareils disposent d'une capacité d'emport généralement limitée à moins de cinq personnes et sont prévus pour fonctionner à la demande, tel un taxi. Créer un véritable bus volant pour la ville avec des horaires, c'est ce que souhaite réaliser le Britannique GKN Aerospace. Ce géant de l'industrie aéronautique a donné un nom à son projet : le Skybus « park 'n' ride ». Ce bus volant serait capable de transporter via les airsairs 30 à 50 passagers en milieu urbain et à un tarif abordable.
Ce projet a été proposé dans le cadre du Future Flight Challenge lancé par l'UK Research and Innovation au Royaume-Uni. Ce concours permet de financer un large éventail de projets liés à l'aviation électrique, qu'il s'agisse des essaims de drones synchronisés, de la livraison par drone, de leur intégration au trafic aérien, des taxis aériens eVTOL, ou les drones d'inspection... Le projet Skybus adopte une approche de transport public, avec de grands aéronefs transportant un nombre important de personnes sur itinéraires urbains à horaires fixes.
Comment transporter autant d’énergie ?
Pour GKN Aerospace, l'idée est de réduire les temps de trajet en ville ou entre les villes, tout en diminuant la pressionpression sur les transports en commun au sol pour alléger le trafic routier. Bien entendu on est très loin de voir voler ces bus. Pour le moment, GKN Aerospace n'en est qu'au stade de la planche à dessin. Comme on peut le constater sur la vue d'artiste qu'il présente, l'appareil serait de type quadrirotor avec des ailes pour évoluer en croisière afin d'optimiser la consommation d'énergieénergie. Mais s'appuyer sur quatre rotors semble improbable en raison du manque de redondance en cas de défaillance.
Si la mise à l'échellemise à l'échelle de la cellule n'est pas vraiment un souci, celle de l'emport des batteries en est un. Il faudrait qu'elles soient gigantesques avec des capacités énormes et donc un temps de charge important. De même, l'hydrogènehydrogène pourrait être une solution, encore faut-il pouvoir la stocker sur les aérogares. Les piles à combustible devraient, elles aussi, être énormes pour permettre à l'appareil de décoller avec autant de passagers. Enfin, en plus de l'aéronef, il faudrait aussi penser aux infrastructures permettant d'accueillir de tels appareils.