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La Chine devrait participer à Galileo
Le système mondial de navigation par satellite Galileosatellite Galileo, récemment entrée en phase active de développement avec la mise en chantier des premiers satellites, franchit une nouvelle étape avec la conclusion d'un projet d'accord entre l'Union Européenne et la Chine.
Cet accord doit être ratifié le 9 octobre 2003 lors de la prochaine réunion des ministres européens des Transports. Il prévoit une participation financière et une coopération dans un large éventail de secteurs liés à Galileo avec la Chine.
Le Canada participera lui aussi à Galileo
L'industrie spatiale canadienne pourra bénéficier directement d'un accord conclu le 7 octobre entre l'Agence spatiale canadienneAgence spatiale canadienne (ASC) et l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA) visant à assurer la participation du Canada à la phase de développement et de validation du Programme Galileo. La contribution de 11 millions de dollars de l'ASC permettra aux entreprises canadiennes de prendre activement part au Programme Galileo.
"En collaborant avec l'ESA à ce projet international de navigation par satellite à la fine pointe, le Canada finance la création de nouvelles occasions prometteuses pour l'industrie spatiale canadienne", a affirmé M. Allan Rock, ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'ASC. "La nouvelle génération de services de navigation que fournira Galileo sera profitable aux Canadiens dans plusieurs domaines tels que le contrôle du trafic aérien et maritime, le transport terrestre, la préventionprévention du crime, l'urbanisme, l'agricultureagriculture et la pêchepêche", a précisé M. Marc Garneau, président de l'ASC.
Note Galileo est un système européen de navigation et de localisation par satellite qui fournira un service mondial de positionnement de haute précision.
Galileo est une initiative conjointe de l'Agence spatiale européenne et de la Commission européenne. Il s'agira du tout premier système de navigation et de localisation par satellite conçu spécifiquement à des fins civiles (contrairement à ses concurrents, le GPSGPS américain et le russe GLONASSGLONASS). Il permettra d'accroître l'offre et d'améliorer la fiabilité des services de positionnement à l'échelle mondiale.
En 2008, alors qu'il sera pleinement déployé, Galileo exploitera 30 satellites en orbite terrestre moyenne par l'entremise d'un réseau mondial de stations au sol. La phase de développement et de validation débutera en 2003 et se poursuivra jusqu'en 2006.