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Thomas Pesquet livre ses premières impressions à bord de l'ISS
Mercredi 23 novembre, entre 15 h 15 et 15 h 40, heure de Paris, le spationaute européen Thomas PesquetThomas Pesquet a répondu en direct depuis la Station spatiale internationale à une poignée de questions posées par des journalistes présents au Centre européen des astronautes de l'Esa à Cologne, sur Terre, 400 km plus bas.
En préambule, le présentateur de l'Esa a rappelé que ces liaisons avec les passagers de l'ISSISS sont somme toute assez rares, ne se produisant qu'une dizaine de fois en six mois. Mais rien à dire, tout s'est bien déroulé, l'échange avec écran interposé s'est fait sans interruption en dépit de la vitesse de déplacement et les relais avec d'autres satellites.
« C’est beaucoup mieux que ce que j’avais imaginé »
Thomas est apparu en grande forme, un micro dans une main et la Terre dans l'autre, enfin un gros ballon à l'effigie de notre planète qu'il n'a cessé de faire tourner. Le Français, arrivé à bord de la Station spatiale trois jours plus tôt, dans la nuit du 19 au 20 novembre, en compagnie de Peggy Whitson et d'Oleg Novitskiy, est visiblement très à l'aise et a rassuré sur son périple qui le conduisait jusqu'à ISS et ses premiers jours : « on s'est adapté très vite. Finalement travailler en apesanteurapesanteur est hyper naturel ».
Quand on lui demande « Est-ce qu'ISS est comme tu l'imaginais ? », Thomas répond : « Non, c'est beaucoup mieux que ce que j'avais imaginé ! Quand on arrive ici, ce qui frappe c'est l'impression de liberté, on peut vraiment faire ce qu'on veut. C'est une nouvelle façon de travailler aussi parce qu'il ne faut pas laisser échapper ses outils, ou son micro par exemple, sinon on le retrouve à un endroit totalement différent où on l'avait laissé. Ce qui m'est arrivé 30 s avant de vous parler... »
Évocation de la vie quotidienne des astronautes et du voyage dans Soyouz
Tout au long de la conférence de presse, le nouveau passager d'ISS raconte comment se déroulent les journées type, évoque les tâches quotidiennes, les imprévus comme la réparation des toilettes deux jours après leur arrivée, le rangement, parle de sport (esprit d'équipe), des communications avec la famille, des expériences scientifiques commencées dans le module Colombus.
Thomas revient aussi sur le décollage et les deux jours passés à bord du module Soyouz, très serrés avec ses collègues, « dans l'équivalent d'une petite voiturevoiture », « en route pour un très long road-trip ». Puis le troisième jour... ISS enfin.« C'est un moment d'émotion quand on la voit se dessiner dans le ciel, c'est quand même impressionnant, souligne-t-il. C'est de la science-fiction de rejoindre cette espèceespèce de base spatiale qui flotte dans le ciel. Quand on la voit pour la première fois, c'est une vraie gifle dans la figure ! »
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© ESA