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Vaincue par l'Allemagne, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. C'est le début de la collaboration durant la seconde guerre mondiale. Certains historienshistoriens datent le début de la collaboration au 24 octobre 1940, jour où le maréchal Pétain, alors chef du gouvernement, échange une poignée de main avec Hitler, à Montoire-sur-le-Loir. En collaborant avec l'ennemi, l'État français espère obtenir des contreparties et notamment le retour des prisonniers de guerre. Celles-ci seront rares, ce qui n'empêchera pas le gouvernement de Vichy de faire du zèle, notamment en ce qui concerne la déportation des juifs.
Des citoyens font partie de la collaboration durant la seconde guerre mondiale
Parmi les citoyens français, on estime que 2 % environ ont été des collaborationnistes actifs. Un chiffre relativement peu élevé, mais qui montre qu'une frange de la population soutenait les thèses fascistes de l'Allemagne nazie. Il existait également une presse collaborationniste, le plus souvent subventionnée, voire directement dirigée par l'ambassade d'Allemagne. Enfin, il existait une collaboration économique durant la seconde guerre mondiale. De nombreuses entreprises françaises ont signé des contrats avec l'Allemagne, tandis que la France devait payer une importante dette de guerre suite à sa défaite.
À savoir
Si le gouvernement de Vichy était dirigé par Philippe Pétain, Pierre Laval, chef du gouvernement entre 1942 et 1944, fut sans doute le collaborateur d'État le plus zélé durant la seconde guerre mondiale. Il a été fusillé en 1945.
