Le procès de Louis XVI est un épisode charnière de la Révolution française. Arrêté, puis emprisonné, l'ancien roi de France devra ensuite se défendre des accusations portées contre lui devant les députés de la Convention.
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Les évènements qui se déroulèrent pendant la Révolution française amorcèrent la fin de l’Ancien régime et de la monarchie jusqu'à présent « élue de droit divin ».
Le premier jalon retentissant est posé, lorsque le 10 août 1792, l'assaut est donné sur le château des Tuileries et que le roi Louis XVI est arrêté et emprisonné. Cette date signe la fin de la monarchie française. Quatre mois plus tard, en écho, c'est un autre cap qui est franchi lorsque le 3 décembre, le procès du roi s'ouvre devant la Convention. Devenu le symbole ultime de l'Ancien Régime, Louis XVI, qui n'est plus que « Louis Capet » aux yeuxyeux des révolutionnaires, prend connaissance ce jour-là de l'acte énonciatif des crimes dont il est accusé.
Jugé coupable à une large majorité
Autorisé par la Convention à être assisté par trois avocatsavocats (MM. de Sèze, Malesherbes et Tronchet), l'ancien roi de France doit faire face à trente-trois chefs d'accusation. Les débats commencent véritablement le 15 janvier 1793. Ils aboutissent, à une large majorité, au verdict fatal : jugé coupable. C'est en revanche d'une courte majorité que son exécution est votée par la Convention : 366 voix sur 721 députés présents. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné Place de la Révolution, à Paris.
À savoir
Après le verdict de sa condamnation, Louis XVI a formulé trois requêtesrequêtes : un délai de trois jours pour se préparer à l'exécution, la permission de faire ses adieux à sa famille et celle de s'entretenir avec un prêtre. La première requête lui sera refusée.
