Le Japon participe à la seconde guerre mondiale aux côtés de l’Allemagne et de l’Italie. Comme ses deux alliés, l’Empire du soleil levant se base sur une vision raciste pour justifier son expansion.

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    Au lendemain de la première guerre mondiale, le Japon adopte une doctrine ultranationaliste basée sur la suprématie de la race japonaise sur ses voisins asiatiques. C'est la doctrine « hakko ichi'u » (« les huit coins du monde sous un seul toittoit »). Cette propagande explique le jusqu'au-boutisme des soldats japonais durant la guerre. Elle est à l'origine du phénomène des kamikazes.

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    L’expansionnisme du Japon pendant la seconde guerre mondiale

    Dès 1931, le Japon envahit la Mandchourie puis l'ensemble de la Chine (1937). La conquête militaire est menée par le quartier général impérial qui est indépendant de la Diète (le Parlement) et du Conseil des ministres. Il est dirigé par l'empereur Showa. Pendant le conflit, le Japon conquiert l'Indochine française (1940), la Thaïlande, la Malaisie, la Birmanie, les Philippines et les Indes orientales néerlandaises. Cette colonisation est appelée zone de co-prospérité de la grande Asie orientale. Au summum de sa puissance, le Japon va jusqu'à bombarder le port américain de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Cette attaque provoque l’entrée en guerre des États-Unis.

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    Le Japon, victime de la bombe atomique

    L'Allemagne capitule, le 8 mai 1945, mettant fin à la guerre en Europe. Sur le front asiatique, le conflit continue. Enfin, le Japon se rend sans condition, le 2 septembre 1945. Cette décision fait suite aux largages par les Américains de deux bombes atomiques, le 6 août à Hiroshima et le 9 août à Nagasaki.