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Winston Churchill faisant le V de la victoire en 1943. L’homme politique britannique était aussi un grand homme de lettres. © Gouvernement britannique, Wikimedia Commons, DP
Les citations de Winston Churchill et les discours de guerre
« Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur. » Cette citation de Winston Churchill en 1938 fait suite aux accords de Munich. Il s'efforce alors de convaincre les dirigeants politiques de la menace que représente Adolf Hitler. Le 10 mai 1940, Winston Churchill est nommé Premier ministre du Royaume-Uni. La guerre est déclarée. Il exhorte la population à se préparer au combat contre les nazis : « Prenez les armes et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d'affronter le spectacle de l'outrage fait à notre nation et à notre autel. » Il ajoute : « Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmeslarmes et de la sueur. »
Citations de Churchill : les sarcasmes
Winston Churchill avait des opinions arrêtées sur les autres puissances, mais il savait les exprimer de manière sarcastique. Ainsi, bien qu'il soit francophile, il dit des Français en 1942 : « Le Tout-Puissant, dans son infinie sagesse, n'a pas cru bon de créer les Français à l'image des Anglais. » Il évoque de Gaulle en ces termes : « J'ai pris soin de de Gaulle un peu comme on élève un jeune chienchien, mais il mord maintenant la main qui l'a nourri. » Churchill avait un don particulier pour les aphorismes : « En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu'elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges. » Au sujet des puissances européennes : « En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En URSS, tout est interdit, même ce qui est permis. » Grand amateur de whisky, il sait se justifier : « J'ai retiré plus de choses de l'alcool que l'alcool ne m'en a retirées. »
À savoir
Winston Churchill avait un défaut d'élocution. Certains parlent de bégaiement, d'autres de zézaiement. À ce sujet, il déclarera : « mon défaut n'est pas une entrave », ce qui s'est largement vérifié avec son éloquence.
