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Un homme à la conquête de l'Europe
L'arrivée de Napoléon aux plus hautes sphères du pouvoir, comme premier consul en 1799 puis empereur de 1804 à 1814, coïncide avec une période de guerres quasi ininterrompue, ayant secoué toute l'Europe. Ces guerres opposaient la France postrévolutionnaire, défendant les acquis de la Révolution de 1789, aux monarchies européennes. On les appelle napoléoniennes, car elles sont étroitement liées à l'insatiable soif de conquête et de gloire de Napoléon et à son génie militaire. Reconnu comme un tacticien redoutable et un chef de guerre passé maître dans l'art de galvaniser ses troupes, Napoléon a connu la victoire puis la défaite.
D'Austerlitz à Waterloo
Le temps des victoires pour Napoléon s'étend de 1800 à 1809. Les batailles d'Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Eylau (1807) permettent successivement à Napoléon de vaincre l'Autriche, la Prusse et la Russie en les contraignant à s'allier à la France. Seuls les Anglais offrent une résistancerésistance tenace aux troupes napoléoniennes. Les rapports de force s'inversent clairement à partir de 1812, et une suite de défaites historiques pour la France (campagne de Russie, Leipzig, Waterloo) mettra définitivement fin aux guerres napoléoniennes le 18 juin 1815.
À savoir
Les plus fidèles soldats de la vieille garde de Napoléon étaient appelés les grognards. Il les surnommait ainsi, car ils avaient tendance à se plaindre de leurs conditions de vie.