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Nommé par Napoléon Bonaparte en 1804, André Masséna était l'un des plus importants maréchaux de l'Empire. © Wikimedia Commons, DP
Les maréchaux de l'Empire, soutiens de Napoléon Bonaparte
Alors que la Révolution de 1789 avait supprimé le grade de maréchal, Napoléon Bonaparte l'a remis au goût du jour dès le début du Consulat, en 1804. Il ne pouvait pas y avoir plus de 16 maréchaux d'Empire, et parmi ceux-ci certains avaient une importance toute particulière pour Napoléon Bonaparte. C'est notamment le cas de Louis-Alexandre Berthier. Nommé dès 1804, il était toujours aux côtés de l'Empereur, qui appréciait sa faculté à comprendre et transmettre ses ordres. Joachim Murat, qui s'est notamment illustré lors de la campagne d'Égypte et de la bataille d'Austerlitz, était également un très important maréchal de l'Empire. D’ailleurs, Napoléon Bonaparte le récompensera en lui octroyant le titre de roi de Naples.
Masséna, Lannes et Ney parmi les principaux maréchaux de l'Empire
André Masséna, même s'il a parfois connu la disgrâce, a toujours su retrouver les faveurs de Napoléon Bonaparte, qui le fit prince d'Essling après la bataille de Wagram. Au panthéon des maréchaux de l'Empire, impossible de ne pas citer Michel Ney. Particulièrement ardent au combat, il est surnommé par l'Empereur « le plus brave des braves ». L'histoire a également retenu le nom de Jean Lannes. Premier maréchal d'Empire mort au combat, en 1809, il est l'un des rares que Napoléon Bonaparte considérait comme un ami.
À noter
Les boulevards qui entourent Paris sont surnommés boulevards des Maréchaux, car ils portaient tous à l’origine le nom d'un des maréchaux de l'Empire. Parmi eux, seuls Bernadotte, Grouchy, Marmont, Augereau, Moncey et Pérignon n'ont pas eu cet honneur.
