« Un focus sur l'évent d'un calamarcalamar photographié lors d'une plongée de nuit ». © Gabriel Barathieu, tous droits réservés
Difficile d'approcher en plein jour ces céphalopodes décapodes. Celui-ci était-il un petit calmar comestible ou un de ces mollusquesmollusques géants qui peuplent les récits fantastiques et les films d'horreur ? Ces céphalopodescéphalopodes (dibranchiaux teuthoïdes) apparus au début du JurassiqueJurassique n'ont conservé comme vestige de leur coquille qu'une structure interne dans le manteaumanteau, en forme de plume cornée. Les petits calmars, vivant aux bords des côtes, en surface, sont équipés de nageoires et sont sujets à bien des interrogations : volant en escadrille, ils se propulsent quelques secondes hors de l'eau en éjectant un jet d'eau, le tout en adoptant une allure aérodynamique.
Petits ou grands, les calmars ont la faculté de changer la structure de leur peau et leur couleurcouleur (homochromiehomochromie) pour se fondre dans leur environnement.
Pour ce qui est du calmar colossal, les dernières données attestent un poids de 495 kilos et une dimension de 10 mètres pour le manteau, une vingtaine avec les tentacules. Ceux-là vivent dans les grands fonds, intriguant les chercheurs et la littérature s'en est délectée jusqu'à Jules VerneJules Verne. Leurs globes oculaires peuvent mesurer 30 centimètres ; ils sont dotés d'une sensibilité qui leur permet de percevoir jusqu'à 120 mètres la bioluminescence des micro-organismesmicro-organismes lorsqu'ils sont perturbés au passage d'un cachalotcachalot et d'échapper ainsi à ce prédateur.