« Focus sur l'œilœil d'un poulpepoulpe. On peut distinguer les millions de cellules (chromatophoreschromatophores) qui peuvent changer de couleurcouleur en une fraction de seconde ». © Gabriel Barathieu, tous droits réservés.
C'est assurément, le plus intelligent des mollusquesmollusques, outre ses huit bras, ses trois cœurs, son bec dur, il se distingue par un nombre de neuronesneurones impressionnant (500 millions) mais répartis dans les bras. Des bras et des ventouses qui, indépendamment les uns des autres, sans ou avec contrôle centralisé, peuvent goûter, sentir, toucher et... voir vraisemblablement. Les yeux de la pieuvre, munis de paupière, présentent à peu près la même structure que ceux des vertébrésvertébrés. Ils sont relativement petits et ne disposent que d'un seul récepteur de lumièrelumière, la pieuvre ne peut donc pas distinguer les couleurs, pourtant elle est douée de « camouflage chromatique » changeant sa structure de peau et de sa couleur au gré de son humeur ou des dangers.
Plusieurs hypothèses tentent d'expliquer cet état. Pour certains scientifiques, elle capterait la lumière en la décomposant en longueur d'ondelongueur d'onde. D'autres supposent que ce sont par les vibrationsvibrations perçues sur sa peau. Son mode de perception des couleurs demeure un sujet d'étude et s'expliquerait par un cheminement de l'évolution pour le moins différent de celui des vertébrés.