Des fouilles men&eacute;es sur le site d'Havrincourt, dans le Pas-de-Calais, ont mis au jour des traces de peuplement par l'Homme remontant &agrave; 50.000 et 30.000 ans, soit du Pal&eacute;olithique moyen et sup&eacute;rieur, comme en t&eacute;moigne la d&eacute;couverte de lames en silex. La disposition d'artefacts de ce genre permet aux arch&eacute;ologues d'&eacute;tudier l'organisation territoriale des groupes humains ayant fr&eacute;quent&eacute; le site (degr&eacute; de planification et r&eacute;partition spatiale des activit&eacute;s, r&eacute;currence d'occupation...).Les restes d'animaux permettent quant &agrave; eux de caract&eacute;riser la [popupdefinition id=2269]faune[/popupdefinition] qui vivait sur place &agrave; l'&eacute;poque, et donc le type de milieu. Havrincourt h&eacute;bergeait entre autres des restes de [popupdefinition id=17862]mammouth[/popupdefinition] (dont l'extraction d'une dent est pr&eacute;sent&eacute;e sur la [popupdefinition id=11095]photographie[/popupdefinition]), de bison, de [popupdefinition id=15971]rhinoc&eacute;ros[/popupdefinition] laineux et de cheval. Ces [popupdefinition id=2261]esp&egrave;ces[/popupdefinition] vivaient plus que probablement dans une [popupdefinition id=4020]steppe[/popupdefinition].&copy; Denis Gliksman, Inrap

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Dent de mammouth du Paléolithique

Chez les espèces eucaryotes : Groupe d'êtres vivants pouvant se reproduire entre eux (interfécondité) et dont la descendance est fertile.L'espèce est l'entité fondamentale des classifications, qui réunit les êtres vivants présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques, communes.Espèce, un ensemble d'individusLes espèces sont regroupées en genres et divisées en sous-ensembles dénommés variétés, races, souches ou populations. Le recensement des espèces et de leur biodiversité relève de la systématique, leur nomenclature de la taxinomie.Chez les procaryotes, il n'y a pas de notion d'inter fécondité, et l'espèce n'est pas définie de cette manière mais à partir de critères d'identité ou de proximité des génomes ou de certaines séquences d'ADN.

Espèce

Le mammouth est un genre de mammifère fossile de la famille des éléphantidés, qui a vécu à la Préhistoire. En Europe, le mammouth a côtoyé Homo sapiens et l’Homme de Néandertal. Les deux seules espèces vivantes d’éléphantidés existantes aujourd’hui sont l’éléphant d’Afrique et l’éléphant d’Asie. Les éléphantidés sont la seule famille ayant survécu dans l’ordre des proboscidiens, qui regroupe des animaux à trompe.Il existe des restes de mammouths sur quatre continents. Un des spécimens les plus complets est le bébé Dima découvert en 1977 en Sibérie. Les mammouths possédaient des défenses et une trompe, ils étaient végétariens. Ils ont disparu il y a 10.000 ans environ, sauf sur une île isolée de Sibérie, l’île Wrangel, où une population a survécu jusqu’à -4.000 ans environ. Les mammouths étaient chassés par l’homme qui s’en servait pour son alimentation et pour fabriquer différents objets : des couvertures avec la peau, des armes avec l’ivoire, des huttes avec les os… Mais la chasse au mammouth n’est peut-être pas la seule explication à l’extinction de l’animal qui a pu souffrir aussi du changement de climat qui s’est réchauffé à cette époque.Les différentes espèces du genre MammuthusLe genre Mammuthus comprenait différentes espèces :Mammuthus meridionalis, originaire d’Afrique, qui a colonisé l’Europe entre -3 et -2 millions d’années, puis l’Amérique vers -1,7 million d’années. Ce mammouth se serait éteint vers -750.000 ans d’après le journal de l’exposition « Au temps des mammouths »,Mammuthus trogontherii, ou mammouth des steppes, le plus grand des mammouths, qui a disparu vers -200.000 ans, lors du refroidissement du climat,Mammuthus primigenius, ou mammouth laineux, apparu en Sibérie, adapté au froid. Il vivait en Eurasie à partir de -300.000 ans et est arrivé en Amérique du Nord vers -100.000 ans,Mammuthus intermedius, représenté notamment par le mammouth de Choulans trouvé à Lyon en 1859,Mammuthus colombi, ou mammouth de Colombie, présent en Amérique, qui a disparu vers -11.000 ans.

Mammouth

À l’origine, le terme steppe vient du russe et désigne la steppe eurasiatique, une formation végétale constituée d’immenses étendues d’herbes dont les arbres sont quasiment absents. L’équivalent, en Amérique du Nord, de la prairie. Cette steppe s’étend du delta du Danube et de la côte de la mer Noire jusqu’à la Mongolie et à l’Altaï. On la retrouve également plus loin, en Extrême-Orient et au nord de la Chine.
Plus largement, on appelle steppe, une formation herbacée et arbustive basse plus ou moins ouverte et suffisamment continue pour dominer le paysage. La densité de la couverture herbeuse dépend des latitudes sous lesquelles on la trouve. Sous un climat presque tempéré, elle est plus élevée. Dans les régions semi-désertiques, les touffes d’herbe s’espacent. Chaque plante doit alors trouver suffisamment d’eau dans les sols pour survivre.
Un paysage de steppe en Asie centrale. © Peretz Partensky, Wikipedia, CC by-sa 2.0
Une végétation adaptée aux faibles précipitations
Ces formations sont essentiellement déterminées par de basses précipitations. Elles supposent toutefois aussi de très grandes amplitudes thermiques, ce qui justifie leur répartition à la périphérie des déserts tropicaux et aux hautes et moyennes latitudes en domaine continental.
Côté faune, les steppes sont assez naturellement peuplées de grands herbivores : chevaux, ânes sauvages, gazelles, chevreuils, etc. On y trouve également des rongeurs comme les marmottes ou les hamsters. Mais aussi de nombreux insectes : papillons, sauterelles et quelques coléoptères.

Steppe

La photographie est la technique permettant de fixer des images grâce à la lumière. Ce terme désigne également l'image obtenue par un tel procédé et la branche des arts graphiques lui étant dédiée.

Inventée en 1826 par Joseph Niépce


Ce procédé se base sur deux types de connaissances : l'optique, permettant de capter et de livrer une image en un point précis, et la chimie, servant à fixer l'image obtenue sur une surface. Les premières avancées d'optique sont lointaines et débutent sous Aristote qui crée déjà des images inversées à partir d'un trou dans le mur d'une chambre noire. Les alchimistes découvrent, au XVIe siècle, que le chlorure d'argent noircit à la lumière du soleil.
Plusieurs expériences sont lancées : en 1780, Jacques Charles arrive fugitivement à fixer une silhouette sur du papier imbibé de chlorure d'argent, Thomas Wedgwood, en 1802, utilise du nitrate d'argent, John Herschel, en 1819, opte pour l'hyposulfite de sodium, futur fixateur. En 1826, Joseph Niépce, lithographe français, a l'idée d'associer les trois procédés afin de fixer l'image sur des plaques d'étain qu'il prend soin de recouvrir de bitume de Judée, durcissant à la lumière. Il tire la première épreuve positive réclamant à son auteur un temps d'exposition de huit heures. La première photographie prise par Joseph Niépce est une représentation d'une aile de sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes.

Évolution de la photographie
Son inventeur décède en 1833, mais Louis Daguerre poursuit les travaux et découvre le développement de l'image latente qui permet notamment de réduire le temps de pose. La photographie ne cesse ensuite d'évoluer avec les inventions du négatif, de l'image souple, de la couleur, du film et des photographies instantanées, en relief, photos numériques, de synthèse et astronomiques.

Impact culturel et sociétal de la photographie
Depuis son invention, la photographie a profondément impacté la société en documentant de manière fidèle et rapide les événements historiques, les catastrophes naturelles, les figures politiques et les événements familiaux. Elle a transformé la manière dont nous percevons le monde, mais aussi la façon dont l'histoire est enregistrée et transmise aux générations futures. De plus, elle joue un rôle crucial dans les médias, l'éducation, et même la justice, en apportant une preuve visuelle qui peut appuyer ou infirmer des témoignages oraux.

Techniques et matériel modernes
Avec l'avènement du numérique, les techniques photographiques se sont simplifiées et démocratisées. Les appareils photo modernes, incluant les smartphones, permettent à presque tout le monde de capturer des images de haute qualité. En outre, le développement du logiciel de retouche photo a ouvert la voie à une créativité sans précédent, permettant aux photographes de modifier et d'améliorer leurs photos après la prise de vue.

Photographie dans l'éducation et la science
La photographie est également un outil pédagogique efficace, utilisé dans de nombreuses disciplines scientifiques pour étudier des phénomènes difficiles à observer autrement. En biologie, par exemple, elle permet de documenter les étapes de différents processus biologiques, tandis qu'en astronomie, elle est essentielle pour étudier les corps célestes et les phénomènes cosmiques distants.

Photographie

Le rhinocéros est un mammifère ongulé herbivore de grande taille vivant en Asie ou en Afrique. Sa peau est épaisse (environ 6 cm), nue, sauf chez le rhinocéros de Sumatra. Les membres du rhinocéros se terminent par trois doigts munis d’un sabot. 
La gestation dure plus d’un an (15 mois) et après sa naissance le petit reste environ deux ans avec sa mère.
Les rhinocéros ont été exterminés par l’Homme car leur corne est utilisée pour des usages thérapeutiques. En raison de la longue durée de l’accouplement, des vertus aphrodisiaques ont été attribuées à la corne de rhinocéros.
Les cinq espèces de rhinocéros
Il existe cinq espèces de rhinocéros (trois en Asie et deux en Afrique), toutes sont menacées.
En Asie, les espèces du genre Rhinoceros (Rhinoceros unicornis ou rhinocéros indien, et rhinocéros de Java) n’ont qu’une corne, alors que le rhinocéros de Sumatra en possède deux. Les rhinocéros de Java et de Sumatra sont en danger critique d’extinction.
En Afrique se trouvent le rhinocéros noir (Diceros bicornis) et le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) qui sont tous les deux bicornes. Le rhinocéros blanc d’Afrique est celui qui est le moins menacé, contrairement au rhinocéros noir en danger critique d’extinction.

Rhinocéros

La faune correspond à l'ensemble des espèces animales vivant dans un même espace géographique à une période donnée. Elle s'oppose à la flore.

Pour apporter des précisions supplémentaires, les spécialistes peuvent décliner le terme avec différents préfixes : l'avifaune concerne donc les oiseaux d'une région, tandis que la mégafaune se limite aux animaux géants tels les éléphants ou les girafes, par exemple.

Caractéristiques de la faune

La faune, ensemble des espèces animales d'un espace géographique ou écosystème, se caractérise par une diversité remarquable et une adaptation spécifique à chaque environnement. Les interactions entre les espèces, comme la prédation et la symbiose, sont cruciales pour l'équilibre écologique. La répartition géographique varie, avec des régions de biodiversité élevée, comme les forêts tropicales, et d'autres moins diversifiées, telles que les déserts.

L'évolution et l'adaptation des espèces sont influencées par les changements environnementaux. Les impacts humains, notamment la destruction des habitats et le changement climatique, menacent la faune, rendant les efforts de conservation essentiels. La migration, les comportements saisonniers et les structures sociales, comme celles des abeilles et des loups, sont d'autres caractéristiques clés de la faune. La protection de la biodiversité est cruciale pour maintenir des écosystèmes résilients et sains.

Rôle de la faune dans l'écosystème

La faune, en tant qu'ensemble des espèces animales présentes dans un écosystème, joue un rôle crucial pour maintenir l'équilibre écologique et la santé de la planète. Les animaux contribuent à la pollinisation des plantes, à la dispersion des graines et à la décomposition des matières organiques, participant ainsi activement aux cycles naturels. De plus, ils régulent les populations d'espèces, améliorent la structure des sols et fournissent des services culturels et récréatifs.

Importance des habitats variés pour la faune

Chaque habitat offre des conditions uniques qui favorisent la présence de certaines espèces animales. Les zones humides, par exemple, sont essentielles pour les oiseaux migrateurs comme zones de repos et de nourrissage, tandis que les forêts denses fournissent abri et nourriture à une multitude d'espèces différentes. La préservation de ces habitats est donc essentielle pour la survie de nombreuses espèces de faune.

Menaces sur la biodiversité animale

Le braconnage, la pollution, les espèces invasives et la fragmentation des habitats sont quelques-unes des principales menaces qui pèsent sur la faune mondiale. Cette dernière est également affectée par le changement climatique, qui modifie les conditions de son habitat naturel, entraînant des déplacements de populations animales et des modifications de leurs cycles biologiques.

De plus, l'activité agricole et l'urbanisation continuent d'exercer une pression sur les habitats naturels, limitant les espaces disponibles pour la faune et entravant ses déplacements. La conservation de la biodiversité implique donc une gestion attentive des terres et des ressources naturelles, ainsi que des efforts coordonnés à l'échelle globale.

Actions pour la conservation et la restauration de la faune

Les initiatives de conservation visent à protéger les espèces menacées et à restaurer les habitats. Les zones protégées, les corridors écologiques et les projets de réintroduction d'espèces sont des exemples d'actions en faveur de la faune. La collaboration internationale, comme celle encadrée par la Convention sur la diversité biologique, est cruciale pour le succès de ces initiatives.

La sensibilisation du public et la participation des communautés locales sont également vitales. En éduquant les gens sur l'importance de la faune et en les encourageant à participer à sa protection, nous pouvons tous contribuer à la sauvegarde de nos écosystèmes pour les générations futures.

Faune

4982_dent-de-mammouth-du-paleolithique

Des traces tenues des derniers [popupdefinition id=15437]chasseurs-cueilleurs[/popupdefinition], des pointes de fl&egrave;ches en silex, ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;es en plein Paris, au 62 de la rue Henry-Farman. Elles datent du M&eacute;solithique, soit 8.200 &agrave; 7.500 ans avant notre &egrave;re.Aucune trace de trou de poteau, de calage ou de [popupdefinition id=1015]foyer[/popupdefinition] n'a &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e, laissant ainsi penser que ce site n'a pas abrit&eacute; d'habitation &agrave; l'&eacute;poque. La faible densit&eacute; des pi&egrave;ces trouv&eacute;es plaide &eacute;galement en faveur d'occupations de courte [popupdefinition id=14966]dur&eacute;e[/popupdefinition] (quelques jours tout au plus). Ce lieu devait servir de halte pour des groupes distincts de chasseurs.&copy; Denis Gliksman, Inrap

Traces des premiers Parisiens

La durée caractérise un intervalle de temps pendant lequel a lieu un phénomène. Son évaluation peut-être subjective. Une heure passée chez le dentiste semble toujours durer plus longtemps qu'une heure passée au spa ! Dans le domaine des sciences dures, toutefois, elle peut être mesurée plus objectivement grâce à divers instruments. Ainsi, la seconde, unité officielle de mesure du temps, est la durée de 9.192.631.770 périodes de radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.
Des durées dans tous les domaines
En chimie, par exemple, l’introduction dans un milieu réactionnel d’un catalyseur peut modifier la durée d’une réaction. En physique, on appelle période radioactive, la durée nécessaire à ce que la moitié des noyaux radioactifs d’une source se désintègrent. En climatologie, les périodes glaciaires désignent une durée pendant laquelle les températures de l'hémisphère nord descendent, provoquant une expansion des glaciers aux hautes latitudes.
Mesure des durées
Ce sont tout d’abord les phénomènes périodiques naturels (succession des jours, des saisons, etc.) qui ont permis de mesurer des durées. Puis, la mise en œuvre de phénomènes périodiques artificiels (horloges, montres, etc.) a permis de mesurer des durées de plus en plus courtes.

Durée

Foyer d'une lentille : Le foyer est un point fixe par lequel passent tous les rayons lumineux venant de l'infini.
Dans une ellipse, point particulier du demi grand axe : la somme (resp. la différence) des distances d'un point quelconque d'une ellipse (resp. d'une hyperbole) aux foyers est constante. Le Soleil occupe un foyer des ellipses décrites par les planètes autour de lui (1ere loi de Kepler).

Foyer

Un chasseur-cueilleur est un individu qui vit grâce aux produits de la récolte, de la chasse et de la pêche. Les peuples de chasseurs-cueilleurs sont souvent nomades et se déplacent en fonction du gibier. 
Les Hommes chasseurs-cueilleurs et leur régime
Dans ces sociétés, les hommes sont généralement en charge de la chasse et les femmes de la cueillette. Le mode de vie et l’alimentation des chasseurs-cueilleurs suscitent beaucoup d’intérêt en recherche. L’alimentation paléolithique présenterait des bienfaits pour la santé.
Histoire des chasseurs-cueilleurs
Les sociétés de chasseurs-cueilleurs sont apparues pendant le Paléolithique ; l’Homme était un chasseur-cueilleur en Europe jusqu’à il y a 7.500 ans environ, au Néolithique, période au cours de laquelle l’agriculture s’est développée. Pendant 2.000 ans environ, chasseurs-cueilleurs et agriculteurs ont cohabité en Europe, puis les premiers ont disparu.
Les Hadza de Tanzanie sont des chasseurs-cueilleurs. © Thiery, Flickr, CC by-nc 2.0
Peuples de chasseurs-cueilleurs dans le monde
Aujourd’hui, parmi les peuples du monde, il subsiste encore quelques-uns de chasseurs-cueilleurs :
les San et les Pygmées, en Afrique ;les Inuits, dans les régions arctiques de l'Amérique du Nord ;les Aborigènes, en Australie ;les tribus amérindiennes de la forêt tropicale amazonienne ;les Papous, sur l'île de Nouvelle-Guinée ;les Hadza, de Tanzanie.

Chasseur-cueilleur

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Une [popupdefinition id=4502]n&eacute;cropole[/popupdefinition] datant du Ve et IVe mill&eacute;naire avant notre &egrave;re, du N&eacute;olithique moyen, a &eacute;t&eacute; fouill&eacute;e en 2004 &agrave; Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie. Elle se compose de plus de 150 tombes. Certaines sont de simples fosses, mais d'autres sont de v&eacute;ritables [popupdefinition id=17389]cistes[/popupdefinition], c'est-&agrave;-dire des [popupdefinition id=13332]s&eacute;pultures[/popupdefinition] se pr&eacute;sentant sous la forme de caissons ou de coffres.Les cistes de Thonon-les-Bains sont soit en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition], soit en pierre. Certaines d'entre elles sont tellement grandes qu'elles ont parfois &eacute;t&eacute; utilis&eacute;es comme de v&eacute;ritables petits caveaux.&copy; Lo&iuml;c de Cargou&euml;t, Inrap

La nécropole de Thonon-les-Bains

Nom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

Bois

Une sépulture est le lieu où l’on dépose le corps d’un mort. Par exemple, les pyramides d’Égypte étaient destinées à l’inhumation des pharaons.
Le mot sépulture vient du latin sepultura, qui désigne les derniers devoirs comme la sépulture. La sépulture caractérise aussi l’inhumation d’un corps dans un tombeau.Champ lexical : caveau | tombeau

Sépulture

Le ciste est un arbrisseau du genre Cistus, originaire des régions méditerranéennes, et de la famille des Cistacées. Le mot ciste vient du grec kistê, qui fait référence à des fruits en forme de panier.
Le ciste possède un feuillage persistant et forme de petits buissons de moins de deux mètres de haut. Ses fleurs, aux tons variés (rose, blanc, rouge), en forme de coupe, ne durent pas mais se renouvellent régulièrement pendant le printemps. Les cistes poussent sur des sols secs et pauvres, au soleil, mais sont souvent sensibles au gel en hiver. Ils servent au jardin à faire des buissons ou à garnir des rocailles. Vous pouvez les planter en pleine terre en avril-mai et les tailler une fois la floraison terminée.
Diversité des espèces de cistes
Les cistes comptent de nombreuses espèces ainsi que des hybrides. Voici quelques exemples :
le ciste de Montpellier Cistus monspeliensis, une plante courante dans le sud de la France, par exemple dans les garrigues de Provence, avec de petites fleurs blanches,le ciste cotonneux ou ciste blanc (Cistus albidus), qui doit son nom à la feutrine végétale qui couvre ses feuilles. Il possède des fleurs roses,le ciste ladanifère ou Cistus ladanifer, particulièrement odorant, avec des fleurs blanches tachées de pourpre. Il est aussi appelé ciste porte-laudanum ou ciste à gomme, car il produit une gomme appelée labdanum, utilisée en parfumerie, mais aussi pour ses propriétés médicinales. La gomme est obtenue en immergeant les rameaux de feuilles de ciste dans de l’eau chaude carbonatée.

Ciste

Le terme « nécropole » tire son origine des mots grecs nekro (morts) et polis (cités), et signifie donc littéralement « cité des morts ». Usuellement, une nécropole désigne un vaste ensemble de tombeaux et de sépultures regroupés en un même lieu. Néanmoins, le terme peut revêtir des significations particulières selon le contexte. Ainsi, en archéologie, le terme désigne un site de fouilles où se trouvent des restes humains.Les différents types de nécropolesLes nécropoles préhistoriques : certaines des plus anciennes nécropoles remontent à la préhistoire, où les morts étaient souvent inhumés avec des offrandes funéraires. En France, on peut ainsi visiter – entre autres – la nécropole de Tumulus de Bougon (Deux-Sèvres). Cet ensemble de cinq tumulus date du Néolithique moyen, vers 4700-4200 avant notre ère. Il contient des sépultures collectives et individuelles. Le site, extrêmement bien conservé, est une des plus anciennes architectures mégalithiques de la façade atlantique.Les nécropoles égyptiennes : les anciens Égyptiens construisaient des nécropoles pour abriter les tombeaux des pharaons, des nobles et du peuple. La nécropole la plus célèbre est celle de Gizeh. Organisée comme une ville, on y trouve les fameuses pyramides, réservées à la royauté et la noblesse, ainsi que plusieurs cimetières et les vestiges de la petite ville où vivaient les ouvriers travaillant sur les chantiers des pyramides. Les nécropoles romaines : les Romains inhumaient leurs morts le long des routes et à proximité des villes, suivant l’interdiction d’inhumer les morts dans l’enceinte des cités. Ces derniers étaient ainsi honorés par les voyageurs qui entraient ou sortaient de la ville. C’est par exemple le cas de la via Appia, une importante voie romaine bordée de nombreuses tombes et mausolées. On a retrouvé des cimetières de chevaux dans les steppes eurasiennes, inhumés avec les honneurs par les peuples nomades scythes et mongols. © Katya Tsvetkova, Adobe StockEn outre, on trouve également des nécropoles… animales ! Des sites exceptionnels qui permettent d’en apprendre plus sur les relations entre l’Homme et la nature, à l’image de la nécropole de la ville de Bérénice (Égypte). Dans cette ville portuaire, c’est près de 600 animaux domestiques qui ont été exhumés, enterrés là il y a 2 000 ans par leurs propriétaires. La transition de la nécropole vers le cimetière s’est faite progressivement au cours du Moyen Âge, lorsque le christianisme s'est répandu. Les cimetières étaient alors associés aux églises chrétiennes et étaient conçus comme des lieux saints pour l'inhumation des fidèles.

Nécropole

4988_la-necropole-de-thonon-les-bains

Le champ de [popupdefinition id=16599]menhirs[/popupdefinition] bris&eacute;s de Kerduellan &agrave; Belz, dans le Morbihan, a &eacute;t&eacute; fouill&eacute; en 2004. Il s'agit d'une des plus grandes actions de fouille r&eacute;alis&eacute;es pour un m&eacute;galithe, c'est-&agrave;-dire un monument li&eacute; au m&eacute;galithisme et constitu&eacute; d'une ou plusieurs pierres de grandes dimensions. Le site fait en effet 3.000 m&sup2; et abrite une soixantaine de [popupdefinition id=10780]monolithes[/popupdefinition]. Chaque pierre a &eacute;t&eacute; scrupuleusement analys&eacute;e en esp&eacute;rant trouver des traces d'extraction, de d&eacute;bitage, etc. riches en information.L'alignement des pierres a &eacute;t&eacute; conserv&eacute; dans leur environnement s&eacute;dimentaire d'origine, augmentant ainsi l'importance de la d&eacute;couverte. Des [popupdefinition id=1045]s&eacute;diments[/popupdefinition] ont &eacute;galement prot&eacute;g&eacute; les pierres de toute &eacute;rosion en les recouvrant sur une &eacute;paisseur de 60 &agrave; 80 cm. La fouille a d&eacute;montr&eacute; que l'abattage des menhirs est ant&eacute;rieur &agrave; la fin du N&eacute;olithique. Les blocs ont des dimensions similaires &agrave; celles des menhirs de Carnhac.&copy; Herv&eacute; Paitier, Inrap

Menhirs brisés de Kerduellan à Belz

Un menhir – du breton men signifiant pierre et hir signifiant long – est un monument mégalithique composé d’une seule pierre, taillée ou brute, petite ou grande et posée verticalement. Les menhirs sont également qualifiés de monolithes. Ils peuvent être disposés seuls ou en groupe. Lorsqu’ils sont arrangés en files, on parle d’alignements. Ceux-ci peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres.On trouve des menhirs dans différents endroits du monde : en Europe de l’Ouest, en Asie ou en Afrique notamment. Ils semblent avoir été érigés dès 6.500 ans avant J.-C. et jusqu’au premier millénaire de notre ère. L’essentiel des menhirs aurait été déposé à l’époque du néolithique.Les alignements de menhirs du Ménec (La Trinité-sur-Mer) sont classés au titre des monuments historiques. Ils sont constitués de quelque 100 pierres réparties sur une dizaine de rangées au total. © christels, Pixabay, CC0 Public DomainDifférentes formes de menhirsLes menhirs ne sont pas tous de grandes pierres pointues comme celles que taille et livre le célèbre Obélix. Ils peuvent être plan-convexes, en triangle, en trapèze ou en ovale. Des formes variées qui correspondraient à des usages différents. Ainsi les menhirs plan-convexes semblent surtout utilisés pour marquer l’entrée de dolmens. Ils sont alors placés avec grande précision pour permettre au rayon du soleil levant, au solstice ou à l’équinoxe, d’éclairer le fond de la chambre du dolmen. Les menhirs triangulaires indiquent plutôt des routes ou des directions et les menhirs ovales, une frontière ou le lieu d’un événement.Il existe des menhirs qui ont été gravés de formes abstraites ou d’images d’objets de la vie courante de l’époque. Certains chercheurs pensent qu’il a pu exister, en parallèle des menhirs en pierre que nous connaissons, des équivalents en bois.

Menhir

Un sédiment est un dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d'érosion, et qui, selon son origine, peut être fluviatile, glaciaire, lacustre ou marin.Il se compose donc de particules qui ont été emportées par les agents d’érosion, et qui se déposent en strates successives par gravité. Il s'agit du processus de sédimentation, dont l'importance dépend de facteurs climatiques, écologiques, géomorphologiques et hydrologiques.Caractéristiques des sédiments Les sédiments sont des particules solides qui se déposent au fond des plans d'eau (océans, lacs, rivières) ou qui s'accumulent sur terre. Leurs caractéristiques varient en fonction de différents facteurs, notamment leur origine, leur composition et leur taille. Voici quelques-unes des caractéristiques principales des sédiments :
Taille des particules : les sédiments peuvent être classés en différentes catégories en fonction de leur taille, allant des particules grossières comme le sable et le gravier aux particules plus fines comme le limon et l'argile. Cette taille peut influencer divers aspects tels que la perméabilité, la capacité de rétention d'eau et la stabilité des sédiments.
Composition chimique : les sédiments peuvent être composés de divers minéraux, de matière organique décomposée, de débris biologiques, de roches érodées, etc. Leur composition chimique peut varier considérablement en fonction de la géologie locale, des processus de transport et de la décomposition des organismes.
Texture : la texture des sédiments se réfère à la manière dont les particules sont agencées et compactées. Elle peut être homogène ou hétérogène, et elle est souvent influencée par les processus de transport et de sédimentation.
Porosité et perméabilité : la porosité des sédiments fait référence à l'espace vide entre les particules, tandis que la perméabilité se réfère à la capacité des sédiments à permettre le passage de fluides (comme l'eau). Ces propriétés sont importantes pour la filtration de l'eau, la recharge des nappes phréatiques et d'autres processus hydrologiques.
Couleur : la couleur des sédiments peut fournir des indications sur leur composition chimique et leur état de décomposition. Par exemple, les sédiments riches en matière organique peuvent avoir une couleur plus sombre, tandis que les sédiments riches en minéraux peuvent avoir une couleur plus claire.
Structure stratigraphique : les sédiments peuvent former des structures stratifiées en couches, reflétant les variations dans les conditions environnementales et les processus de dépôt au fil du temps.
Origine et environnement de dépôt : les sédiments peuvent être déposés dans une grande variété d'environnements, tels que les deltas, les plages, les fonds marins, les déserts, etc. Leur composition et leurs caractéristiques peuvent être influencées par ces environnements spécifiques.
Quels sont les différents types de sédiment ?Les sédiments sont des matériaux solides qui se déposent au fond des plans d'eau ou s'accumulent sur terre, et ils peuvent être classés en différents types en fonction de leur origine, de leur composition et de leur taille.Parmi les principaux types de sédiments, on trouve les sédiments détritiques, composés de particules dérivées de l'érosion mécanique des roches, tels que le sable, le limon et le gravier. Les sédiments biogéniques, quant à eux, se forment à partir de restes organiques d'organismes marins, comme les coquillages, les tests de plancton et les récifs coralliens. Les sédiments chimiques, résultant de précipitations chimiques dans l'eau, peuvent inclure des minéraux tels que la calcite, la dolomite et le gypse. Les sédiments volcaniques, produits par l'activité volcanique, comprennent des matériaux tels que les cendres volcaniques et les dépôts de lahars. Enfin, les sédiments éoliens sont transportés par le vent et comprennent des particules fines telles que le sable éolien et le loess.

Sédiment

Le monolithe est une grande pièce de pierre taillée en un seul bloc. Ainsi, l'architecture monolithe (ou monolithique) est un type de construction réalisée dans un bloc unique et donc composée d'un seul matériau.

Exploration de l'usage des monolithes à travers l'histoire

Le monolithe est parfois naturel (comme en Mauritanie avec le monolithe de Ben Amira) mais il n'est pas rare que l'Homme le taille ou, du moins, le déplace. Les premiers monolithes datent de la Préhistoire mais les plus connus sont des pierres comme les obélisques ou les dolmens. On retrouve aussi quelques églises monolithiques.

Au niveau architectural, le terme « monolithe » désigne plus généralement une œuvre ornementale ou une partie d'une construction comme les colonnes, les linteaux ou les coupoles lorsqu'elles sont créées d'une seule pierre. Les bâtiments en béton armé (opposés aux murs de briques) sont aussi considérés comme monolithes.

Les avantages structurels et esthétiques des constructions monolithiques

Les constructions monolithiques offrent plusieurs avantages distincts. D’un point de vue structurel, la continuité du matériau peut contribuer à une meilleure stabilité et résistance aux forces externes, telles que les tremblements de terre ou les vents forts. Esthétiquement, cette approche permet une silhouette fluide et épurée, souvent associée à la modernité et à l'élégance architecturale. Les lignes nettes et l'absence de joints apparents confèrent à ces bâtiments un aspect visuel impressionnant et souvent futuriste.

L'usage du béton dans l'architecture monolithique moderne

Le béton armé, en particulier, s'est révélé être un matériau de choix pour les constructions monolithiques modernes. Sa versatilité et sa capacité à être moulé dans presque n'importe quelle forme permettent aux architectes de réaliser des structures complexes et durablement robustes. Par exemple, des édifices tels que le Centre Pompidou-Metz et le Musée Teshima au Japon montrent comment le béton peut être utilisé pour créer des structures à la fois résistantes et esthétiquement plaisantes.

Technologies et techniques de construction monolithiques

La construction monolithique utilise des techniques variées selon le matériau et la complexité du projet. Pour le béton, la technique la plus courante est celle du coffrage, où le béton liquide est versé dans un moule temporaire, souvent en bois ou en métal, qui est retiré une fois le béton durci. Cette méthode permet de créer des formes fluides et des surfaces sans coutures qui sont caractéristiques des structures monolithiques.

Conservation et restauration des structures monolithiques anciennes

La conservation des monuments monolithiques anciens, comme les obélisques et les dolmens, pose des défis uniques. En effet, la restauration doit non seulement préserver le caractère esthétique et historique de ces structures, mais aussi renforcer leur intégrité structurelle sans compromettre le matériau d'origine. Des techniques modernes de conservation, telles que l'utilisation de résines synthétiques et de méthodes de soutien internes, ont été développées pour aider à la préservation de ces anciens édifices.

La maison monolithe, qu'elle soit issue de constructions antiques ou modernes, représente une fascinante fusion de robustesse, d’esthétique et d'innovation technique. Que ce soit à travers les âges en utilisant des pierres massives ou dans des créations contemporaines avec du béton armé, les monolithes continuent d'inspirer et de challenger les conventions architecturales autour du globe.

Monolithe

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La dame de Villers-Carbonnel a &eacute;t&eacute; mise au jour en 2010 dans la Somme, sur le trac&eacute; du canal Seine-Nord Europe. Cette statuette de terre cuite, model&eacute;e voici 4.000 ans &agrave; partir d'une plaque d'[popupdefinition id=1053]argile[/popupdefinition] rectangulaire, mesure 21 cm de haut.Peu de repr&eacute;sentations f&eacute;minines datant du N&eacute;olithique moyen ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;es en France, surtout dans un aussi bon &eacute;tat de conservation.&copy; Dominique Bossut, Inrap

La dame de Villers-Carbonnel

Le mot argile désigne deux notions dans le jargon géologique : une particule et un minéral.
Particule
C'est une particule dont la dimension est inférieure à 4 micromètres et ce, quelle que soit sa nature minéralogique.
Minéral
L'argile est un minéral (plus exactement une famille de minéraux) de la famille des silicates, plus précisément des phyllosilicates (silicates en feuillets). Leur structure est identifiable par étude aux rayons X ; elle se caractérise par la superposition de feuillets composés de couches tétraédriques ou octaédriques. Dans l'espace entre les feuillets, ou espace interfoliaire, se placent divers cations comme K, Na, Ca. L'argile est généralement issu de l'altération par l'eau des autres silicates (sauf le quartz). C'est pour cette raison qu'on le trouve systématiquement dans les sols et les formations superficielles. Minéral détritique ultrafin, on le trouve aussi très fréquemment dans les roches sédimentaires. Mélangé à un autre minéral comme la calcite il formera de la marne. Si l'argile est seule présente on désignera la roche sous le nom d'argilite.
Souvent les deux notions présentées ici se rejoignent : le minéral argile est très souvent cristallisé très finement (cristaux ultramicroscopiques voire cryptocristallins).
Utilisation de l'argile
Selon sa variété, l'argile se révèle être un minéral très utile. On peut ainsi faire des tuiles et briques, des poteries en jouant sur sa capacité de modelage lorsque mélangé à l'eau. Sa capacité d'absorption est utilisée pour la réalisation des cosmétiques et de médicaments (Smectite du Smecta, Attapulgite). L'argile sert aussi à la fabrication du ciment.
Défaut de l'argile
Mais ces qualités peuvent se révéler dans certains cas être des défauts très graves, par exemple les coulées boueuses. Cette capacité de gonfler en présence d'eau et rétrécir en période de sécheresse nuit à la stabilité des constructions. Plusieurs milliers de communes en France sont en arrêté de catastrophe naturelle en raison de ce comportement.

Argile

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Au IXe si&egrave;cle avant J.-C., donc &agrave; l'&acirc;ge de [popupdefinition id=721]fer[/popupdefinition], les aristocrates celtes d'un haut rang hi&eacute;rarchique &eacute;taient enterr&eacute;s dans une tombe &agrave; char, c'est-&agrave;-dire dans une [popupdefinition id=13332]s&eacute;pulture[/popupdefinition] contenant &eacute;galement un char de guerre ou d'apparat.Cette tombe a &eacute;t&eacute; d&eacute;couverte &agrave; Reims en 2001, dans la ZAC de la Neuvillette, en Champagne-Ardenne. Situ&eacute;e au centre d'un enclos fun&eacute;raire, elle se composait des restes de deux corps reposant &agrave; c&ocirc;t&eacute; de [popupdefinition id=16686]c&eacute;ramiques[/popupdefinition] et d'un d&eacute;p&ocirc;t d'armes. Une &eacute;p&eacute;e est d'ailleurs visible sur la [popupdefinition id=11095]photographie[/popupdefinition].&copy; Lo&iuml;c de Cargou&euml;t, Inrap

Tombe à char gauloise

Dans le langage courant, le terme céramique désigne un objet fabriqué en terre et qui a été cuit à une température plus ou moins élevée. Dans l’histoire de l’Homme, l’art de travailler la céramique arrive avant celui de travailler le verre ou le métal, dès le Néolithique. Et il s’avère que les céramiques présentent des propriétés différentes selon la nature de leurs composants et leur température de cuisson. On distingue par exemple les poteries, les faïences, les porcelaines, etc.Une définition plus large des céramiques précise qu’il s’agit là de matériaux non métalliques et non organiques obtenus par l’action de fortes températures. Ce sont ces fortes températures qui induisent, au cœur de la matière première, une transformation irréversible qui confère à la céramique produite, des propriétés nouvelles : solidité et résistance à l’usure, résistance à la chaleur, propriétés isolantes, etc.Certaines couronnes dentaires sont faites de céramique. © golubovy, FotoliaDifférentes céramiques, différents usagesLongtemps, les céramiques ont servi à fabriquer des objets d’art, des poteries ou des porcelaines pour la cuisine. Mais toutes les propriétés de ces matériaux ont conduit les ingénieurs à imaginer des applications industrielles aux céramiques. On parle alors de céramiques techniques. Elles sont utilisées comme supports d’éléments chauffants, comme billes de roulement, comme outils de coupe, comme isolants électriques ou encore comme renfort aux matériaux composites métalliques.Céramique et verre, quelle différence ?Les céramiques et les verres peuvent être obtenus à partir des mêmes matières premières. Cependant, dans le cas du verre, la mise en forme a lieu après le passage au point de fusion du matériau. Les céramiques, elles, sont d’abord façonnées à température ambiante puis chauffées, mais à une température qui reste bien inférieure à leur température de fusion. Une technique baptisée technique de frittage.Quelle est la différence entre céramique et poterie ?La céramique est un terme générique qui englobe un large éventail de produits fabriqués à partir d'argile durcie par la chaleur. Elle peut inclure des objets tels que de la vaisselle, des carreaux, des sculptures, etc. La céramique peut être fabriquée à partir de divers types d'argile et de mélanges d'argile, souvent associés à d'autres matériaux tels que le sable, le quartz ou le feldspath. La céramique est généralement cuite à des températures élevées dans un four, ce qui lui confère une résistance et une durabilité accrues. Elle peut également être émaillée pour obtenir différentes finitions et couleurs.La poterie désigne les objets (récipients, vases...) à usage essentiellement culinaire ou domestique fabriqués à base de terre cuite. Elle est généralement de couleur rouge ou brune en raison de la présence d'oxydes de fer dans l'argile. La terre cuite est souvent utilisée dans la construction pour fabriquer des briques, des tuiles, des éléments de décoration architecturale, des pots de fleurs, etc. Contrairement à la céramique, la terre cuite n'est pas émaillée et est généralement cuite à des températures moins élevées. Cela donne à la terre cuite une texture plus poreuse et une apparence naturelle.

Céramique

On ne compte plus les expressions qui font la part belle au fer (santé de fer, volonté de fer, etc.). Qu’en est-il des propriétés de l’élément majoritaire de l’acier ? C'est le métal de base des aciers et des fontes. Il se trouve sous différentes formes de minerais dans la nature. Son abondance et ses propriétés remarquables font du fer l'un des éléments les plus utilisés dans l'industrie.
Généralités
Symbole : FeNuméro atomique : 26Électrons par niveau d’énergie : 2, 8, 14, 2Masse atomique : 55,845 uIsotopes les plus stables : 56Fe stable avec 30 neutrons (91,72 %), 54Fe avec une demi-vie de 3,1 x 1022 années (5,845 %), 57Fe stable avec 31 neutrons (2,2 %), 58Fe stable avec 32 neutrons (0,28 %)Série : métaux de transitionGroupe, période, bloc : 8, 4, dDensité : 7,874Point de fusion : 1.538 °CPoint d’ébullition : 2.861 °C
Historique du fer
Le fer est connu depuis plusieurs millénaires. L'âge du fer commence vers le XIIe siècle avant J.-C. Jusqu'au Moyen Âge, le fer était raffiné dans des bas fourneaux, donc sans production de fonte. Le haut fourneau fait cependant son apparition au Ve siècle avant J.-C.
Propriétés du fer
Métal gris, le fer possède plusieurs formes allotropiques selon la pression et la température (cubique centrée, cubique à faces centrées, hexagonale compacte). Ce métal ferromagnétique possède une dureté entre 4 et 5 selon l'échelle de Mohs. On lui connaît trois oxydes : l'oxyde de fer(II) FeO (oxyde ferreux), l'oxyde de fer(III) Fe2O3 (oxyde ferrique) et l'oxyde de fer(II,III) Fe3O4.
Utilisation du fer
Le fer n'est utilisé pur que pour des soudures sur acier inoxydable par exemple. Le fer est le principal ingrédient de l'acier et de la fonte. Celle-ci contient de 2,1 % à 6,67 % de carbone. L'acier, lui, contient de 0,025 % à 2,1 % de carbone. Quand on se situe à moins de 0,025 % de carbone, les produits entrent dans la catégorie des fers industriels.
On a longtemps employé le fer métallique et ses oxydes dans les supports d'enregistrement de données, comme les disquettes ou les bandes magnétiques.
Effets du fer sur la santé
Le fer entre dans la composition de l'hémoglobine, l'agent qui transporte l'oxygène dans le corps humain. Le contact du fer peut provoquer des problèmes oculaires s'il demeure dans les tissus. En outre, l'inhalation excessive de vapeurs d'oxyde de fer est un facteur de risque du cancer du poumon.
Une carence en fer provoque une anémie et peut entraver le développement cognitif et socio-émotionnel du cerveau de l'enfant. On sait en outre que la carence en fer peut renforcer les effets de certaines intoxications comme le saturnisme.

Une sépulture est le lieu où l’on dépose le corps d’un mort. Par exemple, les pyramides d’Égypte étaient destinées à l’inhumation des pharaons.
Le mot sépulture vient du latin sepultura, qui désigne les derniers devoirs comme la sépulture. La sépulture caractérise aussi l’inhumation d’un corps dans un tombeau.Champ lexical : caveau | tombeauChamp lexical : caveau | tombeau

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Les oppidums correspondaient &agrave; des fortifications celtiques g&eacute;n&eacute;ralement plac&eacute;es en des lieux fournissant une protection naturelle, mais renforc&eacute;e par des travaux collectifs (foss&eacute;s, palissades, etc.).L'oppidum de Gondole se situe sur la commune de Cendre en Auvergne. Une fosse dat&eacute;e du Ier si&egrave;cle avant notre &egrave;re a &eacute;t&eacute; d&eacute;couverte &agrave; son pied et fouill&eacute;e en f&eacute;vrier 2002. Elle contenait huit squelettes de chevaux et autant de restes de cavaliers. Ils ont probablement &eacute;t&eacute; sacrifi&eacute;s lors du d&eacute;c&egrave;s de leur souverain.Cette d&eacute;couverte sans pr&eacute;c&eacute;dent a pouss&eacute; les chercheurs &agrave; reconsid&eacute;rer les pratiques fun&eacute;raires de la fin de l'[popupdefinition id=21449]&acirc;ge du Fer[/popupdefinition].&copy; Ulysse Cabezuelo, Inrap

La cavalerie fantôme de Gondole

Période marquant la seconde partie de la Protohistoire, à la suite de l’âge du bronze, l’âge du fer marque la fin de l’âge des métaux. Comme pour les périodes précédentes, l’âge du fer ne possède pas de dates de début et de fin bien définies. Sa datation est en effet variable en fonction des régions du monde et dépend du moment où la métallurgie du fer a fait son apparition au sein des différentes sociétés.La technique de fusion et de travail du fer apparait ainsi en premier lieu en Anatolie, dans le Caucase, et dans le sud-est de l’Europe, vers -1 300. Cette nouvelle technologie se répand ensuite progressivement dans tout le bassin méditerranéen ainsi qu’en Asie du Sud, puis en Asie centrale et dans le reste de l’Europe. Les populations du nord de l’Europe n’entreront ainsi dans l’âge de fer que vers le Ve siècle avant notre ère.L'âge du fer est marqué par le développement de la métallurgie du fer. © G.Garitan, Wikimedia Commons, cc by-sa 4.0 La fin de l’âge de fer coïncide avec le développement de l’écriture, en Europe tout du moinsIl est souvent proposé que l’âge du fer se soit terminé avec le développement de l’écriture, mais ce concept n’est pas généralisable. En effet, l’écriture est apparue de façon non uniforme à travers le monde. En Chine, elle a même devancé la métallurgie du fer. Le concept de l’âge de fer et sa transition avec la période historique, marquée par l’apparition des premiers récits écrits, est plus adapté à l’histoire européenne. Les peuples locaux comme les Celtes, les Gaulois, les Ligures, etc. n’ont encore qu’une tradition de transmission orale lorsque les Romains envahissent le territoire. Ces derniers apportent avec eux l’écriture, mettant ainsi fin à l’âge de fer dans cette région.Métallurgie du fer : une véritable avancée techniqueSi des artefacts archéologiques nous révèlent que les peuples de la préhistoire ont très tôt façonné le fer issu des météorites (exemples de perles retrouvées en Égypte datant de -3 200), le travail métallurgique de ce métal et de ses alliages n’apparaît que bien plus tard. Et pour cause : bien que le fer soit abondant dans la nature, sa fusion nécessite de produire de hautes températures, au-dessus de 1 250 °C. La conception de fours sophistiqués permettant une forte montée en température a donc été un préalable technique qui n’est pas apparu avant la fin du IIe millénaire avant notre ère. De plus, le travail du fer nécessite la mise en place d’un procédé complexe permettant la suppression des impuretés et le dosage de l’ajout de carbone lors de la fusion, notamment pour obtenir de l’acier.Une évolution des outils et des armes qui va révolutionner les sociétésL’acier est en effet un alliage constitué principalement de fer, avec adjonction de carbone, un mélange qui lui procure de très intéressantes propriétés en termes de résistance et de dureté. Peu à peu, les outils en fer et en acier, notamment les armes, vont donc remplacer ceux en bronze.Cette évolution des armes, et donc des techniques de guerre, va entraîner un renforcement des chefs militaires au sein des sociétés. Au niveau agricole, le développement de la métallurgie du fer va également produire d’importants changements, avec l’apparition de nouveaux outils plus résistants, comme l’araire munie d’un soc en fer, de faux et de haches permettant un meilleur rendement du travail agricole et le défrichement plus rapide de grandes surfaces.L’augmentation des rendements agricoles entraîne alors un essor démographique. Le partage des tâches et la hiérarchisation à l’intérieur des communautés déjà instaurée avec l’avènement de l’âge du bronze, se renforcent : d’un côté, les travailleurs agricoles, de l’autre, les artisans de plus en plus spécialisés, l’ensemble de cette force de travail générant des richesses qu’il faut protéger par des soldats. Les villes prennent leur essor, le commerce inter-cités se renforce. La création de richesses attise les convoitises, l’expansion coloniale et les conquêtes de territoires.L'âge de fer est marquée par le renforcement de la domination de certains chefs de guerre, comme Brennos, qui mit à sac la ville de Rome, vers -387. © Musée national de la Marine, Wikimedia Commons, domaine publicLes fondements de l’État apparaissent durant l’âge de ferL’archéologie montre que sur le territoire actuel de la France, les tribus gauloises, regroupées en villages étendus, sont régies par une puissante caste de « princes » qui concentre les richesses. Les échanges avec les populations méditerranéennes sont intenses et nombreux, facilités par l’apparition de la monnaie, introduite par les Romains et les Grecs. Si les Gaulois exportent principalement des denrées agricoles, ils importent massivement du vin d’Italie ainsi que des objets de luxe comme des bijoux ou de la céramique. Le IIe siècle avant notre ère est ainsi marqué par le développement de cités fortifiées de plus en plus vastes et peuplées que l’on appelle les oppida.Carte des oppida durant la seconde période de l'âge du fer. © Fernández-Götz, M. (2018), Wikimedia Commons, cc by-sa 4.0 Au sein de ces agglomérations, qui s’apparentent à des capitales, se développent des pouvoirs politique, économique et religieux forts, prémices au concept d’État. Les conquêtes romaines viendront bouleverser ce schéma sociétal qui renaîtra cependant au sein des nouvelles cités gallo-romaines.

Âge du fer

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Un v&eacute;ritable tr&eacute;sor enfoui environ 50 ans avant notre &egrave;re a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert en 2007 &agrave; Laniscat, en C&ocirc;tes-d'Armor. Il se compose de 545 pi&egrave;ces de monnaie qui &eacute;taient cach&eacute;es dans la demeure d'un riche gaulois d'Armorique vivant dans la cit&eacute; des Osismes.Ces huit pi&egrave;ces sont en &eacute;lectrum, un [popupdefinition id=16640]alliage[/popupdefinition] d'or et d'[popupdefinition id=14862]argent[/popupdefinition]. Elles correspondent &agrave; des stat&egrave;res et des quarts de stat&egrave;res. Ce terme d&eacute;signe un poids de [popupdefinition id=3877]m&eacute;tal[/popupdefinition] dans les divers syst&egrave;mes mon&eacute;taires de l'&eacute;poque antique.&copy; Herv&eacute; Paitier, Inrap

Les pièces gauloises de Laniscat - Photos Futura

Corps conducteur de l'électricité, et de la chaleur, en général malléable et ductile et réfléchissant la lumière (éclat métallique).
Au contact d'un acide, un métal donne un sel ; au contact de l'oxyg...

Métal

Historiquement, on appelle alliage, une combinaison de deux ou plusieurs métaux, ou d’un métal et d’un autre élément (comme le carbone, par exemple). 
Il existe trois grandes familles d’alliages : 
...

Alliage

De l’Antiquité à la Renaissance, l’argent a été l’un des sept métaux reconnus comme tels. Il a longtemps servi de monnaie d’échange.
Généralités
Symbole : AgNuméro atomique : 47Électrons par niveau ...

Argent

Les pièces gauloises de Laniscat

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De tr&egrave;s nombreuses figurines en terre blanche ont &eacute;t&eacute; produites puis diffus&eacute;es en Gaule romaine entre le Ier et le IIIe si&egrave;cle. Plusieurs ateliers produisaient ces objets, mais certains avaient plus de renomm&eacute;e que d'autres.Pistillus &eacute;tait l'un des plus c&eacute;l&egrave;bres coroplathes de son &eacute;poque, entre la fin du IIe et le d&eacute;but du IIIe si&egrave;cle. Des traces de son officine ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;es lors de fouilles men&eacute;es en 2010 dans les Faubourg d'Arroux &agrave; Autun en Bourgogne. Les arch&eacute;ologues ont mis au jour un four du potier, des moules, des figurines et des rat&eacute;s de cuisson, tous sign&eacute;s de son nom.La statuette repr&eacute;sente [popupdefinition id=421]V&eacute;nus[/popupdefinition] se pin&ccedil;ant un sein. Elle a &eacute;t&eacute; cr&eacute;e &agrave; partir d'un moule similaire &agrave; celui pr&eacute;sent&eacute; &agrave; la droite de l'image.&copy; Denis Gliksman, Inrap

Les poteries du Galo-Romain Pistillus

Deuxième planète à partir du Soleil, Vénus gravite sur une orbite quasi circulaire d’un rayon moyen de 108 millions de kilomètres. De ce fait, Vénus reçoit un rayonnement solaire presque deux fois plus intense que la Terre, et sa période de révolution sidérale est de 224,7 jours terrestres. Paradoxalement, la rotation de la planète est extrêmement lente (243 jours terrestres) et s’effectue ainsi dans le sens rétrograde. Le caractère circulaire et une très faible inclinaison de cette orbite n’entraînent pas d’effets saisonniers très marqués.
Pourquoi Vénus brille-t-elle autant ?
En raison de sa taille et de sa masse, Vénus est souvent considérée comme comparable à la Terre. Sa densité moyenne (5,25) indique que Vénus doit, à l’instar de la Terre, être constituée de roches silicatées, et être une planète différenciée. Elle posséderait en son centre un noyau de 2.900 kilomètres de rayon, constitué de fer, dont l’absence de champ magnétique suggère qu’il se trouve à l’état solide. Ce noyau serait entouré d’un manteau silicaté dont les couches externes seraient suffisamment chaudes pour provoquer un état de fusion partielle des matériaux, et cela jusqu’à une profondeur importante. Sa croûte serait composée de silicates de densité 2,8 (basalte) concentrant les éléments radioactifs, d’après les analyses pétrochimiques effectuées en surface par des sondes soviétiques (Venera 13 et Venera 14 en 1982), et dont l’épaisseur, déterminée par des modèles de déformation tectonique et des modèles de relaxation visqueuse des reliefs, est estimée entre 10 et 30 kilomètres. Sa lithosphère élastique aurait une épaisseur comparable à celle de la Terre, soit 35 kilomètres. Un tel modèle de structure interne serait compatible avec l’hypothèse d’une activité volcanique associée à une certaine activité tectonique.
La planète Vénus comme vous ne l'avez jamais vue
La surface de Vénus photographiée par la sonde soviétique Venera 13 en 1982. © Soviet Venera Program
Vénus, une planète masquée par des nuages
Du fait de l’opacité de l’atmosphère, l’observation de la surface de Vénus n’a pu être réalisée qu’au moyen de radars (terrestres ou placés à bord de sondes spatiales). L’imagerie radar a montré que la surface vénusienne présente une assez grande diversité morphologique résultant à la fois d’une histoire volcanique et tectonique complexe. En raison de la faible population de cratères d’impacts distribués uniformément sur la surface, l’âge moyen de la croûte vénusienne est estimé à 500 millions d’années environ. Les structures tectoniques résultant d’une déformation crustale extensive ou compressive présentent des morphologies linéaires (chaînes de rides et de fractures), arquées (chaînes de montagnes) et circulaires (coronae). Elles affectent l’ensemble de la surface, se distribuant en une mosaïque de larges structures d’une centaine de kilomètres séparant des blocs rigides de même dimension. Ces caractéristiques volcaniques et tectoniques indiquent que la dynamique interne de Vénus se manifeste en surface différemment de celle de la Terre, caractérisée par la tectonique des plaques.
Vénus doit son éclat exceptionnel à sa couche nuageuse qui nous renvoie la lumière solaire. © J.-B. Feldmann
Sol et atmosphère de Vénus
L’atmosphère de Vénus est chaude et massive : la pression au sol est de l’ordre de cent fois la pression terrestre (9,5 MPa), et la température est très élevée (460 °C). Le dioxyde de carbone CO2 (96,5 %) et l’azote N2 (3,5 %) constituent à eux seuls plus de 99,9 % de l’atmosphère. La chaleur qui règne à la surface ne tient pas au fait que Vénus se trouve plus près du Soleil que la Terre, mais à un puissant effet de serre, l’atmosphère faisant écran au rayonnement thermique infrarouge du sol. La pression élevée est due au dégazage intense de la roche à haute température. Des composés soufrés sont présents dans l’atmosphère, sous forme d’anhydride sulfureux SO2 (0,015 %) et, éventuellement, d’acide sulfhydrique H2S et d’oxysulfure de carbone COS, alimentant l’épaisse couche de nuages située entre 50 et 70 kilomètres d’altitude, essentiellement constituée de gouttelettes d’acide sulfurique H2SO4. La couche nuageuse recouvre uniformément la planète, dont elle dissimule la surface, 5 % seulement de la lumière solaire atteignant le sol.
Image d’artiste de la vision qu’on pourrait avoir à la surface de Vénus. © DR
Histoire géologique de Vénus
D’après la densité de cratères d’impacts recensés, Vénus possède une surface relativement jeune, d’environ 0,5 milliard d’années. La surface ne semble pas avoir été modifiée par des processus d’érosion de type terrestre, mais semble avoir été profondément remaniée par le volcanisme et la tectonique. La grande variété de phénomènes tectoniques et la répartition géographique de l’activité tectonique semblent indiquer que les déformations régionales (compressions et extensions) ainsi que les mouvements verticaux et horizontaux ont joué un rôle déterminant dans l’évolution géologique de cette planète. Cependant, les mécanismes globaux qui sont à l’origine de ces déformations et de ces mouvements ne sont pas encore compris, de même que les relations pouvant exister entre ces mécanismes et l’activité volcanique.
La présence de ces dômes volcaniques sur Vénus s’explique sans doute par l’émission d’une lave très visqueuse. © USGS
Caractéristiques de Vénus
Demi-grand axe en unités astronomiques (ua) : 0,7233298 Demi-grand axe en km : 108 208 601 Excentricité de l’orbite : 0,00677 Inclinaison de l’orbite sur l’écliptique : 3°,3947 Période de révolution sidérale : 224,701 jours Période de rotation (rétrograde) : 243,02 jours Rotation de l’atmosphère : 4 jours Vitesse orbitale : 35 km/s Diamètre apparent équatorial à la plus petite distance de la Terre (valeur maximale) : 65",4 Diamètre équatorial (Terre=1) : 0,9488 Diamètre équatorial : 12 103,6 km Magnitude visuelle à une ua (phase nulle) : -4,4 Aplatissement : 0 Volume (Terre=1) : 0,85 Masse (Soleil=1) : 1/408 523,71 Masse (Terre=1) : 0,815 Densité (Terre=1) : 0,95 Densité (Eau=1) : 5,24 Gravité à la surface (Terre=1) : 0,90 Vitesse de libération : 10.400 m/s Réflectivité (albédo géométrique) : 0,65 Sommet le plus élevé : 11.000 m Fosse la plus profonde : 2.000 m Température de surface : 450°C Pression atmosphérique (Terre=1) : 90 Atmosphère : 96 % gaz carbonique, 3 % azote Nature de la surface : roches basaltiques

Vénus

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Cette mosa&iuml;que a &eacute;t&eacute; d&eacute;couverte lors de fouilles men&eacute;es en 2007 et 2008 au niveau de l&rsquo;avenue Jean Jaur&egrave;s &agrave; N&icirc;mes, Nemausus &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, dans le Gard.Elle est dat&eacute;e de la fin du IIe si&egrave;cle ou du d&eacute;but du IIIe si&egrave;cle de notre &egrave;re et repr&eacute;sente l'histoire de Penth&eacute;e, un roi de Th&egrave;bes qui s&rsquo;opposa &agrave; l&rsquo;introduction du culte dionysiaque dans son royaume. Ce th&egrave;me mythologique &eacute;tait rarement abord&eacute; dans le monde gr&eacute;co-romain.&copy; Denis Gliksman, Inrap

Une mosaïque romaine en pleine rue

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Trois tombes franques ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;es &agrave; Saint-Dizier, en Haute-Marne, en 2002. Elles sont dat&eacute;es des ann&eacute;es 525 &agrave; 550 de notre &egrave;re, donc du Moyen-&Acirc;ge. Elles abritaient les restes de personnages appartenant probablement &agrave; l'&eacute;lite de la soci&eacute;t&eacute; &agrave; l'&eacute;poque.Des ferrures du cercueil en ch&ecirc;ne sont visibles au pied de ce guerrier de haut rang, juste &agrave; c&ocirc;t&eacute; d'une bouteille en verre, d'un bassin et d'un [popupdefinition id=1072]chaudron[/popupdefinition] en [popupdefinition id=16506]bronze[/popupdefinition]. On aper&ccedil;oit les restes d'une Les restes d'une lance en haut et &agrave; droite de la [popupdefinition id=11095]photographie[/popupdefinition]. Cet objet a probablement &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute; sur le couvercle de la chambre fun&eacute;raire et s'est retrouv&eacute; &agrave; l'int&eacute;rieur de l'excavation suite &agrave; un [popupdefinition id=7649]affaissement[/popupdefinition].Une quatri&egrave;me tombe a &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e &agrave; proximit&eacute;. Elle contenait le squelette d'un cheval de 8 ans tu&eacute; alors qu'il &eacute;tait en bonne sant&eacute;. Il s'agit s&ucirc;rement de la monture d'un des guerriers.&copy; Lo&iuml;c de Cargou&euml;t, Inrap

Des tombes franques à Saint-Dizier

L’affaissement est un phénomène lent et progressif qui se caractérise par l’abaissement d’une surface suite à une perte de soutien. 
L’affaissement se produit sans ouverture de cavité, même si des failles et des fissures peuvent apparaître.

Affaissement

Une marmite de géant est une dépression circulaire naturelle creusée par l’action d’un cours d’eau plutôt torrentueux, actuel ou ancien. Les parois sont généralement régulières, verticales et lisses. Souvent simplement appelée marmites, oules ou encore chaudron en référence à sa forme caractéristique, cette dépression est le résultat de l’érosion de la roche encaissante par une rivière active de type torrent. Le trou est creusé petit à petit par le mouvement de galets qui se trouvent au fond du lit de la rivière.Des galets qui tourbillonnent et vont creuser la rocheLe lit de la rivière comporte en effet de nombreuses irrégularités, au niveau desquelles le courant va former des tourbillons. Les galets et autres grains de sable vont se retrouver piégés dans ces petites dépressions. Sous l’action du courant, ils vont alors se mettre à tourner, creusant ainsi la roche au fur et à mesure et y créant un trou circulaire plus ou moins profond. Il peut ainsi arriver de trouver des marmites qui soient plus large dans le fond que dans la partie supérieure. La taille et la profondeur des marmites est très variables. Elles dépendent du temps depuis lequel les marmites sont en activité, de la dureté de la roche et des galets, de la puissance du courant… Les plus grandes peuvent mesurer plusieurs dizaines de mètres de diamètre. Pour des marmites de géant se forment, il faut cependant que la dureté des galets soit plus importante que celle de la roche encaissante.Les galets arrondis par leur abrasion au fond des marmites © Christian Pinatel de Salvator, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0 Avec le temps, les galets s’arrondissent pour former des sphères polies qu’il est possible de retrouver dans le lit des rivières. Ils peuvent finir par s’éroder complètement mais l’arrivée régulière de nouveaux galets contribue à l’approfondissement de la marmite. Il peut aussi arriver que les galets soient expulsés lors de grandes crues.Un exemple typique en France : la cascade du SautadetCe mécanisme fait partie de ce que l’on appelle l’érosion fluviale. On retrouve des marmites de géant dans les séries fossiles ou dans les torrents actuels, un peu partout en France et dans le monde. Un site en particulier permet de bien illustrer ce type de formation : la cascade du Sautadet à La Roque-sur-Cèze dans le Gard. Il est possible d’y voir des marmites en fonctionnement, avec les galets dans le fond.De part leur forme étonnante, les marmites alimentent souvent le folklore local, en les associant à des chaudrons de sorcières.Champ lexical : marmite du diable | chaudron | oule

Marmite de géant

Le bronze est un alliage métallique non ferreux.Composition et histoire du bronzeAutrefois, le nom de bronze était donné à tous les alliages du cuivre. Ainsi, certains « bronzes » datant du XVIIe siècle ne sont en fait que des laitons. Aujourd’hui, l’emploi du terme bronze se restreint aux alliages de cuivre et d’étain. Mais, comme dans le cas du laiton, il serait plus exact de parler de bronzes au pluriel. En effet, les proportions de cuivre et d’étain contenus dans l’alliage peuvent varier. D’autres éléments (aluminium, plomb, béryllium, manganèse ou tungstène essentiellement) peuvent être ajoutés au mélange.Caractéristiques du bronzeLes principales caractéristiques du bronze sont :
une bonne résistance à l’usure ;
une résistance acceptable à la corrosion mais qui ne permet pas son usage dans l’industrie navale ;
une bonne conductivité électrique.
Le bronze utilisé pour la fabrication des cloches contient entre 20 et 25 % d’étain. © doryx, FotoliaBronzes, des alliages variésC’est au cours du bien nommé âge du bronze que l’alliage a été pour la première fois employé à la fabrication d’outils, d’armures, etc. pour leur résistance et leur ductilité.Aujourd’hui, on sait comment associer les constituants du bronze pour en maximiser les propriétés utiles :
Le bronze binaire ne contient que du cuivre et de l’étain (entre 3 et 20 %). Plus la teneur en étain augmente, plus la dureté du bronze s'accroît.
Les bronzes avec éléments d’addition contiennent, comme leur nom l’indique, d’autres éléments que le cuivre et l’étain : du phosphore pour en améliorer les propriétés mécaniques, du zinc pour les rendre plus malléables, du plomb pour une meilleure usinabilité ou du béryllium pour son incroyable dureté.
Avantages du bronzeEn raison de sa composition principalement constituée de cuivre et d'étain, le bronze est réputé pour sa résistance à la corrosion, ce qui le rend idéal pour les environnements extérieurs ou humides. De plus, sa malléabilité permet de le façonner facilement en différentes formes, ce qui en fait un choix populaire pour la fabrication d'objets artistiques et décoratifs. En termes de durabilité, le bronze est également apprécié pour sa robustesse et sa longévité, ce qui en fait un matériau de choix pour les pièces mécaniques et les instruments de musique. Le bronze offre également une conductivité électrique et thermique élevée, ce qui le rend utile dans diverses applications industrielles.Le bronze est-il magnétique ?Du point de vue de ses propriétés magnétiques, le bronze est généralement considéré comme non magnétique, ce qui signifie qu'il n'est pas attiré par les aimants et qu'il ne peut pas être aimanté de manière permanente. Cette caractéristique est due à la structure cristalline de l'alliage, qui ne permet pas l'alignement des spins électroniques nécessaire à la création d'un champ magnétique significatif.

Bronze

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Des restes relativement bien conserv&eacute;s d'un habitat aristocratique remontant de la fin du Xe si&egrave;cle ou du d&eacute;but du XIe si&egrave;cle ont &eacute;t&eacute; trouv&eacute;s &agrave; Pineuhl en Gironde. Ils se composent de fragments d'olifants, des cornes d'appels utilis&eacute;es durant la chasse, de divers &eacute;l&eacute;ments de vaisselles en [popupdefinition id=4042]bois[/popupdefinition], de nasses en saule ou encore d'un peigne en [popupdefinition id=10409]buis[/popupdefinition].Cette figurine agenouill&eacute;e confirme la pr&eacute;sence d'une &eacute;lite dans cette maison. Elle appartiendrait &agrave; un jeu de trictrac, l'anc&ecirc;tre du backgammon.&copy; Laurent Petit, Inrap

Une pièce de l’ancêtre du backgammon

Le buis est un arbre ou un arbuste aux feuilles persistantes. Souvent planté à l'intérieur des jardins ou des parcs, il est apprécié pour ses qualités ornementales. Ses rameaux vert foncé portent des feuilles opposées ovales. Ses fleurs d’un jaune verdâtre apparaissent vers le mois de mars. Originaire d’Europe méridionale, son bois est compact et très dur. À tel point qu’il est souvent utilisé en gravure, ou pour la fabrication d’instruments de musique.
 Le buis contient surtout des alcaloïdes, des huiles essentielles et des tanins. Les parties utilisées en phytothérapie sont les feuilles, dont le goût est amer. Séchées, elles sont ensuite préparées en infusions. 
Le buis, pour lutter contre la fièvre… et la chute des cheveux
 Jadis, le buis était utilisé pour remplacer la quinine en cas de paludisme. Ses feuilles ont en effet une action fébrifuge – elles font chuter la fièvre - en cas d’hyperthermie ou d’inflammation des voies biliaires et urinaires. Administrée par voie interne, cette plante serait un puissant cholagogue. C'est-à-dire qu’elle facilite l’évacuation de la bile vers l’intestin. Sans doute à ce titre, elle s’avérerait également efficace contre certaines affections hépatiques. En application externe, les feuilles sont utilisées pour préparer des compresses contre les douleurs rhumatismales, la goutte et les éruptions cutanées. Enfin le buis exercerait également des effets bénéfiques sur le cuir chevelu. Se frictionner le crâne avec une lotion à base de buis paraît-il, permettrait de prévenir la chute des cheveux et de lutter contre les pellicules. 
 Source : Plantes médicinales, Gründ

Buis

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Ces d&eacute;s en os ont &eacute;t&eacute; trouv&eacute;s lors de la fouille du fort Saint-S&eacute;bastien &agrave; Ach&egrave;res, dans les Yvelines. Il s&rsquo;agissait d&rsquo;un camp d&rsquo;entra&icirc;nement temporaire destin&eacute; &agrave; accueillir des troupes du roi Louis XIV. Elles s&rsquo;y rendaient, durant la seconde moiti&eacute; du XVIIe si&egrave;cle, en vue de pr&eacute;parer la prise de la ville de Maastricht aux Pays-Bas. Le si&egrave;ge a eu lieu en 1673. Il dura treize jours, de 13 au 26 juin. Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan et capitaine de la compagnie des Mousquetaires, y trouva la mort.Cette d&eacute;couverte a &eacute;t&eacute; exceptionnelle &agrave; plus d&rsquo;un titre. Ce fort repr&eacute;sente un t&eacute;moin privil&eacute;gi&eacute; de la polioc&eacute;tique, l&rsquo;art du si&egrave;ge. Or, ce sujet n&rsquo;avait jamais &eacute;t&eacute; appr&eacute;hend&eacute; par l&rsquo;arch&eacute;ologie en France.&copy; Michel Assezat, Inrap

Des dés remontant à Louis XIV

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Certaines d&eacute;couvertes sont surprenantes et pour le moins inattendues. Une bouteille de Champigneulles contenant une lettre a &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e &agrave; Messein (Moselle) en 2004, lors de fouilles sur un site m&eacute;rovingien datant donc du Ve au VIIIe si&egrave;cle. Le document, compos&eacute; d&rsquo;une enveloppe et de quatre feuillets, a &eacute;t&eacute; post&eacute; d&rsquo;Oklahoma City le 15 juillet 1918.La lettre &eacute;tait adress&eacute;e au sergent Liepman, engag&eacute; dans l'arm&eacute;e am&eacute;ricaine le 25 juillet 1917. Arriv&eacute; au Havre en juin 1918, il a particip&eacute;, avec la &laquo; 35th Division American expeditionary &raquo;, aux batailles d'Argonne, de Saint-Mihiel, de Verdun et des Vosges.&copy; Denis Gliksman, Inrap

Comme une bouteille à la mer

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Inrap

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Archéologie : les 10 ans de l'Inrap en images

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Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des peintures et vernis. En construction, on utilise deux grandes familles de liants : aériens ou hydrauliques. Les liants des peintures et vernis sont constitués de macromolécules (polymères) d’origine naturelle ou synthétique.Les liants de maçonneriePoudreux ou pâteux, ils se distinguent par leur mode de durcissement ou de prise. Les liants aériens sont essentiellement de la chaux calcique (CL) ou dolomitique (DL). À base de roches calcaires, ils sont hydratés (éteints) après cuisson à une température avoisinant 900 °C. Ils durcissent lentement, au contact de l’air uniquement.Un mortier de chaux aérienne et de sable, pour le jointoiement ou l’enduisage, durcit toujours de l’extérieur vers l’intérieur. © BCB TradicaOn distingue plusieurs types de liants hydrauliques. Le ciment et le plâtre durcissent (se pétrifient) en réaction avec l’eau servant à homogénéiser le mélange. Selon leur composition, la prise est rapide, demi-lente ou lente. La chaux hydraulique naturelle (NHL) présente la particularité de durcir au contact de l’eau d’abord, puis de l’air.Bloc "Le saviez-vous ?"Les liants pour peintures et produits assimilésAssurant la fixation au support, le liant permet à la peinture ou au vernis de durcir par évaporation de son solvant ou par polymérisation. Les liants d’origine naturelle proviennent du règne animal (caséine, œuf, colle de peau…), minéral (argile, chaux…) ou végétal (argile, fécule de pomme de terre, gomme arabique, huile de carthame…). Les liants synthétiques sont des résines dérivées du caoutchouc, de la cellulose, des résines plastiques diluables à l’eau (acryliques, alkydes, uréthanes, vinyliques…) ou au white-spirit (glycérophtaliques, polyesters…). Une peinture ou vernis peut combiner plusieurs liants afin d’améliorer certaines caractéristiques : tendu ou durcissement du feuil, par exemple.Patine murale d’aspect soyeux associant une sous-couche acrylique blanche et une finition sablée métallisé, chacune en phase aqueuse. Un temps de séchage de huit heures est nécessaire entre les deux applications. © Maison DécoChamp lexical : construction | maçonnerie | décoration

Liant

Procédure permettant de reconnaître une maladie sur la base des symptômes décrits et des examens pratiqués par le médecin.Quel est le but d'un diagnostic ?Le but d'un diagnostic médical est d'identifier et d'évaluer avec précision les troubles, maladies ou symptômes dont souffre un individu. C'est une étape cruciale dans la pratique médicale, car un diagnostic précis permet aux professionnels de la santé de déterminer le traitement approprié et de fournir les meilleurs soins possibles. En utilisant des examens cliniques, des tests de laboratoire et l'expertise médicale, les médecins sont en mesure de poser un diagnostic fiable, ce qui permet d'offrir des solutions adaptées et personnalisées pour chaque patient. Un diagnostic médical précis contribue également à une meilleure gestion des maladies, à la prévention d'éventuelles complications et à l'amélioration de la qualité de vie des patients.Que se passe-t-il après un diagnostic ?Après un diagnostic, une fois que les problèmes de santé ou les conditions médicales ont été identifiés avec précision, le patient et son équipe médicale entament généralement une étape cruciale de prise en charge et de traitement. Cette phase implique la mise en place d'un plan de soins personnalisé, comprenant des interventions médicales, des thérapies, des médicaments ou des procédures chirurgicales, le cas échéant. Le suivi médical étroit permet de surveiller l'évolution de la maladie et d'ajuster le traitement si nécessaire.Parallèlement, les patients sont souvent encouragés à apporter des changements de style de vie favorables à leur condition, comme l'adoption d'une alimentation équilibrée, l'exercice régulier, la gestion du stress et l'arrêt du tabac ou de l'alcool si besoin. La communication entre le patient et son équipe médicale est primordiale pour s'assurer que le plan de traitement est suivi avec rigueur et pour signaler tout effet secondaire ou symptôme inhabituel. Avec une prise en charge adéquate, un suivi attentif et une approche holistique, de nombreux patients peuvent améliorer leur santé et leur bien-être, vivre avec leur condition médicale ou même guérir complètement dans certains cas.La phase de traitementLa phase de traitement médical débute par la mise en œuvre du plan de soins établi par l'équipe médicale, qui peut inclure des médicaments, des thérapies, des interventions chirurgicales ou des procédures spécifiques en fonction de la maladie ou de la condition médicale diagnostiquée. Pendant cette période, les patients sont encouragés à suivre scrupuleusement les recommandations médicales, à prendre leurs médicaments conformément aux prescriptions et à participer activement aux séances de thérapie ou de réadaptation le cas échéant.Les médecins surveillent étroitement l'évolution de la maladie, ajustent le traitement si nécessaire et évaluent régulièrement les progrès du patient. Par ailleurs, les changements de style de vie, tels que l'adoption d'une alimentation saine, l'exercice régulier et la gestion du stress, jouent un rôle essentiel dans le rétablissement. La communication ouverte entre le patient et l'équipe médicale est fondamentale pour résoudre les problèmes éventuels, répondre aux questions et maintenir une approche holistique de la santé. Grâce à cette approche globale, la phase de traitement vise à améliorer la qualité de vie du patient, à soulager les symptômes et à favoriser la guérison ou une meilleure gestion de la maladie.

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