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Si vous changez votre façon de voir les gens, les gens que vous regardez changent. Et si ce changement est suffisamment puissant, cet élan s’amplifiera pour affecter l’ensemble de l’humanité. Alors, nous verrons le monde dans sa globalité et unis par notre diversité, nous pourrons relever les énormes défis auxquels l’humanité sera confrontée dans les années à venir.
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Découvrez sa
Biographie
Jimmy Nelson a vu le jour au Royaume-Uni, en 1967. Mais il a passé sa prime enfance à parcourir le monde aux côtés de son père. De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique du Sud. « J’ai adoré vivre au contact de peuples différents. Je ne me suis jamais senti capable de m’inscrire vraiment dans une vie urbaine normale et bien ordonnée », raconte-t-il après avoir été ramené, dès l’âge de 7 ans à une vie plutôt rangée dans un pensionnat britannique.
Et c’est au Tibet que Jimmy Nelson fait ses premiers pas de photographe. Amateur. À l’époque, il n’a que 17 ans. Mais il parcourt la région à pied, appareil photo à la main. Une aventure qui durera près de deux ans. Et des clichés qui seront largement diffusés par National Geographic.
À l’âge de 24 ans, Jimmy Nelson embrasse la carrière de photojournaliste. Sa spécialité : les zones de guerre comme l’Afghanistan ou la Somalie et les cultures éloignées et isolées.
Il publiera ensuite plusieurs livres de photos et travaillera aussi dans le secteur plus commercial de la publicité.
Découvrez son
métier
L’un des livres de Jimmy Nelson, « Homage to Humanity », comprend plus de 400 photographies de 30 cultures indigènes. Des photos subjectives, teintées de romantisme. Qui donnent la parole aux sujets, à leurs rêves, à leurs opinions et à leurs visions du monde. Comme un hymne à la diversité et à la beauté. « J’espère que mon travail permettra à ces peuples de se faire une meilleure idée de leur caractère unique et de leur importance dans le monde dans lequel nous vivons. Que cela les aidera à mieux résister aux pressions qu’ils subissent », rapporte le photographe.
En 2016, Jimmy Nelson lance une fondation à son nom. « Mon rêve est que l’art que je crée soutiendra finalement les communautés que j’ai rencontrées, par la fierté et le respect mutuels. Ceci sera réalisé en rendant le contenu que j’ai créé à ses propriétaires d’origine et en leur permettant de le présenter aux jeunes générations à venir », explique-t-il. Objectif de cette organisation à but non lucratif : encourager les peuples à créer des liens plus profonds avec leur propre identité culturelle et les uns avec les autres et aider ainsi à sauvegarder le patrimoine culturel et naturel du monde pour les générations futures. Le tout par le biais de musées, d’expositions, de conférences, d’expériences à 360°. Afin de connecter un maximum de personnes avec le monde dans lequel nous vivons. « De montrer que nous sommes tous des êtres humains, unis par notre diversité ! »