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Robert Wilhelm Bunsen est un chimiste allemand né à Göttingen le 31 mars 1811 et mort le 16 août 1899 à Heidelberg. Son nom a été donné au célèbre bec bien qu'il ne soit finalement pour rien dans cette invention.
Fils du responsable de la bibliothèque de l'Université de Göttingen et professeur de philologie moderne, c'est là qu'il obtiendra son doctorat de chimiechimie. Grand voyageur, il rencontre à Vienne et Paris les plus grands chimistes de son temps (Friedlieb Ferdinand, Alexander Mitscherlich, Runge). Il commence sa carrière de professeur à Göttingen puis succède à Friedrich Wöhler comme professeur de chimie à l'École polytechnique de Kassel. Il en partira en 1838 pour la Philipps-Universität de Marbourg. En 1852, il prend place à la chaire de chimie de l'Université d'Heidelberg. Il occupera ce poste jusqu'à la fin de sa vie. Il prend sa retraite en 1889 et meurt en 1899 à Heidelberg.
Il découvre l'oxyde de ferfer hydraté en étudiant les sels métalliques arsénieux. Cet antidoteantidote est d'ailleurs toujours utilisé contre l'empoisonnement à l'arsenicarsenic. Il procède ensuite à l'étude approfondie des dérivés du cacodyl (CH3)2As--As(CH3)2. L'étude de ces composés mortels se soldera par une explosion qui lui fera perdre un œilœil et manquera de l'empoisonner à l'arsenic. Il étudie également les hauts-fourneaux pour en optimiser le rendement par recyclagerecyclage des gazgaz et valorisation de sous-produits.
Il s'intéresse à la pile de Grove qu'il perfectionne en remplaçant l'électrodeélectrode en platineplatine par une électrode en carbonecarbone. Il continuera de s'intéresser à l'amélioration des piles ce qui l'amènera à préparer par électrolyseélectrolyse l'aluminiumaluminium, le baryumbaryum, le calciumcalcium, le chromechrome, le lithiumlithium, le magnésiummagnésium, le manganèsemanganèse et le sodiumsodium. À l'aide de son invention, le calorimètre à glace, il détermine la chaleurchaleur des métauxmétaux et donc leur massemasse atomique. À la suite d'un voyage au mont Helka, il reproduit en laboratoire un geysergeyser. Il prouve ainsi que l'eau expulsée ne vient pas du centre de la Terre.
À partir de 1860, il participe - tout de même - à l'élaboration du bec de gazbec de gaz de laboratoire, qui deviendra le célèbrissime bec Bensen. Surtout, il travaille sur la spectroscopie avec Gustav Kirchhoff, parvenant à étaler les différentes longueurs d'ondelongueurs d'onde de la lumièrelumière et à repérer les bandes d'absorptionabsorption, spécifiques d'atomesatomes ou de moléculesmolécules. Ils identifient ainsi le césiumcésium et le rubidiumrubidium. Grâce à leur démarche, ils ouvrent la voie à la découverte de cinq autres éléments : le thalliumthallium, l'indiumindium, le galliumgallium, le scandiumscandium et le germaniumgermanium. En 1868, Jules Janssen utilisera la spectroscopie lors d'une éclipseéclipse pour analyser la lumière solaire et découvrira un élément inconnu, qu'il baptisera héliumhélium, du grec helios, soleilsoleil.