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Comprendre le monde qui nous entoure est une expérience exceptionnelle et une véritable chance ! Je ne peux donc que saluer le travail accompli par le site Futura-Sciences.com et très fortement l’encourager à poursuivre. Ces efforts sont indispensables pour inciter tout particulièrement les plus jeunes à se tourner vers des carrières scientifiques, voire vers la recherche fondamentale ou appliquée. Plus fondamentalement, le savoir n’a de valeur que s’il est partagé, sa diffusion est dès lors un enjeux majeur pour nos sociétés. Le savoir ne doit donc jamais rester enfermé dans une bibliothèque, qu’elle soit poussiéreuse ou numérique ! Futura.com participe à son échelle à cet effort… “Je ne sais ce que j'ai pu paraître aux yeux du monde, mais à mes yeux il me semble que je n'ai été qu'un enfant jouant sur le rivage, heureux de trouver de temps à autre, un galet plus lisse ou un coquillage plus beau que les autres, alors que le grand océan de la vérité s'étendait devant moi, encore inexploré” I. Newton, Les Porthmouth papers

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Biographie

Stéphane BASA est chercheur au CNRS et vient de la physiquephysique des particules où il s'était particulièrement impliqué dans la recherche des neutrinosneutrinos cosmiques. Depuis, il traque les supernovaesupernovae et les sursautssursauts gamma au sein du Laboratoire d'AstrophysiqueAstrophysique de Marseille afin de mieux comprendre et caractériser notre UniversUnivers.

Il est notamment président du Conseil Scientifique de l'Observatoire Astronomique Marseille-Provence, responsable d'un réseau européen de recherche consacré aux sursauts gamma et co-responsable du satellite sino-français SVOM dédié à la recherche et à l'étude des sursauts gamma.

Il collabore étroitement avec Alain Mazure, qui a participé très activement à cette carte blanche et qui en a lui même écrit une.

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métier

Décrire une journée typique est une tâche fort difficile, l’activité du chercheur offrant en effet une étonnante palette de diversité. Une journée peut être consacrée à l’écriture d’un article portant sur une analyse de données ayant pris plusieurs semaines, ou encore à la préparation de nouvelles observations, voire à la mise en place de la politique de recrutement de l’équipe ou du laboratoire. Toutefois, une grande partie du temps est désormais occupée par le développement et le suivi des projets instrumentaux. Un projet tel que le satellite sino-français SVOM, est devenu tellement complexe que les enjeux financiers et humains sont devenus considérables. La mise en place de ce projet occupe ainsi une part importante du temps de travail, entre les différentes réunions organisées très régulièrement de par le monde, le suivi technique et la préparation scientifique. Ce dernier point est naturellement crucial compte tenu de l’investissement de la France dans ce projet. Une des plus grandes satisfactions de ce métier en-dehors des nombreux voyages (inutile de discourir sur le plaisir convenu, mais réel, d’aller au Chili, à Hawaï ou en Chine), est liée aux rencontres qu’on peut y faire. Participer activement à un tel projet permet par exemple de côtoyer des personnages étonnants, allant du technicien au chercheur érudit, voire au diplomate de métier ou du militaire traitant des problèmes de sécurité. Chacun avec son histoire, chacun avec sa spécificité, mais les rencontrer dans des lieux inattendus, de la Grande Muraille de chine à la salle de réunion surpeuplée et sans climatisation, permet à chaque fois de découvrir des facettes inattendues de ces personnes et de découvrir des histoires étonnantes. Cette richesse humaine est bien souvent insoupçonnée et parfois négligée, c’est pourtant souvent elle qui fait qu’un projet va être un succès ou un échec…