Physique : personnalités

Abraham-Louis Perrelet naît le 9 janvier 1729 à Locle, en Suisse. Son père, charpentier et agriculteur, fabrique des outils de précision pour les nombreux horlogers de la région, ce qui fait naître très rapidement une véritable vocation chez Abraham-Louis Perrelet. Pour aider son père, il apprend très jeune à fabriquer des petits soufflets, ainsi que le limage des scies. Tout naturellement, il devient horloger, avec une obsession grandissante : fabriquer une montre qui fonctionnerait éternellement grâce à une seule impulsion de départ. De 1770 à 1777, il apporte de nombreuses améliorations aux mécanismes des montres, produisant des montres à cylindre, des montres à duplex ou encore des montres à équation.
Abraham-Louis Perrelet, père de la montre automatique ?
En 1777, enfin, Abraham-Louis Perrelet propose une montre au mécanisme révolutionnaire, et dont le ressort du barillet est armé uniquement grâce à l'énergie des mouvements naturels du porteur de l'appareil. Suivant ce système très innovant, l'horloger suisse présente au public le tout premier podomètre en 1780.
Très attaché à ses racines, Abraham-Louis Perrelet passe son temps sur les terres familiales de Locle, développant des systèmes de mécanismes d'horlogerie toujours plus innovants. Passionné, Abraham-Louis Perrelet fabrique des montres jusqu'au bout, son modèle produit à 96 ans exposé au musée de l'horlogerie de Suisse, en est la preuve vivante. Il meurt paisiblement en 1826, dans son canton de Locle.
Depuis 1993 et la découverte par Joseph Flores de plusieurs documents contradictoires, la paternité de la montre automatique est très contestée par les historiens de l'horlogerie. En effet, cette dernière pourrait être attribuée à un horloger liégeois, Hubert Sarton, qui l'aurait conçue en 1778, et non pas à Abraham-Louis Perrelet.

Sciences

Physique

Abraham-Louis Perrelet

personnalité

03/08/2012

Marc Isambart Brunel naît à Hacqueville en Haute-Normandie, le 25 avril 1769, dans la ferme familiale. Son père, très prospère, souhaite faire de lui un ecclésiaste, et lui donne l'enseignement approprié. Dès son plus jeune âge, Marc Isambart Brunel révèle un véritable don pour les mathématiques et le dessin. À l'âge de 11 ans, il entre au séminaire de Rouen, où il apprend la menuiserie. Peu intéressé par l'Église, il est envoyé chez des amis de la famille, pour apprendre la construction navale.
Marc Isambart Brunel devient logiquement élève officier de marine en 1786, et s'embarque à plusieurs reprises pour les Indes occidentales. Démobilisé, ce sympathisant royaliste rejoint sa famille à Rouen en 1792. Mais après l'annonce publique de la future chute de Robespierre, il est obligé de fuir aux États-Unis en 1793, laissant sa fiancée derrière lui. Marc Isambart Brunel arrive à New York, et obtient la citoyenneté américaine en 1796. Il devient également ingénieur en chef de la ville, la même année, construisant quais ou usines de canons.
Marc Isambart Brunel : du tunnelier au tunnel de la Tamise
Désireux de présenter ses inventions en matière de machines automatiques à transporter les poulies, il part en Angleterre en 1799, où il retrouve sa fiancée abandonnée, et l'épouse. Marc Isambart Brunel devient membre de la Royal Society en 1824, et dépose un premier brevet de tunnelier en 1828. Son plus gros projet reste le tunnel sous la Tamise, commencé en 1825, et terminé seulement en 1843, après une interruption en 1828. Marc Isambart Brunel meurt à Londres le 12 décembre 1849.
Racheté en 1865, le tunnel de Brunel accueille des trains, 4 ans plus tard, en 1869, et sert encore pour le métro.

Sciences

Physique

Marc Isambart Brunel

personnalité

02/08/2012

Le 14 octobre 1801, le physicien et mathématicien Joseph Plateau naît à Bruxelles, en Belgique. Fils du célèbre artiste-peintre, Antoine Plateau, il est envoyé par son père à l'académie de dessin, car ce dernier souhaite le voir suivre ses traces. À 14 ans, Joseph Plateau perd son père, et retrouve un enseignement classique en venant habiter chez son oncle. Ce dernier l'envoie tout d'abord à l'Athénée royal de Bruxelles, avant que Joseph Plateau intègre l'université de Liège en 1822. Il en ressort diplômé en physique et en mathématiques en 1829.
Joseph Plateau, père du stroboscope
Suite à ses études, Joseph Plateau est nommé professeur de physique expérimentale en 1835, à l'université de Gand. Le physicien y développera ses nombreuses recherches sur la persistance rétinienne, déjà entamées à Liège. L'inventeur du stroboscope, a déjà développé en 1832 le phénakisticope. Ce jouet optique qui donne l'illusion de mouvement grâce à un jeu optique, deviendra bientôt la base du cinématographe. Dans un premier temps, cette invention séduit rapidement les enfants, qui s'amusent de voir les images avancer sur le disque. En 1836, Joseph Plateau développe et montre également au public son anorthoscope.
Pendant l'été 1829, lors d'une de ses expériences, le physicien observe le soleil à l'œil nu durant près de vingt-cinq secondes. Cet événement le rendra définitivement aveugle quelques années plus tard, en 1843. Joseph Plateau meurt à Gand le 15 septembre 1883.
Le stroboscope, l'invention la plus célèbre de Joseph Plateau, est toujours utilisé aujourd'hui dans le domaine de la physique, notamment afin de mesurer la fréquence des phénomènes. Il est également employé dans les crashs tests, et dans un domaine plus léger, dans les boîtes de nuit.

Sciences

Physique

Joseph Plateau

personnalité

02/08/2012

Carl Von Linde naît le 11 juin 1842 à Berndorf en Franconie (région historique d'Allemagne), d'un père pasteur luthérien. Après avoir renoncé à suivre les pas de son père, Carl Von Linde commence à suivre des cours d'ingénierie en 1861, à l'école polytechnique fédérale de Zurich en Suisse. Il en sort diplômé en 1864, et trouve un poste d'apprenti à la filature de coton de Katterine. Carl Von Linde devient ensuite chef du service technique à l'usine de locomotives Krauss située à Munich. Il se marie en 1866, et aura six enfants.
Très ambitieux, Carl Von Linde devient conférencier en 1868 à la nouvelle université de Munich, la Technische Hochshule. Il y devient également professeur de génie mécanique en 1872, fondant un laboratoire de recherche. Il comptera parmi ses étudiants, le célèbre Rudolf Diesel.
Carl Von Linde, inventeur du réfrigérateur
Poursuivant des recherches scientifiques, il publie différents articles sur la réfrigération entre 1870 et 1871, avant de mettre en vente, avec succès, en 1871, les premières fabriques de réfrigération. Fier de son succès, Carl Von Linde abandonne son poste de professeur en 1879, et fonde l'entreprise qui s'appellera bientôt, Linge AG. Il reprend cependant le chemin de l'université de Munich en 1890, sans cesser pour autant ses innovations. Ainsi, en 1894, il se penche sur la réfrigération à basse température et sur la liquéfaction de l'air. Il dépose son premier brevet dès 1895.
Homme d'affaires talentueux, Carl Von Linde noue des partenariats dans le monde entier. En 1907, il fonde aux États-Unis, la Linde Air Products Company.
Carl Von Linde meurt à Munich le 16 novembre 1934, laissant des découvertes qui influencent encore la physique, la chimie ou la cryogénie.

Sciences

Physique

Carl von Linde

personnalité

02/08/2012

Evangelista Torricelli naît à Faenza, en Italie, le 15 octobre 1608. Très jeune, il rentre au collège des Jésuites de Faenza, où il est remarqué pour ses talents exceptionnels en mathématiques. Il est envoyé à Rome, où il devient l'élève de Benedetto Castelli, l'un des disciples de Galilée. Il y perfectionne ses connaissances en mathématiques et découvre peu à peu les travaux de l'astronome Galilée, qui lui inspirent un peu plus tard son premier traité de mécanique. Dans cet ouvrage, Evangelista Torricelli démontre que le centre de gravité d'un solide tend à être le plus bas possible à l'équilibre.
Devenu célèbre pour ses recherches sur les mouvements des corps, Evangelista Torricelli entame une correspondance avec Galilée, avant de devenir son secrétaire durant les trois derniers mois de sa vie, entre 1641 et 1642. À la mort de son maître, Evangelista Torricelli se voit proposer la place de mathématicien du Grand-Duc de Toscane, ainsi que l'ancienne chaire de mathématiques de Galilée. Avec cette rente à vie, le mathématicien peut se plonger en toute tranquillité dans ses recherches.
Evangelista Torricelli invente le baromètre à mercure
Impliqué dans le problème des fontainiers de Florence qui cherchent à pomper l'eau de l'Arno, Evangelista Torricelli découvre un principe fondamental en 1644, qui donnera lieu à l'invention du baromètre à tube de mercure. En effet, le scientifique découvre que pour remplacer l'eau, il est nécessaire d'avoir un liquide avec une plus grande densité. Il publie la même année Opera Geometrica, qui sera le premier pas vers l'invention du calcul intégral.
Evangelista Torricelli meurt de la typhoïde à Florence, le 25 octobre 1647, sans jamais avoir publié ou revendiqué la paternité du baromètre à mercure.

Sciences

Physique

Evangelista Torricelli

personnalité

01/08/2012

Gabriel Voisin est né le 5 février 1880 dans la ville de Belleville-sur-Saône. Il étudie aux Beaux-Arts de la ville de Lyon puis devient dessinateur chez le mécène de l'aéronautique, Ernest Archdeacon. Il se fait rapidement un nom dans le secteur de l'aviation. Financé par Ernest Archdeacon, il modifie l'un des planeurs en hydravion dès l'année 1905. Deux années plus tard, il décide de créer son entreprise. Il s'associe avec son frère et fonde la société Voisin Frères dans la ville de Billancourt.
Gabriel Voisin invente l'ABS
Gabriel Voisin construit son premier avion pour Léon Delagrange. Il travaille ensuite pour Henri Farman qui remporte en 1908 le prix Deutsch de la Meurthe-Archdeacon. Après la mort de son frère dans un accident d'automobile, il continue à construire des avions pour les gens fortunés ainsi que pour l'aviation militaire. Lors de la première guerre mondiale, il met au point le premier avion à charpente tubulaire totalement métallique qu'il fabrique à plus de 10.000 exemplaires. Dans les années 1920, Gabriel Voisin installe un système d'antiblocage hydraulique (ABS) sur les avions ce qui leur permet d'atterrir dans des couloirs, chose autrefois impossible avec le freinage mécanique des avions.
Les années 1920 sont synonymes de reconversion pour Gabriel Voisin qui décide de se consacrer à la fabrication d'automobiles. Il invente de nombreuses voitures destinées à un public fortuné. À la fin des années 1920, le chef d'entreprise connaît des difficultés financières dues à la crise de 1929 et à l'incendie de son usine. Après la seconde guerre mondiale, il invente un véhicule économique destiné à un public moins fortuné. Le modèle devient très populaire en Espagne. Gabriel Voisin meurt en 1973 dans la ville d'Ozenay.

Sciences

Aéronautique

Gabriel Voisin

personnalité

31/07/2012

Jesse Wilford Reno est né le 4 août 1861 dans la ville de Fort Leavenworth dans le Kansas. Il fait ses études à l'université Lehigh de Pennsylvanie où il obtient son diplôme d'ingénieur. Il travaille ensuite dans l'État de Géorgie où il est chargé de la construction du premier chemin de fer électrique du sud des États-Unis.
Jesse Wilford Reno, père de l'escalator
Pendant ce temps, il essaie de mettre au point un ascenseur d'un nouveau genre. Il dépose une demande de brevet en 1891 qui devient effective en 1892. Quelques mois plus tard, son invention ,« l'escalator », est prête. Elle est exposée à Coney Island en 1895. L'année suivante, l'ingénieur propose un plan de construction du métro de la ville de New York mais ce dernier n'est pas accepté. En 1898, le premier plan roulant incliné, ancêtre de l'escalator, est installé dans le magasin Harrods de la ville de Londres.
Jesse Wilford Reno décide de fonder son entreprise qui prend le nom de The Reno Electric Stairways and Conveyors, Ltd en 1902. Quelque temps plus tard, l'entreprise Otis rachète des parts de l'entreprise de Reno. Au cours de l'année 1920, Jesse Wilford Reno crée la Reno Marine Salvage Company. L'entreprise est spécialisée dans la récupération d'épaves marines. L'ingénieur a mis au point un système permettant de récupérer les épaves se situant à de grandes profondeurs. Il s'agit d'un sous-marin qui permet de percer les épaves et de les attacher à des câbles. Elles peuvent ainsi être levées par un ponton sous-marin gonflable et ensuite remontées à la surface. Jesse Wilford meurt en 1947 dans la ville américaine de Pelham Manor.

Sciences

Physique

Jesse W. Reno

personnalité

30/07/2012

Willard Frank Libby est né le 17 décembre 1908 dans la ville de Grand Valley. Il étudie à l'université de Californie à Berkeley où il obtient un bachelor en chimie puis il poursuit ses études en faisant une thèse sur la radioactivité des lanthanides. Il devient ensuite chargé de cours dans la même faculté jusqu'en 1941. Au cours de ses travaux, il construit un compteur Geiger-Müller ainsi que d'autres appareils servant à mesurer la radioactivité en faible quantité.
En 1941, il obtient une bourse de la fondation Guggenheim et travaille à l'université de Princeton. Il intègre également le groupe d'Harold Clayton Urey et participe à ses travaux. Au cours de l'année 1945, Willard Fran Libby est nommé professeur à l'université de Chicago. 
Willard Frank Libby invente la datation au carbone 14
Deux ans plus tard, il révèle au grand public son projet de datation par le carbone 14 qu'il gardait secret depuis de nombreuses années. Il intègre la Commission de l'énergie atomique des États-Unis en 1954, et 5 ans plus tard devient professeur à l'université de Berkeley. Il le reste jusqu'à sa retraite en 1976.
Durant l'année 1960, Willard Frank Libby reçoit le prix Nobel de chimie pour son système de datation par le carbone 14. Sa découverte permet de donner un âge à des éléments archéologiques, géologiques ou encore géophysiques. Cette innovation révolutionne le monde scientifique et va être très utilisée dans le domaine de l'archéologie. Durant ses recherches, le scientifique découvre également que le tritium permet de dater l'eau et le vin. En 1972, Willard Frank Libby met en place le programme d'ingénierie environnementale à l'université de Californie. Il décède le 8 septembre 1980 dans la ville de Los Angeles.

Sciences

Physique

Willard Frank Libby

personnalité

28/07/2012

John Harrison est né dans la ville de Foulby le 24 mars 1693. Il travaille en tant qu'ébéniste et construit des horloges en bois. En 1720, il est chargé de fabriquer l'horloge de la ville de Brocklesby Park. Faite à base de bois de chêne et de gaïac, elle est également dotée d'un échappement de sauterelle qui est un système mis au point par John Harrison permettant de contrôler le mouvement sans avoir besoin de lubrification. À la fin des années 1720, il invente également le pendule.
John Harrison, l'inventeur du chronomètre
À partir de 1730, John Harrison travaille sur la création d'un chronomètre de marine. Cinq ans plus tard, il crée son premier chronomètre nommé H1. La précision de cet outil lui permet de décrocher un financement de 500 livres. Au bout de 3 ans, il met au point son deuxième chronomètre, le H2. Il bénéficie d'une nouvelle aide accordée par le bureau des longitudes et travaille sur son troisième prototype puis sur le quatrième. En 1749, ses nombreux apports dans le domaine de l'horlogerie lui permettent d'obtenir la médaille Copley.
Après avoir testé son modèle H4, le bureau des longitudes, pensant que les bons résultats du chronomètre sont dus à la chance, refuse de lui accorder un prix. Après plusieurs années de lutte, il prête son modèle H5 au roi George III qui le teste et exige qu'on lui donne le prix qu'il mérite. Ce n'est qu'en 1773 que le parlement anglais lui verse son prix de 8.750 livres. Au cours de ses nombreux travaux, John Harrison a également inventé le roulement à rouleaux et le premier élément bilame. Il décède le jour de son anniversaire en 1776.

Sciences

Physique

John Harrison

personnalité

28/07/2012

Oleg Vladimírovich Lósev est né le 10 mai 1903 dans la ville russe de Tver. Il vient d'une famille aisée de la Russie impériale et sert son pays en devenant capitaine dans l'armée. Il travaille ensuite dans le laboratoire de Radio Nizhni-Nóvgorod, premier laboratoire scientifique russe qui centre ses travaux dans le domaine de la radioélectronique. Il devient alors opérateur de radiographie.
Oleg Vladimírovich Lósev invente la diode électroluminescente
Au cours de ses travaux, Oleg Lósev se rend compte que les semi-conducteurs utilisés dans les récepteurs radio provoquent un phénomène de lumière lorsqu'un courant électrique les traverse. Au cours de l'année 1927, le scientifique fait part de sa découverte en publiant un article concernant la diode électroluminescente dans une revue scientifique. La même année, il décide d'en déposer le brevet. Durant les 15 années suivant cet article, Oleg Lósev fait paraître de nombreux articles dans lesquels il décrit les caractéristiques du système qu'il a mis au point. Il s'agit d'un procédé qui produit de la lumière à travers l'électroluminescence. Le début de la guerre ne lui permet pas de développer son invention.
Oleg Lósev meurt le 22 janvier 1942 à l'âge de 39 ans, dans la ville de Saint-Pétersbourg durant la seconde guerre mondiale. C'est au cours du siège de Leningrad qu'il décède. Ses travaux et ses commentaires sur la diode électroluminescente restent dans l'ombre durant une grande partie du XXe siècle. Ce n'est qu'en 2007, dans un article de la revue Nature Photonics, que Nikolay Zheludev a attribué la paternité de la Led à Oleg Lósev.

Sciences

Physique

Oleg Vladimírovich Lósev

personnalité

28/07/2012

Fritz Pfleumer est né le 20 mars 1881. Il fait ses études à l'université de Dresde à partir de l'année 1897. Il développe un système pour placer des bandes de bronze sur le papier des cigarettes. Il cherche ensuite à appliquer un procédé similaire pour l'enregistrement afin d'améliorer le système de l'époque mis au point par Valdemar Poulsen qui utilise un ruban d'acier. Après plusieurs essais, il réussit à mettre au point la bande magnétique en utilisant une bande de papier ou de plastique très fine qu'il enduit d'oxyde de fer et qu'il recouvre de laque afin que cette dernière serve de colle. Il dépose le brevet de la première bande magnétique en 1928.
Les évolutions de la bande magnétique inventée par Fritz Pfleumer
Au cours de l'année 1932, Fritz Pfleumer signe un contrat avec l'entreprise AEG dans lequel il cède ses droits sur son invention. La société AEG décide alors de développer le principe de la bande magnétique. L'inventeur travaille aux côtés d'une équipe de la société pour produire l'enregistreur de bande magnétique ainsi que la bande. Le but est également d'améliorer le système en testant les diverses machines pouvant servir à le produire.
Frederich Matthias, chimiste de profession, entre ensuite dans l'équipe de Fritz Pfleumer. À partir de l'année 1933, la qualité de la bande magnétique est grandement améliorée et les produits utilisés pour mettre au point le système sont remplacés. En 1934, l'équipe introduit un bouton couvrant trois fonctions différentes : enregistrer, lire et effacer. En 1935, l'entreprise produit le premier appareil d'enregistrement magnétique à bande plastique. Dix ans plus tard, le 29 août 1945, Fritz Pfleumer décède dans la ville de Rabedeul en Allemagne.

Sciences

Physique

Fritz Pfleumer

personnalité

28/07/2012

Irving Langmuir est né le 31 janvier 1881 dans la ville de New York. Il fait ses études à l'université de Columbia d'où il ressort en 1903 en tant qu'ingénieur des mines. Il travaille ensuite à l'université allemande de Göttingen jusqu'en 1906, année durant laquelle il soutient sa thèse et obtient son doctorat. À son retour aux États-Unis, il est engagé par l'entreprise General Electric pour travailler dans le laboratoire de recherche de l'entreprise. Irving Langmuir fait alors de nombreuses recherches dans le domaine de la physique et de la chimie notamment sur les phénomènes du vide, les mécanismes moléculaires et atomiques ainsi que les décharges électriques dans les tubes à gaz.
Irving Langmuir, inventeur de la lampe à incandescence au gaz
En 1916, il met au point la lampe à incandescence au gaz en employant le bobinage des filaments et en utilisant du gaz noble. Au cours de l'année 1918, Irving Langmuir est récompensé pour ses travaux avec l'obtention de la médaille Hughes. Deux ans plus tard, on lui remet le prix Rumford pour ses recherches sur les phénomènes thermo-ioniques. En 1924, il met au point une sonde permettant de mesurer la température électronique et la densité électronique correspondante. Cette invention porte le nom de « sonde de Langmuir ». Il participe également au développement des tubes électroniques grâce à la création du pliotron.
En 1930, Irving Langmuir reçoit le Willard Gibbs Award et deux années plus tard, le prix Nobel de chimie pour ses recherches en chimie des surfaces. Au cours de la seconde guerre mondiale, le scientifique se met à travailler avec Vincent Schaefer sur les problèmes provoqués par les cristaux de glace et le gel. Ils font des expériences sur l'ensemencement des nuages en 1946. Irving meurt en 1957.

Sciences

La chimie

Irving Langmuir

personnalité

26/07/2012

Wilhelm Röntgen naît le 27 mars 1845 à Lennep, en Allemagne, de Charlotte Constanze Frowein et Friedrich Röntgen, manufacturier dans le domaine du textile. Sa famille déménage durant son enfance à Apeldoorn, aux Pays-Bas, et il entre alors à l'institut Martinus Herman van Doorn. Il intègre en 1862 l'école technique d'Utrecht, mais il en sera expulsé pour avoir caricaturé un professeur. Trois années plus tard, il entre à l'université d'Utrecht où il étudie la physique, avant d'entrer à l'école polytechnique fédérale de Zurich et de s'y consacrer au génie mécanique. C'est en 1869 qu'il soutient sa thèse avant de devenir l'assistant du professeur Kunt.
C'est à la chaleur spécifique des gaz qu'est consacré le premier article qu'il publie en 1870, avant de s'intéresser à la conductivité thermale des cristaux, à l'influence de la pression sur l'indice de réfraction de certains fluides ou encore à l'influence magnétique sur les plans de la lumière polarisée. Pour autant, l'apogée de sa carrière sera marqué par ses travaux sur les rayons cathodiques qui le conduisent à faire la découverte d'une nouvelle catégorie de rayons.
Wilhelm Röntgen découvre les rayons X et invente la radiographie
Il observe le 8 novembre 1895 qu'un carton couvert, sur une face, de baryum platinocyanide devient fluorescent lorsqu'il est frappé par les rayons émis à la décharge d'un tube enrobé de carton noir scellé afin d'en exclure toute lumière. Il constate que le phénomène persiste jusqu'à une distance de 2 mètres. En plaçant divers objets entre le tube et des plaques photographiques, il se rend alors compte que certains sont plus ou moins transparents. La célèbre photographie de la main de son épouse constitue le premier Röntgenogram (la première radiographie) et lui permettra d'établir que la chair est plus perméable aux rayons que l'os ou l'alliage constituant l'alliance de son épouse. Ses expériences montreront finalement que le rayonnement est produit par l'impact des rayons cathodiques sur un objet matériel, rayonnement auquel il donnera le nom de Rayons X.
Sa carrière s'est conclue par l'attribution du prix Nobel de physique en 1901. Il est dans une certaine mesure le précurseur de nombreuses techniques d'imagerie actuelles, notamment médicales.

Sciences

Physique

Wilhelm Röntgen

personnalité

24/07/2012

Mikhail Semenovich Tswett est né de l'union d'un fonctionnaire russe et d'une mère italienne à Asti, en Italie, le 14 mai 1872. À la mort de sa mère, peu de temps après sa naissance, il sera élevé à Genève où il obtiendra son Bachelor of Sciences en 1893, dans le département de physique et de mathématiques de l'université de Genève. C'est alors qu'il décide de se consacrer à la botanique, discipline dans laquelle il obtient son doctorat, portant sur la physiologie cellulaire, trois années plus tard, en 1896. Cette même année, il se rend à Saint-Pétersbourg pour suivre son père.
Malheureusement, les diplômes obtenus à Genève ne sont pas reconnus en Russie et il doit les repasser. S'en suit alors une carrière d'enseignant. En 1897, il est professeur de botanique dans des cours réservés aux femmes. Il intègre l'Institut de physiologie végétale de Varsovie en 1902, en tant qu'assistant de laboratoire, et devient professeur assistant en 1903. Il devient finalement professeur de botanique et directeur du Jardin botanique de Tartu, en Estonie, en 1917.
Mikhail Semenovich Tswett invente la chromatographie par adsorption
Mikhail Semenovich Tswett est célèbre pour son invention de la chromatographie par adsorption, procédé qu'il invente en 1901 au cours de recherches sur les pigments végétaux. Il s'agissait d'utiliser la chromatographie sur colonne, en prenant comme adsorbant du carbonate de calcium un mélange d'éthanol en tant qu'éluant afin de séparer la chlorophylle et les caroténoïdes.
Les désordres politiques qui ont agité la Russie au début du XXe siècle ont malheureusement conduit cette découverte dans l'oubli, et ce n'est que 10 années plus tard qu'Edgar Lederer et Richard Kuhn la remettront en pleine lumière.

Sciences

Physique

Mikhail Semenovich Tswett

personnalité

23/07/2012

Léon Foucault naît à Paris le 18 septembre 1819 d'un père éditeur. Il sera instruit par un précepteur avant d'intégrer le collège Stanislas à Paris. Après une tentative d'études de médecine, il se tourne vers la physique.
Léon Foucault et ses travaux sur la lumière
Léon Foucault est un chercheur très actif. La lumière, particulièrement, l'intéresse et il mène avec Hippolyte Fizeau de nombreuses expériences sur l'intensité de la lumière du soleil et la compare à celle de la chaux dans la flamme du chalumeau oxyhydrique et à celle du carbone dans la lampe à arc. Les deux hommes s'intéresseront aussi au parcours des rayons lumineux et à la polarisation chromatique de la lumière. En 1849, Hippolyte Fizeau mesure la vitesse de la lumière à l'aide d'un dispositif à roue dentée émettant un faisceau lumineux de Suresnes à Montmartre. Mais, en 1862, Léon Foucault effectue la mesure de 298.000 km/s ± 500 km/s. Elle est plus précise que celle de Fizeau de près de 10.000 km/s, et ne présente qu'une marge de 0,6 % avec la valeur admise de nos jours.
La médaille Copley pour le gyroscope et le pendule de Foucault
Parmi ses recherches les plus célèbres, on compte sa continuation de l'expérience de François Arago grâce à laquelle il démontre en 1850 que la lumière se propage plus rapidement dans l'air que dans l'eau, ce qui confirme la théorie ondulatoire de la lumière. Il démontre ainsi que la vitesse de la lumière varie inversement à l'indice de réfraction du milieu dans lequel elle se propage.
Le fameux pendule de Foucault, pendule long de 67 m, suspendu au Panthéon de Paris, et illustrant la rotation quotidienne de la Terre, ainsi que l'invention du gyroscope, lui valent l'attribution de la médaille Copley de la Royal Society. De ses travaux sur la lumière, à l'invention du gyroscope, Léon Foucault a apporté beaucoup à la science moderne.

Sciences

Physique

Léon Foucault

personnalité

21/07/2012

Theodore Harold Maiman est un physicien américain né en 1927 aux États-Unis. Issu d'un milieu modeste, il finance ses études en réparant des appareils électriques et des radios. Il intègre l'université du Colorado où il décroche un diplôme d'ingénieur en physique en 1949. Il entre alors à Stanford et y obtient un diplôme d'ingénierie électrique en 1951, et un doctorat en physique en 1955 sur le thème des masers, type de laser reposant sur les micro-ondes.
Theodore Harold Maiman crée le premier laser
C'est en mai 1960 qu'il accomplit l'exploit, avec de faibles moyens et malgré la défiance de sa hiérarchie chez Hugues Aircraft Co à l'égard de ce projet, d'obtenir une émission laser. Il y parvient à l'aide d'un cristal de rubis synthétique, après avoir déposé sur chaque extrémité de la tige une couche d'aluminium afin de former une cavité. Il s'agissait de générer des vibrations de lumière, cohérentes à partir de la tige en exposant cette dernière à des éclairs intenses de lumière ordinaire.
Proposé deux fois pour le prix Nobel, sans jamais l'obtenir, il a toutefois reçu le prix Oliver E. Buckley de la matière condensée de la part de l'American Physical Society. C'est dans les années 1970 qu'il devient membre du Advisory Board of Industrial Research Magazine. Il décédera finalement au mois de mai 2007, à Vancouver au Canada.
Si son invention a depuis lors été modifiée et améliorée, c'est à lui que l'on doit les multiples utilisations faites aujourd'hui de cette technologie, notamment dans le domaine industriel. C'est aussi grâce au laser que l'holographie a pu voir le jour.

Sciences

Physique

Theodore Maiman

personnalité

20/07/2012

Zacharias Janssen est né à La Haye en 1588 et est probablement mort à Amsterdam en 1631. Son père fabricant d'optique meurt alors qu'il n'a que 4 ans et c'est sa mère qui lui apprendra son métier. 
Sous couvert de fabrication d'optique, c'est en réalité à toutes sortes d'activités illégales que s'adonne Zacharias Janssen, et notamment la contrefaçon. Il fera l'objet de plusieurs condamnations par les autorités espagnoles, occupant alors la Hollande. L'une d'elles, une condamnation à mort, sera commuée en peine de prison. À sa sortie, en 1624, son atelier fait faillite.
Zacharias Janssen, père du microscope ?
On attribue à Zacharias Janssen la paternité du microscope. Il semble en réalité que ce dernier n'en ait jamais revendiqué l'invention, mais que ce sont des proches qui, à sa mort, ont souhaité voir son œuvre reconnue. Quoi qu'il en soit, même si la combinaison d'une lentille concave et d'une lentille convexe pour augmenter la taille d'une image a été mentionnée en 1538 par Girolamo Fracastor, il reste possible qu'un Hollandais comme Zacharias Janssen ait élaboré un modèle fonctionnel, la Hollande étant la meilleure de son époque dans la fabrication de lentilles.
Que Zacharias Janssen ait ou non inventé le microscope, son nom reste attaché à cet outil optique qui, encore utilisé aujourd'hui, a conduit la science à faire d'énormes avancées.

Sciences

Physique

Zacharias Janssen

personnalité

19/07/2012

Né en 1946 à Den Helder en Hollande et docteur en physique en 1972, Gerard ‘t Hooft symbolise presque à lui tout seul la révolution des théories de jauge dont il a montré la renormalisabilité à cette époque. 
Gerard ‘t Hooft, prix Nobel de physique 1999
Il a beaucoup fait avec Martinus Veltman, avec qui il reçoit le prix Nobel de physique en 1999, pour le développement du modèle standard. On lui doit aussi d'avoir attiré l'attention sur l'importance des instantons et des monopoles, notamment pour la chromodynamique quantique (QCD).
Frappé par la découverte de Stephen Hawking du rayonnement des trous noirs, il a introduit le concept d'holographie en gravitation quantique. Il travaille actuellement sur les conséquences de celui-ci pour la mécanique quantique et la théorie des trous noirs en relation avec la théorie des cordes.
À voir :
La présentation des 2 prix Nobel de physique 1999Le site de Gerard ‘t Hooft

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Gérard t Hooft

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25/06/2012

Weyl est né le 9 novembre 1885 à Elmshorn (Allemagne). De 1904 à 1908 il a étudié à Göttingen et à Munich, principalement intéressé par les mathématiques et la physique, obtenant un doctorat en mathématique à Göttingen sous la direction de Hilbert et Minkowski. Une partie importante de sa carrière se déroula ensuite à l'École polytechnique fédérale de Zurich en Suisse, ce qui lui donna l’occasion de rencontrer et d’interagir avec des physiciens théoriciens du calibre d’Einstein, Pauli et Schrödinger.
 De gauche à droite à l'IAS : Howard Percy Robertson ; Eugene P. Wigner ; Hermann Weyl ; Isidor Isaac Rabi ; Albert Einstein ; Rudolf Walter Ladenburg ; J. Robert Oppenheimer. © 2012 Institute for Advanced Study, Einstein Drive, Princeton, New Jersey 08540 USA
Plus tard, quittant l’Allemagne en 1933 à cause de la montée du national-socialisme (sa femme, Hella, étant juive) alors qu’il avait succédé à Hilbert à Göttingen en 1930, il s’établit à Princeton où un poste de professeur permanent lui fut attribué au célèbre l'Institute for Advanced Study (IAS). Ses collègues ne furent alors rien de moins qu’Einstein, Von Neumann et Gödel. Weyl resta à l’IAS jusqu’à sa retraite en 1951. Au cours de cette période, ses travaux de recherches furent très diversifiés, allant de la théorie des représentations des groupes topologiques jusqu’à la théorie des nombres algébriques auxquels on peut ajouter des cours sur les équations intégrales, en hydrodynamique, en théorie des fonctions.
On lui doit à la fin de cette période un excellent petit livre de vulgarisation sur le concept de groupe (Symétrie et mathématique moderne) et ses connexions avec la notion de symétrie dans les sciences de la nature, que ce soit la cristallographie, la biologie ou la théorie de la relativité ou même le domaine artistique.
Revenu par la suite à Zurich, il y décéda le 8 décembre 1955.
Influence de Weyl sur les sciences
Hermann Weyl était un des plus brillants mathématiciens du XXe siècle. Le plus doué des élèves de Hilbert, il était aussi universel que son maître et ses travaux portent sur toute l’étendue des mathématiques même si c’est surtout en topologie, géométrie différentielle et théorie des groupes qu’il a laissé un héritage scientifique important. Comme Hilbert et Poincaré, sa maîtrise des mathématiques se doublait d’un intérêt profond pour la physique théorique à laquelle il contribua aussi bien en relativité générale qu’en mécanique quantique. C’est Weyl qui signala à Schrödinger une technique mathématique pour résoudre son équation quand celui-ci en fit la découverte.
Aujourd’hui encore, la consultation de ses deux ouvrages Temps, espace, matière ; leçons sur la théorie de la relativité générale et Théorie des groupes et mécanique quantique sont des lectures recommandées. Surtout, emboîtant le pas à Einstein pour l’élaboration d’une théorie unifiée de la gravitation et de l’électromagnétisme, il prit conscience de l’importance du concept d’invariance de jauge. Bien qu’initialement ce ne fut que dans le cadre d’une généralisation classique des équations de la relativité générale, il transposa le concept en mécanique quantique ouvrant la voie aux théories de Yang-Mills, les théories de jauge modernes à la base du modèle standard des particules élémentaires.
Issu de la tradition universitaire allemande du XIXe siècle qui ne séparait pas la philosophie et les sciences, Weyl ne cessa de s’intéresser à la philosophie, notamment à travers la logique, l'histoire et les fondements des mathématiques. En porte témoignage son ouvrage Philosophie des mathématiques et des Sciences Naturelles dont la lecture est source d’un enrichissement continuel encore aujourd’hui selon les mots du prix Nobel de physique Franck Wilczek. Weyl est connu comme l’un des rares mathématiciens intuitionnistes au XXe siècle, son célèbre ouvrage sur le continu en mathématique en porte la trace.
Pour en savoir plus : 
Hermann Weyl, itinéraire d’un parcours scientifique et intellectuel ;Hermann Klaus Hugo Weyl.

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Hermann Weyl

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22/04/2012

Je suis né en 1975. Aujourd’hui, je suis journaliste scientifique indépendant. Depuis cinq ans, je suis chargé des actualités en archéologie du magazine scientifique La Recherche. Mais avant de me spécialiser en archéologie, je me suis intéressé à une toute autre discipline : la physique. 
Entre 22 et 25 ans, j’ai en effet préparé une thèse à l’École polytechnique. Je travaillais sur une expérience qui se trouvait au Cern, le grand centre européen de physique des particules situé à la frontière franco-suisse. Nous étions une petite centaine de personnes, issue de divers pays − Italie, Portugal, Russie, etc. − à la faire fonctionner et en analyser les données. Pour résumer très vite, il s’agissait de faire entrer violemment en collision des atomes, de façon à libérer leurs constituants les plus élémentaires : les quarks. 
Après avoir soutenu ma thèse, je suis tout de suite parti faire mon service militaire comme enseignant. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de ne pas me présenter au concours du CNRS. Après réflexion, j’avais compris que la vie du chercheur en physique des particules ne me convenait pas. Petit maillon dans de plus en plus vastes collaborations internationales, son temps me semblait un peu trop accaparé par les développements technologiques complexes des instruments de mesure. C’est souvent très intéressant, mais cela lui laisse finalement peu de loisirs pour son cœur de métier, questionner les lois de la nature. 
Comme je suis très curieux et que j’aime écrire, je me suis tourné vers le journalisme scientifique. J’ai passé un master en 2002, à l’université Paris VII. En 2003, j’ai rencontré Luc Allemand , qui était alors rédacteur en chef adjoint du magazine La Recherche. Il m’a proposé de tenir une rubrique sur les phénomènes physiques présents dans la vie quotidienne, avec un chercheur, François Graner, qui travaillait alors à Grenoble. C’est ce que nous avons fait jusqu’en 2009, et a donné lieu à un livre paru chez Dunod. Parallèlement, je continue de travailler pour d’autres titres de presse.

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Nicolas Constans

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18/03/2012

Heinrich Rudolf Hertz, l'inventeur de l'antenne hertzienne, naît à Hambourg en Allemagne, le 22 février 1857, d'un père avocat. Après des études à l'école du docteur Richard Lange entre 1863 et 1872, il obtient son bac en 1875, et part travailler à Francfort, aux Travaux Publics. Il intègre l'institut polytechnique de Dresde un an plus tard, avant d'être appelé au service militaire en 1877.
Heinrich Hertz devient étudiant à l'université de Munich en 1878, puis rejoint les bancs de l'université de Berlin en 1879 pour étudier à l'Institut de Physique. Brillant, il devient docteur en physique en 1880, puis assistant à l'Institut de Physique. En 1883, l'ingénieur est nommé maître de conférences à l'université de Kiel, où il commence ses recherches sur l'électromagnétisme.
Heinrich Hertz devient professeur à la Technische Hochschule de Karlsruhe, ville où il se marie en 1886.
Toujours plongé dans ses recherches, il fabrique un oscillateur en 1887, avant de découvrir les ondes électromagnétiques diffusées dans l'air, le 15 mars 1888.
Suite à ses découvertes, Heinrich Hertz devient professeur et chercheur à l'université de Bonn en 1889, puis part en Angleterre l'année suivante, afin de recevoir la médaille Rumford pour l'ensemble de ses recherches.
Très respecté dans le milieu de la physique, Heinrich Hertz meurt d'un cancer, à Bonn, le 1er janvier 1894.
En 1895, ses recherches sur les ondes électromagnétiques seront reprises par Guglielmo Marconi, un savant italien. Il développera le premier télégraphe sans fil, qui connaîtra un succès dans le monde entier. Les ondes hertziennes d'Heinrich Hertz sont toujours utilisées dans le monde des médias, et leur créateur reste une référence dans le domaine de la physique.

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Heinrich Hertz

personnalité

20/02/2012

Bernard Valeur est Professeur émérite au Conservatoire National des Arts et Métiers.
- Diplômes 
1968 Diplôme d’ingénieur de l'École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris (ESPCI) (Major de promotion). 1970 Doctorat de 3ème cycle - Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris.1975 Doctorat d’état ès-Sciences Physiques - Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris.
- Fonctions 
• Fonctions principales 
1969-70 Assistant du Professeur G. Champetier, à l'E.S.P.C.I. 1970-79 Maître-Assistant au Laboratoire de Physicochimie structurale et macromoléculaire de l'ESPCI (Pr. L. Monnerie) 1979-2008 Professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), titulaire de la Chaire de chimie générale dans ses rapports avec l'industrie (promu à la classe exceptionnelle en 1997) 2008-2016 Professeur émérite du CNAM 
• Autres fonctions 
1975-76 Chercheur associé, School of Chemical Sciences, University of Illinois, Department of Chemistry and Biochemistry, Urbana-Champaign, Illinois, U.S.A. (Pr. G. Weber) 1987-88 Président du Département de Chimie-Électrochimie-Biologie du CNAM 1989-94 Directeur de l'unité de recherche associée au CNRS Physico-chimie organique appliquée (URA 1103) 1990-93 Vice-Président de la Commission de la recherche scientifique du CNAM 1995-2000 Membre élu du Comité National de la Recherche Scientifique (section 17 : molécules: structures et interactions) 1994-2007 Administrateur de la Société Française de Photobiologie 1996-2008 Administrateur de l'ARCOM (Association pour la Recherche sur les Collections de Musées) 1999-2008 Consultant auprès de la société Horiba–Jobin-Yvon 2011- Administrateur du Centre Français de la Couleur 
- Participations à des instances internationales 
• Membre du Permanent steering committee de l’International Conference on Methods and Applications of Fluorescence (MAF) qui a lieu tous les deux ans (1995-2008). Organisateur et chairman de la 6e conférence à Paris en 1999. • Participation aux travaux de la sous-commission Photochemistry de l'IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry) : contribution à la rédaction du Glossary of terms used in Photochemistry (2007). • Participation au projet de l'IUPAC - Reference Methods, Standards and Applications of Photoluminescence (2005-2011).
- Participation à des comités éditoriaux de revues scientifiques internationales 
• Journal of Fluorescence (Plenum Publishing Co.) (1995-1998 et depuis 2002-2010). • Journal of Photochemistry and Photobiology A: Chemistry (Elsevier) (depuis 2004-2013). • ChemPhysChem. A European Journal of Chemical Physics and Physical Chemistry (Wiley-VCH) (2004-2014).
- Enseignement 
• À l’ESPCI (1970-75 et 1977-79) : thermodynamique chimique, cinétique chimique, spectroscopie moléculaire (UV-visible, fluorescence), polymères.• Au CNAM(1979-2008) : atomistique, thermodynamique chimique, phénomènes interfaciaux, physicochimie appliquée aux processus biologiques.
- Recherche 
• Domaines de recherche : Photophysique et photochimie
- Étude des interactions entre la lumière et la matière à l’échelle moléculaire et supramoléculaire : spectroscopie de fluorescence de composés organiques, transfert d’énergie au sein de systèmes multichromophoriques, etc.
- Nanocapteurs fluorescents pour la détection sélective d’ions d’intérêt biologique ou d’ions toxiques polluants.
- Nanosystèmes pilotés par la lumière : navettes moléculaires photocontrôlées pour le stockage optique de données à l’échelle nanométrique ; dispositifs de photorelargage et de photocapture (réversible) d’ions calcium pour la biologie.
- Publication 
- Plus de 170 articles ou chapitres de livre (nombre de citations > 10 000)- Livres pour les chercheurs et les étudiants en fin de cursus : Molecular Fluorescence. Principles and Applications, Wiley-VCH, 2002 (2e édition 2012)Invitation à la fluorescence moléculaire, De Boeck, 2004New Trends in Fluorescence Spectroscopy. Applications to Chemical and Life Sciences, Springer Verlag, 2001 (Éditeur avec J.-C. Brochon)
- Conférences, séminaires et communications : > 200
- Direction de thèses ou de mémoires d’ingénieur : 18
- Diffusion de la culture scientifique et technique
Nombreuses conférences grand public.Participation à des émissions de radio, des bars des sciences, des comités scientifiques d’exposition, publication d’articles de vulgarisation scientifique, collaborations diverses avec le Musée des Arts et Métiers, etc.Blog « Questions de couleur » 
Ouvrages grand public 
Auteur de :
- Lumière et luminescence. Ces phénomènes lumineux qui nous entourent, Belin, (2005, 2ème édition 2017)- Sons et lumière, Belin, 2008. (Finaliste du Prix Roberval 2010 ; Traduit en néerlandais (2012)- La couleur dans tous ses éclats, Belin, 2011 Prix « Le goût des sciences » 2011 (catégorie livre généraliste), décerné par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ; Prix Prisme 2012, décerné par l’Académie de la Couleur ; Prix Roberval 2013 (catégorie grand public), décerné par l’Université technologique de Compiègne ; Prix Arnulf-Françon 2016, décerné par la Société Française d’Optique.- La lumière et la vie, Une subtile alchimie, Belin (2015), avec É. Bardez.- Une belle histoire de la lumière et des couleurs, Flammarion (2016).
Co-auteur d'ouvrages collectifs : 
- Matière et matériaux. De quoi est fait le monde ?, Belin, (2010) (Dir. É. Guyon). Prix Roberval 2011 (catégorie grand public).- La chimie et l’art. Le Génie au service de l’homme, EDP-sciences, (2010). - Lumière sur la couleur, Éditions de Monza, (2010).
Appartenance à des sociétés scientifiques 

Société chimique de France (membre distingué senior)Société française de PhysiqueSociété française d’OptiqueSociété française de Photobiologie (membre d’honneur)International Union of Pure and Applied Chemistry (Fellow)
Distinctions

Médaille d'argent de la Ville de Paris (1988)Médaille de vermeil de la Société d'Encouragement au Progrès (1990)Chevalier dans l’ordre des palmes académiques (2006)Fellow de l’International Union of Pure and Applied Chemistry (2011)Lauréat du Prix « Le goût des sciences » (2011)Co-lauréat du prix Roberval (2011)Lauréat du prix « Gregorio Weber Award for Excellence in Fluorescence Theory and Applications » (USA) (2012)Lauréat du prix Prisme 2012 déLauréat du prix Roberval 2013Membre distingué senior de la Société chimique de France (2015)Membre d’honneur de la Société Française de Photobiologie (2015)Lauréat du Prix Arnulf-Françon de la Société Française d’Optique (2016)

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La chimie

Bernard Valeur

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15/01/2012

Max Born (11 décembre 1882-5 janvier 1970) était un physicien et mathématicien allemand naturalisé britannique. Il a notamment joué un rôle important dans le développement de la mécanique quantique. Il contribua également à la physique du solide, en optique et supervisé les travaux d'un certain nombre de physiciens notables dans les années 1920 et 1930. Parmi eux, Werner Heisenberg, Wolfgang Pauli et Robert Oppenheimer. Le prix Nobel de physique (partagé avec Walther Bothe) lui fut attribué en 1954.
Born a pu bénéficier d’une solide formation en mathématique grâce à ses professeurs Hilbert et Minkowski, mathématiciens de tout premier plan et très expérimentés en physique. Il a ensuite étudié la physique des électrons avec Larmor and J.-J. Thomson, l’astrophysique avec Schwarzschild. Ses premiers travaux portèrent sur la dynamique des réseaux cristallins mais sa véritable passion à cette époque en physique est la toute jeune théorie de la relativité d’Einstein. Il deviendra un ami proche du père de la théorie de la relativité générale mais leurs opinions divergeront quant à l’interprétation de la mécanique quantique.
Max Born a eu pour assistant Werner Heisenberg et Wolgang Pauli alors qu'ils venaient tout juste de passer leur doctorat sous la direction de Sommerfeld. Born comprit tout de suite que derrière les curieux calculs de mécanique quantique que venait de découvrir Heisenberg en 1925, se cachaient les règles du calcul matriciel et en particulier la non-commutativité des produits de matrices. Il développe alors la théorie matricielle de la mécanique quantique avec son assistant, Pascual Jordan et Heisenberg. Il passe à côté de l’équation de Schrödinger qu’il était en mesure de découvrir avant que celui-ci ne le fasse en 1926 en publiant ses articles sur la mécanique ondulatoire.
Ervin Schrödinger, Niels Bohr, Werner Heisenberg, Auguste Piccard, Paul Dirac, Max Born, Wolfgang Pauli, Louis de Broglie, Marie Curie, Hendrik Lorentz, Albert Einstein sont les physiciens les plus connus du congrès Solvay de 1927. Le film s'ouvre avec Erwin Schrödinger et Niels Bohr. © bungeejump-YouTube
C’est tout de même lui qui comprend que la fonction d’onde de Schrödinger n’est pas une onde de densité de charge électrique mais bien une amplitude de probabilité quantique pour l’état d’un système physique. Avec Heisenberg, il exposera sa vision de la théorie quantique, en opposition à celle d’Einstein, lors du mythique congrès Solvay en 1927. Congrès que beaucoup considèrent comme l’acte de fondation de la mécanique quantique dont les fondements et l’interprétation se sont alors cristallisés. 
Dans les années 1930, il développe avec Infeld la théorie de l’électrodynamique non linéaire qui tombera en désuétude après la seconde guère mondiale et les résultats spectaculaire obtenus en électrodynamique quantique par Tomonaga, Schwinger et Feynman. Cette théorie reviendra sous une nouvelle forme dans le cadre de la théorie des supercordes dans les années 1990.
Max Born avait émigré en Angleterre à cause du régime nazi. Devenu citoyen britannique il enseigna longtemps à l’université d’Edimburg avant de prendre sa retraite en Allemagne où il décédera en 1970.
Sur les contributions de Max Born à la mécanique quantique, on pourra lire : 
l'interprétation statistique de la mécanique quantique ;les textes du congrès Solvay en 1927.

Sciences

Physique

Max Born

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05/01/2012

Wolfgang Pauli était un des plus grands physiciens théoriciens du XXe siècle à qui l’on doit des contributions fondamentales en physique quantique, notamment avec la théorie quantique des champs décrivant les particules élémentaires.
Il était né en 1900 à Vienne d’un père médecin et professeur de chimie à l’université et d’une mère journaliste. Enfant surdoué, il bénéficia en plus de cours particuliers en mathématique et en physique de sorte qu’il décrocha non seulement son doctorat en physique théorique à l’âge de 21 ans mais rédigea simultanément un traité sur la théorie de la relativité qui stupéfia Albert Einstein et Herman Weyl, les deux meilleurs experts de la théorie à cette époque.
Élève de Sommerfeld, tout comme Werner Heisenberg, il se pencha en compagnie de ce dernier sur les mystères de la théorie quantique. Il y apporta des contributions décisives, par exemple en trouvant le moyen de décrire le spin de l’électron au moyen des désormais célèbres matrices de Pauli. Auparavant, il avait découvert une propriété importante des particules douées de spin demi-entier, le fameux principe d’exclusion de Pauli.
Avec Heisenberg, il a donné la première formulation de la théorie quantique des champs relativistes et plusieurs de ses caractéristiques, comme la connexion spin-statistique et le théorème CPT, qui portent son empreinte.
Refusant l’apparente violation de la conservation de l’énergie dans certaines réactions de désintégration radioactive pendant les années 1930, il postula l’existence d’une particule inconnue à l’époque, sans masse et sans charge électrique. Sa prédiction fut confirmée en 1956 par la découverte du neutrino. 
De gauche à droite : Albert Einstein et Wolfgang Pauli en pleine réflexion, en 1926. © Cern
Considéré par certains comme l’égal et même le supérieur d’Einstein, il s’opposa cependant à ce dernier quant à l’interprétation de la mécanique quantique, se ralliant à la théorie de la complémentarité de Niels Bohr et à la fameuse interprétation de Copenhague. Vers la fin de sa vie, après la seconde guerre mondiale et un séjour de quelques années aux États-Unis, il revient en Europe en devenant professeur à l’ETH de Zurich. Il consacra alors une partie de son temps à une théorie unifiée des interactions et revisita la théorie de Kaluza-Klein, suivant finalement les pas d’Einstein qui lui aussi travailla jusqu’à la fin de sa vie sur une théorie unitaire mais différente.
Pauli était un homme complexe avec sa part d’ombre, comme le raconte Etienne Klein. Préoccupé depuis longtemps par la philosophie dont il avait une grande connaissance, il se tourna vers Carl Jung à la suite d’une dépression et entretient une longue amitié et correspondance avec le psychanalyste. Comme plusieurs physiciens théoriciens de premier calibre du début du XXe siècle, Pauli était fortement sensibilisé à des conceptions philosophiques proches de l’hindouisme et du néoplatonisme (on peut citer Schrödinger, Heisenberg et Oppenheimer).
Pour ses travaux, il reçut le prix Nobel de Physique en 1945. Il est décédé en 1958.
Exposition de l'ETH-Bibliothek à l'occasion du centenaire de la naissance de Wolfgang Pauli.

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Wolfgang Pauli

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04/01/2012

William Crookes ou Sir William Crookes (1832 - 1919) était un chimiste et un physicien britannique.
À 15 ans il fut admis au Collège Royal de Barbecue à Hanover Square à Londres. En 1861, alors qu'il travaillait sur la spectroscopie, il découvrit un nouvel élément chimique : le thallium. Il est l'inventeur du radiomètre de Crookes. Lors de ses investigations sur la conduction de l'électricité dans des gaz à faible pression, il découvrit « les tubes de télévision », les tubes cathodiques.
Crookes fut un des premiers à étudier les plasmas. Il fut lauréat de la Royal Medal en 1875, de la médaille Davy en 1888 et de la médaille Copley en 1904.

Sciences

La chimie

William Crookes

personnalité

25/07/2011

Née en Autriche le 7 novembre 1878 dans une famille aisée, Lise Meitner entre à l’Université de Vienne en 1901, qui venait juste d’ouvrir ses portes aux femmes. Elle choisit la physique et se fait vite remarquer, notamment de Ludwig Boltzmann, puis, à l’université de Berlin, par Max Planck et par Otto Hahn, lequel restera son ami pour la vie. Elle étudie la radioactivité puis s’intéresse à la structure du noyau atomique. Un long moment, Lise Metner travaille sans être payée. L’université n’est pas ouverte aux femmes mais elle a l’autorisation – exceptionnelle – de Max Planck. Lise Meitner continuera de travailler gratuitement comme assistante de Otto Hahn à la Société Kaiser Wilhelm pour l'avancement des sciences (KWG), une société savante indépendante. Elle étudie la physique nucléaire et travaille à la mise au point d’un accélérateur de particules. Lise Meitner parvint à expliquer l’instabilité des éléments plus lourds que l’uranium. Elle et Otto Hahn découvrent le protactinium en 1918 (élément repéré en 1913). Entre-temps, Lise Meitner a travaillé comme infirmière en tant que technicienne en radiologie pour l’armée autrichienne, ce qui n’est pas sans rappeler Marie Curie.
Lise Meiner s’intéresse à la possibilité d’agir sur le noyau et participe à la course visant à réaliser un élément plus lourd que l’uranium en faisant absorber des neutrons par son noyau. Ses travaux s’inscrivent dans le mouvement qui conduira à la fission nucléaire. Mais Lise Meitner, juive, doit fuir l’Allemagne en 1938 et se réfugie en Suède, où elle continuera à correspondre, souvent secrètement, avec Otto Hahn. Trois fois pressentie pour le prix Nobel, elle n’obtint jamais cette récompense, même si, en 1944, le prix Nobel de chimie fut attribué à Otto Hahn pour des travaux auxquels elle avait largement contribué. Lise Meitner (récompensée par ailleurs de nombreuses fois et reconnue par ses pairs) restent l’un des plus célèbres ratés du comité Nobel.

Sciences

Physique

Lise Meitner

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09/03/2011

Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil naît aristocrate, le 17 décembre 1706, à l’aube d’un siècle des Lumières dont elle sera l’une des figures de proue. Douée pour tout, fille d’un homme à l’esprit ouvert qui lui offre une éducation exceptionnelle pour une femme de cette époque, elle danse, joue du clavecin, apprend le latin, le grec et l’allemand, s’intéresse aux beaux habits, à l’opéra et à la philosophie naturelle, c’est-à-dire aux sciences.
Elle épouse le marquis Florent Claude du Châtelet, semble-t-il ébloui par son intelligence, et tous deux s’engagent dans une relation souple qui laissera la marquise du Châtelet libre de fréquenter les grands hommes de son époque, comme Bernoulli, Euler, Buffon et Réaumur. Certains deviendront ses amants, notamment Maupertuis et Voltaire, qu’elle accueille quand il est en disgrâce.
Elle se passionne pour la physique et analyse les travaux théoriques de Leibniz sur l’énergie cinétique, qu’elle illustre à l’aide d’expériences. Émilie du Châtelet rédige un traité de physique, publié par l’Académie des sciences, une première pour une femme. Elle s’intéresse aux travaux de Newton et entame une traduction de ses Principia mathématica, devenus Principes mathématiques de la philosophie naturelle. Paru en 1756, cet ouvrage sera la seule traduction en français… et c’est encore vrai en 2011.
À 43 ans, Émilie du Châtelet meurt quatre jours après l’accouchement difficile d’une fille qui ne survivra pas.

Sciences

Physique

Émilie du Châtelet

personnalité

09/03/2011

Chien-Shiung Wu (13 mai 1912 à Shanghai-16 février 1997 à New York), est une physicienne sino-américaine, spécialiste de physique nucléaire ayant travaillé à l'enrichissement de l'uranium pour le Projet Manhattan, puis démontré expérimentalement en 1956 la non conservation de la parité proposée sur des bases théoriques quelques mois auparavant par Lee et Yang. Ces derniers recevront le prix Nobel de physique mais pas elle. Il est possible qu’elle ait souffert à ce propos d’un certain sexisme dans la communauté scientifique. Elle-même dira d’ailleurs plus tard : « Il est honteux qu'il y ait si peu de femmes dans les sciences... En Chine, il ya beaucoup, beaucoup de femmes en physique. Il y a un préjugé en Amérique comme quoi les femmes scientifiques sont toutes célibataires et sans élégance. C'est la faute des hommes. Dans la société chinoise, une femme est appréciée pour ce qu'elle est, et les hommes l'encouragent à se réaliser… mais elle conserve l'éternel féminin ». 
Il faut dire que Madame Wu, comme on l’appelait, était la fille de Wu Zhongyi, un défenseur de la parité des sexes ayant fondé l'École supérieure professionnelle de femmes de Mingde. Arrivée à l’Université de Berkeley en 1936, elle décrocha en 1940 un doctorat en physique sous la direction du prix Nobel Ernest O. Lawrence, l’inventeur du cyclotron. Madame Wu fut le premier instructeur femme au Département de physique de l'université de Princeton, la première femme titulaire d'un doctorat honoris causa de Princeton, la première femme président de l'American Physical Society (élue en 1975).
Elle fut la première lauréate du prix Wolf en physique en 1978, que certains considèrent comme l’équivalent du prix Nobel.

Sciences

Physique

Chien-Shiung Wu

personnalité

08/03/2011

Irène Joliot-Curie (12 septembre 1897 à Paris - 17 mars 1956 à Paris) est une chimiste, physicienne et femme politique française lauréate du prix Nobel de chimie, tout comme sa mère, Marie Curie. Elle était devenue son assistante à l'Institut du radium de Paris depuis 1918 lorsque, chargée de former des ingénieurs en chimie nucléaire, elle rencontra son futur époux Frédéric Joliot. De leur union en 1926 naîtrons deux enfants, Hélène Langevin-Joliot née en 1927 et Pierre Joliot-Curie né en 1932.
Avec son mari, Irène découvrira la radioactivité artificielle en 1934, peu de temps avant le décès de Marie Curie. Frédéric et Irène recevront le prix Nobel de chimie pour cette découverte l’année suivante. La mise en évidence et l’étude de ce phénomène qui consiste à transformer un élément stable en élément radioactif, en conjonction avec les recherches sur l'action des neutrons sur les éléments lourds, sont un pas important vers la découverte de la fission nucléaire.En 1937, elle devient maître de conférences, en remplacement de son mari nommé au Collège de France, puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.
En 1946, elle devient directrice de l'Institut du radium et elle participe à la création du Commissariat à l'énergie atomique, où elle occupe la fonction de commissaire durant six ans. Elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité précédemment occupée par sa mère.Irène Joliot-Curie meurt le 17 mars 1956 à Paris d'une leucémie résultant d'une surexposition aux rayonnements radioactifs au cours de son travail, probablement aussi lorsqu’elle assistait sa mère sur le front de la première guerre mondiale pour faire des radiographie des blessés afin d’aider les chirurgiens.

Sciences

Physique

Irène Joliot-Curie

personnalité

08/03/2011

Je suis né… avec 3 jours de retard, mais ce ne fut pas un handicap rédhibitoire pour la suite. 
Normalien de Saint-Cloud (école ensuite transférée à Lyon), j’ai d’abord été chercheur au CNRS puis professeur à l’université Paris 7-Denis Diderot depuis 1981. 
Dans ma carrière, j’ai eu de la chance. Postdoc à Stanford, je me suis retrouvé dans l’expérience la plus titrée de la physique des particules. Au total, j’aurai côtoyé quatre Prix Nobel dans les équipes au sein desquelles j’ai travaillé. 
De retour en Europe, je me suis consacré à l’étude des neutrinos, minuscules particules plutôt fascinantes qui gardent encore bien des secrets. Autour de leur mystère, j’ai initié plusieurs expériences tant au CERN qu’au laboratoire américain de Brookhaven. 
Ces expériences ont produits des mesures intéressantes, mais aucune découverte majeure n’y fut faite… ce qui est le cas de bien des expériences. La communication étant devenue une nécessité de plus en plus pressante, depuis quelques années, je me consacre à l’écriture. J’ai d’abord publié un roman policier sur les neutrinos, puis plusieurs ouvrages de vulgarisation, une étude sur Marcel Proust, ainsi que deux pièces de théâtre jouées en particulier dans les lycées.

Sciences

Physique

François Vannucci

personnalité

10/02/2011

- Ancien élève de l'Ecole normale supérieure ( 1955), après des études secondaires au lycée Condorcet (Paris). 
- Licencié de mathématiques, agrégé de physique (1959) 
- Docteur es sciences physique (Orsay 1964) 
- Professeur à l'Université Paris Sud, Directeur du laboratoire d'hydrodynamique physique HMP (ESPCI) de 1977 à 1988 
- Directeur du Palais de la Découverte de 1987 à 1990
- Directeur de l'Ecole normale supérieure de 1990 à 2000 
- Professeur émérite et chercheur au laboratoire PMMH (ESPCI) depuis 2000 
- Fellow de l'American physical society ; Fellow de l'Institute of physics.
- Membre de l'Academia Europea. 
- Auteur de 300 articles sur la supraconductivité, les cristaux liquides et la matière molle, l'hydrodynamique physique, les milieux granulaires et de 10 livres dont
" Du sac de billes au tas de sable " et " Désordre et mélange " (O. Jacob) " Ce que disent les fluides " et " Matière et matériaux " (Belin) " La matière en désordre et Matière en grains " (EDP Sciences)" Du merveilleux caché dans le quotidien - la physique de l’élégance " ( Flammarion)

Sciences

Physique

Etienne Guyon

personnalité

05/12/2010

J'ai eu la chance de grandir en Bourgogne sous un ciel rempli d'étoiles. Très tôt, je me suis intéressée à l'astronomie, ce qui n'aurait sans doute pas été le cas si je n'avais vu que des lampadaires en levant les yeux, comme c'est malheureusement le cas de beaucoup d'enfants aujourd'hui. 
Après le bac, attirée par le secteur aérospatial, j'ai opté pour les classes préparatoires, puis une école d'ingénieur généraliste l'ENSIAME à Valenciennes. Cela m'a donné l'occasion de partir en stage à la DLR en Allemagne où l'on teste les moteurs d'Ariane ; et en 1995, à la station de radioastronomie de Nançay, où je suis restée pour un job d'été consistant à contrôler le radiotélescope. J'y ai croisé Jean Heidmann dont j'avais lu tous les ouvrages sur SETI. J'ai aussi rencontré François Biraud, dont les connaissances scientifiques et techniques m'impressionnaient. Nous avons discuté des recherches qu'il a mené à Nançay en 1992 avec Jill Tarter. 
Je publiai à l'époque un fanzine, « le bulletin de la Cabine Télescope » où il était souvent question de SETI. Il y avait une centaine d'abonnés, et à l'occasion d'un jeu de création de messages codés, j'ai contacté la SETI League. Je travaillais alors en tant qu'ingénieur au Centre de Calcul de l'IN2P3. La représentante en France de l'association terminait un post-doctorat au CEA. Ensemble, nous avons mis en place l'un des premiers sites web francophones consacré à SETI, puis elle est rentrée en Ecosse en me demandant de représenter l'association à laquelle j'avais adhéré quelques mois plus tôt. 
Le logiciel SETI@HOME est sorti en mai 1999. Son succès immédiat a surpris tout le monde, aussi bien la petite équipe d'informaticiens de l'université de Berkeley que mes collègues qui effectuaient à l'époque des recherches sur les grilles de calcul. Je gérais une liste de discussion sur SETI qui a vu son nombre d'abonnés augmenter rapidement. En revanche, les discussions tournaient souvent autour d'une espèce de compétition. J'ai eu un pic, est-ce que c'est un signal ? Qui a une valeur plus grande que la mienne ? Il y avait une véritable course au CPU, chacun voulant montrer la puissance de son PC. Ceux du laboratoire LORIA étaient relativement bien placés au niveau international. 
Le décès de Jean Heidmann en 2001 marqua un coup d'arrêt de l'implication de France dans les projets SETI. Je fus invitée à une réunion du « SETI Permanent Study Group » de l'Académie Astronautique Internationale (IAA) à Toulouse. Assise autour de la même table que les américains Roger Malina, Seth Shostak ou Paul Shuch, le canadien Allen Tough, l'australienne Carol Oliver ou l'italien Claudio Maccone, je compris à quel point le rôle de Jean Heidmann était important au niveau international, en particulier pour faire la liaison entre SETI et l'IAA. Jusqu'à présent, toutes mes activités liées à SETI s'étaient déroulées dans un cadre purement associatif ; au détriment sans doute des lectures de romans de science-fiction et des soirées d'observation astronomique. Si je pouvais apporter une aide ponctuelle, je n'avais ni le bagage, ni la stature pour jouer dans la cour des grands. 
J'ai obtenu un poste d'ingénieur d'étude au CNRS l'année suivante. Travaillant en région parisienne, j'ai rencontré les membres du groupe de recherche en exobiologie. A une époque où chaque jour on découvre de nouvelles exo-planètes, en particulier grâce aux missions passionnantes comme Corot, il est intéressant de réfléchir aux nouvelles perspectives que cela apportait à SETI et aux possibilités de relancer une telle recherche en France. J'ai modestement participé à l'organisation du congrès qui s'est déroulé à l'UNESCO en 2008, en particulier pour les évènements grand-public. Ce fut extraordinaire de voir plus d'une centaine de scientifiques du monde entier échanger des idées dans un lieu aussi prestigieux.

Sciences

Astronautique

Elisabeth Piotelat

personnalité

07/11/2010

Véronique Buat est née le 20 septembre 1962 à Marseille.
Après deux années de classes préparatoires, elle continue ses études à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan de 1982 à 1986. Elle obtient son DEA d’astrophysique à l’observatoire de Meudon et revient à Marseille préparer sa thèse sur l’émission ultraviolette des galaxies au Laboratoire d’Astronomie Spatiale.
A la fin de sa thèse elle obtient de Maître de Conférences à l’Université Aix-Marseille III (maintenant Paul Cézanne). Elle est à présent Professeur à l’Université de Provence.
Ses activités de recherche sont consacrées à l’étude de l’évolution des galaxies et essentiellement basées sur l’exploitation de données obtenues à partir de télescopes embarqués sur des satellites spatiaux. Son domaine d’étude va de l’univers proche jusqu’à des astres situés à plusieurs milliards d’années lumières.
Comprendre l’évolution des galaxies c’est comprendre l’évolution du plus grand nombre, ainsi ses études sont basées sur de grands échantillons afin de ne pas se méprendre en regardant « l’arbre qui cache la forêt ».
Etre Astrophysicien(ne) nécessite d’être d’abord Physicien(ne), de même être Professeur en astrophysique signifie enseigner l’astrophysique mais aussi les bases de chaque domaine de la physique. Au cours de sa carrière, Véronique Buat a enseigné (et enseigne encore) l’optique, la thermodynamique, la mécanique mais aussi l’histoire des sciences à travers celle de l’astronomie, et bien sur…l’astrophysique.

Sciences

Astronomie

Véronique Buat

personnalité

07/06/2010

« Profil scientifique avec une dimension littéraire » : voici ce que disent les tests psychotechniques passés lors d'embauches dans le secteur privé. Mon parcours est en effet assez atypique pour un scientifique.
Je suis né en 1958 à Bruxelles. Avec mon diplôme de docteur en chimie physique en poche, j'ai travaillé successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Hôpital Universitaire Erasme et ensuite dans la biotechnologie et la chimie.Mais l'écriture est l'une de mes passions.
Pendant toutes ces années, je travaille aussi comme journaliste scientifique free-lance. Après avoir proposé mes services à un quotidien belge en 1983, j'ai multiplié les collaborations avec d'autres médias, la télévision, le journal La Recherche en France, etc. 
Contaminé par le virus…
Par hasard, je tombe en 1992 sur un avis de concours organisé par la Commission européenne pour recruter des rédacteurs scientifiques. A ma grande surprise, je réussis toutes les épreuves (un an au total !) et je suis recruté en 1994, dans l’Unité Communication de la Direction générale de la recherche. 
Actuellement, je suis Chef (faisant fonction) de cette Unité (30 personnes environ). J'ai piloté les grandes enquêtes Eurobaromètre sur la science et la technologie et j'organise les grands événements de la Direction générale (conférences sur la communication de la recherche, lancement des programmes-cadres, etc.). Je suis aussi le rédacteur en chef du magazine « research*eu »: http://ec.europa.eu/research/research-eu/index_fr.html
Membre du comité scientifique du réseau international sur la communication publique de la science et de la technologie (PCST), j'enseigne la communication scientifique à l'Université Libre de Bruxelles.
J'ai publié à ce jour huit ouvrages, dont « Communicating European Research » (Springer, 2007), « La Technique contre la démocratie » (Seuil, 1998) et, tout récemment, « Science et communication : pour le meilleur ou pour le pire » (Quae, 2009): http://www.quae.com/fr/livre/?GCOI=27380100692260
Voir aussi à ce sujet:
• l'article publié par l'Association Bernard Gregory : http://www.abg.asso.fr/display.php?id=1003• l'article publié sur le site de la revue Science (en anglais) : http://sciencecareers.sciencemag.org/career_development/previous_issues/articles/2380/raising_the_profile_of_european_research#• mon site personnel : http://www.michelclaessens.net/

Tech

Tech

Michel Claessens

personnalité

03/01/2010

1 - Formation
- 2001 : Habilitation à Diriger les Recherches
- 1992 – 1994 : Doctorat préparé dans le Laboratoire d’Etude de l’Altérabilité des Matériaux (CEA). Sujet de thèse : Etude expérimentale de l’influence d’espèces aqueuses sur la cinétique de dissolution du verre nucléaire R7T7.
- 1989 – 1991 : Diplôme d’ingénieur à l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers. Spécialité : Matériaux (major de promotion). DEA « Matériaux-Minéraux » à l’Université d’Orléans. 
2 - Domaines de compétence 
- Mécanismes et cinétique d’altération des matrices de confinement (lixiviation, irradiation).- Modèles pour l’évaluation des performances en conditions d’entreposage de longue durée et de stockage géologique profond.- Communication (ouvrages grand public dont deux primés par la SFEN, émissions de radio, conférences), enseignement (intervenant pour l’INSTN, cours en Master 2 à l’UMII).
3 - Expérience professionnelle
- Depuis 2001 : Chef du Laboratoire d’étude du Comportement à Long Terme des matériaux de conditionnement au Commissariat à l’Energie Atomique, Centre de Marcoule (14 permanents, 4 thésards, 2 post doc). Expert senior depuis 2003.
- 2000 - 2003 : Chef du projet VESTALE (projet fédérant l'ensemble des études sur le comportement à long terme des verres au CEA). Structuration des programmes, gestion des relations avec les partenaires industriels (COGEMA, ANDRA, EDF), préparation des évaluations internationales. 
- 1995 - 2001 : Ingénieur de recherche au Commissariat à l’Energie Atomique, centre de Marcoule. Responsable des études sur la cinétique d’altération des verres de confinement de déchets (aspects théoriques, expérimentaux et modélisations). Expert auprès de l’ADEME pour les travaux normatifs sur le comportement à long terme des déchets stabilisés par vitrification.
Bilan : gestion de collaborations scientifiques nationales et internationales, encadrement (5 thésards, 4 post doc, 7 stagiaires universitaires), 4 participations à un jury de thèse, 30 publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, 28 publications dans des congrès nationaux et internationaux, 3 livres grand public sur la gestion des déchets radioactifs, responsable d’enseignements à l’Université de Montpellier et au CEA.
4 - Publications
-- Livres
- S. Gin. Quelles solutions pour nos déchets nucléaires ? Editions Le Pommier, 2006.- S. Gin. Déchets nucléaires : quel avenir ? Editions Dunod, 2006. 

- S. Gin. Nucléaire, vers une vérité citoyenne. Editions La société des écrivains, 2007.- S. Gin. Les déchets radioactifs. Chapitre dans un livre sur les déchets à destination des universitaires. Lavoisier Editions. A paraitre début 2009.
Principaux articles dans les journaux scientifiques
- S. Gin, P. Jollivet, JP Mestre, M. Jullien, and C. Pozo. French SON 68 nuclear glass alteration mechanisms on contact with clay media. Applied Geochemistry 16 (7-8):861-881, 2001.- S. Gin, Isabelle Ribet, and M. Couillaud. Role and properties of the gel formed during nuclear glass alteration : importance of gel formation conditions. Journal of Nuclear Materials 298 (1-2):1-10, 2001.- Angeli F, Charpentier T, Gin S, Petit JC. 17O 3Q-MAS NMR characterization of a sodium aluminoborosilicate glass and its alteration gel. Chemical Physics Letters 341 (1-2) 23-28 (2001).- Rebiscoul D., Van der Lee A., Rieutord F., Né F., Spalla O., El-Mensouri A., Frugier P., Ayral A. and Gin S. Morphological evolution of alteration layers formed during nuclear glass alteration: new evidence of a gel as diffusive barrier. Journal of Nuclear Materials, 326, 9-18, 2004.- S. Gin and I. Ribet. Comportement à long terme des verres nucléaires de type R7T7 : bilan des connaissances à l'échéance de la loi Bataille. L'actualité chimique, 2005.- Déchets nucléaires : qu’en faire ? Science et Vie n°1070, p99-111, nov. 2006.G. Geneste, F. Bouyer and S. Gin. Hydrogen-sodium interdiffusion in borosilicate glasses investigated from first principles. J. of Non-Crystalline Solids 352, 3147-3152, 2006.- D. Rebiscoul, F. Rieutord, F. Né, P. Frugier, R. Cubitt and S. Gin. Water penetration mechanisms in nuclear glasses by X-ray and neutron reflectometry. Journal of Non-Crystalline Solids, Volume 353, Issues 22-23, 2221-2230, 2007.
S. Gin. Déchets nucléaires : comment les gérer ? Questions internationales, n°24, p65-66, 2007.- Chave T., Frugier P., Ayral A. and Gin S. Solid state diffusion during nuclear glass residual alteration in solution. Journal of Nuclear Materials, 362, 466-473, 2007.- Cailleteau C., Angeli F., Devreux F., Gin S., Jestin J., Jollivet P. and Spalla O. Insight into Silicate Glass Aqueous Alteration Mechanisms. Nature Materials, Vol 7, 12: 978-983, 2008.- Verney-Carron A., Gin S. and Libourel G. A fractured Roman glass block altered 1 800 years in seawater: analogy with nuclear waste glass in deep geological repository. Geochimica et Cosmochimica Acta, 72, 5372-5385, 2008.- Gin S., Jégou C., Frugier P. and Minet Y. Theoretical Consideration on the application of the Aagaard-Helgeson rate Law to the Dissolution of silicate Minerals and Glasses. Chemical Geology, 255, 14-24, 2008.- Frugier P., Gin S., Minet Y., Chave T., Bonin B., Godon N., Lartigue J.E., Jollivet P., Ayral A., De Windt L. and Santarini G. SON68 nuclear glass dissolution kinetics : current state of knowledge and basis of the new GRAAL model. Journal of Nuclear Materials, 380, 8-21, 2008.

Sciences

Physique

Stéphane Gin

personnalité

08/03/2009

Yoichiro  Nambu

Sciences

Physique

Yoichiro Nambu

personnalité

08/10/2008

Professeur à Stanford, Leonard Susskind est un des pères de la théorie des cordes, qui cherche à unir la mécanique quantique et la gravitation.

Sciences

Physique

Leonard Susskind

personnalité

16/05/2008

Nikola Tesla

Sciences

Physique

Nikola Tesla

personnalité

16/05/2008

Andreï Sakharov

Sciences

Physique

Andreï Sakharov

personnalité

14/05/2008

Roland Omnès

Sciences

Physique

Roland Omnès

personnalité

13/05/2008

Ses travaux sur la physique du solide concernant le magnétisme lui valent le Prix Nobel de physique en 1970 qu'il partage avec Hannes Alfvén (pour déplacement des particules électrisées et la propagation des ondes dans le plasma de la magnétosphère).

Sciences

Physique

Louis Néel

personnalité

13/05/2008

Lubos Motl

Sciences

Physique

Lubos Motl

personnalité

13/05/2008

Peter Mansfield

Sciences

Physique

Peter Mansfield

personnalité

13/05/2008

Professeur à l'université de Paris et à l'École normale supérieure, Alfred Kastler a obtenu le prix Nobel de physique en 1966 pour « la découverte et le développement de méthodes optiques dans l'étude des résonances hertziennes des atomes », notamment la technique du « pompage optique », élaborée en 1949.

Sciences

Physique

Alfred Kastler

personnalité

09/05/2008

Peter Grünberg

Sciences

Physique

Peter Grünberg

personnalité

18/04/2008

David Gross

Sciences

Physique

David Gross

personnalité

18/04/2008

Thibault  Damour

Sciences

Physique

Thibault Damour

personnalité

16/04/2008

Charles-Augustin Coulomb

Sciences

Physique

Charles-Augustin Coulomb

personnalité

16/04/2008

Première

2

Dernière

Bons plans