Matière : personnalités

John Von Neumann né Neumann Lajos le 28 décembre 1903 en Autriche Hongrie il meurt d'un cancer le 8 février 1957 aux USA. Enfant prodige ses contributions en mathématique pures et appliquées sont considérables. Albert Einstein, dont il était le collègue à Princeton, le considérait comme un extraterrestre et Jean Dieudonné, le mathématicien phare du groupe Bourbaki, comme l'analyste le plus profond du XX ième siècle. Son palmarès est en effet impressionnant.
Théorie des ensembles et logique mathématique : 
Sa fulgurante carrière en mathématique débute par les fondements logiques des mathématiques (à la suite des travaux de David Hilbert). En logique, Von Neumann propose une nouvelle axiomatisation de la théorie des ensembles, connue sous le nom de théorie des ensembles de von Neumann–Bernays–Gödel, en abrégée en NBG ou théorie des classes. C'est une théorie axiomatique essentiellement équivalente à la théorie ZFC de Zermelo–Fraenkel. Il est un des premiers à comprendre les résultats de Gödel
Mécanique quantique :
Influence par le programme d'Hilbert d'axiomatisation de la physique, il écrit un ouvrage monumentale sur les fondements mathématique de la mécanique quantique dans lequel il développe l'analyse fonctionnelle en introduisant sa théorie des anneaux d'opérateurs.
Analyse fonctionnelleEconomie et théorie des jeux
Avec Oskar Morgenstern il publie en 1944 un célèbre ouvrage intitulé La Théorie des jeux et comportements économiques (The Theory of Games and Economic Behavior) qui est un classique des ouvrages portant sur l’économie théorique.
Hydrodynamique et analyse numériques : 
Travaillant sur les projets de bombes atomiques et à hydrogène, il est conduit à étudier l'hydrodynamique des explosions et est l'un des premiers à proposer d'étudier ces problèmes numériquement sur des calculateurs. Avec Ulam, il découvrira au passage l'algorithme de Monte Carlo et il donnera une méthode pour calculer plus facilement sur ordinateur des situations avec ondes de choc. Ces travaux, notamment en liaison avec la prédiction météorologique, stimuleront ses réflexions sur les ordinateurs et les automates cellulaires.
Ordinateurs et théorie des automates cellulaires :
Avec Alan Turing, Von Neumann peut être considéré comme le père des ordinateurs et de l'informatique moderne. L'architecture de la majorité des ordinateurs est en effet celle dite de Von Neumann. Intéressé par la structure du cerveau et les systèmes biologiques, il aura l'idée avec Ulam des automates cellulaires et il étudia à quelles conditions une machine peut se reproduire elle-même. On peut voir ces travaux comme de la biologie théorique car, le schéma d'un automate auto reproducteur que Von Neumann avait proposé, c'est trouvé justement être celui employé par les cellules avec l'ADN et l'ARN. De ces travaux a emergé le fameux Jeu de la Vie de Conway.
Von Neumann devant l'ordinateur de l'IAS avec Oppenheimer
John Von Neumann et sa seconde femme, Klari Dan.

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John Von Neumann

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03/03/2008

Erwin Schrödinger : physicien Autrichien Prix Nobel de Physique né le 12 août 1887 à Vienne et mort le 4 janvier 1961.
Erwin Schrödinger
Erwin Schrödinger était un enfant surdoué d'origine autrichienne par son père et anglaise par sa mère. Issu d'une famille aisée, il fut éduqué par des tuteurs et parlait couramment allemand et anglais à l'âge de dix ans. Il était doué aussi bien dans les disciplines scientifiques que littéraires et fut toute sa vie passionné de philosophie. Il se référera souvent dans ses livres à Spinoza, Kant et surtout la philosophie Hindoue.
Intégrant le cursus scolaire normal au début de son adolescence, il fut décrit par un de ses condisciples en ces termes « Particulièrement en physique et en mathématique, Schrödinger avait un don pour comprendre immédiatement et rapidement ce qui était expliqué en cours. Après celui-ci, le professeur pouvait l'appeler au tableau et lui poser des problèmes qu'il résolvait avec facilité ».
Au cours de sa formation universitaire à Vienne, il étudia de nombreuses branches des mathématiques et de la physique comme la géométrie projective, la théorie des groupes et surtout la théorie des équations aux dérivées partielles dont il saura faire bon usage ultérieurement pour ses travaux en mécanique quantique. Profondément marqué par l'enseignement hérité de Boltzmann, il fut toute sa vie un ardent défenseur des images intuitives en physique et s'intéressa à des questions de mécanique statistique qui le conduiront à des réflexions visionnaires sur les bases physiques de la biologie.
C'est toutefois sur une obscure question d'électromagnétisme qu'il passa sa thèse en mai 1910, et il ne trouva tout d'abord un poste de professeur que comme assistant en physique expérimentale plutôt que théorique ! Inhibé par l'absence d'un groupe de théoriciens importants à Vienne à l'époque, ses travaux du début n'impressionnaient personne et il faillit ne pas obtenir l'habilitation. La première guerre mondiale débuta alors, et Schrödinger servit comme artilleur sur le front, ce qui ne l'empêcha pas de poursuivre des recherches et de suivre les travaux d'Einstein sur la relativité générale, qu'il trouva inutilement compliquée au début.
De retour du front, il commença à publier des résultats importants en mécanique statistique, théorie de la vision et théorie quantique. Il se maria avec Anny Bertel et, afin d'avoir un salaire suffisant pour son ménage, il accepta un poste de professeur de physique théorique à Zurich. Ce fut le début d'une période particulièrement productive, notamment à cause de la présence d'Hermann Weyl, le mathématicien de génie dont on disait qu'il était l'élève d' Hilbert le plus doué. Un tournant dans sa vie se produisit alors en 1925, Einstein venait de publier ses travaux sur la mécanique statistique quantique des gaz où il attirait l'attention sur les idées de Louis De Broglie.
Fasciné, Schrödinger décida de tirer les choses au clair et pour cela, prépara une série de séminaires sur le sujet. Dans l'assistance, Debye alluma un cigare et déclara que, ce qu'il fallait, c'était une équation d'onde pour les ondes de matières de De Broglie. Très rapidement Schrödinger publia en 1926 une série de six papiers sur la mécanique ondulatoire qui impressionnèrent tout le monde. Einstein n'hésita pas à parler de l'œuvre d'un authentique génie dans une lettre personnelle à Schrödinger. 
L'accueil de la communauté des physiciens fut d'autant plus enthousiaste qu'il avait réussi à montrer l'équivalence mathématique entre sa théorie et l'approche matricielle de Heisenberg, Born et Jordan en mécanique quantique. Le manque d'images intuitives, et l'abandon des structures spatio-temporelles classiques dans l'approche matricielle, écoeuraient nombre de physiciens, dont Planck et Einstein, qui furent soulagés de retomber ainsi sur un terrain plus naturel pour un physicien classique. 
Il y a quand même une chose importante à bien comprendre, les ondes de matières de Schrödinger sont différentes de celles de De Broglie, elles ne sont pas directement dans l'espace-temps mais dans l'espace à 6N dimensions des coordonnées de position et de vitesse de N particules. Il faut savoir aussi que Schrödinger s'opposa toute sa vie à l'interprétation probabiliste que Born avait donnée à la fameuse fonction d'onde solution de son équation. 
Et d'ailleurs, c'est même toute l'interprétation dite de Copenhague de la mécanique quantique, avancée par Bohr et Heisenberg, qu'il n'accepta jamais. Il en résultat donc en 1935 un célèbre article où il introduisit une expérience de pensée, baptisée par la suite "expérience du chat de Schrödinger", dans lequel il essayait de montrer, tout comme Einstein, que la mécanique quantique ne pouvait pas être considérée comme une description satisfaisante de la dualité onde-particule et de la quantification des systèmes physiques.
L'équation de Schrödinger indépendante du temps
Le climat politique commençait à se dégrader en Europe. Schrödinger fut invité par de nombreuses universités dont Oxford et Princeton. Il y donna des cours mais refusa les postes permanents qui lui étaient offerts jusqu'à ce que la deuxième guerre mondiale le chasse définitivement d'Autriche pour rejoindre en 1939 l'institut for Advanced Studies à Dublin en Irlande. Il consacra dès lors ses travaux à la quête d'une théorie unifiée de l'électromagnétisme et de la gravitation et publia en 1944 un essai intitulé « Qu'est-ce que la vie ? » où, coupant cours à tout vitalisme, il anticipa la découverte de l'ADN. La plupart des découvreurs de la biologie moléculaire affirmeront plus tard y avoir trouvé une part non négligeable de leur inspiration.
Pendant cette période, il écrivit aussi de beaux traités de relativité générale et de cosmologie qui seront cités par Stephen Hawking et Roger Penrose. On ne peut passer sous silence le fait qu'il fut un des premiers à faire des calculs sur la production de particules en espaces-temps courbes dés 1939 ! Il faudra attendre la fin des années 60 avec les travaux de Parker et Zeldovitch en cosmologie pour avoir les premiers résultats vraiment solides, mais c'est précisément ce genre de calculs qui conduira Hawking à sa découverte fondamentale du rayonnement des trous noirs! Schrödinger resta à Dublin jusqu'en 1956, retourna alors à Vienne et il publia en 1961 « Ma conception du monde » où il affirmait une métaphysique inspirée des Upanishads. Il décéda peu de temps après de tuberculose à l'âge de 73 ans.
Biographie de Schrödinger avec documents audios et photos de familleLien Conférence NobelLes articles fondateurs de Schrödinger
Extraits de "Ma conception du monde, le Veda d'un Physicien" par Erwin Schrödinger (Paris, Le Mail, 1982). 
p. 15 : "Il s'avère en effet beaucoup plus difficile de rendre compréhensible, de présenter rationnellement, ne serait-ce que le domaine spécialisé le plus restreint de n'importe quelle branche des sciences, si on en retire toute métaphysique."p. 16 : "Une véritable suppression de la métaphysique ferait de l'art et de la science des squelettes pétrifiée, dépourvus d'âme, incapable du moindre développement ultérieur."p. 17 : "dresser successivement des barrières pour limiter le rôle de la métaphysique, dans la mesure où elle influe sur la description des faits tenus pour vrais dans divers domaines scientifiques ; mais la préserver en même temps en tant que soutien indispensable de notre connaissance générale aussi bien que particulière. L'apparente contradiction de cette formule constitue justement le problème à résoudre.On peut avoir recours à une image, en disant que nous avançons sur le chemin de la connaissance et qu'il faut nous laisser guider par la main invisible de la métaphysique qui se tend vers nous comme sortant du brouillard"p. 19 : "Cet "éléphantiasis" partiel a fait négliger les autres orientations du développement de la culture, de la connaissance, de la pensée occidentale ou appelez cela comme vous voudrez, et il a permis une décadence plus forte que jamais auparavant."p. 20 : "l'Église n'est plus qu'un parti politique, et la morale ne constitue rien d'autre qu'une restriction un peu gênante qui s'effondre à son tour, une fois privée du soutien qui lui fut longtemps apporté par la croyance en des épouvantails devenus désormais inacceptables. Un atavisme général semble s'être pour ainsi dire manifesté. L'homme occidental menace de retomber à un niveau antérieur de développement qu'il n'aurait jamais totalement surmonté: l'égoïsme brutal lève sa face grimaçante et tend sa poigne implacable, endurcie par la vieille habitude ancestrale, vers la barre du navire en dérive."p. 26 : "il y a eu des philosophes grandement renommés -comme Schopenhauer- qui ont déclaré que notre monde était extrêmement mal fait et triste, et d'autres -comme Leibniz- qui l'ont trouvé le meilleur des mondes possibles."p. 27 : "l'existence de ces relations nous ramène toujours vers la métaphysique, c'est-à-dire vers quelque chose qui transcende ce qui est directement perceptible"p. 54 : "Il est fort curieux que la philosophie occidentale, qui a presque universellement accepté l'idée que la mort de l'individu ne met aucunement fin à quoi que ce soit d'essentiel de la vie, ait à peine honoré d'une pensée (excepté chez Platon et Shopenhauer) cette autre idée bien plus profonde et plus intimement joyeuse, et qui logiquement va de pair avec elle : l'idée qu'il en est de même pour la naissance de l'individu ; que je ne suis pas créé pour la première fois, mais que je suis progressivement réveillé d'un profond sommeil. Alors mes espoirs et mes aspirations, mes peurs et mes soucis peuvent m'apparaître comme étant les mêmes que ceux de milliers d'humains qui ont vécu avant moi. Et je peux espérer que ce que j'ai imploré pour la première fois il y a des siècles pourra m'être accordé dans quelques centaines d'années. Aucune pensée ne peut germer en moi qui ne soit le prolongement de la pensée d'un ancêtre ; il n'y a pas en réalité de nouveau germe (de pensée), il y a l'éclosion prédéterminée d'un bourgeon sur l'arbre antique et sacré de la vie. Je sais très bien que la plupart de mes lecteurs, en dépit de Schopenhauer et des Upanishads, prendront ce que je viens de dire pour une métaphore plaisante et adéquate, et refuseront d'accepter à la lettre l'axiome que toute conscience est Une par essence."p. 55 : "Quoiqu'il en soit, appliquer l'arithmétique à ces choses-là s'avère pour le moins douteux."

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Erwin Schrödinger

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03/03/2008

Stanislaw Marcin Ulam : mathématicien polonais de génie né le 13 avril 1909 en Pologne et mort le 13 mai 1984 aux USA. Il est surtout connu comme le co-créateur de la bombe H américaine avec Edward Teller mais sa créativité, bien qu'entravée par des difficultés à mettre ses idées par écrit, était légendaire.Stanislaw Ulam et sa femme FrançoiseStanilaw Ulam était un enfant précoce, s'intéressant très jeune à l'astronomie puis à la physique, suite au télescope qu'il reçut de son oncle, à l'âge de 12 ans. Voulant comprendre la théorie de la relativité d'Einstein à 14 ans, cela le conduisit à étudier les mathématiques par lui-même et, à 16 ans, il maîtrisait déjà le calcul différentiel et intégral tout en débutant des études sur la théorie des ensembles et la logique mathématique. Il entra donc à l'Institut Polytechnique de Lvov, où enseignaient des mathématiciens du calibre de Banach et Kuratowski. Il en sortit docteur en mathématique en 1933 après une thèse sous la direction de Banach.S'étant fait connaître par ses travaux en théories des ensembles et de la mesure, appliquées aux systèmes dynamiques, il attira l'attention de John Von Neumann qui l'invita en 1935 à Princeton. Les deux hommes deviendront des amis très proches et c'est Von Neumann qui lui proposera de le rejoindre à Los Alamos pour le projet Manhattan.Avec Von Neumann et Fermi, il est à l'origine des méthodes dites de « Monte Carlo » qui sont capitales pour calculer des intégrales « impossibles » à partir de l'échantillonnage statistique. Ces mêmes méthodes sont d'un usage courant pour générer des évènements en accord avec des lois de probabilités en physique, ce qui permet de simuler les observations des détecteurs en physique des particules ou la formation du système solaire par exemple.Avec Fermi et Pasta, il est aussi à l'origine des premières expériences de simulations numériques de systèmes non linéaires sur ordinateurs, ce qui jouera un grand rôle pour les développements de la théorie des solitons et des calculs d'hydrodynamique sur ordinateur.Toujours avec Fermi, il a démontré l'impossibilité de faire détoner une bombe à hydrogène selon le mécanisme initialement avancé par Teller. C'est lui qui proposera d'utiliser la focalisation des ondes de chocs, et surtout des rayons X produits par une bombe A, pour initier les réactions de fusion. Ses compétences sur les armes atomiques le conduiront à être un des conseillers principaux des Etats-Unis sur ces sujets et à son travail sur un projet de propulsion interplanétaire par explosion nucléaire, le projet Orion.Projet OrionIl a longtemps collaboré avec le mathématicien spécialiste de la théorie des nombres, Paul Erdös, dont le volume de production rivalise avec celui d'Euler. Comme exemple de ses contributions originales en mathématique, on peut citer la spirale d'Ulam avec les nombres premiers.Paul ErdösDepuis la fin des années 40, et jusqu'en 1965, il resta à Los Alamos pendant l'essentiel de son temps. Il se retira ensuite à l'Université de Boulder, Colorado, et à Santa Fe pour travailler sur la biomathématique jusqu'à sa mort en 1984.Il n'est pas possible de rendre justice en si peu de mots aux capacités protéiformes d'Ulam. Pour cela, on consultera le lien ci-dessous.Edition spéciale d'un périodique du laboratoire de Los Alamos sur la vie et les travaux de Stanislaw Ulam ;Contributions de Stanislaw Ulam à la biologie théorique.

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Stanislaw Marcin Ulam

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03/03/2008

Paul Adrien Maurice Dirac est un physicien et mathématicien britannique né le 8 août 1902 à Bristol et mort le 20 octobre 1984 à Tallahassee, Floride (États-Unis). Certains le considèrent comme le second physicien théoricien du XX ième siècle juste après Einstein et probablement à égalité avec Feynman.
Ayant passé un diplôme d’ingénieur électricien, il ne tarda pas à rejoindre l’Université de Cambridge où son directeur de thèse, Fowler, lui fit connaître la théorie quantique et les tout nouveaux travaux de Heisenberg sur ce sujet. Comprenant l’approche de Heisenberg mieux que lui-même, il retrouva de façon indépendante l’essentielle de la formulation de la mécanique quantique donnée par Heisenberg, Born et Jordan. 
Passionné dès l’adolescence par la théorie de la relativité, il est le premier à donner une formulation satisfaisante de la généralisation relativiste de l’équation d’onde d’une particule. En même temps que Fermi, Heisenberg et Pauli, il fonde l’électrodynamique quantique et prédit l’existence de l’anti-matière et des monopôles magnétiques.
Conjointement avec Fermi, il a introduit la statistique quantique connue aujourd’hui sous le nom de statistique de Fermi-Dirac.
Ses travaux d’après guerre seront en avances sur leur temps et peu de personnes, à part Richard Feynman pour qui Dirac était son héros, ne comprendrons ses critiques de la théorie de la renormalisation, ses travaux sur la quantification canonique des systèmes contraints, à la base du programme de quantification de la gravitation de Wheeler, Dewitt et Ashtekar, ainsi que ses vues prophétiques sur la théorie des membranes généralisant la théorie des cordes.

Le livre de Dirac sur la mécanique quantiquePublications de Dirac (google)conférence NobelVidéoL'héritage de Dirac d'après Joseph Polchinski

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Paul Dirac

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03/03/2008

Louis de Broglie est né le 15 août 1892 à Dieppe. Descendant d’une vieille famille italienne anoblie qui comptait déjà plusieurs personnages marquant de l’histoire de France, c’est un élève moyen en mathématique et en chimie. Par contre, il excelle particulièrement en histoire, en français, en philosophie et en physique. C’est après avoir passé simultanément ses baccalauréats de mathématiques et de philosophie, qu’il il obtint à dix-neuf ans, une licence d'histoire, puis une licence de droit.
On pouvait donc difficilement penser que son nom serait associé à l’une des découvertes les plus importantes de la physique du XX ième siècle à la base de toute l’électronique et de la technologie moderne. En fait, c’est sous l’influence de son frère aînée, alors le Duc de Broglie et grand spécialiste des expériences en physique des rayons X, qu’il prend connaissance jeune de la théorie quantique et des problèmes qu’elle soulève.
En 1919, près sa démobilisation, Louis de Broglie rejoint son frère qui a financé son propre laboratoire où se poursuivent des recherches sur les rayons X. Il se spécialise en physique théorique et passe sa thèse de doctorat en 1924 avec Paul Langevin et Jean Perrin dans le jury de thèse. Il y introduit l’idée révolutionnaire du caractère ondulatoire de la matière, une hypothèse suggérée par les travaux d’Einstein en théorie quantique au sujet de la lumière.
Einstein comprend tout de suite la validité des idées de Louis de Broglie et en fait une large publicité. Intrigué Schrödinger prolonge les hypothèses et les relations mathématique proposées par Louis de Broglie et découvre l’équation fondamentale de la mécanique ondulatoire portant aujourd’hui son nom et généralisée par Von Neumann et surtout Paul Dirac.
Davisson et Germer ne tardèrent pas à donner une confirmation expérimentale directe de la mature ondulatoire de la matière et Louis de Broglie se verra attribuer le prix Nobel de Physique en 1929.
Le site de la fondation Louis de BroglieConférence Nobel

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Physique

Louis De Broglie

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03/03/2008

Physicien américain d'origine allemande, Albert Einstein a changé par sa théorie fondamentale de la relativité, la conception humaine du temps, de l'espace et de l'univers, bouleversant la pensée scientifique et philosophique. !function (e, t) { var c, a; (c = t.createElement("script")).src = "https://podcasts.voxeus.com/v3/embed/aa3bca76080a7b4982e4a9eb012ec29691802a83.js", c.async = 1, (a = t.getElementsByTagName("script")[0]).parentNode.insertBefore(c, a) }(0, document); Le cerveau d'Einstein a connu un sort pour le moins... rocambolesque après sa mort. Découvrez l'histoire de la femme qui l'a disséqué et analysé dans Chasseurs de Science. © Futura"La Science sans la religion est boiteuse ; la religion sans la science est aveugle." Einstein a exposé un jour sa conviction personnelle en ces termes, puis il a précisé : "Une personne religieuse est croyante en ce sens qu'elle ne doute absolument pas de l'existence des finalités supra personnelles qui n'exigent ni n'admettent aucun fondement rationnel." Dans son existence, il n'a fait place ni aux prières ni à l'adoration. Pourtant il a été animé par la foi profonde, sans fondement rationnel, qu'il restait des lois de la Nature à découvrir. Il a consacré sa vie à leur découverte.Biographie d'Albert EinsteinAlbert Einstein est souvent cité comme l'un des scientifiques les plus influents du XXe siècle. Ses travaux continuent d'aider les astrophysiciens à tout étudier, des ondes gravitationnelles à l'orbite de Mercure. L'équation du scientifique issue de sa théorie la relativité restreinte E = mc² est célèbre même parmi ceux qui ne comprennent pas sa physique sous-jacente. Einstein est également connu pour sa théorie de la relativité générale (une théorie de gravité compatible avec la théorie de la relativité restreinte), et sa théorie l'effet photoélectrique (une conséquence d'une description quantique de la lumière sur les électrons) ; ses travaux sur ce dernier lui ont valu un prix Nobel de physique en 1921.Einstein a également tenté en vain d'unifier la gravitation et la force électromagnétique dans une seule théorie, ou une théorie de tout, sur laquelle il travaillait encore au moment de sa mort. Les particules de matière comme l'électron et le proton connues de son vivant devaient aussi pouvoir s'en déduire, ainsi que les lois de la mécanique quantique.Les premières années d'EinsteinEinstein est né le 14 mars 1879 à Ulm, en Allemagne, une ville qui compte aujourd'hui un peu plus de 120 000 habitants. Il y a une petite plaque commémorative à l'endroit où se trouvait sa maison (elle a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale). La famille a déménagé à Munich peu après sa naissance, puis en Italie lorsque son père a eu des problèmes pour gérer sa propre entreprise. Le père d'Einstein, Hermann, dirigeait une usine électrochimique et sa mère Pauline s'occupait d'Albert et de sa jeune sœur, Maria.Einstein écrira dans ses mémoires que deux "merveilles" ont profondément marqué ses premières années, selon Hans-Josef Küpper, un spécialiste d'Albert Einstein. Le jeune Einstein a rencontré sa première merveille, une boussole à l'âge de 5 ans : il était mystifié que des forces invisibles puissent dévier l'aiguille. Cela allait le conduire à une fascination de toute une vie pour les forces invisibles. La deuxième merveille est venue à l'âge de 12 ans, lorsqu'il a découvert un livre de géométrie qu'il vénérait, l'appelant son "saint livre de géométrie".Contrairement à la croyance populaire, le jeune Albert était un bon étudiant. Il excellait en physique et en mathématiques, mais était un élève plus "modéré" dans d'autres matières, a écrit Küpper sur son site web. Cependant, Einstein se rebelle contre l'attitude autoritaire de certains de ses professeurs et abandonne l'école à 16 ans. Il a ensuite passé un examen d'entrée à l'École polytechnique fédérale de Zurich, et bien que ses performances en physique et en mathématiques aient été excellentes, ses notes dans d'autres domaines étaient médiocres, et il n'a pas réussi l'examen. Le physicien en herbe a suivi des cours supplémentaires pour combler ses lacunes en matière de connaissances. Il a été admis à l'École polytechnique fédérale suisse en 1896 et, en 1901, il a reçu son diplôme d'enseignant de physique et de mathématiques. Cependant, Einstein ne trouve pas de poste d'enseignant et commence à travailler dans un bureau des brevets à Berne en 1901. C'est là que, entre deux analyses de demandes de brevet, il a développé ses travaux sur la relativité restreinte et d'autres domaines de la physique qui l'ont ensuite rendu célèbre.En 1903, Einstein a épousé Mileva Maric. Leurs enfants, Hans Albert et Eduard, sont nés en 1904 et 1910. Einstein divorce de Maric en 1919 et épouse peu après Elsa Löwenthal. Löwenthal meurt en 1933.La relativité générale aujourd’hui, demain et après-demain, par Thibault Damour. Les mécanos de la Générale : Einstein, 100 ans de la relativité générale, conférence du 8 décembre 2015. © BnFFaits marquants de sa carrièreLa carrière d'Einstein l'a envoyé dans de nombreux pays. Il obtient son doctorat à l'université de Zurich en 1905, puis devient professeur à Zurich (1909), à Prague (1911) et de nouveau à Zurich (1912). Ensuite, il s'installe à Berlin pour devenir directeur de l'Institut de physique de l'Empereur Wilhelm et professeur à l'université de Berlin (1914). Il devient également citoyen allemand. Une validation majeure de la théorie de la relativité générale d'Einstein a lieu en 1919, lorsque Sir Arthur Eddington, secrétaire de la Royal Astronomical Society, dirige une expédition en Afrique qui mesure la position des étoiles pendant une éclipse solaire totale. Le groupe a découvert que la position des étoiles était décalée en raison de la déviation des rayons de la lumière autour du soleil. Einstein est resté en Allemagne jusqu'en 1933, date à laquelle le dictateur Adolf Hitler a pris le pouvoir. Le physicien a alors renoncé à sa citoyenneté allemande et s'est installé aux États-Unis pour devenir professeur de physique théorique à Princeton. Il devient citoyen américain en 1940 et prend sa retraite en 1945.Einstein est resté actif dans la communauté des physiciens tout au long de ses dernières années. En 1939, il écrivit une lettre au président Franklin D. Roosevelt pour l'avertir que l'uranium pouvait être utilisé pour une bombe atomique. Vers la fin des années 1920, Einstein s'engage dans une série de débats avec le physicien Niels Bohr sur la validité de la théorie quantique, notamment avec le fameux effet EPR. Les théories de Bohr ont tenu la route mais les critiques d'Einstein ont fait découvrir l'important phénomène de l'intrication quantique au coeur des travaux de plusieurs Prix Nobel de Physique dont celui d'Alain Aspect. LivresLa théorie de la relativité restreinte et généraliséeQuatre conférences sur la théorie de la relativité Pourquoi la guerre ? (avec Freud) - 1933Comment je vois le monde - 1934Einstein : les vies d'Albert, de Vincenzo Barone 2017 Editions De Boeck SupérieurCliquez pour acheter le livre.

Sciences

Physique

Albert Einstein

personnalité

28/02/2008

Né en 1973, il a effectué des études de physique à l’école normale supérieure de Lyon. Il a ensuite, préparé une thèse au Laboratoire de spectrométrie ionique et moléculaire (LASIM), commun au CNRS et à l’Université Lyon 1 (1997), consacrée à la spectroscopie linéaire et non-linéaire d’aérosols atmosphérique, appliquée à la télédétetion Lidar. Après un premier post-doc au LMES de l’Institut de Biologie Structurale Jean-Louis Ebel (IBS, CEA/CNRS) de Grenoble, et un second à l’Institut d’optique et d’électronique quantique de l’Université d’Iéna (Allemagne), il a intégré le LASIM en tant que chargé de recherches au CNRS, comme coordinateur du projet Téramobile. Il est actuellement au Groupe de physique appliquée de l’Université de Genève, dans le groupe de Jean-Pierre Wolf.
Sa spécialité est l’étude de la propagation non-linéaire des impulsions laser ultrabrèves et de forte puissance dans l’air, et les applications atmosphériques de ces lasers, en particulier la télédétection et le contrôle de décharges électriques de haute tension.
Il a publié une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques et divers articles de vulgarisation.

Sciences

Physique

Jerôme Kasparian

personnalité

24/02/2008

Docteur ès Sciences, Directeur de Recherche au CNRS, je travaille au laboratoire Astrophysique et Cosmologie (Université Paris 7, CNRS, CEA & Observatoire de Paris), où mon domaine de recherche concerne essentiellement la matière noire en cosmologie.
Après avoir étudié les théories supersymétriques de grande unification en physique des particules, je me suis intéressé à leurs conséquences astrophysiques et cosmologiques, en particulier celles résultant de l’existence d’une nouvelle particule stable, neutre, massive, et interagissant faiblement, le « neutralino ». En perturbant le transport d’énergie dans le Soleil, il aurait pu expliquer le déficit observé des neutrinos solaires (en réalité la cause réside dans les neutrinos eux-mêmes), ou constituer la matière noire.
Parallèlement, l’alternative que la matière noire soit, dans la Galaxie tout au moins, formée de très petites étoiles, les « machos » parut séduisante, et j’ai participé à deux programmes (Eros et Agape) visant à les détecter par un effet d’amplification gravitationnelle de la lumière des étoiles d’arrière-plan. Ces observations ont conclu que les « machos » ne pouvaient jouer qu’un rôle mineur. Les méthodes de détection utilisées pouvaient être aisément transposées à la recherche automatique de supernovae, et je me suis brièvement passionné pour la question, avant de revenir aujourd’hui aux questions de cosmologie.
Je me suis toujours intéressé aux questions de diffusion des connaissances et à la place des scientifiques dans la société, et je suis ainsi intervenu dans des lycées, des maisons de la culture, des médiathèques ou des bars des sciences. J’ai aussi écrit des articles de vulgarisation, traduit de nombreux livres et même écrit quelques uns (« Comment le Soleil brille-t-il ? », « Doit-on croire au big bang ? », « Pourquoi n’y a-t-il pas d’étoiles vertes ? » aux Éditions du Pommier, 

« Matière noire et autres cachotteries de l'Univers » avec Emmanuel Monnier pour Dunod). 
Enfin, j’ai été pendant deux ans directeur du musée Curie, à Paris, où les questions des visiteurs m’ont poussé à plonger dans l’histoire fascinante de la radioactivité et dans ses conséquences multiples.
Quelques livres :
Quelques livres dont certains aux Editions Le Pommier


Ces deux ouvrages ont été traduits par Alain Bouquet.

Sciences

Astronomie

Alain Bouquet

personnalité

21/10/2007

Je suis née à Angers en 1934. J’ai mené mes études scientifiques un peu en dilettante avec l’idée de rentrer aux Beaux Arts et de faire de l’architecture. Sous la pression familiale, (en province, à cette époque, ce style d’études n’était pas bien vu) j’y renonce. A Nantes, Angers puis Paris, je poursuis mes études jusqu’à la licence de Mathématiques, mais je suis plus intéressée par la Physique et notamment par l’optique quantique grâce aux cours d’Alfred Kastler et de Jean Brossel. C’est ainsi que sur leurs conseils je rentre en Octobre 1958 dans un laboratoire en création à l‘Ecole Normale Supérieure, le Service d’Aéronomie qui allait être le premier laboratoire de recherche spatiale en France. C’était, faut-il le rappeler, l’année du lancement du premier satellite SPOUTNIK! Et ce fut le début d’une aventure. Six mois plus tard, je suis sur le terrain au Sahara pour participer aux premières campagnes de tirs de fusées françaises. Cette vie de terrain s’est poursuivie pendant des années sur de nombreux champs de tirs partout dans le monde. Malgré cette vie assez agitée, je me suis mariée (à un physicien) et nous avons eu un fils qui nous a souvent accompagnés sur le terrain et dans les observatoires où nous étions en mission.
Mon premier objectif en 1958 a été de préparer une thèse qui a porté sur la mesure de température de la haute atmosphère sous la direction du Professeur Jacques Blamont et je deviens en 1965 docteur ès sciences physiques. Rentrée au CNRS comme stagiaire de recherche en 1959, j’y ai fait toute ma carrière en passant par tous les échelons jusqu’à devenir Directeur de recherche émérite à partir de 2000. Cette continuité dans le même établissement ne se traduit en rien par une monotonie dans les sujets que j’ai abordés au cours de ma carrière, ni sur les moyens que j’ai utilisés pour les mener à bien. De l’étude la très haute atmosphère (vers 500 km d’altitude) je descends progressivement en altitude jusqu'à m’intéresser à la stratosphère pendant les années critiques de la destruction de l’ozone stratosphérique par Concorde puis par les fameux CFC et plus récemment jusqu’au niveau du sol, puisque je m’ intéresse maintenant aux problèmes de climat. Les moyens utilisés pour mes études expérimentales ont ceci en commun qu’ils ont tous utilisé des méthodes optiques, que ce soit en fusée, en ballon, en satellite ou à partir du sol. Une des grandes percées instrumentales à laquelle j’ai beaucoup contribué à été le développement de sondage de l’atmosphère par laser, technique appelée maintenant le LIDAR. Ma chance a été d’être parmi les pionniers, aussi bien pour participer au début de la recherche spatiale que plus tard pour développer cette nouvelle technologie LIDAR.
Evidemment en 50 ans de carrière, la façon de travailler évolue. Depuis déjà une vingtaine d’années je passe plus de temps en réunions de comités que dans le laboratoire et je suis plus jamais sur le terrain. Chaque époque a ses charmes. Un grand virage s’est produit quand je me suis engagée dans les grands programmes internationaux sur le changement climatique en 1986 et quand, quelques années plus tard, j’ai créé une nouvelle composante de ce programme sur le rôle de la stratosphère dans le climat. J’y ai consacré une quinzaine d’années dont 12 à le diriger, avec plaisir. Actuellement ce qui m’intéresse au premier plan c’est l’impact des changements climatiques sur la société, ce qui se manifeste par mon intérêt pour le problème de l’énergie. Il me reste quand même un peu de temps pour me consacrer à ma passion non satisfaite pour l’art et je me suis enfin mise à la sculpture et ceci avec un certain plaisir.
Travaux scientifiques
Les travaux de Marie-Lise Chanin peuvent être décrits sous les rubriques suivantes :
1) Étude de la structure de la haute atmosphère (100-500 km). C’est à la mesure de la température de la haute atmosphère que Marie-Lise Chanin a consacré son travail de thèse sous la direction de Jacques Blamont. Elle a utilisé la résonance optique d’atomes alcalins émis dans l’atmosphère par fusées et ses mesures effectuées à différentes latitudes ont fourni une description thermique de l’atmosphère jusqu’à 500 km, qui a permis d’améliorer les modèles empiriques utilisés jusqu’alors et de mettre en évidence l’influence de l’activité solaire et des précipitations de particules 
2) Développement des méthodes de sondage de l'atmosphère par laser ou lidar. Marie-Lise Chanin a développé une méthode de mesure de la température dans la région de 10 à 100 km qui n’avait pu être sondée par fusées, en utilisant des lidars Rayleigh et Raman. Puis elle a imaginé une technique originale pour mesurer la composante horizontale du vent. Un brevet et des licences ont été déposés au CNRS. Ces méthodes, utilisées de façon opérationnelle à l’Observatoire de Haute Provence, ont été adoptées par le Réseau international de surveillance de l’atmosphère. Elle a été co-responsable du premier lidar embarqué sur un vol de longue durée à bord de la MIR, l’instrument ALISSA.
3) Étude de la variabilité spatio-temporelle de l'atmosphère par lidar et son interprétation
Le sondage de l’atmosphère par le lidar Rayleigh a mis en évidence une grande variabilité à différentes échelles de temps et d’espace qui a permis d’étudier les ondes planétaires, les échauffements stratosphériques, les ondes de gravité, les marées et, lorsque la base de données a été suffisante, la variation décennale de la température atmosphérique et l’influence de l'activité solaire. 
4) Rôle de la stratosphère sur le climat et influence de la flotte aérienne sur l’environnement
Au milieu des années 1980, Marie-Lise Chanin s’est engagée dans les programmes internationaux. Elle a initié et co-dirigé un projet dédié à l’étude du rôle de la stratosphère sur le climat au sein du Programme mondial de recherche sur le climat. Son engagement dans la science du changement global se poursuit au sein de l’ICSU et dans le Programme de l’OMM-PNUE sur l’état de la couche d’ozone.
Distinctions :
Marie-Lise Chanin est Membre Correspondant de l'Académie des SciencesMarie-Lise Chanin est Membre Fondateur de l'Academia Europaea (1988),Membre de l'Académie Internationale d'Astronautique (1990), de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (1998), de l’Académie des Technologies (2000).Marie-Lise Chanin a reçu la Médaille d’argent du CNRS (1983)
Prix
1966 - Prix des Laboratoires de l'Académie des sciences 1974 - Prix Intercosmos de l'Académie des sciences de l'URSS 1988 - Prix Deslandres de l'Académie des sciences 1991 - Prix Science et Défense 1999 - Médaille de vermeil de l’Académie nationale de l’air et de l’espace 2000 - Prix de l’ICLAS “Lifetime Achievement Award” dans le domaine Lidar 2003 - Prix International Norbert Gerbier - MUMM de l'OMM 2006 - Prix de l'Académie Internationale d'Astronautique2006 - NASA Group Achievement Award to UARS Team
Positions récentes et actuelles
- Présidente du Comité national français de géodésie et de géophysique (1986-1990),- Membre du Comité scientifique de la recherche et de la technologie (CSRT) (1987-1991),- Membre du Conseil scientifique de la défense (1986-1994), - Membre du Comité Scientifique du Programme International Géosphère Biosphère (1987-1993), - Présidente du Comité national français sur le changement global (1996-2002),- Co-présidente du Programme international SPARC/WCRP (1992-2001), - Directeur du Bureau international de SPARC (1992-2004).- Membre (1994-1997), puis co-Présidente (1997-2004) du Comité scientifique Concordia.- Membre de l’European Space Science Committee de l’ESF (1998-2002), - Membre du Bureau exécutif de l'ICSU (2002-2005), - Présidente du Comité du programme scientifique de COSPAR 2004 (2002-2004), - Membre du Groupe de stratégie de l'environnement de l’EASAC (2003-2005)Présidente du COFUSI (Comité Français des Unions Scientifiques Internationales) de l’Académie des Sciences depuis 2003), - Membre du Conseil consultatif conjoint franco-japonais. (depuis 2004), - Membre du Conseil supérieur de la météorologie (depuis 2005), - Membre du Comité scientifique du programme OMM-PNUE sur l'état de l'ozone (2005-06), 
- Membre de la Commission Française pour l'UNESCO (depuis 2002).- Membre du Conseil d’Administration de l’Institut Océanographique de la Fondation Albert 1er de Monaco (depuis 2006).- Représentant de la France à l’ICSU (depuis 2007)- Membre du Premier Comité Editorial de SAPIENS (depuis 2007)

Sciences

Physique

Marie-Lise Chanin

personnalité

11/09/2007

Je suis arrivée en France après un BAC C (en 1991), pour intégrer les classes préparatoires aux grandes écoles, grâce à une bourse de mérite du gouvernement Camerounais. 
Après un diplôme d'ingénieur chimiste de l'ENSCCF(1996), une thèse en physico-chimie des polymères préparée au CEA Grenoble (1999) et un stage post-doctoral à l'INRA (2000), j'ai été embauchée par le CEA, en février 2001, pour travailler au CIRIL.
° CIRIL : Centre Interdisciplinaire de Recherche Ions Lasers. Laboratoire mixte CEA/CNRS/ENSICAEN

Sciences

La chimie

Yvette Ngono-Ravache

personnalité

02/05/2007

Après un essai dans le secteur privé, j'ai commencé un DEA ….en 1967. Ma thèse d'Etat (ça existait encore à l'époque) portait sur l'analyse des spectres d'absorption présents dans la lumière solaire réfléchie par Vénus. Je me suis ensuite reconverti vers l'étude de l'atmosphère terrestre dans le cadre de recherches sur la dynamique du climat.
C'est en effet à cette époque, vers 1975, que l'augmentation de la concentration de l'atmosphère en CO2 a commencé à susciter l'intérêt des politiques et que les premiers grands programmes de recherche internationaux ont été lancés. 
Depuis, je n'ai plus quitté la Terre ( !). J'ai participé modestement au développement des modèles climatiques en développant des routines de calcul des transferts d'énergie par rayonnement. Je me suis aussi intéressé de très près aux nuages et aux aérosols qui modulent fortement le rayonnement électromagnétique. Je me suis donc très vite intéressé aux conséquences de l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre.
Les études sur les nuages et les aérosols comportent des aspects expérimentation in-situ (en avion ou depuis le sol), des aspects modélisation et des aspects observations depuis satellite. J'ai participé à ces trois types d'activité. Ce qui est très intéressant, c'est cette approche qui comprend des aller retours incessants entre observation et modélisation. En fait, c'est le cas de tous les domaines de la recherche climatique : le modèle numérique est l'élément intégrateur, c'est à partir de ses insuffisances ou des problèmes qu'il fait apparaître que l'on élabore les expériences à mettre en place. C'est pour valider ces modèles et pour les nourrir que sont lancés des satellites d'observation. Les campagnes de mesures, les expériences sur le terrain demandent les plus souvent des moyens lourds et coûteux : avions, bateaux, satellites. Il s'agit donc d'expériences en collaboration et le plus souvent en collaboration internationale.
Cette collaboration internationale est très développée et organisée dans le cadre de programmes internationaux comme le Programme Mondial de Recherches sur le Climat. J'ai participé de prés à ce programme et je reste très marqué par ces années où tous les ans, nous passions une semaine à faire le point sur tous les domaines d'avancée de la recherche mondiale sur le climat et où s'élaboraient les stratégies de recherche.

Sciences

Physique

Yves Fouquart

personnalité

28/09/2006

Diffusion de la connaissance
Participation à la réalisation de trois expositions :
1 - « Mission Biospace », Cité de l'Espace de Toulouse.2 - « Le monde de Franquin », Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris.3 - « Star Wars l'expo », Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris.
Plus de 80 articles publiés dans des revues de vulgarisation (Pour la Science, la Recherche, Science et Vie Junior, Ca m'intéresse, Science et Avenir, Wapiti, Le Monde Diplomatique, Le Monde 2, Bifrost).
Dix livres publiés :
SF : la science mène l'enquête Le Pommier 2007 


Faire de la physique avec Star Wars, éditions Le Pommier, collection Collège de la Cité, octobre 2005.
La lumière à la loupe,éditions Le Pommier, collection les Mini-Pommes, septembre 2005.
Les constantes fondamentales, éditions Belin, avril 2005.
Qu'est-ce que la matière ? éditions Le Pommier, collection Collège de la Cité, mars 2005.
Le Soleil, notre étoile, éditions Le Pommier, collection Les Mini-Pommes, 2004

Où est passé le Temple du Soleil, enquête scientifique au pays d'Hergé, écrit en collaboration avec R. Mochkovitch, éditions Flammarion, 2003.
D'où viennent les pouvoirs de Superman ? Physique ordinaire d'un superhéros, EDP Sciences, 2003.
Les lois du monde, Notre environnement expliqué par la physique ,écrit en collaboration avec J.-M. Courty et E. Kierlik, éditions Belin, 2003.
La force, écrit en collaboration avec M. Lévy, EDP Sciences2003.
L'univers a-t-il une forme ?, éditions Flammarion, 2002 ; réédition dans la collection au format poche dans la collection Champs, 2004
Aux éditions Le Pommier

Sciences

Physique

Roland Lehoucq

personnalité

12/05/2006

Je suis physicien des particules depuis mai 68 …au Collège de France, époque à laquelle pour y entrer il fallait parfois bousculer un CRS.
J'ai longtemps travaillé auprès d'accélérateurs de particules à Rutherford sur le sol anglais, puis au CERN et enfin à SLAC en Californie…où j'ai amorcé dans les années 80 une conversion toute relative vers ce qu'il est coutume aujourd'hui d'appeler l'astroparticule.
Depuis je me consacre à cette branche de la physique des interactions fondamentales parce qu'elle peut se pratiquer sous la surface ….
Je peux ajouter une réelle envie de faire connaître notre recherche aux élèves de nos lycées si nous voulons que la recherche fondamentale soit encore une priorité dans 50 ans…
Pour cela j'ai participé au tout début d'un mouvement désormais plus ample d'intervention dans les lycées par des chercheurs ou ingénieurs du CNRS, ainsi qu'au tout premier bar des sciences à Paris.
Mon objectif principal depuis une vingtaine d'années est la détection des neutrinos solaires et ce qui s'en rapproche par la technique comme par la méthode. C'est la raison pour laquelle la carte blanche que je vous propose est consacrée au neutrino.
L'essentiel de mes publications :
Purement scientifiques elles résultent essentiellement hormis peut-être ma thèse de nombreux articles co-écrits en collaboration avec de plus ou moins nombreux collègues cela dépend de la collaboration. On peut les citer mais je ne suis pas sûr que cela présente un intérêt pour un autre public que mes pairs.
Autour de la science :
Un livre lui aussi Collectif (à 5) publié chez Belin : « Voyage au cœur de la matière » à l'adresse des lycéens de terminale et de l'homme de la rue qui voudrait se tenir au courant de la physique en train de se faire.
Des articles dans des revues : Pour la Science, l'Actualité Chimique, …..
Des conférences principalement en lycée.
Participation à des émissions sur France Culture et France Info au moment des prix Nobel 
Pour le neutrino en 2002 …
Alain de Bellefon est décédé lundi 23 février 2009 dans un accident de voiture lors d'une mission sur le site de l'Observatoire Pierre Auger en Argentine.

Sciences

Physique

Alain de Bellefon

personnalité

31/03/2006

Francesca Gulminelli est née à Milan (Italie) en 1964.
Elle n'a eu aucune vocation précoce pour la physique.
Elle a suivi des études littéraires jusqu'au bac, ses meilleurs notes étaient en grec ancien et en philosophie, et elle s'est seulement ensuite approchée de la physique, surtout fascinée par la conception du réel apportée par les sciences exactes. Elle a fait ses études à l'Université de Milan, et soutenu sa thèse Mastaire en 1988. 
A la suite d'une série de circonstances éminemment aléatoires, Francesca a déniché un contrat d'un an en tant que chercheur associé auprès d'un institut de recherche en physique nucléaire théorique rattaché à l'Université de Munich (LMU) en Allemagne. 
Cette expérience lui a fait comprendre clairement que sa voie serait la recherche scientifique. Elle a donc obtenu une bourse de trois ans de l'Université de Milan pour préparer son travail de thèse doctorale, que elle a soutenu en 1992. 
Cette thèse en co-direction entre l'Université de Milan et l'Institut National de Physique Nucléaire de Catane lui a fait voir pas mal de pays. Pas seulement elle a vécu à moitié temps entre sa Lombardie natale et la Sicile, à l'autre bout de l'Italie, mais aussi, encouragée par son directeur de thèse, Francesca a passé près d'un an en 1991 aux Etats-Unis, entre le laboratoire nationale NSCL dans l'état de Michigan et la Kent State University en Ohio. 
L'expertise acquise dans ces quatre années de recherche en physique nucléaire théorique lui a permis d'obtenir entre 1992 et 1993 un contrat de recherche postdoctorale à l'Université de Giessen, en Allemagne, et ensuite une bourse de l'Union Européenne à l'Institut de Sciences Nucléaires de Grenoble (maintenant LPSC). 
A Grenoble Francesca a appris la langue française, ce qui lui a permis d'être embauchée en 1994 comme enseignant chercheur (Maître de Conférences) à l'Université de Caen, où elle travaille encore aujourd'hui.
Au cours des années ses intérêts de recherche se sont progressivement déplacés de la physique nucléaire vers la mécanique statistique des systèmes nanoscopiques et microscopiques, plus particulièrement leurs propriétés de transitions de phases. La remarquable liberté intellectuelle reconnue aux chercheurs par les universités françaises, qui aujourd'hui est de plus en plus menacée par la volonté politique d'assujettir la recherche scientifique aux lois du marché, lui a permis de mener à bon cette évolution, utilisant ainsi ses capacités au mieux pour le progrès de la science.
Entre 2001 et 2003 elle a bénéficié d'une délégation au CNRS pour pouvoir se dédier entièrement à la recherche scientifique.
Ses travaux ont donné lieu à plus de 60 publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, plusieurs articles de revue, et des nombreux cours et séminaires invités dans des écoles et conférences internationales. 
Elle a été nommée à l'Institut Universitaire de France en 2003.

Sciences

Physique

Francesca Gulminelli

personnalité

31/03/2006

• 1992 : Chargée de recherche au CNRS à l'Institut de Physique Nucléaire de Lyon sur le thème de la recherche de matière noire 
• 1989 – 1992 : Thèse à l'Institut de Physique Nucléaire de Lyon : « Orientation nucléaire à très basse température » sur l'expérience NICOLE auprès de l'installation ISOLDE du CERN
• 1984 -1989 : Etudes universitaires à l'université Claude Bernard Lyon 1 
• 1981 –1984 : Baccalauréat C, Lycée Jacques Brel, Minguettes Vénissieux
• 1978 –1981 : Collège Fréderic Mistral, Feyzin
• 1975 – 1978 : Primaire
• 9 septembre 1975 arrivée en France 
• 3 juillet 1966 née à Madère (Portugal)

Sciences

Physique

Maryvonne De Jésus

personnalité

19/01/2006

Vanina RUHLMANN-KLEIDER est chercheur au Dapnia, le Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'univers du CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Ses domaines de recherche sont la physique des particules et la cosmologie. 
Originaire de Mulhouse en Alsace, elle a intégré l'Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1982 et en sort agrégée de physique en 1986. Sa carrière scientifique débute par un doctorat en physique des particules portant sur la mesure de l'intensité de l'interaction forte dans les collisions de haute énergie réalisées entre protons et antiprotons au CERN, l'Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire, située à la frontière franco-suisse près de Genève. 
A l'issue de sa thèse en 1988, elle rejoint l'expérience DELPHI alors en phase de montage au CERN auprès de l'accélérateur LEP. Cet anneau de collisions géant de 27 km de circonférence était destiné à l'étude des collisions entre électrons et leurs antiparticules, les positons, aux plus hautes énergies jamais atteintes avec ces projectiles. En fonctionnement de 1989 à 2000, le LEP a délivré des millions de collisions, permettant de nombreuses études expérimentales sur les constituants ultimes de la matière et leurs interactions. Vanina Ruhlmann-Kleider a notamment participé à l'analyse des résultats des collisions dans le but de rechercher la trace des bosons de Higgs, ces particules d'un nouveau type, résidus du mécanisme de génération des masses de toutes les particules qui s'est opéré dans le lointain passé de l'univers. Dans cette collaboration internationale de 500 chercheurs issus de 40 instituts, elle a exercé la responsabilité de coordinatrice de groupes d'analyse regroupant 30 à 50 chercheurs. Elle est également membre du groupe de travail joint des quatre expériences du LEP sur le sujet des recherches de bosons de Higgs.
Au début de 2005, en parallèle avec la finalisation des derniers résultats de DELPHI et du groupe de travail joint du LEP, elle a rejoint SNLS, expérience de cosmologie qui recherche les supernovæ lointaines pour préciser le contenu énergétique de l'univers au-delà de la composante de matière ordinaire étudiée auprès des accélérateurs. 
Vanina Ruhlmann-Kleider a reçu la médaille d'argent du CNRS en 2003 pour ses travaux auprès du LEP.

Sciences

Physique

Vanina Ruhlmann-Kleider

personnalité

04/01/2006

 - Étienne Klein : Diplômes- 2006 : Habilitation à Diriger des Recherches en philosophie des sciences. Le manuscrit produit a été publié sous le titre Le facteur temps ne sonne jamais deux fois, Paris, Flammarion, coll. « NBS », 2007 ; coll. « Champs », 2009.- 1999 : Doctorat de philosophie des sciences sous la direction de Dominique LECOURT (Université Paris VII), obtenu avec les félicitations du jury. La thèse a été publiée sous le titre L’Unité de la physique, Paris, PUF, coll. « Science, histoire et société », 2000.1982 : DEA de physique théorique (Université Paris XI).1981: Diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris (option physique).1976 : Baccalauréat C, mention très bien. - Activités professionnelles2009 : Nommé Directeur de recherches au CEADepuis septembre 2006 : Directeur du Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière du CEA (LARSIM).2005 : Nommé professeur à l’INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires)De 1997 à 2006 : Adjoint du Directeur des Sciences de la Matière au CEA.De 1991 à 1993 : Détaché au CERN pour travailler à la conception du LHC, dans le Groupe d’Etudes des Accélérateurs.De 1983 à 1997 : Physicien au CEA, affecté à différents grands projets, les plus notables étant la Séparation Isotopique par Laser et le collisionneur européen du CERN (LHC).- Activités d'enseignementDepuis 2006 : Intervenant dans le master LOPHISS de Paris 7.Depuis 2004 : Intervenant dans le master « Simulation et Modélisation » de l’INSTN.Depuis 1999 : Professeur de philosophie des sciences à l’École Centrale de Paris.Depuis1984 : Enseignant de physique quantique à l’École Centrale de Paris.1988 à 2000 : Responsable du cours de « physique des particules et accélérateurs » de l’École Centrale de Paris.- Distinctions2010 : Chevalier de la Légion d’honneur2006 : Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques.- Prix2010 : Galilée et les Indiens (Flammarion) reçoit le prix Ernest Thorel (éducation) de l’Académie des Sciences Morales et Politiques.2004 : Le Petit Voyage dans le monde des quanta (Flammarion) reçoit le prix Jean Rostand.2004 : Les Tactiques de Chronos (Flammarion) reçoit le prix « La science se livre ».2000 : Lauréat du prix du Budget décerné par l'Académie des Sciences Morales et Politiques pour L’unité de la physique (PUF)2000 : Lauréat du prix Grammatikakis-Neumann de « philosophie empirique » décerné par l'Académie des sciences.1997 : Lauréat du prix Jean Perrin décerné par la Société Française de Physique.- Divers 2013 : Elu membre de l’Académie des Technologies.2008 : Commissaire scientifique (Avec Marc Lachièze-Rey et Roland Lehoucq) de l’exposition permanente de la Cité des Sciences et de l’Industrie Le Grand Récit de l’Univers.2008 : Membre du Conseil Scientifique de l’IHEST (Institut des Hautes Etudes Scientifiques)2005 : Membre du Comité de rédaction de la revue « l’Agenda de la pensée contemporaine » dirigé par François Jullien.2004 : Membre de la Commission Scientifique du Centre National du Livre2003 : Membre du Conseil Scientifique de la Cité des Sciences et de l’Industrie.2003 : Membre du Conseil Scientifique de l’Office Parlementaire pour l’Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques.A lire : Chez Flammarion Aux Editions Le Pommier

Sciences

Physique

Étienne Klein

personnalité

31/12/2005

Situation professionnelle 
Chargé de recherche de première classe (CR1) au C.N.R.S. Affecté au Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont-Ferrand depuis le 1er janvier 2002. Mis à disposition de NIKHEF du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2001. Affecté au Centre de Physique des Particules de Marseille (C.P.P.M.) du 1er octobre 1995 au 31 décembre 2001.
Travaux de recherche 
2000-2001: membre de la collaboration Medipix1998-...: membre de la collaboration ATLAS 2002-...: dans le groupe de développement du calorimètre à tuiles 1999-2002: dans le groupe de développement des logiciels hors-ligne1998-2001: dans le groupe de développement du détecteur à pixels1995-1997: membre de la collaboration H1, responsable technique du projet de détecteur à pixels pour le spectromètre avant à protons1992-1995: membre de la collaboration ALEPH1993- mesure de la durée de vie des mésons B+ et B0 par reconstruction exclusive avec le détecteur ALEPH, thèse de doctorat sous la direction de John Carr. 
Enseignement 
2004: encadrement du stage d'un étudiant de maîtrise de sciences physiques de l'Université Blaise Pascal (étude cinématique des désintégrations q*->q photon des quarks excités u* et d* dans le détecteur ATLAS), mars-juin 2004.2003: encadrement du stage d'un élève ingénieur en informatique (conception d'un système expert pour MobiDICK), avril-septembre 2003.2002: encadrement d'un stage Janus en août 2002. 2002: cours ``Expériences en physique des particules'' de l'école de l'IN2P3 ``de la physique aux détecteurs'', Roscoff, 7-13 mars 2002. 1998-2002: cours ``Particules élémentaires : aspects expérimentaux'' du D.E.A. de physique des particules de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II). 1997: encadrement du stage d'un étudiant de maîtrise de physique de l'Université de Provence (étude de l'uniformité du seuil d'un circuit de lecture d'un détecteur à pixels). 1996-1998: projets d'architecture des ordinateurs à l'Ecole Supérieure d'Ingénieurs de Luminy (ESIL-ES2I). 1992-1995: moniteur à la faculté des sciences de Luminy (Aix-Marseille II), travaux pratiques d'électricité et travaux dirigés de physique générale. 
Diffusion de la science 
1998-2001: co-inventeur du Cosmophone, dispositif lauréat du ``Prix Création de la Culture Scientifique et Technique 1999'' (décerné par le ministère de l'Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie), brevet déposé par le CNRS. Réalisation d'un exemplaire pour la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. 1999: écriture des textes d'un site www sur les forces, pour le compte du S.F.R.S. (maintenant CERIMES). 1997: réalisation d'un site www pour le grand public sur la physique des particules ``voyage au coeur de la matière''. Site récompensé par le ``Prix IN2P3 de la Communication 2000''. 
Formation 
1992-1995: thèse de doctorat au Centre de Physique des Particules de Marseille, Doctorat de Physique des Particules, Physique Mathématique et Modélisation de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) obtenu en avril 1995, avec mention très honorable et les félicitations du jury. 1987-1992: études de physique à l'Université Paul Sabatier (Toulouse III): D.E.A. de Physique des Particules, Physique Mathématique et Modélisation, option Physique des Particules, obtenu en juillet 1992, avec mention très bien. Stage effectué sous la direction de Eduardo de Rafaël au Centre de Physique Théorique de Marseille. Maîtrise de Physique, option astrophysique, obtenue en juin 1991. Licence de Physique, obtenue en juin 1990. D.E.U.G. Sciences et Structure de la Matière, option physique, obtenu en juin 1989, avec mention bien. Baccalauréat série C obtenu en juillet 1987.

Sciences

Physique

David Calvet

personnalité

31/12/2005

Issu du magistère de physique fondamentale de l'Université Paris 7, j'ai préparé de fin 1999 à fin 2002 un doctorat de physique théorique au sein du Département d'Astrophysique Relativiste et de Cosmologie (DARC), puis au Laboratoire Univers & Théorie (LUTH) à l'Observatoire de Paris-Meudon.
Après cette thèse consacrée à la physique des étoiles à neutrons, objets astrophysiques de masse similaire à celle du Soleil mais compactifiée dans un rayon de quelques kilomètres, j'ai fait comme la très grande majorité des jeunes chercheurs et ai commencé à voyager de pays en pays (principalement Espagne et Pologne), en attente d'une position plus stable. Même si je n'ai pas encore obtenu un tel poste, cela m'a d'ores et déjà donné l'opportunité d'entamer des collaborations avec des chercheurs de divers profils scientifiques et nationalités : astrophysiciens, physiciens nucléaires, mathématiciens, physiciens relativistes...
D'un point de vue professionnel, cela a impliqué que mes domaines de recherche actuels sont assez variés (même si pouvant paraître similaires à qui ne les connaît pas d'assez près). Ainsi, je m'intéresse à l'évolution des proto-étoiles à neutrons (résidus centraux denses et chauds des supernovae gravitationnelles qui donnent naissance aux étoiles à neutrons et aux trous noirs), à celle des étoiles à neutrons magnétisées (pulsars) ou non, et aux mécanismes possibles d'émission de rayonnement gravitationnel par les objets astrophysiques relativistes, tels que les étoiles à neutrons. Tout ceci fait intervenir comme « outils théoriques principaux » la physique nucléaire à très hautes densités, la relativité générale, l'hydrodynamique et la résolution numérique de systèmes d'équations aux dérivées partielles. Dans chacun de ces domaines et « outils », de nombreux problèmes restent ouverts, et l'un des principaux espoirs est donc d'utiliser, grâce aux observations de plus en plus nombreuses et précises, ces objets astrophysiques comme des laboratoires naturels pour approfondir notre compréhension de la physique fondamentale.
D'un point de vue personnel, le fait de devoir m'exiler à plus ou moins longs termes m'aura apporté quelque chose d'assez similaire à ce que je considère comme un enrichissement professionnel important. J'aurai eu le plaisir de découvrir des gens et des modes de vie parfois assez différents de ce que l'on peut rencontrer en France, et ainsi d'apprendre à apprécier le meilleur de chacun d'entre eux.

Sciences

Physique

Loïc Villain

personnalité

12/01/2005

Je suis né en 1971 et j'ai passé l'essentiel de mon enfance dans la Sarthe. 
J'ai ensuite migré dans la région lyonnaise, pour passer quatre ans à l'École Normale Supérieure de Lyon, qui m'ont permis d'obtenir l'agrégation de sciences physiques, un DEA de Physique Théorique, ainsi que de découvrir la région Rhône-Alpes.
Après une thèse préparée au LAPTH (Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de Physique Théorique) et soutenue en décembre 1995, j'ai eu la chance d'être rattaché à ce laboratoire lors de mon recrutement à l'Université de Savoie en 1998, après un détour de 16 mois au CfPA (Center for Particle Astrophysics) à Berkeley (University of California, USA). Le LAPTH comprend des groupes de recherche ayant des intérêts assez différents et complémentaires, de la cosmologie et l'astrophysique qui me concernent plus particulièrement, à la physique des particules proprement dite, en passant par la relativité générale et la physique mathématique. 
Pour résumer grossièrement mon activité de recherche, je travaille sur le problème de la Matière Noire (le fait que l'Univers semble être composé d'une grande quantité de matière qu'on ne voit pas directement, et dont la nature est encore inconnue). Ce domaine appartient à l'Astrophysique des Particules, à l'interface entre l'astrophysique, la cosmologie, et la physique des particules. C'est un domaine théorique qui est finalement assez proche de considérations expérimentales, ce qui m'a donné l'occasion de participer à des prises d'observations à La Silla (Chili) dans le cadre de l'expérience EROS (Expérience de Recherche d'Objets Sombres), puis au CFHT (Hawaii) dans celui de la collaboration SNLS (SuperNova Legacy Survey).
Je viens de parler de mon travail de recherche, mais mon métier, c'est enseignant-chercheur. Mon activité se partage donc entre l'enseignement de la physique à l'Université et la recherche en astrophysique des particules au LAPTH. Plus qu'une division dans mon travail, je vis cette ambivalence comme une richesse à laquelle je tiens énormément.
Je suis actuellement en délégation CNRS au LPNHE à Jussieu, c'est-à-dire que l'Université me dispense, pour une période limitée, de mes enseignements pour me permettre d'aller intégrer un autre laboratoire et y vivre une nouvelle expérience de recherche. Dans ce cadre, je travaille actuellement au sein de la collaboration SNLS qui observe des supernovae lointaines au télescope CFHT (Canada-France Hawaii Telescope) situé à Hawaii, ce qui me permet de connaître davantage les milieux de la physique expérimentale et de l'astronomie observationnelle. 
Mon activité professionnelle comporte un troisième volet tout aussi important pour moi : la diffusion de la connaissance (je collabore depuis plusieurs années avec le CNED) et la rencontre du "grand public". J'ai ainsi l'occasion, plusieurs fois par an, de présenter des conférences sur différents domaines de la physique, devant des publics variés, en France ou à l'étranger.
A la limite entre cette vie professionnelle et les loisirs, il y a les forums de Futura-Sciences... J'y passe beaucoup de temps et d'énergie (sous un pseudonyme profondément tortueux, comme il se doit...), et j'aime énormément à la fois l'ambiance qui y règne et la qualité générale des interventions.
Enfin, de l'autre côté de cette limite, il y a les loisirs purs, la musique que je pratique en amateur, la lecture, le cinéma, la montagne...

Sciences

Physique

Richard Taillet

personnalité

07/01/2005

Position professionnelle actuelle : 
- Physico-chimiste I.N.R.A., attaché à la Direction scientifique Nutrition humaine et Sécurité des Aliments, Groupe INRA de Gastronomie moléculaire, Laboratoire de chimie des interactions moléculaires (dirigé par Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie), Collège de France 
- Conseiller scientifique de la revue Pour la Science
- Animateur des Séminaires INRA/Collège de France/ESCF de Gastronomie Moléculaire. 
- Membre du Comité éditorial de l'Actualité chimique, Société Française de Chimie
- Membre (fondateur) du Groupe Chimie et Société, Maison de la chimie. 
- Membre du bureau du Club CRIN « Arômes alimentaires »
- Membre du Conseil scientifique du Palais de la Découverte (section chimie). 
- Membre du Comité scientifique du Musée de la Bresse-domaine des Planons (Conseil général de l'Ain, resp. Agnès Bruno). 
- Conseiller au Comité de pilotage de l'Espace des sciences de l'ESPCI. 
- Membre du groupe « Mémoire orale de la chimie », avec André Grelon, Georges Bram et Muriel Le Roux (CNRS). 
- Membre du Conseil Scientifique et Technique de l'Académie de Paris. 
- Membre du Comité scientifique de l'Exposition INRA « L'alimentation », au Palais de la Découverte. 
- Membre du Comité scientifique des Rencontres « Sciences&Citoyens ». 
- Membre du Comité de pilotage de la Commission « Chimie et Société » de la Maison de la chimie. 
- Membre du Conseil de Perfectionnement de l'I.U.P « Arts, sciences, culture et multimédia » de l'Université de Versailles. 
- Membre du Conseil Scientifique de la Société Scientifique d'Hygiène Alimentaire
- Membre du Conseil Scientifique de l'Ecole doctorale des sciences chimiques de l'Université de Bordeaux I. 
- Membre du Groupe préparatoire de la 17e CPC de l'Education nationale. 
- Membre de la Commission de spécialistes scientifiques du Collège de France. 
- Animateur (fondateur) du Groupe de chimie des aliments et du goût, Société Française de Chimie. 
Formation et déroulement de carrière
- Études secondaires au Lycée Janson de Sailly, Paris. 
- Diplômé de l'École supérieure de physique et chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI)
- Diplôme d'études approfondies DEA physicochimie des matériaux de l'Université Paris VI.
- Licence de Lettres Modernes à l'Université Paris 4, Censier.
- Formation complémentaire à l'édition de l'ASFORED (Cercle de l'édition et de la librairie)
- Docteur ès sciences physiques (Physico-chimie des matériaux), à l'Université Paris VI : « La gastronomie moléculaire et physique ». (Directeur de thèse : Pierre Potier ; Jury : Pierre-Gilles de Gennes, Jean-Marie Lehn, Pierre Potier, Nicholas Kurti, Yves Pétroff, Georges Bram, JacquesLeblond, Christian Conticini). 
- Habilitation à diriger des recherches (sciences chimiques) de l'Université Paris XI (Orsay) (Jury : Guy Ourisson, Xavier Chapuisat, Étienne Guyon, Armand Lattes, Alain Fuchs, Georges Bram, Pierre Gagnaire). 
- De 1980 à 1981 : Éditeur aux Éditions Belin
- De 1981 à 1984 : Rédacteur à la revue in Pour la Science, rédaction d'articles de vulgarisation (voir plus loin)
- Depuis 1982 : Responsable de la rubrique Analyses de Livres à la revue Pour la Science 
- De 1984 à 1997 : Rédacteur en chef adjoint de la revue Pour la Science
- De 1985 à 1999 : Collaborateur spécialisé du Panorama de France culture (participation plurimensuelle) 
- Depuis 1981 : Directeur de collections aux éditions Belin
- Juillet 1995 : Physico-chimiste dans le Laboratoire de chimie des interactions moléculaires du Collège de France (invité par J. M. Lehn). 
- De septembre 1995 à septembre 2001 : Directeur scientifique de l'émission scientifique Archimède, d'Arte. 
- De septembre 1997 à septembre 2001 : Directeur scientifique de l'émission scientifique Pi=3,14..., de La Cinquième
- 1998 : Auteur et présentateur de l'émission Toques à la loupe (La Cinquième)
- De mars 1998 à septembre 2000 : Rédacteur en chef de la revue in Pour la Science. 
- Septembre 2000 : Physico-chimiste I.N.R.A. (Direction scientifique Nutrition humaine et sécurité des aliments), Laboratoire de chimie des interactions moléculaires, Collège de France. 
- Depuis septembre 2000 : Conseiller scientifique de la revue Pour la Science
- Depuis le novembre 2000 : Membre du groupe « Mémoire orale de la chimie » du CNRS , avec André Grelon, Georges Bram et Muriel Le Roux.
- Depuis novembre 2000 : Animateur du Séminaire INRA/Collège de France/ECSF de Gastronomie moléculaire (séminaire mensuel), Ecole supérieure de cuisine française, Centre Jean Ferrandi, Paris. 
- Janvier-avril 2001 : Promoteur de l'introduction des Ateliers expérimentaux du goût dans l'Éducation nationale (Premier degré), sous l'égide de la Mission artistique du Ministère de l'Éducation nationale (resp. Claude Mollard et Nicolas Demorand), tests expérimentaux avec Marie-Claude. Mombet (Rectorat de Paris). 
- Depuis juin 2001 : Animateur du groupe « Mets patrimoniaux de l'Académie de Paris » auprès du Recteur de l'Académie de Paris, Sorbonne (recteur René Blanchet). 
- Juillet 2001 : Membre du Conseil de Perfectionnement de l'I.U.P « Arts, sciences, culture et multimédia » de l'Université de Versailles. 
- Décembre 2001 -Janvier 2002 : Conseiller de Jack Lang, ministre de l'Education nationale pour l'enseignement des sciences et des arts du goût. 
- Janvier-juin 2002 : Auteur et intervenant de l'émission Pile Science, face cuisine (France 5). 
- Année 2002 : Création des Ateliers de gastronomie moléculaire, dans les Etablissement d'enseignement culinaire de l'Education nationale. 
- Janvier 2003 : Nommé membre du Groupe d'étude de la 17e CPC de l'Education nationale. 
- Février 2003 : Nommé membre titulaire de la Commission de spécialistes scientifiques du Collège de France. 
- Juin 2003 : Créateur du Groupe de Chimie des aliments et du goût, Société Française de chimie. 
- Décembre 2003 : Membre du Directoire scientifique de la Collection "Sciences et Techniques Agro-Alimentaires"
- Janvier 2004 : Nommé responsable du Comité pédagogique de l'Institut des hautes études du goût, de la gastronomie et des arts de la table. 
- Janvier 2004 : Porteur de projet de de l'Institut des hautes études du goût, de la gastronomie et des arts de la table. 
Distinctions, prix, sociétés savantes : 
1985 : Prix d'Alembert, de la Société Mathématique de France.
1992 : Prix de Communication scientifique de l'Association Internationale « La vigne et le vin ». 
Décembre 1993 : Chevalier dans l'Ordre du Mérite agricole.
Janvier 1994 : Membre honoraire du Club international Les toques blanches. 
18 avril 1994 : Lauréat de l'Académie du Chocolat. 
25 janvier 1996 : Parrain de la promotion 1996 de l'ENSBANA, Dijon
Octobre 1997 : Membre d'honneur du Cercle oenologique et gastronomique des Pharmaciens de France. 
23 novembre 1997 : Parrain de la promotion 1997 de l'INSFA, Rennes. 
Décembre 1997 : Membre nommé de l'Association française pour l'avancement des sciences (AFAS) 
Depuis le 12 février 1998 : Membre de la Société française de chimie. 
Mars 1998 : Félicitations du Jury du Prix de l'Académie nationale de cuisine pour les deux ouvrages Les Secrets de la casserole et Révélations gastronomiques. 
Juin 1998 : Nommé Membre d'honneur de l'Académie nationale de cuisine. 
Novembre 1998 : Prix de la chronique gastronomique télévisée par Les Gastronomades, Angoulême. 
17 avril 1999 : Invité d'honneur d'Orties folies, La Haye de Routot. 
18 avril 1999 : Invité d'honneur d'Orties folies, La Haye de Routot
18 avril 1999 : Chevalier de la Confrérie des amis de l'ortie
Septembre 1999: Prix Télévision Jeunesse du Festival Image et science pour l'émission Pi=3,14...
Février 2000 : Prix Imagina de la meilleure production en image numérique de synthèse pour l'émission Archimède. 
4 février 2000 : Parrain de la promotion 1999 de l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA-PG). 
12 mars 2000 : Intronisé Compagnon de la Commanderie de France des Talmeliers du bon pain, Angers. 
2 septembre 2000 : Chevalier de la Confrérie Saint-Grégoire du Taste fromage de la vallée de Munster. 
30 novembre 2000 : Diplôme d'Excellence de l'Académie Nationale des Arts et Sciences du Goût, Hôtel Royal Monceau (prdt C. Saint Roche). 
30 novembre 2000 : Membre de l'Académie nationale des Arts et Sciences du Goût. 
28 janvier 2001 : Élevé au rang d'Académicien de l'Académie nationale de cuisine. 
29 janvier 2001 : Élu Académicien de l'Académie française du chocolat et de la confiserie (fauteuil 31). 
6 mars 2001 : nommé Membre d'honneur de l'Association des Relais Dessert International. 
13 mars 2001 : Médaille du Tourisme Loire Atlantique
13 mars 2001 : Médaille Serbotel Atlantique, Nantes 2001. 
27 juin 2001 : Remise des prix de l'Ecole nationale supérieure de chimie de Paris. 
6 mars 2002 : Nommé Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques par Lionel Jospin, Premier Ministre, sur proposition de Jack Lang,Ministre de l'Education Nationale. 
20 novembre 2002 : Grand Prix de la littérature gastronomique, hors catégorie, pour le livre Casseroles et éprouvettes, Salon de Périgueux. 
Avril 2003 : Parrain du Club des Jeunes Sociétaires de la Société Française de Chimie, section Bretagne Nord (Brest). 
Avril 2003 : Parrain de la promotion 2003-2003 de l'IUFM de Toulouse, section économie gestion. 
Juin 2003 : Membre correspondant de l'Académie européenne des sciences, des arts et des lettres. 
31 juillet 2003 : Elevé au grade d'Officier dans l'Ordre national du mérite agricole par Hervé Gaymard, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales. 
22 décembre 2003 : Elevé au Grade d'Officier dans l'Ordre national des Arts et Lettres, par Jacques Ailliagon, Ministre de la culture. 
Janvier 2004 : Grand Prix de la science de l'alimentation 2003 de l'Académie internationale de gastronomie (à l'unanimité). 
Gastronomie Moléculaire et Physique : le délicieux mélange de la chimie, de la physique et de la tradition culinaire... 
On dit que les fruits rouges ne doivent pas être placés dans des récipients étamés ; on dit que les haricots verts doivent être cuits dans de l'eau bouillante salée, sans couvercle ; on dit qu'une petite cuillère dans le goulot d'une bouteille de champagne empêche les bulles de partir ; on dit... On dit tant de choses étranges que le physico-chimiste s'interroge. Lorsqu'il expérimente et qu'il cherche à interpréter en termes moléculaires les tours de main culinaires, il se livre à l'activité que nous avons nommée, avec Nicolas KURTI, Gastronomie Moléculaire et Physique, nous explique M. THIS. 
Officiellement fondée en 1992 quand Hervé THIS se voit confier la direction du First International Worshop on Molecular and Physical Gastronomy (à Erice en Italie), la Gastronomie Moléculaire connait immédiatement un grand succès. 
Réunis pour la première fois autour d'une préoccupation commune - la progression de l'Art culinaire-, chefs et scientifiques de renom sollicitent vivement l'organisation de nouvelles rencontres ; d'où, le second Worshop en 1995, puis le troisième en 1997... 
Dès lors, Hervé THIS obtient le soutien de nombreuses personnalités du monde scientifique et culinaire, parmi lesquelles Jean Marie LEHN (Prix Nobel de Chimie) qui l'invite, dès 1995, à poursuivre ses expériences dans le Laboratoire de Chimie du Collège de France. 
En 1996, encouragé par Pierre POTIER, Hervé THIS finalise et présente sa thèse de doctorat ès sciences physiques, sous le titre La Gastronomie Moléculaire et Physique ; le jury est prestigieux : G. BRAM, C. CONTICINI, P. POTIER, N. KURTI, J.M. LEHN, P. G. de GENNES, Y. PETROFF, J. LEBLOND... 
Objectifs, matériaux et méthodes sont précisément décrits, avec des résultats exemplaires à l'appui. Telle que définie par Hervé THIS, la Gastronomie Moléculaire vise donc à : 
- recenser et tester les tours de main et dictons culinaires, anciens ou modernes, français ou étrangers, 
- expliquer les transformations culinaires par les mécanismes physico-chimiques, 
- présenter la chimie et la physique au grand public, sous une forme appétissante et digeste, 
- utiliser la connaissance des opérations physiques et chimiques pour introduire en cuisine de nouveaux outils ou ingrédients, 
- inventer des plats nouveaux, fondés sur la connaissance des aliments et la compréhension des transformations culinaires. 
Nos travaux relèvent naturellement de la Physico-chimie des matériaux ; les aliments étant considérés comme des matériaux complexes, mais accessibles à l'analyse et à l'expérimentation, souligne M. THIS. En de nombreuses circonstances, nous sommes face à des problèmes de texture obtenue par des émulsions, des gels des mousses... : il s'agit alors de physique. Souvent également, nous rencontrons la chimie, notamment au travers des réactions complexes liées aux arômes et aux transformations culinaires par échauffement... 
Remarquons, enfin, qu'une réelle distinction est faite entre la Science des aliments, propre aux préoccupations industrielles, et la Gastronomie Moléculaire, adaptée aux activités culinaires des particuliers et des restaurants, et dont les enjeux sont plus d'ordre sociaux et culturels que financiers... 
Nous travaillons autant que possible dans des conditions culinaires, puisque notre but est d'observer qualitativement ou quantitativement des effets que les cuisiniers, avec leurs méthodes et leurs instruments, disent avoir remarqués, précise M. THIS. Nous verrons, par exemple, que l'eau pure met autant de temps à bouillir que l'eau salée, quand les conditions sont celles de la cuisine ; et qu'il ne servirait à rien, dans le but fixé, de mesurer plus précisément le phénomène étudié... 
Dans cette perspective, un matériel simple et peu coûteux suffit amplement : microscope en lumière transmise équipé d'un appareil photographique, balance, pH-mètre, béchers et éprouvettes graduées, mais aussi casseroles, terrines, cuillères, fourchettes, couteaux, fours, plaques électriques... 
Ainsi équipé, le physico-chimiste, animé d'un sens aigu de l'observation et de l'expérimentation, est prêt à étudier, disséquer et commenter chaque geste culinaire. 
Comment préparer plus de 20 litres de mayonnaise à partir d'un seul jaune d'oeuf ? En explorant la physique des émulsions. 
Comment obtenir un bon rôti ? En empruntant à la chimie ses études des sucres et des acides aminés. Comment obtenir de bonnes gelées ? En reprenant les résultats récents de la physico-chimie des gels... 
Les réponses surprennent parfois, mais intéressent souvent au plus au point les cuisiniers amateurs comme les restaurateurs. 
Ainsi, pour ne citer qu'un exemple : la recette du chocolat chantilly, présentée par Hervé This en 1996, inspira immédiatement Pierre HERME pour son dessert Chocolat Show, puis Philippe Conticini (de la Table d'Anvers) qui en fait usage dans son Paradis Noir..
2007 : A découvrir aux Editions Flammarion 
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Les auteurs discutent de la modernité des«Délices de la campagne»de Nicolas de Bonnefons, considéré comme un ouvrage de référence par les grands chefs. Tandis qu'Hervé This explique les phénomènes physiques et chimiques qui s'opèrent lors de toute préparation culinaire, Pierre Gagnaire explore ce que le valet de chambre de Louis XIV avait découvert au XVIIe siècle.
En 2009 aux Editions Belin

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Chocolat Chantilly, kientzheim de beurre noisette, gibbs de foie gras, jambon exponentiel, cristaux de vent, salades de l’abbé Nollet, œuf à 67°C… Les applications de la gastronomie moléculaire proposées par Hervé This se comptent aujourd’hui par centaines. N’est-ce pas la preuve que la bonne compréhension des relations de la science, de la technologie et de la technique s’impose à qui cherche l’« innovation » ?

Sciences

Physique

Hervé This

personnalité

02/04/2004

Ancien professeur de chimie organique à l'université de Liège et à l'Ecole polytechnique, à Paris, Pierre Laszlo est aussi un littéraire. Il lui a longtemps tardé de prendre la plume. Mais une fois qu'il l'a saisie, il l'a maniée avec grande dextérité, essentiellement au service de la vulgarisation scientifique. Son parcours est une longue histoire.
Rares sont ceux qui parviennent à assouvir leurs rêves. Pierre Laszlo y est arrivé: il est devenu scientifique et écrivain. En un sens, cette double vocation était inscrite dans ses gènes. Car, chez les Laszlo, la science et l'art faisaient bon ménage. Son père, ingénieur hydraulicien, brillait en mathématiques, excellait dans le dessin industriel, possédait des dons d'inventeur. Sa mère lisait beaucoup, écrivait de la poésie, dirigeait un studio de danse classique, organisait des spectacles de ballet.
Pourtant, une prédisposition familiale ne peut tout expliquer. Si Pierre Laszlo a ambitionné dès l'enfance d'arpenter un jour les chemins de la science et de l'écriture, il le doit aussi à des livres. Des ouvrages qu'il revoit encore aujourd'hui comme s'il venait à peine de les refermer. Il cite les romans de Jules Verne, dans lesquels il s'immergeait avec délectation. Les livres anciens, dont certains de science, que son père lui achetait chez des bouquinistes à de chacun de ses passages à Paris. Les belles encyclopédies illustrées qu'il lui ramenait de la bibliothèque de l'usine, à Grenoble, pour le distraire quand, chose fréquente, une otite ou une bronchite le clouait au lit.
«La lecture était ma principale occupation, rapporte Pierre Laszlo. Elle m'ouvrait d'autres mondes, par l'imagination; plus que tout, elle m'apportait le plaisir de converser avec de grands esprits de toutes les époques, de tous les pays.»
Mais ne brûlons pas les étapes. Rendons-nous plutôt en Hongrie, où François Laszlo, le père de Pierre, naît en 1907. Fils de minotier, il passe son enfance à Nagykanisza, ville proche de la frontière yougoslave. Quelques années plus tard, on le retrouve à Budapest. Il y effectue des études d'ingénieur. Et y rencontre sa future épouse: Madeleine Aczel, à laquelle il se fiance. Diplôme en poche, il gagne l'Italie pour une année complémentaire au Politecnico de Milan. De retour en Hongrie, il est embauché par le père de son meilleur ami, propriétaire d'une fabrique de batteuses. «Malheureusement, la grande crise économique mondiale de 1929-1930 les rattrape, dit Pierre Laszlo. Au bout d'un an, mon père n'a plus de travail. Il se cherche un autre emploi, en vain.»
Se tient alors une grande réunion de famille. Les parents de François Laszlo rassemblent toutes leurs économies et les confient à leur fils, espérant ainsi lui offrir la possibilité d'émigrer et de survivre quelques mois, le temps de dégoter un travail. Emigrer, mais où? Le choix se porte finalement sur l'Algérie, possession française, mais surtout pays neuf que l'on peut rejoindre à moindres frais au départ de la Hongrie. Nous sommes en 1930 quand accoste en terre africaine le bateau qui emmène tous les espoirs de la famille Laszlo.
Très vite, François trouve un petit emploi chez un viticulteur de Boufarik. Mais il ne s'y attarde pas. Bientôt, il est engagé en tant que dessinateur industriel, d'abord dans un cabinet d'architectes, ensuite dans la firme de construction de matériel hydraulique où il accomplira toute sa carrière: Neyret-Beylier-Picard-Pictet (plus tard Neyrpic), dont la maison mère se situe à Grenoble. Entre-temps, sa fiancée l'a rejoint et il l'épouse à Alger.
Alger, où Pierre Laszlo voit le jour le 15 août 1938. «Au moment de ma naissance, précise-t-il, mes parents optèrent pour que je sois français, en vertu du droit du sol. Ils appartenaient à la bonne bourgeoisie algéroise et connaissaient même Albert Camus, alors journaliste à Alger Républicain, le journal communiste local. Nous habitions 75 bis rue Michelet, une adresse chic.» C'est l'époque du

Sciences

La chimie

Pierre Laszlo

personnalité

05/04/2003

Philippe Houdy est : Physicien des Nanosciences et Professeur à l’Université d’Evry.
Après des études de Physique générale et un DEA en « Sciences des Matériaux » à Paris VII, il soutient sa thèse de troisième cycle « Croissance, caractérisation, propriétés de matériaux pour cellules solaires » à Paris VI en 1982. 
Il travaille alors chez Philips comme chargé de recherche, responsable de l’équipe « Multicouches Nanométriques ». Il y réalise des études en Nano-optique et Nano-magnétisme. Il obtient son Habilitation à Diriger des Recherches en 1989. 
En 1992, il intègre l’Université d’Evry comme Professeur et y étudie la Nanomécanique. Tour à tour, Directeur du Laboratoire d’Etude des Milieux Nanométriques, Responsable des troisièmes cycles « Matériaux », Directeur de l’Ecole doctorale de site, Président des Ressources Informatiques, Doyen de la Faculté des Sciences, il poursuit sa carrière à partir de 2003 en s’impliquant dans la pédagogie des Nanosciences. 
Co-responsable, avec Marcel Lahmani, du projet de livres « Nanosciences » chez BELIN, livres rédigés par l’ensemble de la communauté « Nanosciences » de France, il s’oriente désormais vers l’étude des risques liés au développement des Nanotechnologies en parallèle de son activité pédagogique. 
Philippe Houdy a obtenu le prix Roberval 2008 (« Goncourt des Sciences ») avec Catherine Bréchignac et Marcel Lahmani pour le livre 2 (Les Nanosciences : nanomatériaux, nanochimie) après avoir été nominé au même prix en 2005 avec Claire Dupas et Marcel Lahmani pour le livre 1 (les Nanosciences : nanotechnologies, nanophysique). 
Le livre 3 (les Nanosciences : nanobiotechnologies, nanobiologie) est sorti en septembre 2007. Ces livres sont traduits en anglais chez SPRINGER (livre 1 paru, livre 2 parution printemps 2008, livre 3 parution printemps 2009).

Sciences

Physique

Philippe Houdy

personnalité

14/02/1998

Arkan Simaan, né au Liban, émigre avec sa famille vers le Brésil à l'âge de deux ans et s'établit près de Brasilia. Il commence des études de physique à l'université de Sao Paulo, qu'il interrompt en 1970 quand il quitte le Brésil pour des raisons politiques. 
Il recommence ses études à l'Université Paris VII et obtient une maîtrise de Physique (1974), suivie d'un diplôme d'ingénieur de l'Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique (1976). 
Après un bref passage par l'industrie, il part en Algérie enseigner dans le cadre de la coopération culturelle pendant onze ans. 
De retour en France, il obtient l'agrégation de physique en 1994 et exerce actuellement dans un lycée de la région parisienne. Membre du bureau de l'Association Science Technologie Société (ASTS) et de l'Association Arago Kastler Langevin (AKAL), il participe activement à la préparation de rencontres scientifiques et culturelles et anime des stages et des conférences destinés aux professeurs de physique. 
Il a écrit notamment :
- L'Image du Monde des Babyloniens à Newton (Adapt Editions, 1998) en collaboration avec Joëlle Fontaine, agrégée d'histoire.
- Cette sentence vous fait plus peur qu'à moi-même : Giordano Bruno » (Cahiers rationalistes, février 2000) 
- La science au péril de sa vie – les aventuriers de la mesure du monde (Vuibert/Adapt, octobre 2001), livre qui a obtenu le « Prix spécial du livre d'astronomie » décerné par le 18ème « Festival d'Astronomie Haute Maurienne Vanoise.
- Vénus devant le Soleil Editions Adapt. 2004 C'est un phénomène extraordinaire : il se produit deux fois en huit ans, puis disparaît pendant plus d'un siècle. Malgré l'accroissement de l'espérance de vie, son observation est un privilège réservé à une génération sur trois : il ne reste plus un seul témoin de sa dernière manifestation en 1882. De plus, pour y assister, il ne suffit pas d'être au bon endroit : il faut aussi que le ciel s'y prête. Voilà pourquoi celui de 2004 pendant les journées ensoleillées de juin s'annonce comme une aubaine : tout est réuni pour en faire un événement de grande envergure.
- L'écuyer d'Henri le Navigateur - Editions l'Harmattan 2007 - Roman historique : Ce roman, fondé sur des chroniques médiévales, se déroule au XVe siècle autour d'une véritable icône de l'histoire du Portugal, l'infant Henri le Navigateur. Son écuyer c'est Raul Pimentel, qui part à l'aventure sur la "Mer ténébreuse": il nous fait participer au passage du cap Bojador en 1434 (le plus grand exploit maritime de l'époque), à la quête du Prêtre Jean, à la découverte des îles atlantiques et de la côte africaine. Sur fond de fanatisme religieux et de razzia d'esclaves, nous assistons au premier contact des européens avec des peuples jusque-là complètement inconnus.

Sciences

Matière

Arkan Simaan

personnalité

 Archimède

Sciences

Physique

Archimède

personnalité

Américain il est né le 11 mai 1918 et décédé le 15 février 1988, Richard Feynman est considéré comme l'un des physiciens les plus influents et les plus remarquables du 20 ème siècle.
Richard Feynman enseignant la mécanique quantique en licence
Personnalité hors norme, ses contributions les plus marquantes sont dans le domaine de l'électrodynamique quantique qui lui vaudront l'attribution du prix Nobel en 1965 avec Tomonaga et Schwinger. Sa technique des diagrammes et son intégrale de chemins ont révolutionné la théorie quantique des champs et des particules élémentaires. 
Il n'y a sans doute aucun domaine de la physique que Feynman n'ait marqué de son empreinte, gravitation quantique, astrophysique relativiste, chimie quantique, théorie de l'hélium superfluide et modèle des interactions faibles sont quelques exemples, sans parler de ses articles précurseurs en nanotechnologie et informatique quantique.
Grand pédagogue, ses cours de Physique sont mondialement célèbres ainsi que ses talents de joueur de Bongo et de dessinateur.
Conférence Nobel

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Richard Feynman

personnalité

Née le 3 mai 1933 à New York aux USA, le prix Nobel Steven Weinberg est décédé à l’âge de 88 ans le 22 juillet 2021 à Austin (Texas). Pour le grand public, il est sans doute connu par son petit ouvrage du début des années 1970, le premier à vulgariser le tout jeune modèle standard à l’époque de la cosmologie du Big Bang : Les Trois Premières Minutes de l'Univers.Mais, pour les physiciens d’aujourd’hui, Steven Weinberg est l’un des trois architectes principaux de la théorie unifiée des forces nucléaires faibles et électromagnétiques, utilisant le mécanisme de Brout-Englert-Higgs et son boson éponyme, pour laquelle il recevra le prix Nobel de physique en 1979 avec Sheldon Glashow et Abdus Salam. La théorie électrofaible, comme on l’appelle maintenant, non seulement confortait la prédiction de l’existence du boson de Brout-Englert-Higgs (BEH) mais en prédisait trois autres, cousins du photon mais doués de masse en raison de l’existence du boson BEH, le boson Z neutre et les bosons W existant sous forme chargée.Weinberg et Salam avaient en fait complété en 1967 les idées avancées au début des années 1960 par Sheldon Glashow. Elles portaient déjà sur une unification de la lumière avec la force responsable de la radioactivité bêta, intervenant aussi bien dans les désintégrations radioactives chauffant la Terre que dans les réactions thermonucléaires du Soleil et la physique des neutrinos.Toutes les principales prédictions du modèle électrofaible dit de Glashow-Weinberg-Salam ont par la suite été vérifiées dans des expériences menées au Cern dont les plus emblématiques sont celles menées en 1983, prouvant l’existence des bosons Z et W, suivies bien sûr de celles du début des années 2010 avec le LHC qui ont confirmé l’existence du boson BEH.Weinberg nous parle de la trajectoire qui l'a amené à devenir un physicien. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © OnRampsUn théoricien des forces nucléaires et de la gravitation quantiqueOn a de la peine à le croire aujourd’hui mais dans le cas de Weinberg, son prix Nobel repose sur un court papier de quelques pages, peu prolixe en calculs, intitulé en anglais « A Model of Leptons ». Il avait alors 34 ans et comme la majorité des théoriciens des particules élémentaires à ce moment-là, il cherchait une description des forces nucléaires fortes entre hadrons.Le modèle de quarks constituant ces hadrons, comme les protons, les neutrons et les mésons pi, découvert en 1964 par Murray Gell-Mann, collègue de Richard Feynman à Caltech, et indépendamment par George Zweig, alors en poste au Cern, et tout jeune thésard de Gell-Mann, le prix Nobel de physique 1969, ne s’était pas encore imposé. La découverte par Harald Fritzsch et Murray Gell-Mann des équations de l’autre partie du Modèle standard de la physique des particules, la chromodynamique quantique (QCD ou Quantum Chromodynamics, en anglais) postulant l’existence d’autres cousins du photon, les gluons, était encore dans l’avenir.Weinberg scrutait donc les arcanes des hadrons et des forces collant neutrons et protons dans les noyaux en travaillant sur une hypothèse. Il fera plus tard la déclaration suivante à ce sujet : « J'ai soudain compris qu'il s'agissait d'une théorie parfaitement valable, mais que ce n'était pas à l'interaction que j'avais en tête qu'il fallait l'appliquer. En effet, ce n'était pas à l'interaction forte que la théorie pouvait servir, mais bien aux interactions faible et électromagnétique ».Steven Weinberg n’a pas travaillé que sur le monde des particules, on lui doit aussi des travaux dans le domaine de la cosmologie et de la relativité générale, notamment dans le mythique domaine de la gravitation quantique et en ce qui concerne l’énergie noire. Dès les années 1960, il a ajouté une pierre de plus à l’édifice déjà construit par Suraj N. Gupta dans les années 1950, puis par Richard Feynman, montrant qu’il était possible de déduire les équations de la théorie de la relativité générale d’Einstein à partir de la théorie quantique des champs et des principes de la théorie de la relativité restreinte.Vers le milieu des années 1960, Weinberg a ainsi découvert un théorème concernant en anglais ce que l’on appelle les « soft gravitons », c’est-à-dire les gravitons mous en français, et il a montré que l’on pouvait déduire le principe d’équivalence d’Einstein de la théorie quantique relativiste des champs. Rappelons que les gravitons sont les cousins des photons et que ces particules découlent de l’application de la théorie quantique au champ de gravitation. Bien que cette application ne soit pas sans problèmes graves, certains de ces calculs de gravitation quantique sont toutefois bien fondés et redonnent des résultats conformes aux expériences. Le « soft graviton theorem » de Weinberg est revenu sur le devant de la scène ces dernières années en contribuant à une piste prometteuse pour résoudre l’énigme du paradoxe de l’information avec les trous noirs quantiques de Hawking.Weinberg a également été l’un des premiers soutiens à la théorie de supercordes, sans doute l’approche la plus prometteuse pour pénétrer dans l’Univers de la gravitation quantique et décrire l’écume de l’espace-temps pour reprendre le titre de l’ouvrage de Jean-Pierre Luminet.Dans cette vidéo, Weinberg nous parle de la quête d'une théorie unifiée des lois de la physique fondamentale. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Cosmology TodayUn grand enseignant et vulgarisateur de la physique moderneOn doit également à Weinberg des arguments laissant penser que la fameuse constante cosmologique introduite par Einstein pour construire le premier modèle cosmologique relativiste devait avoir une valeur faible et d’un certain ordre de grandeur au maximum selon des considérations liées au Principe anthropique faible, prédiction couronnée de succès par la découverte de l’expansion accélérée du cosmos observable à la fin des années 1990.Ces dernières années, Weinberg était toujours actif en publiant régulièrement sur arXiv des articles savants concernant la cosmologie. Il en a résulté un livre traitant justement de la cosmologie moderne et qui prolonge son célèbre traité introductif à la théorie de la relativité générale et l’astrophysique et la cosmologie relativiste qu’il a publié au début des années 1970 sous le titre Gravitation and Cosmology : Principles and Applications of the General Theory of Relativity. Weinberg était alors professeur au célèbre MIT où il donnait justement des cours sur ces sujets, cours qui vont décider de la carrière d’un autre futur prix Nobel de Physique alors en thèse au MIT, George Smoot.Ces dernières années aussi, Weinberg continuait de s’intéresser aux fondements de la mécanique quantique, qu’il ne trouvait pas satisfaisants comme Einstein avant lui ou un autre prix Nobel de physique, Roger Penrose. Il suivait les progrès du tout jeune domaine de l’information et des ordinateurs quantiques dont l’un des experts est son collègue et ami proche Scott Aaronson, qui lui rend d’ailleurs un hommage poignant sur son blog, ayant été en contact avec lui les derniers jours de sa vie.On peut voir la marque de cet intérêt dans son cours de mécanique quantique, un ouvrage un peu atypique qui n’en fait pas vraiment un cours de débutant mais au savoir néanmoins soigneusement distillé et qui peut servir de préambule au long et impressionnant traité de théorie quantique des champs que Weinberg a produit au cours des années 1990-2000.Comme cadeau final pour les étudiants et même pour les physiciens professionnels, Weinberg a également publié un cours d’astrophysique, bien que très calculatoire, et une sorte de résumé des fondements et de la structure de la physique moderne, des débuts de la physique atomique au XIXe siècle à la physique nucléaire en passant par la mécanique quantique, la relativité et finissant par la théorie quantique des champs. Foundation of Modern physics peut donc être considéré comme un préambule aux précédents ouvrages de Weinberg et un compendium de la formation générale de tout physicien avant d’aborder sérieusement la relativité générale et la théorie quantique des champs avancée. Signalons quelques-uns des autres livres à destination du grand public écrits par Steven Weinberg To Explain the World : The Discovery of Modern Science et Dreams Of A Final Theory: The Search for The Fundamental Laws of Nature.

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Steven Weinberg

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Physicien autrichien (18 février 1838 - 19 février 1916). ). Il contribua au développement de l'aérodynamique, inventant notamment un interféromètre permettant d'étudier les ondes de chocs se produisant au voisinage des corps plongés dans un écoulement de fluide. 
Ernst Mach
En philosophie des sciences, il s'attacha à dégager les axiomes sous-tendant la mécanique newtonienne, comme par exemple le caractère absolu de l'espace et du temps, qui ne dépendent pas de la matière qu'ils renferment, axiome remis en cause dans le principe de Mach, repris par Einstein. Ce dernier fut influencé par les idées de Mach, qui l'amenèrent à rejeter les bases de la mécanique classique et à formuler la théorie de la relativité.

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Ernst Mach

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Mathématicien et physicien français (1749-1827) .
Pierre-Simon marquis de Laplace
Intéressé par l'astronomie (spécialement par la mécanique céleste) et par les phénomènes liés à l'attraction universelle, comme les marées (dont il fit une théorie), il se pencha, à l'instar de Lagrange et Legendre sur le potentiel newtonien de gravitation exercé à distance par une masse sur tout autre corps pesant.
Dans l'Exposition du système du Monde (1796), il émet la célèbre hypothèse de la "nébuleuse primordiale" pour expliquer l'origine du système solaire (par fragmentation d'un disque plan résultant de l'effondrement d'un nuage sphérique).
Il expliqua par l'attraction des planètes entre elles les perturbations qu'il constata dans les mouvements de la Lune, de Jupiter et de Saturne. Il montra l'importance de certains termes négligés précédemment dans les développements en série liés à l'approximation des solutions du problème à trois corps, recherche de la trajectoire d'un astre soumis à l'attraction de deux autres astres. Il conclut à la stabilité du système solaire sur une longue période de temps, montrant, comme Lagrange, que la somme des excentricités des planètes devait rester constante. 
Mathématicien hors pair, il s'intéressa aux équations différentielles, à l'analyse mathématique et contribua surtout, indépendamment de Gauss, au développement de la théorie des probabilités (loi de Laplace-Gauss, Théorie analytique des probabilités, 1812). Il énonça le théorème de la limite centrale, sous une forme qui s'applique aux erreurs de mesure. Il s'intéressa également la théorie de la méthode des moindres carrés, abordée par Legendre.
Il est souvent considéré comme un défenseur du déterminisme dans les sciences physiques, à l'étude desquelles il appliqua sa rigueur mathématique. Dans le domaine de l'acoustique, on lui doit l'hypothèse selon laquelle les mouvements élastiques de l'air sont adiabatiques et non isothermes. Avec Lavoisier, il développa la calorimétrie et étudia le phénomène de respiration. Il énonça plusieurs lois de l'électromagnétisme, prolongeant les travaux d'Ampère. On lui doit en particulier l'équation de Laplace, vérifiée par le potentiel électrique, l'expression des forces de Laplace, ainsi que l'expression générale de la loi de Biot et Savart. Il participa à l'instauration du système métrique.
Académie des Sciences 1783 .

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Simon La Place

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Géophysicien allemand (1880-1930). Il élabora la théorie de la dérive des continents supposant que les continents sont mobiles, et proviennent de la division d'un supercontinent primordial appelé Pangée ou Gondwana (qui se serait dissocié il y a environ 250 millions d'années). 
Alfred Wegener
Il étaya ses thèses par des considérations géographiques, paléontologiques et par des comparaisons entre la faune et la flore sur des continents qui auraient été réunis. Sa théorie fut accueillie avec scepticisme et ne connut le succès qu'au cours des années 1960, lors du développement de la théorie de la tectonique des plaques.

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Alfred Wegener

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Physicien écossais (1831-1879).
James Clerk Maxwell
On lui doit d'importantes contributions en thermodynamique. Ses travaux théoriques en électromagnétisme ont eu une influence considérable sur la physique au XIXème siècle. Ils constituent une étape capitale du développement de la théorie ondulatoire de la lumière et ouvrirent de plus la voie, après les vérifications expérimentales de Hertz, au développement de la radio. 
Il s'intéressa à la théorie cinétique des gaz, reprenant, la notion de libre parcours due à Clausius, ainsi que l'hypothèse ergodique. Il donna la loi de répartition statistique des vitesses des particules composant un gaz en équilibre à une certaine température (loi de répartition de Maxwell-Boltzmann, 1860), en considérant que tout volume élémentaire contient un nombre constant de molécules et que celles-ci sont "indiscernables". 
Se rendant compte de l'identité de nature qui réunit les ondes optiques et électromagnétiques, il résuma en quatre équations différentielles, les équations de Maxwell, les lois de l'électromagnétisme. Celles-ci expriment la propagation à la vitesse de la lumière des ondes optiques, ainsi que des champs électrique ou magnétique. 
En électricité, il découvrit la magnétostriction et prédit l'existence de la pression de radiation. 
Il exposa une théorie de la trichromie (1855), décrivant la méthode de synthèse additive qui reconstitue une couleur grâce à trois couleurs fondamentales (le rouge, le vert, le bleu). La photographie couleur, à ses débuts utilisera ce principe. 
On peut le considérer comme un pionnier de l'énergétique, mais également de la cybernétique, car il introduisit l'un des premiers dispositifs à rétroaction.

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James Clark Maxwell

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Catherine Brechignac est née le 12 juin 1946 à Paris. Elle est diplômée de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay-aux-Roses (1967), agrégée de sciences physiques (1971) et docteur-ès-sciences (1977). Elle entre au CNRS en 1971 en qualité d'attachée de recherche et devient successivement chargée (1978) puis directeur de recherche au CNRS (1985). 
A l'étranger, elle est nommée chercheur associé à l'Institut d'astrophysique d'Ottawa au Canada (1979- 1980), professeur invité à l'Ecole Polytechnique de Lausanne depuis 1987, Adjunct Professor puis Distinguished Visiting Scholar Professorship à la Georgia-Tech University (depuis 2001).
Spécialiste de physique atomique à l'interface avec la physique nucléaire et avec la physique moléculaire, Catherine Brechignac a été directrice du Laboratoire Aimé Cotton (CNRS, Orsay), de 1989 à1995 puis directrice scientifique du département Sciences physiques et mathématiques du CNRS de 1995 à 1997 et enfin directrice générale de l'établissement de 1997 à 2000. Elle est présidente de l'Institut d'optique depuis 2002 et présidente du Conseil d'administration du Palais de la Découverte depuis 2004.
Membre puis présidente du Conseil scientifique du CNRS (1995 – 2000), elle a été ou est également membre ou présidente de nombreuses sociétés savantes françaises, européennes ou internationales depuis 1985. Elle est par ailleurs membre de l'Académie des sciences et de l'Académie des technologies et Docteur Honoris Causa de l'Université de Berlin.
Ses travaux de recherche ont été récompensés par le Prix de l'Académie des sciences (1991), la médaille d'argent du CNRS (1994), le prix et la médaille Holweck (2003)
Catherine Brechignac est l'auteur de plus de 150 publications scientifiques et auteur ou éditeur de 6 ouvrages. Elle est également membre du comité éditorial de plusieurs revues scientifiques primaires de physique.Elle est officier de la Légion d'honneur et officier de l'Ordre national du mérite.
Catherine Bréchignac a été nommée présidente du CNRS lors du Conseil des ministres du 11 janvier 2006, sur proposition du ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche. Elle succède à ce poste à Bernard Meunier qui avait annoncé sa démission le 5 janvier dernier. Catherine Bréchignac avait été directrice générale du CNRS de 1997 à 2000.

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Catherine Brechignac

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Hermann Von Helmholtz est né en 1821 à Postdam et est mort en 1894 à Berlin. Il fait partie des génies universels s'étant illustrés dans de multiples disciplines. 
Helmholtz enseignant à l'Universitée de Heidelberg
Bien que se destinant à devenir physicien, il étudie la médecine afin d'obtenir une bourse lui permettant de faire des études supérieures. C'est ainsi qu'il pourra parallèlement prendre des cours de chimie et de physiologie, et étudier par lui-même les mathématiques dans les traités de Laplace et Bernoulli. La philosophie l'intéresse aussi et particulièrement les ouvrages de Kant, cela se retrouvera dans ses travaux ultérieurs de mathématicien, de physicien et à travers eux dans ceux d'Albert Einstein.
En physique, il est surtout connu pour ses travaux en thermodynamique, notamment sur le principe de conservation de l'énergie, mais on lui doit aussi des contributions importantes en électrodynamique (Bobines de Helmholtz) et en hydrodynamique. Déjà, ses capacités et ses compétences en mathématiques y étaient clairement visibles, avec l'emploi de notions de topologie pour les lignes de champs dans sa théorie des tourbillons. Cela s'affirmera par ses travaux sur la géométrie non euclidienne et leurs rapports avec la physique, là aussi Einstein y trouvera de l'inspiration pour sa théorie de la relativité générale. L'astrophysique fait aussi partie des domaines portant sa marque, on lui doit conjointement avec Kelvin, dont il était l'ami, une théorie de l'énergie des étoiles par contraction gravitationnelle.
Rejetant le vitalisme alors dominant, il ne cessera de rechercher des bases physiques et chimiques aux processus vitaux. C'est pourquoi il développera l'optique et l'acoustique physiologique tout autant que physique, avec par exemple sa théorie des couleurs et son explication mécanique de l'audition pour laquelle il introduira un oscillateur mécanique connu sous le nom de résonateur de Helmholtz. A cette occasion, on ne peut passer sous silence le fait qu'il est l'inventeur de l'ophtalmoscope, l'appareil utilisé pour l'observation de l'intérieur de l'œil en médecine.

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Hermann Von Helmholtz

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Bernhard Riemann (1826-09-17 - 1866-07-20)
Bernhard Riemann est un mathématicien allemand à qui l'on doit notamment des innovations majeures en géométrie. Ses travaux se sont révélés d'une fécondité insoupçonnée lorsque Einstein les a repris pour fonder sa théorie de la relativité générale.
Second d'une famille de six enfants, Bernhard Riemann reçoit une éducation rigoureuse et se destine, encouragé par son père qui est pasteur luthérien, à la théologie. A l'école, c'est un élève studieux et appliqué, qui fait preuve d'un intérêt particulier pour les mathématiques. Aussi le directeur du lycée l'autorise à consulter des ouvrages de mathématiques de sa propre bibliothèque, dont la Théorie des nombres de Legendre. Riemann en compulse les 900 pages en une semaine et en dira plus tard : « Das ist ja ein wundervolles Buch ; ich weiss es auswendig (c'est un livre merveilleux ; je le connais par cœur) ».
Riemann entre à l'université de Göttingen en 1846, où il se détourne de la théologie pour étudier les mathématiques, avec le consentement de son père. A cette époque Göttingen n'est pas encore le centre réputé que l'on connaît : Gauss, qui n'aime guère enseigner, n'y donne que des leçons élémentaires. Riemann se rend ainsi à l'université de Berlin où il rencontre Eisenstein, Jacobi et surtout Dirichlet : c'est une époque riche pour Riemann qui trace les fondations de sa théorie des fonctions à variables complexes. Son mode de pensée trouve écho auprès de Dirichlet, qui comme lui privilégie l'intuition et évite autant que possible les longs calculs.
Riemann retourne à Göttingen en 1849, où, sous la direction de Gauss, il prépare sa thèse (dissertation inaugurale) intitulée Grundlagen für eine allgemeine Theorie der Funktionen einer veränderlichen komplexen Größe (Principes fondamentaux pour une théorie générale des fonctions d'une variable complexe). Soutenue en 1851, la thèse de Riemann contient de nombreux résultats auxquels son nom reste attaché : il explique comment rendre une fonction univoque en faisant décrire à la variable une surface (dite de Riemann) au lieu du plan ; il en définit les points de ramification, étudie son « ordre de connexion », introduit les représentations conformes, reformule le principe de Dirichlet, etc. Les idées brillantes de Riemann marquent le début d'une théorie nouvelle et extrêmement fertile de la géométrie.
La surface de Riemann associée à la racine carrée : c'est un revêtement à deux feuillets du plan complexe.
Sur les recommandations de Gauss, Riemann se voit offert un poste à Göttingen, où il prépare son mémoire d'habilitation. Il discute en 1853 de la possibilité de représenter une fonction par une série trigonométrique, et construit à ce dessein ce que nous appelons désormais l'intégrale de Riemann. Soutenu en 1854, le mémoire d'habilitation de Riemann, Über die Hypothesen welche der Geometrie zu Grunde liegen (Sur les hypothèses qui servent de base à la géométrie), est un chef-d'œuvre, qui ne sera vraiment compris que bien des années plus tard : Riemann y traite des fonctions complexes à plusieurs variables, introduit la notion de variété riemannienne ainsi que son tenseur de courbure. Seul Gauss semble avoir apprécié la profondeur des vues de Riemann, lesquelles formeront le cadre dont aura besoin Einstein pour sa théorie de la relativité générale.
En 1855, Dirichlet reprend la chaire de Gauss, mais Riemann, en proie à des problèmes financiers, peine à obtenir un poste jusqu'en 1857, où il publie un autre article fondamental : Theorie der Abelschen Funktionen (Théorie des fonctions abéliennes). 
La célèbre hypothèse de Riemann date quant à elle d'un article datant de 1859, Über die Anzahl der Primzahlen unter einer gegebenen Grösse (Sur le nombre de nombres premiers inférieurs à une quantité donnée) : Riemann reformule le problème de la répartition des nombres premiers en terme de propriété d'une fonction complexe (la fonction zeta de Riemann) qu'il étudie. Il décrit succintement comment prouver le théorème des nombres premiers en démontrant que la fonction zeta ne s'annule pas à la frontière d'une région dite critique : Hadamard et de la Vallée-Poussin y parviendront en 1896. Toutefois l'hypothèse de Riemann, selon laquelle la fonction zeta ne s'annule pas, sinon sur une droite, demeure une question ouverte.
Riemann épouse en 1862 une amie d'une de ses soeurs, Elise Koch, qui lui donnera une fille. De santé fragile, Riemann souffrait chroniquement de dépression et d'hypocondrie. En automne de cette même année, il est atteint d'une pneumonie qui s'aggrave en tuberculose. Malgré les voyages en Sicile et en Italie afin de profiter du climat plus doux, la maladie l'emporte sur les rives du Lac Majeur en 1866.

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Bernhard Riemann

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Louis Pasteur est un savant français du XIXe siècle, physicien et chimiste de formation, devenu célèbre dans le monde entier pour avoir, le premier, appliqué le concept de vaccination à l'Homme en sauvant Joseph Meister, jeune Alsacien, qui avait été mordu par un chien enragé. L'enfant ne contracta pas la maladie. Pour autant, sa vie a été riche d'autres découvertes, telles que la pasteurisation, une techinque de conservation des aliments, contribuant à faire de lui l'un des plus grands scientifiques de l'histoire.
La vaccination contre la rage
Louis Pasteur commença à travailler sur le virus de la rage en 1880. Il contribua à quelques découvertes. Cinq ans plus tard, il se sentait prêt à appliquer les processus de vaccination, déjà testés avec succès pour d'autres maladies chez des animaux, à l'Homme.
Le 4 juillet 1885, un jeune Alsacien de 9 ans, Joseph Meister, a été mordu par un chien supposé enragé. Deux jours plus tard, il est amené au laboratoire de Louis Pasteur. Deux premiers essais sur des êtres humains s'étaient révélés infructueux. À ce stade, le jeune berger n'avait déclaré aucun symptôme de la maladie. On ne peut donc être certain qu'il était effectivement contaminé, bien que le risque était réel. Pasteur hésita mais entreprit finalement d'inoculer un broyat de moelle de lapin morts de la rage, à 13 reprises, étalées sur 10 jours. Joseph Meister ne présenta pas les symptômes de la maladie.
Ignorant si c'était grâce à son vaccin ou parce qu'il n'avait pas été contaminé par le chien que l'enfant avait survécu, Louis Pasteur entreprit alors d'injecter directement le virus de la rage à Joseph Meister. Le jeune berger ne tomba pas malade, signe d'une immunité induite contre la rage.
Les grandes dates de la vie de Louis Pasteur
Ces données, publiées par l'Institut Pasteur, listent les moments forts de la vie de Louis Pasteur. Des éléments biographiques développent les passages les plus importants.
1822 : 27 décembre : naissance de Louis Pasteur à Dole (Jura).
1839 : Départ de Louis Pasteur pour le collège royal de Besançon.
1840 : Reçu bachelier ès lettres à Besançon. Maître d’études au Collège de Besançon.
1842 : Bachelier ès Sciences mathématiques à Dijon.
1843 : Admis à l’École normale supérieure, au 4e rang.
1845 : Licencié ès sciences.
1846 : Nommé professeur de physique au lycée de Tournon (Ardèche) mais reste à l’École normale supérieure comme agrégé préparateur.
Rencontre Auguste Laurent dans les laboratoires de Balard.
Études des cristaux.
1847 : Docteur ès sciences.
1848 : Nommé professeur de physique au lycée de Dijon puis professeur suppléant de chimie à la faculté des sciences de Strasbourg.
Recherches sur le dimorphisme.
Communication historique sur le dédoublement du paratartrate de soude et d’ammoniaque.
1849 : Mariage de Louis Pasteur avec Mlle Marie Laurent, fille du recteur de l’université de Strasbourg.
Recherches sur les propriétés spécifiques des deux acides qui composent l’acide racémique.
1850 : Naissance de sa fille Jeanne (elle meurt en 1859).
1851 : Naissance de son fils Jean-Baptiste.
Mémoire de Louis Pasteur sur les acides aspartique et malique.
1852 : Nouvelles recherches sur les relations qui peuvent exister entre les formes cristallines, la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire.
1853 : Naissance de sa fille Cécile (elle meurt en 1866).
Louis Pasteur est nommé chevalier de l’Ordre impérial de la légion d’honneur.
Il reçoit le prix de la Société de pharmacie de Paris pour la synthèse de l’acide racémique.
Note sur la découverte de la transformation de l’acide tartrique en acide racémique.
Découverte de l’acide tartrique inactif.
1854 : Louis Pasteur est nommé doyen de la faculté des sciences à Lille.
1855 : Début des études sur la fermentation.
Présentation à Lille d’un mémoire sur l’alcool amylique.
1856 : Début des recherches sur la fermentation alcoolique.
1857 : Nommé administrateur de l’École normale supérieure et directeur des études scientifiques de cette école.
Mémoire sur la fermentation lactique.
Mémoire sur la fermentation alcoolique.
1858 : Naissance de sa fille Marie-Louise.
Installation de son laboratoire dans les combles de l’École normale supérieure à Paris, rue d’Ulm.
Début de ses recherches sur les générations dites spontanées.
1859 : Prix de physiologie expérimentale de l’Académie des sciences pour ses travaux sur les fermentations.
1860 : Prélèvements d’air à Arbois pour l’étude du problème des générations dites spontanées.
Examen de la doctrine des générations dites spontanées.
1861 : Reçoit le prix Jecker de l’Académie des sciences pour ses recherches sur les fermentations. Publication dans le bulletin de la Société chimique de Paris de l’ensemble de ses résultats sur la question du vinaigre.
1862 : Élection à l’Académie des sciences (section minéralogie).
Études sur le rôle des mycodermes dans la fermentation acétique.
Reçoit le prix Alhumbert pour ses recherches sur la génération spontanée. Alors que certains pensaient toujours à l'époque que des micro-organismes pouvaient apparaître spontanément, Louis Pasteur démontra que les microbes retrouvés dans des fioles stérilisées provenaient en réalité de l'air ambiant.
1863 : Naissance de sa fille Camille (elle meurt en 1865).
Napoléon III demande à Louis Pasteur d’étudier les maladies des vins.
Études sur les vins, de I’influence de l’oxygène de l’air sur la vinification.
Nommé professeur de géologie, physique et chimie appliquées, à l’École des beaux-arts.
1864 : Installation à Arbois d’un laboratoire pour ses recherches sur les vins.
1865 : Dépose un brevet pour l’invention d’un procédé de conservation et d’amélioration des vins par chauffage modéré à l’abri de l’air : la pasteurisation. Aujourd'hui élargi aux aliments, le processus, qui fonctionne par chauffage à une température définie suivi d'un refroidissement brusque, permettant d'étendre leur période de consommation.
Études des maladies des vers à soie.
1866 : Publication d’Études sur le vin
Publication d’un essai sur l’œuvre scientifique de Claude Bernard.
1867 : Création d’un laboratoire de chimie physiologique à l’École normale supérieure.
Nommé professeur de chimie organique à la Sorbonne.
Reçoit le Grand prix de l’Exposition universelle pour ses études sur le vin.
Démission de ses fonctions administratives à l’École normale supérieure.
1868 : Diplôme de docteur Honoris Causa de l’université de Bonn.
Est nommé Commandeur de la légion d’honneur.
Publication des études sur le vinaigre.
Pasteur est atteint d’une hémiplégie gauche.
1870 : Publication des études sur les maladies des vers à soie.
1871 : Recherches sur de nouveaux procédés de fabrication et de conservation de la bière.
1873 : Élu membre de l’Académie de Médecine.
1876 : Publication d'Études sur la bière
1877 : Note sur l’altération de l’urine.
Études sur la maladie du charbon.
Études sur la septicémie.
1878 : Nommé Grand officier de la légion d’honneur.
Publication du mémoire La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la chirurgie.
Met au point le vaccin contre le choléra des poules à l’aide d’un microbe atténué. Il avait effectivement remarqué que l'injection de souches virulentes laissées plusieurs semaines en culture induisait des symptômes moins graves chez les oiseaux de basse-cour. Il crut que l'efficacité de son vaccin tenait en l'oxydation qui atténuait la dangerosité du microbe, ce qui fut infirmé des années plus tard.
Recherches sur la gangrène, la septicémie et la fièvre puerpérale.
1879 : Note sur la peste.
Découverte de l’immunisation au moyen de cultures atténuées.
1880 : Nommé membre de la Société centrale de médecine vétérinaire.
Communication sur les maladies virulentes (Louis Pasteur expose pour la première fois le principe des virus-vaccins).
Début des recherches sur la rage.
1881 : Nommé Grand-croix de la légion d’honneur.
Met au point le vaccin contre la maladie du charbon chez les ruminants.
Travaux sur la fièvre jaune près de Bordeaux.
Élu membre de l’Académie française.
1882 : Note sur la péripneumonie contagieuse des bêtes à cornes.
Études du rouget des porcs.
1883 : Met au point avec Louis Thuillier le vaccin contre le rouget du porc.
1884 : Nouvelles communications sur la rage.
Communication sur les microbes pathogènes et les virus-vaccins au congrès de Copenhague.
Louis Pasteur expose le principe général des vaccinations contre les maladies virulentes.
1885 : Première vaccination antirabique chez l’Homme.
1887 : Élu Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences.
Victime d’une seconde attaque d’hémiplégie.
1888 : Inauguration de l’Institut Pasteur, le 14 novembre.
1892 : Jubilé à la Sorbonne, le 27 décembre.
1895 : Mort de Louis Pasteur à Villeneuve-l’Étang, le 28 septembre.

Santé

Médecine

Louis Pasteur

personnalité

Le 16 mars 1787, Georg Simon Ohm naît à Erlangen en Bavière (Allemagne). Il fut un physicien et mathématicien qui a beaucoup contribué à l'électrodynamique, puisqu'il a établi une loi qui porte son nom.
Les débuts de Georg OhmIssu d’une famille modeste avec un père serrurier et une mère tailleur, Georg Ohm a étudié de manière autodidacte. Il étudie au lycée et à l'université d'Erlangen, où il obtient son doctorat en 1811 avec la présentation de sa thèse sur la lumière et les couleurs.Ohm a commencé sa carrière comme professeur de mathématiques au collège jésuite de la ville de Cologne en 1825.Son intention étant de devenir professeur d'université, il poursuit ses travaux et ses recherches en se consacrant à l'électricité.
La résistance électrique Ohm a fait des expériences avec des fils conducteurs de différentes épaisseurs et longueurs. Il a vérifié que la résistance électrique du conducteur était inversement proportionnelle à l'aire de la section transversale du fil et directement proportionnelle à sa longueur. À partir de ses observations, il a défini le concept de résistance électrique.Les électrons libres qui circulent le long du fil ou du câble électrique doivent passer entre les atomes qui le composent et entrer constamment en collision avec eux. Ainsi, le flux d'électrons est entravé par la résistance que les atomes opposent à leur passage.En 1827, il publie le résultat de ce qui est devenu son travail le plus important « The Galvanic Circuit Investigated Mathematically ». Ces travaux ont défini ce que nous connaissons aujourd'hui comme la loi d'Ohm.
Les lois d’OhmLes lois d'Ohm nous permettent de calculer la tension, le courant et la résistance électrique des éléments les plus divers présents dans un circuit. Cependant, ces lois ne peuvent être appliquées qu'à des résistances ohmiques, c'est-à-dire des corps dont les résistances ont un module constant.La 1ère loi d'Ohm détermine que la différence de potentiel entre deux points d'une résistance est proportionnelle au courant électrique qui s'y établit. En outre, selon cette loi, le rapport entre le potentiel électrique et le courant électrique est toujours constant pour les résistances ohmiques.La résistance électrique R est une propriété du corps qui est traversée par un courant électrique. Cette propriété dépend de facteurs géométriques, comme la longueur ou l'aire transversale du corps, mais elle dépend aussi d'une quantité appelée résistivité. Cette quantité est exclusivement liée à la matière dont est constitué un corps. La loi qui relie la résistance électrique à ces grandeurs est connue sous le nom de deuxième loi d'Ohm. 
ReconnaissanceBien que ces études constituent une contribution importante à la théorie des circuits électriques et à ses applications, Ohm se voit refuser le poste universitaire qu'il souhaitait. Ses conclusions ont fait l'objet de critiques négatives, en partie parce qu'il a tenté d'expliquer ces phénomènes en se basant sur une théorie du flux thermique. Ohm a même dû démissionner de son poste de professeur d'école secondaire à Cologne, et il a vécu dans la pauvreté pendant les six années suivantes. Ainsi, malgré l'importance de ses recherches, Ohm reçoit des critiques négatives et n'obtient pas de poste universitaire avant 1833, année où il devient professeur à l'école polytechnique de Nuremberg, en Bavière, avant d'en devenir le directeur en 1839.Comme c'était (et c'est toujours) le cas pour tant d'autres chercheurs, ses travaux ont d'abord commencé à être reconnus à l'étranger. En 1841, il recevra une médaille de la Royal Society, à Londres. Ce n'est qu'en 1849 qu'Ohm réussit à devenir professeur à l'université de Munich, un poste qu'il n'occupera que cinq ans, les derniers de sa vie.Ohm est mort à Munich le 16 juillet 1854.

Sciences

Mathématiques

Georg Ohm

personnalité

Responsable des projets « Mesure de la constante de Boltzmann » et « Mise en pratique du kelvin » dans le cadre du nouveau Système international d’unités au sein de l’équipe Métrologie, molécules et tests fondamentaux du LPL, laboratoire de physique des lasers (unité de l’université Paris 13 et du CNRS).
Enseigne à l’École d’ingénieurs Sup Galilée de l’université Paris 13.
Président de l’association Atouts Sciences et porteur du Mooc La Physique, vivez l’expérience ! pour la diffusion de la science auprès du grand public.

Sciences

Physique

Christophe Daussy

personnalité

Robert Charles Wilson, à ne pas confondre avec son homonyme auteur du roman La Marche des ours (1980), est né à Whittier en Californie le 15 décembre 1953. Fils d'un employé d'une maison d’édition de cartes de vœux, Robert Charles Wilson est le cadet d'une fratrie de trois enfants. Robert Charles a neuf ans quand sa famille quitte la Californie pour emménager au Canada, dans la ville de Toronto où il grandira. Mis à part une courte période dans les années 1970 où il vécut en Californie, il passa le plus clair de son existence au Canada, que ce soit à Vancouver ou Nanaimo. Son premier récit, Equinocturne (1973), est paru dans le magazine américain Analog sous le pseudonyme Bob Chuck Wilson.Un écrivain médailléNombre de ses romans et nouvelles ont reçu des prix littéraires. Les Chronolithes (2001) reçoit le prix John-Wood-Campbell, Le théâtre Cartésien (2005) reçoit le prix Théodore-Sturgeon, et les romans Blind Lake (2003) et Darwinia (1998) reçoivent trois prix Aurora, pour ne citer qu'eux. C'est Darwinia qui le fait réellement connaître en France. Spin (2005), premier tome d'une trilogie, reçoit en 2006 la plus prestigieuse distinction pour de la science-fiction, le prix Hugo.Ses œuvres, s'achevant souvent de manière ouverte, intriguent. Aux questions sur ce sujet, il répond pour le site du Cafard Cosmique : « Je n’aime pas beaucoup les livres qui proposent une fin définitive et bien emballée. Pour moi, ils ferment la porte à l’imagination, justement. L’histoire se termine, d’accord, mais la vie continue. »L'auteur Stephen King, quant à lui, aime à parler de Wilson comme « probablement le meilleur écrivain de science-fiction actuel ». Propos recueillis par The Globe and Mail en juin 2007.Père de deux fils, résidant à Concord, au nord de Toronto, Robert Charles Wilson est devenu officiellement canadien en 2007 après avoir passé la majeure partie de sa vie dans ce pays.Principaux ouvrages publiés Spin, 2005Axis, 2007Vortex, 2011Darwinia, 1998Blind Lake, 2003

Sciences

Science-fiction

Robert Charles Wilson

personnalité

Dmitri Ivanovitch Mendeleiev était un chimiste russe. Il a organisé son tableau périodique des éléments chimiques selon l’ordre des numéros atomiques. Il est né à Tobolsk, en Sibérie orientale, le 8 février 1834, et mort d’une pneumonie à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 2 février 1907. Son père était directeur de l’école en Sibérie. En 1787, son grand-père a ouvert la première machine à imprimer de la ville et a créé le premier journal d’actualités locales. La famille de sa mère a créé et géré la première usine de verre en Sibérie. Dmitri était le fils cadet de la famille, son père est devenu aveugle peu après sa naissance et a dû arrêter son travail brutalement. Sa mère a alors rouvert l’usine de verre abandonnée de la famille, pour tenter de gagner sa vie.Formation de Dmitri MendeleïevLa famille de Dmitri décide de déménager, ils se rendent à Saint-Pétersbourg où Dmitri apprend le russe, puisqu’il ne connaissait alors que le dialecte parlé dans sa ville natale de Sibérie. Il se spécialise en mathématiques, physique, littérature et langues étrangères. En 1855, il obtient son diplôme d’enseignant et reçoit une médaille pour ses excellents résultats scolaires. En 1857, il est diplômé en chimie.En 1859, il obtient une bourse du gouvernement russe pour étudier en France avec Henri Reynault, un chimiste renommé. Il a également travaillé avec Robert Bunsen, créateur du bec de Bunsen, utilisé dans tous les laboratoires du monde, et avec Gustav Kirchhof sur le fonctionnement du spectroscope.En 1861, Mendeleïev retourne à Saint-Pétersbourg, où il écrit un Manuel de chimie organique, et ce en soixante jours. Il obtient son doctorat en chimie, avec une publication sur « La combinaison de l’alcool et de l’eau ». À la suite de ces travaux, une rumeur prétend que Mendeleïev serait à l’origine du degré d’alcool de la vodka, fixé à 40. En 1865, alors qu’il n’a que 31 ans, il devient professeur titulaire à l’université de Saint-Pétersbourg. Tableau périodiqueEn 1869, après avoir étudié les différentes données chimiques, Mendeleïev commence à esquisser la « table des éléments ». Bien que moins célèbre que son homologue russe, le chimiste allemand Lothar Meyer a également travaillé sur la classification des éléments.Soixante-trois éléments chimiques étaient connus à l’époque et avaient des propriétés physiques différentes : certains étaient légers, d’autres lourds, d’autres étaient liquides dans des conditions normales et certains étaient solides.Dmitri Mendeleiev était à la recherche d’un système qui permettrait de relier harmonieusement les éléments entre eux. Ainsi, il les a tous disposés dans l’ordre croissant des numéros atomiques, en commençant par l’hydrogène et en terminant par l’uranium. En configurant les éléments en sept groupes, selon leurs propriétés physiques et chimiques, Mendeleïev a fait apparaître un ordre remarquable. Les mêmes propriétés étaient répétées tous les sept éléments !Ce tableau périodique peut alors être utilisé pour faire des prédictions sur le comportement chimique des éléments, en observant simplement leur place occupée dans la table. De plus, il pourrait servir à prévoir à quoi ressembleraient les éléments manquants. Ainsi, Mendeleïev a prédit les poids atomiques et autres propriétés chimiques de plusieurs des éléments manquants du tableau. Le silicium, le gallium et le germanium ont été trouvés plus tard, et avec des propriétés que Mendeleïev avait prédites. Depuis lors, la table a été révisée avec les nouveaux éléments.Le tableau périodique qu’il a défini est utilisé jusqu’à aujourd’hui. On l’appelle « Table de Mendeleïev » ou encore « classification périodique des éléments ». Il représente tous les éléments chimiques, qui sont classés par numéro atomique croissant.

Sciences

La chimie

Dmitri Mendeleïev

personnalité

Biochimiste français né en 1910 à Paris, et mort en 1976 à Cannes, Jacques Monod a reçu le prix Nobel de physiologie et de médecine en 1965, pour sa contribution à la compréhension du rôle des gènes dans la régulation du métabolisme cellulaire.Jacques Monod : jeunesse et travaux de rechercheJacques-Lucien Monod a grandi dans le sud de la France, mêlant ses passions pour la biologie et la musique, qu’il a toujours cultivées. Il est diplômé de la Sorbonne et devient professeur de zoologie. En 1934, il travaille au California Institute of Technology, où il rencontre le célèbre généticien Thomas Hunt Morgan, qui l’amène à étudier les mécanismes de transmission génétique.De retour à Paris, après une série de recherches sur les mécanismes contrôlant la fonction enzymatique, Jacques Monod travaille à l’Institut Pasteur, où il reste définitivement. Il y est nommé directeur en 1971. Il poursuit ses recherches pendant la Seconde Guerre mondiale, en étudiant le métabolisme de la bactérie Escherichia coli.En 1958, Jacques Monod entame sa collaboration avec François Jacob qui, au même institut, mène des recherches parallèles aux siennes. Ensemble, ils réussissent à démontrer que l’induction enzymatique peut être expliquée en termes purement biochimiques. Puis, en plus d’introduire le concept d’ADN messager, ils identifient des groupes de gènes organisés en structures qui dirigent les processus métaboliques et qui sont activés ou inhibés par d’autres gènes se trouvant dans leurs structures. Ces études ont donné une forte impulsion à la génétique moléculaire et leur ont valu le prix Nobel en 1965, partagé avec André Lwoff.Son ouvrage « Le Hasard et la nécessité »En 1970, Jacques Monod publie l’essai "Le Hasard et la Nécessité", une réflexion philosophique sur l’impossibilité de soutenir une conception finaliste du monde et de l’homme. Rédigé à l’intention d’un public cultivé non spécialiste, Monod s’est attaché dans cet ouvrage à illustrer les conséquences philosophiques et spirituelles des dernières découvertes en biologie moléculaire et en génétique.Pour Monod, la biologie scientifique s’est développée sur la base du « postulat d’objectivité ». Ce postulat exclut que les phénomènes de la nature puissent être expliqués en les référant à un projet ou à une finalité intrinsèque à la nature. En effet, le projet ou la finalité sont des dimensions de la pensée humaine, et non des propriétés des choses.D’autre part, la biologie doit admettre comme élément objectif de la vie quelque chose qui ressemble précisément à un projet, c’est-à-dire la « téléonomie » des êtres vivants. La téléonomie est la propriété de transmettre d’une génération à l’autre les contenus d’invariabilité qui caractérisent une espèce à travers les générations. Les théories de MonodLa théorie de l’évolution de Darwin soutient que l’évolution de structures de plus en plus téléonomes est due à des perturbations survenant dans une structure qui possède déjà la propriété d’invariance. Lorsque, au contraire, les phénomènes de la vie sont expliqués par la téléonomie, nous sommes confrontés à des théories anthropomorphiques, en particulier, l’animisme et le vitalisme.Le vitalisme part de l’idée que le monde vivant ne peut être expliqué par les lois objectives de la physique, et qu’il doit donc exister des lois et des principes spécifiques à celui-ci. D’autre part, l’animisme (celui de Teilhard de Chardin, Herbert Spencer, Karl Marx et Friedrich Engels) explique également la réalité inanimée par des principes mentaux, c’est-à-dire par les prétendues lois de la pensée, qui ne sont valables que dans le domaine du système nerveux central de l’homme.Il s’ensuit donc que le hasard est la loi fondamentale qui régit la combinaison des protéines et leur structure. Si le hasard est la seule explication des altérations accidentelles des séquences de polynucléotides qui forment le code génétique, alors il est la seule source de toute nouveauté biologique, de toute modification de l’ADN.

Sciences

Physique

Jacques Monod

personnalité

Max Planck était un physicien allemand. Considéré comme le créateur de la théorie de la physique quantique. Il a reçu le prix Nobel de physique en 1918.
JeunesseMax Planck est né dans la ville de Kiel, un port de la mer Baltique dans le nord de l’Allemagne, le 23 avril 1858. Fils du juriste et professeur d’université Johann Julius Wilhelm Planck, il descend d’une famille allemande traditionnelle dans laquelle on trouve de nombreux juges, scientifiques et théologiens.Lorsque Max a neuf ans, la famille déménage à Munich pour que son père puisse enseigner à l’université. À Munich, Max a fréquenté le Maximilian Gymnasium, une école secondaire où il a étudié avec un professeur de physique compétent. Il a étudié la musique et est devenu un excellent pianiste.
Études et début dans l’enseignementEn 1874, Max Planck entre à l’université de Munich, où il commence ses études de physique. En 1877, il se rend à Berlin, où il étudie avec de grands physiciens tels que Hermann Helmholtz et Gustav Kirchhof.Il obtient son doctorat en 1879 avec une thèse portant sur une expérience sur la diffusion de l’hydrogène à travers le platine chauffé. On dit que c’est la seule expérience qu’il a réalisée. Il était un scientifique mathématique plutôt qu’expérimental.En 1880, Max Planck retourne à l’université de Munich où il est nommé professeur adjoint. En 1885, il retourne dans sa ville natale, où il enseigne la physique à l’université de Kiel.En 1886, il a épousé Marie Merck. En 1889, à l’âge de trente et un an, il est nommé à la chaire de physique de l’université de Berlin. Après deux ans, il est nommé professeur de physique théorique, en remplacement du professeur Gustav Kirchhof.
Théorie thermodynamiquePlanck était un expert de la théorie de la thermodynamique, qui est la branche de la physique qui étudie les relations entre la chaleur, la température, le travail et l’énergie. La lumière et la chaleur sont liées l’une à l’autre, comme on peut le constater en touchant une ampoule électrique allumée. Et il est bien connu que la couleur de la lumière sert de base pour mesurer des températures plus élevées que celles enregistrées dans les thermomètres.Plus la couleur est proche du blanc, plus la température est élevée. À basse température, le rayonnement est constitué de rayons infrarouges, invisibles. À 540 degrés, le rouge devient visible. À environ 1 400, un bleu brillant apparaît. La température du filament d’une ampoule électrique est d’environ 2 800 degrés.Cette façon d’étudier et de comprendre la lumière expliquait de nombreux phénomènes, comme le mode de sa propagation. Cependant, lorsqu’il a essayé de calculer ce qui se passait, à partir des théories connues, il a constaté que même un tout petit peu de chaleur devait produire une lumière vive.Cependant, dans le cas d’objets qui se trouvent à des températures extrêmement élevées, ils ne reflètent pas une partie de la lumière qui tombe sur eux. Comme tout renferme un peu de chaleur, quelque chose doit clocher, car le calcul a montré que le corps humain, à une température de 37°C, devrait briller dans le noir.
La théorie quantique de PlanckMax Planck a tenté de trouver une explication aux caractéristiques particulières de la lumière émise par des corps chauffés (ou ce que les physiciens appellent le rayonnement du corps noir). L’explication est venue en 1900, lorsque Planck a déclaré que l’énergie n’était pas continue, comme on le pensait.Sa théorie stipulait que le rayonnement est absorbé ou émis par un corps chauffé non pas sous forme d’ondes, mais au moyen de « petits paquets » d’énergie. À ces paquets d’énergie, Max Planck a donné le nom de « quantum », passant l’idée d’une unité minimale, indivisible, puisqu’il s’agirait d’une unité définie d’énergie proportionnelle à la fréquence du rayonnement.Max Planck a présenté cette idée de « quantum » à l’Académie allemande des sciences, mais les scientifiques n’y étaient pas préparés, car la théorie des ondes fonctionnait dans la plupart des cas connus. Lentement, le monde scientifique a commencé à découvrir l’idée de particules d’énergie, c’est-à-dire la théorie quantique de Planck.En 1913, Einstein, qui avait beaucoup contribué à faire avancer la théorie de Planck, se rend à Berlin et ils partagent un intérêt pour les mathématiques. En 1918, Planck a reçu la reconnaissance du monde entier en remportant le prix Nobel de physique.
Planck et le nazismePendant le régime nazi en Allemagne, ses amis Einstein et Schroedinger ont été contraints de quitter l’Allemagne. Planck a refusé à deux reprises de signer un serment d’allégeance au parti nazi. En 1944, en pleine guerre mondiale, son fils est accusé de conspirer contre Hitler et est finalement exécuté. Sa maison et sa bibliothèque ont été détruites par les bombardiers de guerre.Max Planck est mort à Gottingen, en Allemagne, le 4 octobre 1947. En son honneur, l’Académie des sciences Kaiser Wilhelm a été baptisée du nom de Max Planck. La plus haute distinction scientifique allemande est désormais la « médaille Planck ».

Sciences

Physique

Max Planck

personnalité

George Gamow est un physicien américain d'origine russe connu pour ses travaux dans les domaines de la biochimie et de l'astrophysique. Études et jeunesseEn 1922, il entre à l'université de Novorossia, dans sa ville natale, et l'année suivante, il poursuit ses études à l'université de Leningrad, où il obtient sa licence en 1926 et son doctorat en 1928. Après avoir complété sa formation à l'université de Göttingen à Copenhague avec Niels Bohr et à Cambridge avec Ernest Rutherford, George Gamow est nommé professeur à l'université de Leningrad, poste qu'il occupe de 1931 à 1933.Ses parents étaient Anton Gamov et Alexandra Lebendizeva, son père lui a appris la langue et la littérature russe, sa mère lui a enseigné le français. Elle était professeur dans une école de filles, où elle enseignait la géographie et l'histoire. George a également appris l'allemand avec un professeur particulier.Recherche et expérience académiqueDurant cette période, ses recherches se sont concentrées sur la physique atomique. Au cours de l'année académique 1933-1934, il était à l'Institut Pierre Curie à Paris et en tant que professeur invité à l'Université de Londres. Il se rend ensuite aux États-Unis comme conférencier invité à l'université du Michigan, puis est engagé comme professeur de physique à l'université George Washington, dans la capitale, où il reste jusqu'en 1956.Découvertes de George GamowUne fois devenu citoyen américain, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est appelé par le gouvernement, comme de nombreux autres scientifiques, à travailler sur le projet de la bombe atomique. Avec Ralph Alpher, il développe une théorie de la création des éléments chimiques basée sur l'explosion originelle d'un atome primordial de densité extrêmement élevée (hypothèse populairement connue sous le nom de Big Bang), que Georges Lemaître a formulée en 1931 et qu'il a contribué à diffuser. Il a également développé la théorie Gamow-Teller et approfondi la découverte par Hans Bethe du cycle qui produit l'énergie stellaire.George Gamow a été l'un des premiers scientifiques à contredire l'idée d'un refroidissement du Soleil, et à défendre au contraire son réchauffement progressif comme cause possible de l'extinction de la vie sur Terre. En 1954, il a théorisé la composition du code génétique sur la base de triplets de nucléotides, et bien qu'il se soit trompé dans ses calculs, l'idée a été confirmée par des expériences en 1961. En 1958, il épouse Barbara Perkins. À partir de 1956, il devient professeur de physique théorique à l'université du Colorado et reçoit la même année le prix Kalinga, décerné par l'UNESCO pour son travail de vulgarisation scientifique. Ses œuvres les plus importantes sont One, Two, Three... Infinity (1947) et The Creation of the Universe (1952).La théorie du big bangGamov a proposé un modèle d'explosion d'un ylem qui expliquait la formation de l'hélium dans l'univers. Il a également prédit que le Big Bang avait donné naissance au rayonnement de fond qui a été identifié en 1965 par Arno Penzias et Robert Wilson.M. Gamov s'est intéressé à l'évolution des étoiles et, en particulier, à la manière dont l'énergie y est générée. Il a également travaillé sur la nucléosynthèse stellaire, en essayant de découvrir comment les différents éléments chimiques se sont formés et en prédisant la proportion de ceux-ci dans l'univers.

Sciences

Physique

George Gamow

personnalité

Greg De Temmerman. Chercheur associé à Mines ParisTech-PSL. Directeur général de Zenon Research - Mines ParisTech - The conversation

Sciences

Physique

Greg De Temmerman

personnalité

Fascinée par les étoiles depuis l'enfance, j'ai grandi accompagnée d'émissions et de livres de vulgarisation scientifique. C'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers des études scientifiques. J’ai choisi de m’orienter vers la physique, qui se rapprochait le plus de ce qui me plaisait : le fondamental. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, j’aime comprendre ce qui façonne le monde, et les forces qui le régissent. Après un diplôme d'ingénieur obtenu dans le domaine du nucléaire à l’école Phelma de Grenoble INP, j'ai travaillé un an en tant qu’ingénieure, puis j’ai décidé de me spécialiser dans la communication scientifique grâce à un master effectué à l'Université de Strasbourg. Je ne voulais pas me restreindre à une spécialité, mais préférais l’idée de toucher à de nombreux domaines scientifiques.Depuis, j'ai rejoint la rédaction de Futura.Un penchant pour Planète et SciencesJ'écris sur tout ce qui touche la science, avec une appétence particulière pour les rubriques Sciences et Planète. J’ai eu ainsi l’occasion de découvrir, grâce au métier de journaliste scientifique, la paléontologie et l’archéologie. En apprendre plus sur notre passé, sur le vivant et les incroyables espèces qui le composent, est une véritable chance. Je n’oublie pas non plus le climat et la biodiversité. On en parle, mais pas assez. Pourtant, c’est bien le climat et l’érosion de la biodiversité qui vont dicter notre futur. La science ne cesse d’alerter, nous devons ralentir. J’espère que la vulgarisation scientifique permettra de transmettre l’importance de l’environnement.En dehors du travail, j’aime me perdre en randonnée, lire un livre sous un plaid, ou jouer du piano.

Sciences

Astrophysique

Léa Fournasson

personnalité

Spécialiste de l'ignifugation des matériaux ;Maître Assistant dans le Pôle Matériaux Polymères Avancés du Centre des Matériaux de Grande Diffusion (CMGD) de l’Ecole des Mines d’Alès (EMA) ;Animateur de l’axe « Compatibilisation et fonctionnalisation des surfaces et interfaces » ;Fortement impliqué dans l’axe « Dégradation thermique et comportement au feu des matériaux polymères ».

Sciences

Physique

Rodolphe Sonnier

personnalité

Mécanique des fluidesAstrophysiquePhysique quantiqueSystèmes complexesPhilosophie des sciences

Sciences

Physique

Waleed Mouhali

personnalité

Daniel Bloch

Sciences

Physique

Daniel Bloch

personnalité

1944 né à St Jean-le-Vieux, Pyrénées Atlantiques, France1964-1968 Ecole Normale Supérieure (St Cloud aujourd’hui à Lyon)1967 DEA en Physique théorique1968 Agrégation de PhysiqueOctobre 1968 Attaché de Recherches au CNRSMars 1973 Thèse d’état.Octobre 1981 Professeur à l’Université Paris 72012- Professeur émériteDepuis 2002, j’ai publié plusieurs ouvrages de vulgarisation au Pommier (Combien de particules dans un petit pois ?, L’homme est-il au centre de l’univers ?, Qu’est-ce que la relativité ?) aux Ed. Odile Jacob (Le miroir aux neutrinos, L’astronomie de l’extrême univers), aux Ed. du Rocher (Marcel Proust à la recherche des sciences) aux Ed. Ellipses (Atlas, le nouveau défi des particules). J’ai aussi signé un roman scientifique (Les neutrinos vont-ils au paradis ?, EDP Sciences) ainsi que deux pièces de théâtre : Einstein et Pécuchet au pays des neutrinos, Bouvard et Pécuchet dans les extradimensions.Plus récemment, ont été publiés : Le vrai roman des particules élémentaires, aux éditions Dunod, 2010, La vitesse de la lumière et les neutrinos, éditions Ellipses, 2012, Allegro neutrino ou l’Attrape-temps aux éditions l’Harmattan 2013 et La mécanique quantique sans douleur, aux éditions Ellipses 2014. Un prochain ouvrage sortira en février 2018 sur « Les techniques de détection dans le monde de l’infiniment petit ».Je donne par ailleurs régulièrement des conférences de vulgarisation dans les lycées et devant des publics divers : festivals scientifiques, fêtes de la science...

Sciences

Physique

François Vannucci

personnalité

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4

Dernière

Bons plans