Magazine Science : personnalités

Malgré ma passion pour les civilisations amérindiennes du nord et leur culture ludosportive, j’ai toujours conservé une attirance forte pour les sujets liés à l’environnement naturel. Quoi que je fasse, tout me ramène à cette thématique ! Même enseignant jadis dans le secondaire, je m’étais arrangé pour devenir Formateur Environnement à l’Inspection Académique des Yvelines afin de mettre en acte, via des projets scolaires, mes besoins de Nature. Aujourd’hui encore, j’étudie le rapport entre les Indiens d’Amérique du Nord et leur environnement. De manière générale, les rapports étroits et permanents entretenus par les Peuples Premiers avec leur environnement naturel sont d’un grand intérêt pour moi. Le lien avec l’animal, qu‘il soit sauvage ou domestiqué, fait partie de cette thématique. Favorisant un travail de terrain, mes rencontres avec les Indiens s’effectuent souvent dans des espaces naturels magnifiques. Que ce soit dans le désert du Nouveau-Mexique ou dans les forêts de Colombie-Britannique, le rapport à la nature s’impose d’emblée et questionne le chercheur sur sa pérennité. 
Pour « Portraits Nature », j’ai élargi le champ des recherches à l’Homme en général et à son rapport complexe avec la faune sauvage. Il y a là une préoccupation personnelle et professionnelle de poser un jalon et des indicateurs temporels via ce livre sur l’état de la biodiversité animale dans le monde. 
Je n’ai jamais conçu la recherche comme un acte solitaire, malgré l’image que l’on veut bien lui donner. La découverte passe par la rencontre voire la confrontation, quand il s’agit d’idées. Les recherches menées pour le livre « Portraits Nature » ont été faites avec cet état d’esprit. L’altérité reste au cœur de mes préoccupations. On la retrouve dans les personnalités, de cultures différentes, agissant sur des continents éloignés, dans les sujets abordées et les préoccupations scientifiques, entre autres, de chacun pour résoudre les problèmes. De même, la rigueur scientifique n’est pas indissociable d’une volonté d’ouvrir la connaissance au plus grand nombre. C’est une position éthique que je revendique. Un ouvrage grand public n’est pas incompatible avec un sérieux rédactionnel. « Portraits nature » fait donc partie de ses ouvrages que je chéris car, au milieu de publications scientifiques ad hoc, ils me permettent d’aller vers l’autre, vers ces lecteurs sensibilisés ou susceptibles de l’être par les mêmes centres d’intérêt. Ils sont aussi un moyen de communication, de compréhension et je l’espère pour les plus jeunes, de vocation. Publications 
- Delsahut F., Peuples Premiers. Aux sources de l’Autre. Boulogne : Timée-Editions. 2007.- Delsahut F., Indiens. Les premiers Américains. Boulogne : Timée-Editions. 2008. - Delsahut F., Portraits Nature. L’Homme et l’animal sauvage : Les enjeux planétaires environnementaux. Saint-Malo : Pascal Galode Editeurs. 2012.

Sciences

Homme

Fabrice Delsahut

personnalité

18/01/2013

1 - Statut professionnel
- Archéologue, ingénieur chargée de recherches, à l’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives)- Spécialiste anthropologue- Chercheur associé à l’UMR 7264, Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquité, Moyen Age : CEPAM, CNRS-UNS, Nice-Sophia-Antipolis
2 - Etudes
- 2004 : Certificat d'Etudes Universitaires en paléopathologie humaine à la Faculté de médecine de Marseille, Université de la Méditérranée, Aix-Marseille II- 1992 Thèse de doctorat d’Histoire et Civilisations de l’Antiquité tardive à l’Université Sorbonne-Paris IV, Paris, sous la direction de Noël Duval et Luc Buchet : Deux populations du haut Moyen Age à Saint-Denis : Histoire, archéologie et anthropologie- 1990 Formation en anthropologie biologique à l’unité d’anthropologie physique du CRA (Centre de recherche archéologique) du CNRS- 1987 Diplôme d’études supérieures de l’Ecole du Louvre, Paris
3 - Activité professionnelle
- depuis 2002 : archéologue et anthropologue à L’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives) - 1994 à 2002 : archéologue et anthropologue à L’AFAN (Association pour les fouilles nationales)- 1990 à 1992 : Allocataire de recherche, Université Sorbonne-Paris IV - 1988 à 1990 : archéologue à L’UASD (Unité d’Archéologie de Saint-Denis, Ville de Saint-Denis) 
Responsable d’opération de fouille et anthropologue 
- 2008-2009 : Chéméré (44), Le Brigandin, cimetière du haut Moyen Age (VIIe siècle) + étude biologique de la population inhumée- 2007 et 2009 : Saint-Georges de Montaigu (85), Ecole publique, quartier périurbain antique et cimetière du XIe siècle + étude biologique de la population inhumée.- 2001 : Millau (12), Aire de repos de Brocuéjouls, autoroute A75, cimetière VIIe siècle rural + étude biologique de la population inhumée- 1999 : Coutances (50), Portail Nord de la Cathédrale et Place du Parvis, cimetière de chanoines + étude biologique de la population inhumée
Responsable de secteur de fouille et anthropologue 
- 2008 et 2012 : Angers (49), Chapelle Saint-Lazare, F. Comte (ville d’Angers, responsable d’opération), fouille et étude biologique de la population inhumée dans la chapelle de léproserie (XVIIe s.)- 2005-2006 : Poitiers (86), Les Hospitalières, F. Gerber (Inrap, responsable d’opération), fouille de quartier gallo-romain, fouille et étude biologique de la population inhumée dans une nécropole mérovingienne et dans la salle du chapitre moderne de l’abbaye Sainte-Croix- 2001-2002 : Notre-Dame-de-Bondeville (76), Sanofi-Synthélabo, J.-Y. Langlois (Afan, responsable d’opération), abbaye cistercienne, Fouille et étude biologique de la population inhumée dans l’église et le cimetière extérieur- 1994-1997 : Rouen (76), Station palais de justice – Métro-bus de l’agglomération rouennaise, M.-C. Lequoy (SRA Hte-Normandie, responsable d’opération), quartier antique, église et cimetière médiévaux St-Jean, étude de la population médiévale, urbain- 1988-1993 : Saint-Denis (93), Rénovation urbaine du quartier de la Basilique Saint-Denis, O. Meyer (Ville de Saint-Denis, responsable d’opération), quartier nord de la Basilique St-Denis (habitat, églises et cimetières de l’Antiquité à la fin du Moyen Age), urbain et Etude de deux cimetières et leur population au haut Moyen Age à Saint-Denis
Anthropologue
- 2001, 2004 et 2005 : Louviers (27), Rue du Mûrier, F. Gimenez (Afan et Inrap, responsable d’opération), étude biologique de la population inhumée dans un cimetière du VIIe siècle- 2004 : Angers (49), Tour Saint-Aubin, dir. F. Comte (ville d’Angers, responsable d’opération), étude biologique de la population inhumée dans un cimetière du XIe siècle- 2004 : Neuvy-le-Roi (37), Marmaudière, J. Tourneur (Inrap, responsable d’opération), étude biologique d’inhumations dans un village du haut Moyen Age- 2000 : Notre-Dame-de-Bondeville (76), Manoir Gresland, J.-Y. Langlois (Inrap, responsable d’opération), Etude biologique d’une population du VIIe-VIIIe siècle inhumée dans une église.- 1999 : Vivoin (72), La Petite Némerie - autoroute A28 Le Mans-Alençon, B. Aubry (Afan, responsable d’opération), Etude d’une cinquantaine d’incinérations des Ier-IIe siècles- 1998 : Quimper (29), Place Laennec, J.-P. Le Bihan (Ville de Quimper, responsable d’opération), étude biologique de deux sépultures d’enfants du XIIe siècle- 1993 : Rouen (76), Puits St-André – Métro-bus de l’agglomération rouennaise, M.-C. Lequoy (SRA Hte-Normandie, responsable d’opération) et N. Millard (Afan, responsable d’opération), étude biologique d’une population (adulte) paroissiale (XIe-XIVe siècle)
Responsable d’opération de fouille hors funéraire
- 2012 : La Milesse (72), Les Rochardières, Mine de fer, sous dir. J.-Y. Langlois (responsable fouilles métallurgiques de la LGV Bretagne-Pays de Loire)- 1997 : La Bazoge (72), La Maison Neuve – autoroute A28 Le Mans-Alençon, ateliers sidérurgiques Hallstatt/la Tène ancienne, La Tène finale et Moyen Age.- 1994 : Rouen (76), Rue Victor Hugo, rue médiévale et quartier d’habitations (XIIIe-XIXe siècle). 
Coordinatrice
- 2002-2004 : Tours-Montabon-Ecommoy (37 et 72), diagnostic du tracé de l’Autoroute A28
Responsable d’opération de diagnostic 
- 2011 : Angers (49), Eglise Saint-Laurent + étude anthropologique- 2011 : Solesmes (72), Abbaye Saint-Pierre, cimetière haut Moyen Age + étude anthropologique- 2010 : Joué-L’Abbé-La Quinte (72), LGV Bretagne-Pays de Loire secteur 17, Mines de fer, ateliers métallurgiques, seigneurie, ferme- 2010 : Saint-Saturnin (72), La Maule, Mine de fer- 2006 : Pitres (27), Rue du Taillis, rue Lucas, rue Féron, agglomération gallo-romaine et ferme médiévale- 2000 : Evreux (27), Cambolle, village néolithique- 1999 : Carhaix (29), CDM, occupation du Ier siècle- 1999 : Angers (49), Gare St-Laud, nécropole du bas-Empire- 1999 : Le Mans (72), Périphérique Est, occupation du Ier siècle, ferme du XIIIe-XIVe siècle, atelier de paléométallurgie- 1997-1998 : Vivoin et Changé (72), autoroute A28, habitat gaulois et atelier de paléométallurgie 
4 - Publications, communications
- 2010: Gerber F., Bertrand I., Gallien V., Grancha C., Guitton D. – Morphogénèse d’un quartier. Les marges du monastère Sainte-Croix de Poitiers (Vienne) : la fouille des Hospitalières, in: L. Bourgeois (dir.), Wisigoths et Francs. Autour de la bataille de Vouillé (507). Recherches récentes sur le haut Moyen Age dans le Centre-Ouest de la France, actes des XVIIIe Journées internationales d’archéologie mérovingienne, Vouillé et Poitiers (Vienne, France), 28-30 septembre 2007, tome XXII des Mémoires publiés par l’Association française d’archéologie mérovingienne, Saint-Germain-en-Laye, 2007, p.113-129.- 2010 : Papageorgopoulou C., Rentsch K., Raghavan M., Hofmann M. I., Colacicco G., Gallien V., Bianucci R., Rühli F., 2010. - Preservation of cell structures in a medieval infant brain: A paleohistological, paleogenetic, radiological and physico-chemical study. NeuroImage, 50(3), p.893-901.- 2009 : Langlois J.-Y., Gallien V. - Le souple dans tous ses états. De l'espace vide à l'espace colmaté, in: Bizot B., Signoli M. (dir.), Rencontre autour des sépultures habillées, actes du colloque GAAF de Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), 13-14 novembre 2008, p.13-20.- 2009 : Gallien V., Darton Y., Rücker C., Buchet L., Périn P. - Arégonde : un cas de poliomyélite, in: V. Delattre, R. Sallem (dir.), Décrypter la différence : lecture archéologique et historique de la place des personnes handicapées dans les communautés du passé, CQFD, p.87-90.- 2009 : Gallien V., Langlois J.-Y., Cousyn P., Gerber F. - Les décapités d’Evreux (Eure, Haute-Normandie) : témoignage d’une catastrophe de la fin de l’Antiquité ? in: L. Buchet, C. Rigeade, I. Séguy, M. Signoli (dir.), Vers une Anthropologie des catastrophes, actes des 9èmes Journées Anthropologiques de Valbonne (22-24 mai 2007), Editions APDCA/INED, Antibes, 2009, p.301-316.- 2009 : Bianucci R., Rahalison L., Peluso A., Rabino Massa E., Ferroglio E., Signoli M., Langlois J.-Y., Gallien V. – Plague immunodetection in remains of religious exhumed from burial sites in central France, Journal of Archaeological Sciences, 36, 3, mars 2009, p.616-621.- 2009 : Gallien V., Périn P., en coll. avec Rast-Eicher A., Darton Y., Rücker C. - La tombe d’Arégonde à Saint-Denis. Bilan des recherches menées sur les restes organiques humains, animaux et végétaux retrouvés en 2003, in: A. Alduc-Le Bagousse (actes publiés sous la dir.), Inhumations de prestige ou prestige de l’inhumation ? Expressions du pouvoir dans l’au-delà (IVe-XVe siècle), Tables rondes du CRAHM, 4, Publications du CRAHM, Caen, 2009, p.203-226.- 2008 : Carré F., Jimenez F. (dir.), avec les contrib. de Le Maho J., Gallien V. , Follain E., Tegel W., Rast-Eicher A., Bell B.; Guerra M.-F., Stutz F., Esquès C., Calligaro T., Escher K., Adrian Y.-M. , Pilet-Lemière J. - Louviers (Eure) au haut Moyen Age, Découvertes anciennes et fouilles récentes du cimetière de la rue du Mûrier, Mémoires de l'Association Française d'Archéologie Mérovingienne, XVIII, 2008, 336 p., 135 fig., 64 pl.- 2007 : Périn P., Calligaro T. avec la coll. de Buchet L., Cassiman J.-J., Darton Y., Gallien V., Poirot J.-P., Rast A., Rücker C., Vallet F. - La tombe d’Arégonde. Nouvelles analyses en laboratoire du mobilier métallique et des restes organiques de la défunte du sarcophage 49 de la basilique de Saint-Denis, antiquités nationales, 37, (2005), p.181-206.- 2006 : Gallien V. - Le cimetière des chanoines de la Cathédrale de Coutances (Manche), in L. Buchet, C. Dauphin, I. Séguy (dir.), La paléodémographie. Mémoire d’os, mémoire d’hommes, actes des 8èmes Journées Anthropologiques de Valbonne, Editions APDCA, Antibes, 2006, p.239-248.- 2006 : Langlois J.-Y., Gallien V. - L’église de Notre-Dame-de-Bondeville et sa population (VIIe-IXe siècles, Seine-Maritime), in L. Buchet, C. Dauphin, I. Séguy (dir.), La paléodémographie. Mémoire d’os, mémoire d’hommes, actes des 8èmes Journées Anthropologiques de Valbonne, Editions APDCA, Antibes, 2006, p.249-257.- 2005 : Dietrich A., Gallien V., Guillon F., Langlois J.-Y. - Deux tombes exceptionnelles : T.52 et T.69, in: J.P. Le Bihan, J.F. Villard, Archéologie de Quimper, matériaux pour servir l’Histoire, tome 1, de la chute de l’empire romain à la fin du Moyen Age, 2005, p.192-210.- 2004 : Langlois J.-Y., Gallien V. - La place des morts à l’intérieur et autour de l’église abbatiale cistercienne de Notre-Dame-de-Bondeville (XIIIe-XVIIIe siècle) : note préliminaire, in: A. Alduc-Le Bagousse (actes publié sous la dir.) Inhumations et édifices religieux au Moyen Age entre Loire et Seine, Tables rondes du CRAHM, 1, Publications du CRAHM, 2004, p.207-217.- 2004 : Gallien V. - Evolution et développement d’un cimetière urbain normand : le cimetière Saint-Jean à Rouen du IXe au XVIe siècle, in: C. Balmelle, P. Chevalier, G. Ripoll, Mélanges d’Antiquité Tardive, Stvdiola in honorem Noël Duval, Bibliothèque de l’Antiquité Tardive, 5, Association pour l’Antiquité Tardive, Brepols Publishers, Turnhout, 2004, p.199-208.- 2001 : Langlois J.-Y., Gallien V. – L’église mérovingienne de Notre-Dame-de-Bondeville : I – Les données de la fouille. Bulletin des amis de Monuments rouennais, octobre 2000-septembre 2001, p.30-43.- 2000 : Gallien V., Ferré P., Le Texier R., Lecler E., Montembault V., Argenton C. - Cimetières et populations de la place du Parvis à Coutances au bas Moyen Age. Revue de la Manche., 43, 168, 2000, p.16-42.- 1998 : Gallien V. - Un cimetière urbain du haut Moyen Age : Saint-Denis. Chronologie d'après les caractères structurels des tombes et les pratiques funéraires, in: X. Delestre et P. Périn (textes réunies par), La datation des structures et des objets du haut Moyen Age : méthodes et résultats, actes des XVèmes journées internationales d'Archéologie mérovingienne, Rouen, Musée des Antiquités de la Seine-Maritime, 4-6 février 1994, AFAM, Mémoires, t.VII, 1998, p.83-91.- 1998 : Gallien V., Langlois J.-Y. - Typologie du cercueil à Saint-Denis, Rencontre autour du cercueil, actes de la journée du 28 janvier 1997, Musée des Arts et traditions populaires, Paris, GAAFIF, bulletin de liaison, n° spécial 2, SDAVO, AFAN, 1998, p.23-25.- 1996 : Gallien V. - Identité d’une population dionysienne du haut Moyen Age : rupture ou continuité ? L’identité des populations archéologiques, XVIe rencontres Internationales d’Archéologie d’Antibes, éd. APDCA, Sophia Antipolis, 1996, p.183-195.- 1996: Gallien V., Langlois J.-Y. - Exemple d’une gestion de cimetière au Moyen Age : le cimetière de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, n.s., t.8, 3-4, 1996, p.397-412.

Sciences

Homme

Véronique Gallien

personnalité

15/09/2012

Louis-Guillaume Perreaux est né le 19 février 1816, à Almenêches, en Basse-Normandie, de parents ouvriers. Son père était maître tourneur. Après l'école communale de son village natal, il entre au petit séminaire de Sées. Il se passionne très tôt pour la mécanique et passe du temps à inventer des objets dans l'atelier de son père, dont plusieurs impressionneront certains notables, comme Jean His, député d'Argentan, qui appuiera sa candidature pour intégrer l'école des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne.
Les inventions de Louis-Guillaume Perreaux
En 1836, Perreaux entre donc à l'école en tant qu'élève pensionnaire aux frais de l'État. En raison de problèmes de santé, il n'obtient pas de très bons résultats. Plus tard, il s'installe à Paris en tant qu'ingénieur mécanicien et fabrique des instruments de précision. Dès 1840, il commence à déposer des brevets à l'Institut national de la propriété industrielle. Le bateau sous-marin à air comprimé, portant une roue à hélice, est le premier d'une importante série d'inventions qui lui vaudront la reconnaissance du milieu scientifique.
Parmi elles, citons un éolipyle à vapeur (1842), une machine à diviser universelle (1846), un sphéromètre à pieds (1848), une horloge sablière (1862), un vélocipède à grande vitesse et à vapeur (1868) ou encore un système de blanchissement des laines (1880). Louis-Guillaume Perreaux expose ses créations, en particulier lors des expositions universelles, à Londres, Paris, Porto, Vienne et Philadelphie, à l'issue desquelles il obtient de nombreuses récompenses.
Louis-Guillaume Perreaux invente l'ancêtre de la moto
Il s'éteint le 5 avril 1889, peu avant l'ouverture de l'exposition universelle de 1889 à Paris. Perreaux est devenu célèbre en particulier pour son invention du vélocipède à grande vitesse, posant les bases du développement de la motocyclette qui prendra son essor dans les années 1940.
L'introuvable visage de Louis-Guillaume Perreaux
Les portraits de cet inventeur publiés ici ou là sont probablement faux. Celui qui illustre cette page est issu du livre Perreaux, la première moto de l'histoire, de Guy Rolland, paru aux éditions de l'Ornal en 2015. Nous publions ici ce dessin avec l'autorisation de l'auteur. Sur le site de l'éditeur, cette image est accompagnée de cette légende : « [...] en dépit de plus de deux décennies de recherches, aucun portrait de L.-G. Perreaux n'a pu être identifié clairement à ce jour. Ce portrait au crayon n'est donc qu'une œuvre d'artiste ayant eu pour modèle l'autoportrait de L.-G. Perreaux, placé dans sa peinture illustrant son ouvrage Lois de l'univers ».

Sciences

Physique

Louis-Guillaume Perreaux

personnalité

13/08/2012

Barthélémy Thimonnier est né à L'Abresle, dans le Rhône, le 19 août 1793. Fils d'un fabricant de cotonnade, il est l'aîné de sept enfants. Il entre au séminaire Saint-Jean à Lyon avant de travailler comme tailleur à Panissières. En 1823, il déménage au lieu-dit Les Forges, près de Saint-Étienne.
Barthélémy Thimonnier, père de la machine à coudre
L'idée de construire un métier à coudre lui vient progressivement, alors qu'il passe son temps à manier l'aiguille. En 1829, il décide de s'atteler à la fabrication d'une telle machine, qu'il nomme « couseuse à fil continu ». Il demande à Auguste Ferrand, ingénieur des mines, de dessiner les plans de la machine et de faire la demande de dépôt de brevet. Celui-ci est délivré le 17 juillet 1830. La même année, Thimonnier ouvre un atelier de confection à Paris, équipé de 80 de ses machines, afin de produire des uniformes militaires. Mais il s'attire l'hostilité des ouvriers tailleurs qui considèrent que cette invention, plus performante, leur vole leur travail. En 1831, une troupe d'ouvriers saccage son atelier. 
Ruiné, Barthélémy Thimonnier s'installe à Amplepuis pour reprendre son activité de tailleur. Parallèlement, il apporte des améliorations à sa machine et dépose de nouveaux brevets. En 1847, il dépose le brevet d'un « cousobrodeur ». Il vend ses droits à une firme anglaise l'année suivante. En 1855, il présente une machine à l'Exposition universelle de Paris et obtient une récompense. Ses couseuses obtiennent en effet de bonnes critiques dans la presse, et leur efficacité est reconnue. Cependant, la profession se révèle méfiante et il ne parvient pas à les vendre. La situation financière de Thimonnier est problématique, il doit reprendre une nouvelle fois son métier de tailleur. Il vit dans la pauvreté jusqu'à sa mort, le 5 juillet 1857, n'ayant pu profiter de son invention. Barthélémy a été le premier à proposer une machine à coudre vraiment efficace. Cet appareil a été développé tout au long du XIXe siècle pour devenir incontournable dans la production industrielle de textile.

Sciences

Homme

Bathélémy Thimonnier

personnalité

07/08/2012

-- Directeur Honoraire du Département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre -- Directeur de publication des travaux de la Mission archéologique du musée du Louvre à Saqqara (Egypte)-- Présidente du Centre d’Archéologie Memphite
Christiane ZIEGLER est agrégée d'histoire. Elle a soutenu à l'Université de Paris IV, sous la direction du Professeur N. Grimal une thèse de doctorat portant sur les collections du Département des Antiquités Egyptiennes du Louvre qu'elle a dirigé de 1993 à mai 2007. Elle est membre de l’UMR 7041-archéologies et sciences de l’antiquité (CNRS-Université de Paris I -Université de Paris X), et de nombreuses institutions scientifiques comme l'Institut Archéologique allemand du Caire, l’agence France-Museums (Louvre Abou Dabi), le Conseil artistique des musées de France, la Société nationale des antiquaires de France.

Auteur de nombreux articles scientifiques et d'ouvrages égyptologiques, membre de sociétés savantes, elle a reçu pour l’ensemble de son œuvre le Prix Gaston Maspero décerné par l’Académie des Inscriptions et Belles- Lettres. Elle a en particulier étudié les monuments de l'époque des pyramides (inscriptions hiéroglyphiques, statues, peintures et reliefs des tombes), le site de Saqqara, les arts du métal à l'époque pharaonique (bronzes et orfèvrerie) et consacré une monographie à la reine Tiy, épouse d'Aménophis III. On lui doit également la réédition de la Grammaire de Champollion, celle de ses Lettres d'Egypte et de Nubie ainsi que plusieurs manuels d’Histoire de l’Art égyptien. Longtemps professeur d’Archéologie égyptienne à l’Ecole du Louvre, Christiane ZIEGLER co-dirige également des thèses d'archéologie égyptienne.
Elle a été commissaire de grandes expositions internationales portant sur des sujets novateurs : "Naissance de l'écriture" (Grand Palais 1982), "Tanis, l'or des Pharaons" (Paris-Grand Palais-Edimbourg 1987-1988), "Mémoires d'Egypte" (Paris-Berlin, 1990), "Egyptomania" (Paris-Ottawa-Vienne, 1994-1996), « L’art égyptien au temps des pyramides » (Paris-New-York-Toronto, 1999-2000), « les Pharaons « (Venise-Paris-Madrid-Bahrein-Valenciennes 2002-2007) « Reines d’Egypte » (juillet-septembre 2008, Grimaldi Forum, Monaco) ainsi que de nombreuses expositions en région. Elle prépare actuellement une exposition internationale portant sur « Saqqara .» 
Ayant participé dès 1980 aux fouilles du musée du Louvre à Tod (Haute Egypte), elle bénéficie d'une longue expérience du terrain et a siégé plusieurs années à la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Etrangères. Durant la période 1994-2004, elle a été directeur de l’Unité de Recherche Louvre/CNRS URA 1064 dont les travaux portent sur la région thébaine. Elle a fondé en 1991 la Mission Archéologique du Louvre à Saqqara. Depuis lors, les découvertes exceptionnelles s’y sont succédées sous sa direction.
Ses réalisations muséographiques sont nombreuses en France comme à l’étranger. En Egypte, elle a participé à la création du musée Imhotep à Saqqara et elle est membre de la commission de l’UNESCO pour le musée de la Nubie et du musée de la Civilisation égyptienne du Caire. Chaque année elle a accueilli et encadré au musée du Louvre des stagiaires égyptiens , étudiants et chercheurs, qui se familiarisent avec la pratique de l’égyptologie et de la muséologie au sein d’un grand musée occidental.
En France Christiane Ziegler a, en particulier, dirigé la rénovation du département égyptien du Louvre lors de l’opération « Grand Louvre » qui a abouti en décembre 1997 à une présentation entièrement renouvelée des collections dans des espaces agrandis et modernisés.

Sciences

Homme

Christiane Ziegler

personnalité

25/12/2011

Etudes : Docteur en histoire de l’Université de Paris 1, thèse préparée sous la direction du professeur André Kaspi.
Profession : Historien, attaché scientifique au Comité pour l’histoire du CNRS.
Après mon baccalauréat, je me suis lancé avec passion dans une formation on ne peut plus linéaire d’historien, du DEUG à la maîtrise tout d’abord en Alsace, dont je suis originaire comme mon nom l’indique, puis à l’Université de Paris 1 à partir du DEA. J’y ai fait une rencontre qui a profondément marqué mon parcours : mon directeur de thèse, André Kaspi, qui m’a accueilli au sein de son centre de recherches sur l’Amérique du Nord. Nous étions au début des années 2000 et je me destinais alors à un domaine historique traditionnel et bien établi, notamment en Sorbonne : l’histoire des relations internationales, et plus particulièrement des liens entre la France et les Etats-Unis, un thème qui est au cœur de mon sujet de DEA puis de doctorat, et auquel je reste assez sensible ainsi qu’en témoignent certaines de mes publications.
André Kaspi a-t-il estimé que j’étais un si mauvais américaniste qu’il fallait absolument me trouver une porte de sortie ? Ou, au contraire, a-t-il considéré que mes compétences suffisaient à m’ouvrir les portes du CNRS ? Chacun pourra se faire son opinion à ce sujet… Toujours est-il que, en parallèle de mes recherches "états-uniennes", il m’a proposé de rejoindre le comité qu’il présidait au sein du CNRS et dont la vocation était – et est toujours – de travailler sur l’histoire de l’établissement et, de manière plus large, sur l’histoire de la recherche scientifique depuis le début du XXe siècle. Sans doute est-il un peu fort de parler de révélation ? Toujours est-il que j’ai découvert un organisme exceptionnel, tant au travers de la contribution de ses agents aux grandes avancées scientifiques actuelles, qu’au travers de son histoire, d’une richesse infinie : que de trésors dans ses laboratoires, dans ses structures, dans ses archives et dans celles de ses partenaires !
La petite équipe que réunit le Comité pour l’histoire du CNRS, trois agents permanents et en moyenne deux contractuels que nous finançons sur des projets montés avec des partenaires extérieurs, est aujourd’hui présidée par Michel Blay, dont je suis l’« attaché scientifique ». Nous tentons, comme avec André Kaspi auparavant, de valoriser ces trésors, avec nos publications et toutes les opérations que nous mettons sur pied : c’est là notre mission, qui occupe très largement nos journées, voire plus ! A nos yeux, il ne s’agit pas uniquement d’une démarche de connaissance du passé : nous espérons également que nos travaux apporteront un éclairage sur l’actualité et, pourquoi pas, sur l’avenir. Un exemple ? Nous venons de lancer un projet sur l’histoire des recherches sur les énergies solaires. Le sujet est à la mode, certes, mais des expériences ont également été accumulées au fil des décennies que nous souhaitons réunir en étudiant les archives et en interrogeant les témoins. Les chercheurs, les ingénieurs, les techniciens, les étudiants, les entrepreneurs, bref toutes celles et tous ceux qui se lancent aujourd’hui dans ce domaine pourront ainsi profiter des acquis du passé. 
Quelques articles récents :
• « Charles Jacob : un directeur dans la tourmente », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 12, mai 2005, CNRS Editions.
• « La participation du CNRS aux recherches de guerre à la Libération : quand le Centre reprend les armes », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 14, mai 2006, CNRS Editions.
• « Coup de soleil au CNRS. La genèse du PIRDES », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 17, été 2007, CNRS Editions. 
• « Le monde en bref ? Télévision française et politique étrangère américaine », in Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin, n° 26, Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, automne 2007.
• « La couverture médiatique des conflits dans les Balkans », in Questions internationales, n° 32, juillet-août 2008, La Documentation française.
• « "Le comble de la fantaisie administrative". Quand le CNRS coordonne la recherche… », in Revue pour l’histoire du CNRS, n° 21, été 2008, CNRS Editions. 
• « 11 septembre 2001 : la terreur en direct », in Terres Promises, Publications de la Sorbonne, décembre 2008.
• « Les "questions juives" au CNRS, 1940-1944 », in Les Cahiers de la Shoah, à paraître.
• « CNRS-industrie : un mariage de raison », in Cahiers de l’Institut de la gestion publique et du développement économique, Ministère de l’Economie, à paraître.
Ouvrages :
• Sont-ils fous ces Américains ? L’image des Etats-Unis à la télévision française, Editions Le Bord de l’Eau-INA, septembre 2008.
• Histoire du CNRS de 1939 à nos jours. Une ambition nationale pour la science, Armand Colin, octobre 2009.
• Rêves de savant. Etonnantes inventions de l’entre-deux-guerres, Armand Colin, octobre 2011.
• Une course pour la vie. L’AFM et la recherche biologique et médicale, avec Odile Le Faou, Armand Colin, novembre 2011.

Sciences

Homme

Denis Guthleben

personnalité

30/11/2011

Robert Wilhelm Bunsen est un chimiste allemand né à Göttingen le 31 mars 1811 et mort le 16 août 1899 à Heidelberg. Son nom a été donné au célèbre bec bien qu’il ne soit finalement pour rien dans cette invention. 
Fils du responsable de la bibliothèque de l'Université de Göttingen et professeur de philologie moderne, c’est là qu’il obtiendra son doctorat de chimie. Grand voyageur, il rencontre à Vienne et Paris les plus grands chimistes de son temps (Friedlieb Ferdinand, Alexander Mitscherlich, Runge). Il commence sa carrière de professeur à Göttingen puis succède à Friedrich Wöhler comme professeur de chimie à l'École polytechnique de Kassel. Il en partira en 1838 pour la Philipps-Universität de Marbourg. En 1852, il prend place à la chaire de chimie de l'Université d'Heidelberg. Il occupera ce poste jusqu’à la fin de sa vie. Il prend sa retraite en 1889 et meurt en 1899 à Heidelberg.
Il découvre l’oxyde de fer hydraté en étudiant les sels métalliques arsénieux. Cet antidote est d’ailleurs toujours utilisé contre l'empoisonnement à l’arsenic. Il procède ensuite à l’étude approfondie des dérivés du cacodyl (CH3)2As—As(CH3)2. L’étude de ces composés mortels se soldera par une explosion qui lui fera perdre un œil et manquera de l'empoisonner à l'arsenic. Il étudie également les hauts-fourneaux pour en optimiser le rendement par recyclage des gaz et valorisation de sous-produits. 
Il s’intéresse à la pile de Grove qu’il perfectionne en remplaçant l’électrode en platine par une électrode en carbone. Il continuera de s’intéresser à l’amélioration des piles ce qui l’amènera à préparer par électrolyse l’aluminium, le baryum, le calcium, le chrome, le lithium, le magnésium, le manganèse et le sodium. À l’aide de son invention, le calorimètre à glace, il détermine la chaleur des métaux et donc leur masse atomique. À la suite d’un voyage au mont Helka, il reproduit en laboratoire un geyser. Il prouve ainsi que l’eau expulsée ne vient pas du centre de la Terre.
À partir de 1860, il participe – tout de même – à l’élaboration du bec de gaz de laboratoire, qui deviendra le célèbrissime bec Bensen. Surtout, il travaille sur la spectroscopie avec Gustav Kirchhoff, parvenant à étaler les différentes longueurs d'onde de la lumière et à repérer les bandes d'absorption, spécifiques d'atomes ou de molécules. Ils identifient ainsi le césium et le rubidium. Grâce à leur démarche, ils ouvrent la voie à la découverte de cinq autres éléments : le thallium, l’indium, le gallium, le scandium et le germanium. En 1868, Jules Janssen utilisera la spectroscopie lors d'une éclipse pour analyser la lumière solaire et découvrira un élément inconnu, qu'il baptisera hélium, du grec helios, soleil.

Sciences

La chimie

Robert Wilhelm Bunsen

personnalité

31/03/2011

Serge Ciccotti est Dr en psychologie, auteur et expert judiciaire.Après avoir travaillé de nombreuses années en hôpital spécialisé dans un service de psychiatrie, il soutient sa thèse de doctorat de psychologie en étudiant l’influence de l’humeur sur le jugement et le raisonnement, qu’il obtient en 2001.Il est toujours chercheur associé à l’Université de Bretagne sud auprès de Nicolas Gueguen avec qui il a effectué certaines études expérimentales. Il est par ailleurs expert de justice en psychologie près la Cour d’appel de Versailles.Serge Ciccotti a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique dans le domaine de la psychologie et des sciences humaines.Il tente de défendre l’idée que la science est loin d’être ennuyeuse, même si sa méthode est rigoureuse.Sélection de recherches publiées :- Guéguen, N., & Ciccotti, S. (2008). Domestic dog as facilitators in social interaction: An evaluation of helping and courtship behaviors. Anthrozoös, 21(4), 339-349.- Ciccotti, S. (2008). « L’effet Barnum ». REPS- Revue électronique de psychologie sociale, 2.- S. Ciccotti (2004) - Les orateurs ont-ils intérêt à s'épiler les sourcils ? Influence d'indices non verbaux sur les processus persuasifs, l’Année Psychologique, 104(2), 227-248.Par ailleurs, Serge Ciccotti est à l’origine chez Dunod de la collection « 150 petites expériences de psychologie » qu’il initiera en 2004 avec le premier titre « 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre vos semblables ». Cette collection comprend des ouvrages de vulgarisation scientifique dans le domaine de la psychologie et de sciences humaines. Ses ouvrages dont certains sont traduits en plus de 15 langues sont les suivants :Quand tu nages dans le bonheur, il y a toujours un abruti pour te sortir de l'eau : Dunod 2018Psychologie de la connerie : (1er chapitre : peut on étudier scientifiquement les cons ?) : Éditions Sciences Humaines 2018.Les bébés de Marseille ont-ils l’accent ? Paris (France) : Dunod, 2010.Ne laissez plus les regrets vous gâcher la vie… (ni celle de votre entourage). Paris (France) : Marabout.Pourquoi les gens ont-ils la même tête que leur chien ? (avec N. Gueguen). Paris (France) : Dunod, 2010.Le Monde. Hors série collectif - Numéro spécial psychologie, juinUn cerveau tonique pour la vie. (Ouvrage collectif). Bagneux (France) : Sélection Reader’s Digest, 2009.La psychologie est un jeu. Librio. Paris, 2009.Hommes, Femmes, comment ça marche ? Paris (France) : Dunod, 2008.Tout ce que vous devez savoir pour comprendre vos semblables (nouveau titre, 2e Ed, 2006). 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre nos semblables (1e Ed). Paris (France) : Dunod (France), 2004. 2006.En plus des ouvrages de psychologie, il publie régulièrement des articles dans des revues de vulgarisation comme Cerveau et Psycho et Psycho média.

Sciences

Homme

Serge Ciccotti

personnalité

20/02/2011

- Thématiques de recherche 
Comment les expériences exceptionnelles (réelles et imaginées) diminuent notre capacité à apprécier les plaisirs plus simples Régulation des émotions positives Voyage mental dans le temps Formation aux compétences émotionnelles 
- Publications 
-- Articles 
* Quoidbach, J. & Dunn, E.W. Personality Neglect: The unforeseen impact of personal dispositions on emotional life. Psychological Science. * Nélis, D., Quoidbach, J., Hansenne, M., Kotsou, & Mikolajczak, M. Increasing emotional competencies leads to higher well-being, better subjective health, enhanced relationship quality, and increased employability. Emotion. * Nélis, D., Quoidbach, J., Hansenne, M., & Mikolajczak, M. Measuring individual differences in emotion regulation: The Emotion Regulation Profile-Revised (ERP-R). Psychologica Belgica. * Quoidbach, J., Dunn E.W., Petrides, K.V., & Mikolajczak, M. (2010). Money giveth, money taketh away: The dual effect of money on happiness. Psychological Science, 21, 759-763. * Mikolajczak, M., Quoidbach, J., Vanootighem, V., Lambert, F., Lahaye, M., Fillée, C., & de Timary, P. (2010). Cortisol awakening response (car)'s flexibility leads to larger and more consistent associations with psychological factors than car magnitude. Psychoneuroendocrinology, 35, 752-757. * Quoidbach, J., Berry, E., Hansenne, M., & Mikolajczak, M. (2010). Positive emotion regulation and well-being: Comparing the impact of eight savoring and dampening strategies. Personality and Individual Differences, 49, 368-373. * Quoidbach, J., Wood, A., & Hansenne, M. (2009). Back to the future: The effect of daily practice of mental time travel into the future on happiness and anxiety. Journal of Positive Psychology, 4, 349-355.* Nelis, D., Quoidbach, J., Mikolajczak, M., & Hansenne, M. (2009). Increasing emotional intelligence: (How) is it possible? Personality and Individual Differences, 47, 36-41. Featured in the top 25 most frequently downloaded article in Psychology (via ScienceDirect), April-June, 2009. * Quoidbach, J., & Hansenne, M. (2009). The impact of trait emotional intelligence on nursing team performance and cohesiveness. Journal of Professional Nursing, 25, 23-29. * Quoidbach, J., Mottet, C., & Hansenne, M. (2008). Personality and mental time travel: A differential approach to autonoetic consciousness. Consciousness and Cognition, 17, 1082-1092. * Mikolajczak, M., Nelis, D., Hansenne, M., & Quoidbach, J. (2008). If you can regulate sadness, you can probably regulate shame: associations between trait emotional intelligence, emotion regulation and coping efficiency across discrete emotions. Personality and Individual Differences, 44, 1356-1368. 
 -- Livres, chapitres de livres, entrées et articles de magazine 
* Mikolajczak, M., Quoidbach, J., Kotsou, I., & Nélis, D. (2009). Les compétences émotionnelles. Paris: Dunod. * Quoidbach, J. (2009). Les émotions positives: A quoi servent-elles et comment les savourer ? In J. Lecomte (Ed.), Introduction à la psychologie positive. Paris : Dunod.* Quoidbach, J., & Dunn, E.W. (in press). Affective forecasting. In H. Pashler (Ed.), Encyclopedia of the Mind. New York: Sage. * Quoidbach, J., & Mikolajczak, M. (2009). Panique à la banque : Le profil psychologique des personnes qui retirent leur argent. Revue Louvain, 179, 29.

Sciences

Homme

Jordi Quoidbach

personnalité

06/02/2011

Victor Hugo

Sciences

Homme

Victor Hugo

personnalité

01/02/2011

- Fonctions actuelles 
- Docteur en psychologie & Professeur des Universités en Sciences du Comportement à l'Université de Bretagne-Sud. - Directeur du laboratoire LESTIC (anciennement GRESICO- Directeur du département Ingéniérie des Interventions Sanitaires et Sociales de l'Univesité de Bretagne-Sud - Directeur des études de la Licence Pofessionnelle Ressources Humaines pour les Petites et Moyennes Organisations à l'Université de Bretagne-Sud - Directeur adjoint du Campus des Métiers de l'Université de Bretagne-Sud et ...Caporal Sapeur-Pompier au Centre de Secours de Vannes (c'est intéressant de vivre ces différences statutaires et de niveau de responsabilité) 
- Formations et diplômes 
- Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en Psychologie Sociale (Université de Provence) - Doctorat de Psychologie Sociale (Université de Rennes 2)- DEA Psychologie, Cognition et Communication - DEUG, Licence, Maîtrise de Psychologie 
- Diplôme d'Ingénieur en Informatiqu- Licence et Maîtrise d'Information-Communication- Licence de Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales 
- Enseignements assurés 
- Processus d'influence et de manipulation des comportements - Cognition et neuro-psychologie des processus de mémoire, d'apprentissage et des se- Marketing "atmosphérique" (effet des odeurs, couleurs, musique sur le comportement du consommateur) - Statistique descriptive et inférentielle, analyse des données et méthodologie du questionnaire - Bureautique, Bases de Données, Logiciel de traitement statistique et HTML 
- Activités éditoriales 
- Consultant éditorial pour les éditions Dunod notamment pour la collection 100 petites expériences en psychologie de ... - Je rédige souvent des articles pour la revue Cerveau & Psycho : Le magazine de la psychologie et des neurosciences- Consultant pour différentes revues internationales : Psychological Reports, Revue Internationale de Psychologie Sociale, - L'Année Psychologique, Perceptual and Motor Skills, Psychology of Music, Social Behavior and Personality, Journal of Applied Social Psychology, Social Influence, Recherche et Application en Marketing, ...

Sciences

Homme

Nicolas Guéguen

personnalité

31/01/2011

François Sémah a acquis une formation en géologie appliquée à l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie et de Prospection Minière de Nancy. Il eût la chance d’y être l’élève de René Coppens, père d’Yves Coppens, qui l’aidèrent à entreprendre, une fois diplômé Ingénieur (1976), un DEA puis un doctorat de spécialité en Géologie du Quaternaire sous la direction d’Henry de Lumley. Au-delà de ses travaux de terrain, il se spécialise alors dans l’application du magnétisme des roches sédimentaires à la chronologie de la période Quaternaire.

Après un séjour en qualité d’archéologue en Polynésie Française à l’ORSTOM (aujourd’hui IRD), il entre au CNRS en 1979 et prépare un doctorat d’Etat sur la chronologie des sites à hominidés de l’île de Java (1984). Un second séjour à l’IRD (1986-1990) lui permet de développer des fouilles préhistoriques et des études paléoclimatiques sur les sites lacustres en Indonésie. Il les poursuivra entre 1991 et 1994, alternativement au CNRS et à l’IRD, qui lui permettra d’étendre son terrain de recherche à la Nouvelle-Calédonie, à la recherche des plus anciens habitants des vallées de la Grande Terre. Nommé Directeur de Recherche en 1994, année où lui est décernée la Médaille d’Argent du CNRS, il retourne au Laboratoire de Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle où il prendra, en 1995, la direction de l’unité mixte de Préhistoire Muséum-CNRS. Il intègrera ce même établissement en 1999. Professeur au Muséum, il dirige le Département de Préhistoire. Il anime pour la France le Master européen Quaternary and Prehistory ainsi que le réseau européen et asiatique HOPsea (Human Origins Patrimony in Southeast Asia). Il poursuit aujourd’hui des recherches en Asie du sud-est insulaire, tant sur les Homo erectus isolés à Java au cours du Pléistocène inférieur que sur la chronologie du Paléolithique des archipels. 
-- Quelques publications scientifiques
- SÉMAH, F., 1984. The Sangiran dome in the Javanese Plio-Pleistocene chronology. in G.H.R. von Koenigswald Memorial Symposium "The Early Evolution of Man", Bad Homburg, 1983, Courrier Forschungsinstitut Senckenberg, - Frankfurt/Main, 69, p. 245-252.- BIQUAND, D. & F. SÉMAH, 1987. Viscosité magnétique potentielle, aimantation détritique et viscosité réelle d'un sédiment lacustre quaternaire - Exemple de la coupe de Bernasso (Massif de l'Escandorgue, Sud de la France). Journal Canadien des Sciences de la Terre, 24, p. 1903-1912.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, T. DJUBIANTONO & H.T. SIMANJUNTAK, 1992. Did they also make stone tools ? Journal of Human Evolution, London, 23, p. 439-446.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & H. FORESTIER, 1995. Nouvelles données sur le peuplement ancien de la Nouvelle-Calédonie : la vallée de la Koumac (Grande-Terre). Comptes-Rendus Acad. Sc. Paris, 320, IIa, p. 539-545.- SÉMAH, F., 1997. Plio-Pleistocene reference sections in Indonesia, in "The Pleistocene boundary and the beginning of the Quaternary", dir. Van Couvering, J.-A. Cambridge University Press, pp. 264-272.- SÉMAH, F., G. FÉRAUD, H. SALEKI, C. FALGUÈRES et T.DJUBIANTONO, 2000. Did early Man reach Java during the late Pliocene? Journal of Archaeological Science, 27, p.763-769.- SÉMAH, F., C. FALGUÈRES, D. GRIMAUD-HERVÉ et A.-M. SÉMAH, (Eds), 2001. Origine des peuplements et chronologie des cultures paléolithiques dans le sud-est asiatique / Origin of settlements and chronology of Palaeolithic cultures in Southeast Asia. Actes du Colloque de la Fondation Singer-Polignac, Semenanjung-Art’Com, Paris, 416 pp.- DIZON, E., F. DÉTROIT, F. SÉMAH, F., C. FALGUÈRES, S. HAMEAU, W. RONQUILLO et E. CABANIS, 2002. Notes on the morphology and age of the Tabon Cave fossil Homo sapiens. Current Anthropology, Vol. 43, 4, p. 660-666.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH et H.T. SIMANJUNTAK, 2002. More than a million years of human occupation in insular Southeast Asia: the early archaeological record of Eastern and Central Java. in Mercader, J. (ed) Under the Canopy: The Archaeology of Tropical Rainforests. Rutgers University Press, 161-190.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, C. FALGUÈRES, F. DÉTROIT, T. SIMANJUNTAK, A.-M. MOIGNE, X. GALLET et S. HAMEAU, 2004. The significance of the Punung karstic area (Eastern Java) for the chronology of the Javanese Palaeolithic, with special reference to the Song Terus cave. in S.G. Keates & J. Pasveer Eds., “Quaternary Research in Indonesia”, Chapt. 4, Modern Quaternary Research in S-E Asia, Balkema, Rotterdam, vol. 18, p. 45-61.
Quelques publications plus destinées au grand public
- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & T. DJUBIANTONO, 1990. Ils ont découvert Java. Muséum National d'Histoire Naturelle et Puslit Arkenas ed., Jakarta, 128+16pp.- SÉMAH, F. & T. DJUBIANTONO (réal. R. H. Sarwono & G. Muller), 1993. Il est arrivé jusqu'à Java. Vidéogramme, 24 min., Televisi Pendidikan Indonesia, Ministère des Affaires Étrangères et Association Semenanjung.- SÉMAH, F. & D. GRIMAUD-HERVÉ (Eds), 1993. Le Pithécanthrope de Java. Les Dossiers d'Archéologie, (coordination du n° 184).- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH, H.T. SIMANJUNTAK et D. DRIWANTORO, 2002. Image et Archéologie Préhistorique. CD ROM Catalogue de l’exposition ‘Gambar dan Arkeologi Prasejarah’, trilingue, Muséum national d’Histoire naturelle/ Ministère Indonésien du Tourisme et de la Culture, Jakarta.- SÉMAH, F., A.-M. SÉMAH & H.T. SIMANJUNTAK, 2004. Le peuplement ancien de l’archipel Indonésien. in « Archéologies », Maisonneuve & Larose / ADPF-ERC, Paris, p. 646-649.

Sciences

Homme

François Sémah

personnalité

31/03/2010

Claudius Ptolémée est né vers l'an 90 après J-C en Haute-Egypte, il est mort vers l'an 168. Si l'on sait très peu de choses sur sa vie, son nom a traversé l'Histoire en raison de ses deux contributions majeures, un ouvrage d'astronomie, l'Almageste, et un autre intitulé Géographie. 
Dans l'Almageste, Ptolémée rassemble près de neuf siècles d'observations astronomiques accumulées par les babyloniens et les grecs : ses tables de positions vont faire référence jusqu'à l'apparition de la lunette astronomique au XVII ème siècle. Ptolémée soutient le modèle géocentrique d'Univers proposé par Hipparque, un modèle qui met la Terre au centre de tout et que l'Eglise n'abandonnera qu'au XVIII ème siècle. Avec un catalogue de plus de 1000 étoiles et une liste de 48 constellations, l'Almageste est le seul ouvrage d'astronomie de l'antiquité qui nous soit parvenu, marquant durablement les sciences occidentales et orientales. 

La vision géocentrique de Ptolémée représentée par A. Cellarius dans son Harmonia macrocosmica, 1705. Crédits : BnF
Dans sa Géographie, Ptolémée réalise pour la Terre ce qu'il a fait pour le Ciel dans l'Almageste : une compilation des connaissances géographiques du monde, s'appuyant sur les relevés du géographe romain Marinus de Tyr. Pour faciliter l'unification des cartes en sa possession, Ptolémée imagine un système de coordonnées qui fait toujours référence, en mesurant les latitudes à partir de l'équateur et les longitudes en fixant le méridien 0 dans les îles Fortunata (sans doute les îles du Cap Vert). 
La géographie du Monde selon Ptolémée, oeuvre de l'enlumineur N. Germanus en 1466. Crédits : Bibliothèque Royale de Belgique 
Enfin Ptolémée est également connu pour ses travaux mathématiques et son théorème (dans un quadrilatère convexe inscrit dans un cercle, le produit des diagonales est égal à la somme des produits des côtés opposés) ainsi que pour ses études sur les propriétés de la lumière (couleur, réflexion, réfraction et théorie de la vision).

Sciences

Astronomie

Claudius Ptolémée

personnalité

06/02/2010

Jules Verne est né le 8 février 1828. Son père souhaite en faire un juriste qui prendra sa succession, mais à la fin de ses études de droit Jules Verne préfère le recueillement des bibliothèques. Il les fréquente avec assiduité, dévorant les ouvrages d'explorateurs et ceux qui abordent les innovations scientifiques. 
Il écrit ses premières nouvelles à partir de 1850, dont "Les Pailles rompues" qu'Alexandre Dumas monte dans son théâtre. Le succès vient en 1862 avec la publication de "Cinq semaines en ballon" (chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel), le premier des Voyages extraordinaires. Jules Verne s'installe à Amiens, la ville de son épouse, à partir de 1872 et il en deviendra conseiller municipal en 1888. Les livres se succèdent, reprenant les inventions de l'époque ou à venir, mises au service de nobles causes portées par des personnages aussi originaux qu'attachants, comme Phileas Fogg (Le tour du monde en quatre-vingts jours), le capitaine Nemo (Vingt mille lieux sous les mers) ou Michel Strogoff. Certains sont inspirés des connaissances de Jules Verne, comme le photographe et aéronaute Nadar qui sert de modèle pour créer le rôle de Michel Ardan ("De la Terre à la Lune" et "Autour de la Lune"). 
Dans "De la Terre à la Lune", Jules Verne le visionnaire imagine ce que seront les vols spatiaux un siècle plus tard

Le voilier qu'il achète en 1870 devient son cabinet de travail et lui permet de naviguer une quinzaine d'années dans l'Atlantique et la Méditerranée. Jules Verne est un visionnaire, qui imagine bien avant l'heure les voyages spatiaux et sous-marins. Pendant quarante ans il rédigera 64 volumes de ses Voyages extraordinaires qui ont fait à ce jour l'objet de plus de 4000 traductions dans le monde entier, le plaçant juste derrière Agatha Christie. 
Le succès lui vaut aussi quelques soucis : son neveu Gaston venu lui réclamer de l'argent lui tire dessus au pistolet en 1886, le rendant définitivement boiteux. Atteint de cataracte et de diabète, Jules Verne meurt le 24 mars 1905 à Amiens. Cent ans plus tard, 2005 était déclarée "Année Jules Verne".
Bloc de timbres émis à l'occasion de "l'année Jules Verne"

Sciences

Homme

Jules Verne

personnalité

05/02/2010

Giordano Bruno est né en janvier 1548 près de Naples (Italie). Après l'école il poursuit des études théologiques dans un couvent dominicain et il est ordonné prêtre en 1573. Grand amateur de livres et doté d'une excellente mémoire, il découvre parallèlement la mnémotechnique, la magie, la cosmologie, la physique et la philosophie. Se rebellant régulièrement, il doit quitter le couvent en 1576, accusé d'hérésie.
Pendant 16 ans Bruno va parcourir l'Europe, régulièrement chassé à cause de ses convictions et de son fort caractère. Les deux premières années il se déplace en Italie, vivant de leçons de grammaire et d'astronomie. Puis il part en France où il enseigne la physique et les mathématiques sous la protection d'Henry III, très impressionné par sa mémoire prodigieuse, et qui en fait un de ses philosophes attitrés. Après un passage en Angleterre de 1583 à 1585, Bruno revient en France. 
Il a publié un an plus tôt deux livres très importants : dans "La Cena de le Ceneri" (Le banquet des cendres), Bruno présente la relativité du mouvement qui met à mal la théorie d'Aristote sur l'immobilité de la Terre. Mais son ouvrage majeur s'intitule "De l’infinito, universo e Mondi" (De l’infini, l'univers et les mondes) : prenant appui sur les idées de Copernic qui prône l'héliocentrisme (les planètes tournent autour du Soleil, centre de l'Univers), Bruno va encore plus loin en évoquant un Univers illimité, qui n'a pas de centre, où chaque étoile est comparable au Soleil avec un cortège de planètes "qui peuvent abriter d'autres créatures à l'image de Dieu".
En hommage à Giordano Bruno, un brillant cratère lunaire porte son nom. Crédits : NASA
De telles idées durcissent les positions religieuses à son encontre. Henri III ne peut plus rien pour Bruno qui fuit en Allemagne puis revient à l'Université de Padoue dans l'espoir d'obtenir une chaire de mathématiques. Dénoncé à l'Inquisition vénitienne, il est emprisonné en 1592. Il subit huit années de procès, et refusant toujours de se rétracter, meurt sur le bûcher à Rome en février 1600, condamné pour hérésie.

Sciences

Homme

Giordano Bruno

personnalité

04/02/2010

« Profil scientifique avec une dimension littéraire » : voici ce que disent les tests psychotechniques passés lors d'embauches dans le secteur privé. Mon parcours est en effet assez atypique pour un scientifique.
Je suis né en 1958 à Bruxelles. Avec mon diplôme de docteur en chimie physique en poche, j'ai travaillé successivement à l’Université Libre de Bruxelles, à l’Hôpital Universitaire Erasme et ensuite dans la biotechnologie et la chimie.Mais l'écriture est l'une de mes passions.
Pendant toutes ces années, je travaille aussi comme journaliste scientifique free-lance. Après avoir proposé mes services à un quotidien belge en 1983, j'ai multiplié les collaborations avec d'autres médias, la télévision, le journal La Recherche en France, etc. 
Contaminé par le virus…
Par hasard, je tombe en 1992 sur un avis de concours organisé par la Commission européenne pour recruter des rédacteurs scientifiques. A ma grande surprise, je réussis toutes les épreuves (un an au total !) et je suis recruté en 1994, dans l’Unité Communication de la Direction générale de la recherche. 
Actuellement, je suis Chef (faisant fonction) de cette Unité (30 personnes environ). J'ai piloté les grandes enquêtes Eurobaromètre sur la science et la technologie et j'organise les grands événements de la Direction générale (conférences sur la communication de la recherche, lancement des programmes-cadres, etc.). Je suis aussi le rédacteur en chef du magazine « research*eu »: http://ec.europa.eu/research/research-eu/index_fr.html
Membre du comité scientifique du réseau international sur la communication publique de la science et de la technologie (PCST), j'enseigne la communication scientifique à l'Université Libre de Bruxelles.
J'ai publié à ce jour huit ouvrages, dont « Communicating European Research » (Springer, 2007), « La Technique contre la démocratie » (Seuil, 1998) et, tout récemment, « Science et communication : pour le meilleur ou pour le pire » (Quae, 2009): http://www.quae.com/fr/livre/?GCOI=27380100692260
Voir aussi à ce sujet:
• l'article publié par l'Association Bernard Gregory : http://www.abg.asso.fr/display.php?id=1003• l'article publié sur le site de la revue Science (en anglais) : http://sciencecareers.sciencemag.org/career_development/previous_issues/articles/2380/raising_the_profile_of_european_research#• mon site personnel : http://www.michelclaessens.net/

Tech

Tech

Michel Claessens

personnalité

03/01/2010

. Baccalauréat A Prime (1961, Paris), Math. élem., 1962, Paris . Elève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm, Sciences) 1964, Paris . Doctorat de 3ème cycle en Sciences biologiques, 1967, Strasbourg. Nommé au Centre National de la Recherche Scientifique, 1968. Nommé Research Associate au Baylor College of Medicine (Houston) et détaché par le CNRS, 1969-1971, Houston. Service Militaire effectué en tant que Scientifique du Contingent (Laboratoire de Biologie aéronautique, Service de Santé des Armées, Paris), 1972-1973. Doctorat ès-Sciences Naturelles, 1973, Strasbourg. Doctorat de 3e Cycle en Philosophie, 1977, Strasbourg. Fondateur de la “Fondation Equipe Chapouthier” auprès de la Fondation de France, destinée à aider financièrement de jeunes chercheurs sans revenu régulier et travaillant au laboratoire (1985-2000). Doctorat ès-Lettres et Sciences Humaines (Philosophie), 1986, Lyon . Directeur de Recherche (DR1) au C.N.R.S, depuis 1992. Auteur de nombreux article scientifiques et philosophiques.. Spécialiste, en neurobiologie, de l’anxiété et de la mémoire chez les souris. Spécialiste, en philosophie, des rapports entre humanité et animalité et de la complexité du vivant. A effectué de nombreux cours et prononcé de nombreuses conférences dans les universités françaises et étrangères. Auteur nombreux livres parmi lesquels : Au bon vouloir de l'homme, l'animal, Editions Denoël, Paris,1990 ; L'homme, ce singe en mosaïque, Editions Odile Jacob, Paris, 2001 ; Qu’est-ce que l’animal ?, Editions le Pommier, Paris, 2004 (traduit en espagnol et en coréen) ; L’animal humain – Traits et spécificités, livre collectif, Editions L’Harmattan, Paris, 2004 ; Biologie de la mémoire, Editions Odile Jacob, Paris, 2006 ; L’être humain, l’animal et la technique, avec M-H Parizeau, livre collectif, Les Presses de l’Université Laval, Québec, Canada, 2007 ; Kant et le chimpanzé – Essai sur l’être humain, la morale et l’art, Editions Belin, Paris, 2009

Santé

Santé

Georges Chapouthier

personnalité

30/11/2009

Vandana Shiva

Sciences

Homme

Vandana Shiva

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14/05/2008

David Hume est un philosophe écossais du XVIIIe siècle. Né le 7 mai 1711 à Édimbourg, en Écosse, et mort le 25 août 1776 dans la même ville, Hume est considéré comme l'un des plus importants penseurs de l'histoire de la philosophie occidentale. Il est l'auteur du chef-d'oeuvre emblématique de l'empirisme anglais, le Traité de la nature humaine. Il a également grandement contribué aux domaines de la métaphysique, de l'épistémologie, de l'éthique, de la philosophie politique et de la philosophie de la religion.Les années formatives de David HumeLes années formatives de Hume ont été marquées par des influences intellectuelles et une éducation qui ont jeté les bases de sa future carrière en tant que philosophe et historien. Issu d'une famille de petite noblesse, il a reçu une éducation rigoureuse et variée, montrant une aptitude précoce pour les lettres. Pendant ses études à l'Université d'Édimbourg, il a été exposé aux travaux des philosophes classiques tels que John Locke, Francis Bacon et René Descartes. Ces lectures ont suscité son intérêt pour la philosophie et l'histoire, jetant ainsi les bases de sa quête intellectuelle.Ses contributions philosophiques : Empirisme et scepticismeDavid Hume est largement connu pour ses contributions majeures à la philosophie, en particulier dans les domaines de l'empirisme et du scepticisme. Il a développé une approche radicale de l'empirisme, remettant en question la notion de connaissance a priori et soulignant l'importance de l'expérience sensible dans la formation de nos idées. Hume a également remis en cause la causalité, soutenant que nous ne pouvons pas connaître la relation de cause à effet par la simple observation. Sa théorie des impressions et des idées a jeté les bases d'une nouvelle compréhension de la perception et de la connaissance humaine. En outre, David Hume était connu pour son scepticisme philosophique, remettant en question les prétentions de la raison et soulignant les limites de notre compréhension.Au sein de son chef d'oeuvre , Traité de la nature humaine, publié en 1739-1740 il plaide pour la théorie de l'empirisme et développe l'idée selon laquelle la prémisse de toutes nos connaissances est fondée sur nos expériences et nos sens.La vie et l'héritage de David HumeLa vie de David Hume ne se limitait pas à ses travaux philosophiques. Il a occupé différents postes et a été impliqué dans diverses activités intellectuelles et politiques. Après ses études, Hume a travaillé comme tuteur et a ensuite entamé une carrière dans le service gouvernemental. Il a également voyagé en France où il a été influencé par les penseurs des Lumières, tels que Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. Hume est surtout connu pour ses œuvres philosophiques majeures, notamment Traité de la nature humaine et "Enquête sur l'entendement humain". Son approche novatrice et ses idées radicales ont eu un impact profond sur la philosophie occidentale, influençant des penseurs tels que Emmanuel Kant et John Stuart Mill. De nos jours, les idées de Hume continuent d'être étudiées et discutées, attestant de son héritage durable dans le domaine de la philosophie et de l'histoire.

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David Hume

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14/05/2008

Pascal Picq

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Pascal Picq

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13/05/2008

Etienne Montgolfier

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Etienne Montgolfier

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13/05/2008

Michel Brunet est un paléoanthropologue français né le 6 avril 1940 à Magné (Vienne). Il est surtout connu pour sa découverte du fossile Sahelanthropus tchadensis en 2001 au Tchad.Une passion pour la nature précoceMichel Brunet a toujours montré un intérêt marqué pour les mystères de l'évolution humaine. Sa jeunesse fut marquée par une curiosité insatiable, fouillant les livres et explorant la nature environnante. C'est pendant ses études à l'université qu'il a découvert sa passion pour la paléoanthropologie, une discipline qui allait façonner le cours de sa vie. Guidé par cette fascination précoce, il s'est plongé dans les mondes anciens, cherchant à comprendre les origines de l'humanité.Michel Brunet et les expéditions paléoanthropologiques Au fil des années, Michel Brunet a mené des expéditions audacieuses dans diverses régions d'Afrique, scrutant les strates de terre pour découvrir les secrets enfouis depuis des millions d'années. En 2001, sa carrière a atteint un tournant décisif lorsqu'il a mis au jour le fossile révolutionnaire Sahelanthropus tchadensis au Tchad. Cette découverte a chamboulé nos connaissances sur les origines de l'homme, offrant un aperçu fascinant sur un ancêtre lointain, datant d'une époque reculée où les premiers hominidés se sont éloignés des ancêtres communs des chimpanzés.Sahelanthropus tchadensis est l'un des plus anciens hominidés connus, datant d'environ 7 millions d'années, et est considéré comme un possible ancêtre commun des chimpanzés et des hominidés, incluant les humains.Un érudit et une source d'inspirationMichel Brunet n'est pas seulement un explorateur passionné, mais aussi un érudit exceptionnel. Sa carrière académique a été marquée par un dévouement inébranlable à la recherche. En tant que professeur émérite au Collège de France, il a partagé son savoir avec des générations d'étudiants, les inspirant à explorer les profondeurs de notre passé évolutif. Ses nombreuses publications scientifiques ont enrichi le domaine de la paléoanthropologie, jetant une lumière nouvelle sur les liens complexes entre les premiers hominidés et les ancêtres des humains modernes.L'héritage de Michel Brunet est indélébile dans le monde de la paléoanthropologie. Ses découvertes et ses idées novatrices ont ouvert de nouvelles voies de recherche, stimulant des générations de scientifiques à poursuivre l'exploration des origines humaines.

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Michel Brunet

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16/04/2008

Gaston Bachelard

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Gaston Bachelard

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14/04/2008

Alexander Von Humboldt

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Zoologie

Alexander Von Humboldt

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11/04/2008

Paul-Émile Victor est né le 28 juin 1907 à Genève. Il a passé toute son enfance à Saint-Claude dans le Haut-Jura où son père possédait une usine de pipes.
Paul-Émile Victor organisa sa première exploration polaire en 1934, sur la côte est du Groenland. Ici, des icebergs du Groenland. © Lurens, DP
Il vécut une enfance stricte et heureuse à Lons-le-Saunier, dans le Jura : 
1926 : école centrale de Lyon ;1931 : brevet de pilote français ;1932 : tour de France aérien, coupe Dunlop ;1932 : succession des Ets Victor.
Paul-Émile Victor jeune. © DR
Paul-Émile Victor et ses expéditions polaires
Sa vocation polaire remonte à son enfance. Il oriente toutes ses études pour réaliser son rêve. Ingénieur (école centrale de Lyon), licencié es Sciences, diplôme d'ethnologie (Institut d'ethnologie de Paris), il a également des certificats de licence de Lettres. Il fait son service militaire comme officier de marine pour apprendre à naviguer.
En 1934, à Paris, attaché au Musée d'ethnographie du Trocadéro (devenu Musée de l'Homme), il organise sa première expédition polaire.1934-1935 : chef de l'expédition française sur la côte est du Groenland ;1936 : expédition trans-Groenland.
Départ le 26 mai avec 1.500 kg répartis entre trois traîneaux Nansen tirés chacun par onze chiens. Arrivée le 5 juillet 1936 après 45 jours et 670 km de traversée (820 km parcourus), en 27 étapes. Température minimale : - 27 °C. Altitude maximale atteinte : 2.700 mètres.
Le bureau de Paul-Émile Victor « chez les Eskimos » comme on le disait alors... © DR
Un raid transalpin en traîneau à chiens
1938 : raid transalpin Nice-Chamonix en traîneau à chiens. Il effectue, avec Michel Pérez et le Lieutenant Flotard, une traversée des Alpes en traîneaux à chiens, sur 230 km de Nice à Chamonix, pour démontrer à l'armée française l'utilité de ce moyen de déplacement en montagne.1939 : mission en Laponie norvégienne, finlandaise et suédoise.1939-1940 : adjoint attaché naval de France en Pays scandinaves. Il passe plusieurs mois en Finlande (guerre finno-russe). Après l'armistice de 1940, il tente de rejoindre l'Angleterre et le Général de Gaulle. Mais un séjour forcé au Maroc, puis en Martinique, l’amène en 1941 aux États-Unis, où il s'engage dans l'U.S. Air Force...1942 : brevet de pilote américain. Il devient instructeur à l'école d'entraînement polaire, où il crée les escadrilles Search and Rescue pour l'Alaska, le Canada, et le Groenland, qu’il commande, fin 1944. Il est ensuite parachutiste d'essai à Wright-Patterson Field et termine la guerre comme capitaine.1946 : démobilisé en juillet.1947 : création des Expéditions polaires françaises le 27 février. Près de 150 expéditions ont été organisées : parmi celles-ci, Paul-Émile Victor en a dirigé 17 dans l'Antarctique et 14 au Groenland.
Iceberg en Antarctique. © DR
De l'Antarctique à la Polynésie française
1957 : Antarctique, Année géophysique internationale.1958 : réalise un vieux rêve, arrive à Tahiti pour la première fois.1975 : installation à Bora Bora (Polynésie française).1976 : quitte la direction des Expéditions polaires françaises.1989 : inauguration du Musée polaire Paul-Émile Victor à Prémanon (Jura).1995 : le 7 mars, il nous quitte à Bora Bora.
Paul-Émile Victor dans les années 1980. © DR
Les Établissements polaires français
En 1990, après 40 ans d’activité, voici le bilan des EPF :
65 expéditions ;plus de 3.000 participants (scientifiques et techniciens) ;plus de 450.000 km parcourus en véhicules à chenilles ;plus de 10.000 heures de vol : support aérien ;65 affrètements de navires ; transport de plus de 50.000 tonnes de matériel ;environ 500 monographies scientifiques et un millier d'articles.
Connaissance du monde. © DR
Paul-Émile Victor a été :
le chef de l'Expédition glaciologique internationale au Groenland (EGIG) ;le président du Groupe international de logistique antarctique (le SCAR pour Scientific Committee on Antarctic Research) ;le président de la Commission « Loisirs et sports de plein air » du Haut-Comité des Sports ;le secrétaire général des conférences antarctiques 1955 et 1956 ;le président du Comité antarctique français pour l'Année géophysique internationale (AGI) entre 1956 et 1959.
Paul-Émile Victor et le traité sur l'Antarctique
Il a contribué à préparer la signature à Washington, le 1er décembre 1959, du traité sur l'Antarctique. Ce traité, démilitarisant a été reconduit pour 50 ans en avril 1991 à Madrid, confirmant ainsi l'Antarctique comme une terre destinée exclusivement à la recherche scientifique.
Il était membre du Conseil consultatif et du Conseil scientifique des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
En 1974, il crée le Groupe Paul-Émile Victor pour la défense de l'Homme et de son environnement, avec Alain Bombard, Jacques-Yves Cousteau, Haroun Tazieff auxquels se sont joints, Jacqueline Auriol, le docteur Debat et le professeur Louis Leprince-Ringue.
Comblé d’honneurs et de distinctions prestigieuses, il repart en terre Adélie pour fêter ses 80 ans, et il retourne, la même année, au pôle Nord avec l'expédition Au pôle Nord en ULM, de Hubert de Chevigny et Nicolas Hulot.
Vue satellite de l'Antarctique. © DR
En savoir plus sur Paul-Émile Victor
Le centre polaire Paul-Emile Victor (situé à Prémanon, dans le Jura) est un musée qui permet de retracer les grandes conquêtes historiques des régions polaires, de découvrir la faune du grand Nord, la géographie polaire, les expéditions modernes et beaucoup d'autres facettes polaires...
Voir le site du centre polaire Paul-Émile Victor.

Planète

Terre

Paul-Émile Victor

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11/04/2008

Joël de Rosnay, Docteur en Sciences, est Directeur de la Prospective et de l'Evaluation de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Entre 1975 et 1984, il a été Directeur des Applications de la Recherche à l'Institut Pasteur. Ancien chercheur et enseignant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le domaine de la biologie et de l'informatique, il a été successivement Attaché Scientifique auprès de l'Ambassade de France aux Etats-Unis et Directeur Scientifique à la Société Européenne pour le Développement des Entreprises (société de "Venture capital"). Il s'intéresse particulièrement aux technologies avancées et aux applications de la théorie des systèmes. Auteur de : "Le Macroscope" (1975, Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques), "les Chemins de la Vie" (1983), "le Cerveau Planétaire" (1986), et de plusieurs rapports, notamment: "Biotechnologies et Bio-Industrie (1979), annexe au Rapport "Sciences de la Vie et Société" des Professeurs Gros, Jacob et Royer, ainsi que le rapport ayant conduit à la création du CESTA (Centre d'Etudes des Systèmes et des Technologies Avancées, 1982). Il a été chroniqueur scientifique à Europe1 de 1987 à 1995 et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques destinés à un large public, dont "Les origines de la vie" (1965), "La révolution biologique" (1982), "Branchez-vous" (Grand Prix de la littérature Micro-informatique Grand Public 1985), "l'Aventure du vivant" (1988), "L'avenir en direct" (1989). "Les Rendez-vous du Futur" (1991). "L'homme symbiotique, regards sur le troisième millénaire", Seuil, 1995. "La plus belle histoire du monde", avec Yves Coppens, Hubert Reeves, et Dominique Simonnet, Seuil, 1996. Joël de Rosnay est lauréat du Prix de l'Information Scientifique 1990 de l'Académie des Sciences et du prix Benjamin Constant des Arts de la Communication 1994 de la Société d'Encouragement de l'Industrie Nationale.

Tech

Tech

Joël de Rosnay

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11/04/2008

Jean Rostand

Santé

Biologie

Jean Rostand

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11/04/2008

 Montesquieu

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Montesquieu

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11/04/2008

 Horace

Sciences

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Horace

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10/04/2008

 Hérodote

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Hérodote

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10/04/2008

Épicure était un philosophe grec ancien né en fin d'année 342 ou au début d'année 341 av. J.-C. et décédé en 270 av. J.-C. Il est le fondateur de l'épicurisme, une école de pensée philosophique qui met l'accent sur la recherche du bonheur et de la tranquillité de l'âme par la pratique de la vertu, la modération et la recherche du plaisir intellectuel et sensoriel.Un goût pour la philosophie précoceÉpicure est né sur l'île de Samos, une petite île grecque de la mer Égée. Son père, Néoclès, était un greffier athénien, et sa mère, Chéréstrate, était une femme d'une grande érudition. La famille d'Épicure a dû quitter Samos lorsque la ville est tombée sous le contrôle des Perses, et ils se sont installés à Athènes, un centre intellectuel majeur de l'époque. À Athènes, Épicure a commencé sa formation philosophique en étudiant sous la tutelle de différents philosophes, y compris les platoniciens et les aristotéliciens. Cependant, son cœur et son esprit se sont rapidement tournés vers une approche plus empirique et matérialiste de la philosophie.La naissance de l'ÉpicurismeAprès avoir quitté Athènes, Épicure a fondé son propre établissement d'enseignement philosophique, connu sous le nom de "Jardin d'Épicure", vers 306 av. J.-C. Situé à Athènes, le Jardin est devenu le centre de l'épicurisme et a attiré de nombreux étudiants et disciples. Là, Épicure a élaboré sa propre philosophie, qui était basée sur plusieurs principes fondamentaux.Il croyait en l'atomisme, l'idée que tout était constitué d'atomes indivisibles en mouvement constant. Il a également enseigné que le but ultime de la vie était d'atteindre l'ataraxie, un état de tranquillité de l'âme obtenu par la modération, la satisfaction des besoins naturels et l'évitement de la douleur excessive. Épicure considérait, par ailleurs, l'amitié comme l'un des éléments clés du bonheur. Il pensait que les amitiés sincères et durables étaient essentielles pour le bien-être émotionnel.Une quête perpétuelle du bonheur Épicure était un philosophe qui mettait en pratique ses propres enseignements. Il vivait une vie simple, se contentant du strict nécessaire et évitant les excès. Il attachait une grande importance à l'amitié, la considérant comme l'un des principaux moyens d'atteindre le bonheur. Épicure a également encouragé ses disciples à se livrer à des discussions philosophiques pour développer leur compréhension de la nature et de la vie. Son école a ainsi été un lieu de réflexion intellectuelle et de quête du bonheur équilibré.L'héritage de l'idéal épicurienAprès la mort d'Épicure en 270 av. J.-C., son école, le Jardin, a continué à prospérer sous la direction de ses disciples. L'épicurisme a eu une influence significative sur la pensée occidentale, notamment à travers les écrits de philosophes romains tels que Lucrèce. Bien que l'épicurisme ait souvent été mal compris et associé à la recherche du plaisir sensuel, il a en réalité mis l'accent sur la poursuite d'une vie équilibrée, modérée et intellectuellement enrichissante. Les idées d'Épicure continuent d'être étudiées et débattues de nos jours, reflétant ainsi l'importance de sa philosophie pour la compréhension de la recherche du bonheur et de la tranquillité de l'âme.

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Homme

Epicure

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09/04/2008

Denis Diderot

Sciences

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Denis Diderot

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09/04/2008

Nicolas De Malebranche

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Nicolas De Malebranche

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09/04/2008

Jean  De La Bruyère

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Jean De La Bruyère

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07/04/2008

Né en 551 avant notre ère à Qufu, dans l’ancienne principauté de Lu, située entre le fleuve Jaune et le mont Tai, l’actuelle province du Shandong où réside toujours sa descendance, Confucius meurt en 479, quelques années seulement avant la naissance de Socrate. Universellement connu pour être l’une des figures les plus importantes de la culture chinoise, Confucius demeure néanmoins énigmatique aux yeux du public occidental.
La vie de Confucius se situe à la fin de la période dite des Printemps et Automnes, une époque où la Grande Muraille n’existe pas encore, où le pouvoir centralisé des Zhou entre en déclin, laissant place aux conflits entre petits Etats rivaux. Contre le désordre ambiant, le maître se tourne vers la tradition qu’il réactualise en insistant sur la valeur des modèles civiques et moraux qu’elle propose. Il valorise l’étude qui, bien conduite, ouvre la voie à la vertu, celle-ci l’emportant finalement sur la naissance.
De précieux fragments de pierre, vestiges du premier corpus des écrits confucéens, réunis sous les Han à la fin du IIe siècle de notre ère, attestent une ré-appropriation de la pensée du maître par le gouvernement et ses fonctionnaires lettrés. Phénomène récurent qui, tout au long de l’histoire chinoise, au gré des dynasties va trouver diverses adaptations.
A la base du recrutement des agents de l’Empire s’impose donc l’étude, valeur confucéenne. Les Six Arts en sont une évocation idéale - matérialisés dans l’exposition par des objets antiques. Rites et musique, conduite du char et tir à l’arc, calligraphie et science des nombres, sont les disciplines que tout homme bien né se doit de maîtriser s’il espère un jour se bien gouverner et plus encore s’il espère gouverner les autres. 
En marge de la doctrine officielle et de ses remaniements successifs s’est élaborée une légende qui évolue en culte voué au Sage parfait. Les temples de Confucius se multiplient dans les provinces, et les images pieuses abondent. A Qufu, en 1771, pour marquer sa reconnaissance, l’empereur Qianlong offre au temple de Confucius dix bronzes (présentés dans l’exposition) de ses collections personnelles.

Sciences

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Confucius

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07/04/2008

Auguste Comte

Sciences

Homme

Auguste Comte

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07/04/2008

Cicéron, dont le nom complet est Marcus Tullius Cicero, est un homme politique, avocat, écrivain et philosophe romain. Il est né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum, dans une famille de la petite noblesse italienne et meurt assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formia. Cicéron est connu pour ses talents oratoires et sa maîtrise de la rhétorique, qui lui ont valu une renommée considérable à l'époque de la République romaine.Les débuts et la formation intellectuelle de CicéronMarcus Tullius Cicero est né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum, une petite ville de l'Italie centrale. Il provenait d'une famille de la petite noblesse romaine. Dès son plus jeune âge, Cicéron manifesta des talents exceptionnels pour l'éloquence et la rhétorique. Il reçut une éducation soignée et complète, se familiarisant avec les œuvres des grands auteurs grecs et romains. Il étudia également la philosophie, se tournant vers le stoïcisme, qui allait influencer profondément sa pensée.Une fois sa formation achevée, Cicéron se lança dans une carrière d'avocat et se fit rapidement remarquer par ses compétences oratoires exceptionnelles. Son éloquence et sa maîtrise de la rhétorique lui valurent une réputation croissante, lui permettant de se hisser rapidement parmi les figures éminentes du barreau romain. Cela lui offrit également des opportunités dans le domaine politique, où son talent pour la persuasion verbale allait bientôt briller de tous ses feux.La carrière politique et l'art oratoire de Cicéron La carrière politique de Cicéron décolla véritablement lorsqu'il fut élu questeur en 75 av. J.-C. Il occupa ensuite les postes d'édile curule et de préteur, se distinguant par sa compétence, son intégrité et son dévouement au bien public. Cependant, c'est en tant que consul, en 63 av. J.-C., que Cicéron atteignit les plus hautes sphères du pouvoir. Durant son consulat, il s'employa à rétablir l'autorité de l'État et à combattre la corruption qui minait la République romaine.Les discours de Cicéron sont parmi ses réalisations les plus notables. Son style oratoire captivant et persuasif lui a valu de nombreuses victoires judiciaires, lui permettant d'acquérir une immense popularité auprès du public romain. Ses discours, tels que les célèbres Catilinaires contre le conspirateur Catilina, sont restés des modèles d'éloquence et sont étudiés étudiés et admirés par de nombreuses générations.Les défis politiques, la chute et l'héritage de CicéronLa fin de la vie de Cicéron fut marquée par des défis politiques majeurs. Il s'opposa à l'ascension de Jules César, craignant la montée en puissance d'un homme fort qui menacerait la République. Cependant, après l'assassinat de César en 44 av. J.-C., Cicéron soutint brièvement les assassins, mais se retrouva rapidement marginalisé lorsque Marc Antoine et Octave (le futur empereur Auguste) s'imposèrent.Cicéron fut alors déclaré ennemi de l'État par le triumvirat formé par Marc Antoine, Octave et Lépide. Conscient du danger imminent, Cicéron chercha à fuir l'Italie, mais fut finalement capturé et exécuté le 7 décembre 43 av. J.-C. Sa mort marqua la fin tragique d'une vie dédiée à la politique et à la défense féroce des idéaux républicains.L'héritage de Cicéron demeure toutefois immense. Ses écrits philosophiques, politiques et rhétoriques ont influencé la pensée occidentale pendant des siècles. Sa défense de la liberté, de l'éloquence et de la primauté du droit a inspiré de nombreux penseurs, politiciens et avocats. Cicéron demeure une figure emblématique de la Rome antique et son impact perdure encore de nos jours.

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Cicéron

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07/04/2008

Henri Bergson

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Henri Bergson

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07/04/2008

 Aristote

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Aristote

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07/04/2008

 Aristophane

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Aristophane

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04/04/2008

 Alain

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Alain

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04/04/2008

Je suis né à Paris en 1946 dans une famille ouvrière. J'ai fait mes études secondaires en région parisienne et j'ai passé un baccalauréat de mathématiques au Havre à 16 ans. Puis j'ai intégré l'Université de Rouen où j'ai passé une maîtrise de physique, une maîtrise de mathématiques pures, une maîtrise de mathématiques appliquées, une licence de chimie, des UV d'économie, de droit et de philosophie. 
J'ai ainsi beaucoup bénéficié de la richesse des enseignements universitaires. J'ai passé une thèse d'informatique théorique à l'Université de Rouen (1974). 
Ma carrière de chercheur n'a alors pas cessé, entre Rouen et Paris VI, sous différents thèmes : informatique théorique, programmation applicative, didactique des disciplines, gestion de production, gestion de situations d'urgence. Mes travaux sur l'émergence de sens et la conscience artificielle ont réellement commencé vers 1990, mais en menant toujours des recherches plus académiques et en développant des enseignements dans tous les cycles universitaires. J'ai publié plus de 100 articles, livres ou communications en congrès depuis cette date. Je pense avoir suivi une carrière universitaire finalement très classique et réalisé une bonne partie de mes rêves de chercheur. C'est ce que permet l'université, institution quand même très privilégié dans ce monde…

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Alain Cardon

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11/11/2007

1 - De 1969 à 1992 en Région parisienne 
Etudes secondaires en Région parisienne (Seine-et-Marne)
Etudes supérieures à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne (1989-1998)
 - Maîtrise d'Histoire de l'Art et Archéologie, option Archéologie du Proche-Orient 
(Mémoire : La sédentarité au Natoufien)
 - D.E.A. : Archéologie et Environnement, option Archéozoologie 
(Mémoire : Etude de la faune du site byzantin de Déhès, Syrie)
2 - De 1992 à 1999 dans le Massif Central : 
Chargée de cours à l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand (Licence d'Histoire de l'Art et Archéologie) : Initiation à la Préhistoire et Art pariétal paléolithique.
Thèse de Doctorat en Anthropologie, Ethnologie, Préhistoire, Université de Paris I obtenue en 1998. Equipe de rattachement durant la thèse : URA 1415 du CNRS (dir. F. Poplin). Sujet : Mobilité et subsistance au Magdalénien dans Languedoc occidental et le Roussillon (étude archéozoologique)
3 - Depuis 2000 à Aix-en-Provence
Chargée de Recherches 2è classe CNRS, section 31 (depuis octobre 1999)
Au sein de l'Unité Mixte de Recherche 6636 "Environnements, Sociétés et Economies préhistoriques" (dir. Robert Chenorkian) à Aix-en-Provence
Chercheur associé à l'UMR 7041 de Nanterre, équipe Archéologies environnementales (dir. J. Burnouf), depuis janvier 2001
4 - Activités d'enseignement depuis 2000
- Enseignement à l'Université de Provence, Aix-en-Provence (2000-2007)
Enseignement dans le cadre de l'option Archéozoologie du Master 1 d'Archéologie : Anatomie comparée des grands mammifères (ostéologie descriptive)
Modalités d'acquisition et de traitement des gibiers (analyse de la représentation des parties du squelette)
Stratégies de chasse (âge et sexe des animaux et saisonnalité des chasses)
Les chasseurs-collecteurs du Paléolithique supérieur au Mésolithique 
 - Enseignement à l'Université de Paris X, Nanterre (2002-2007)
Enseignement dans le cadre de l'option Archéozoologie du DEA puis Master 2 « Archéologie et Environnement » Paris I-Paris X-MNHN (2002-2005). Cours dispensés :"Anatomie comparée des grands mammifères (ostéologie descriptive)" et "Les Cervidés".
Séminaire de Technologie osseuse du Master 1 et 2 d'Archéologie (2004-2007) : « Archéozoologie et technologie des matières dures animales : quelle intégration ? »
- Encadrements (2000-2007) de mémoires universitaires relatifs à l'étude de collections fauniques paléolithiques et néolithiques (Université de Provence et de Paris I)
5 - Direction-coordination de programmes de recherche 
Obtention de deux programmes nationaux en 2001 : - Programme du Ministère de la Recherche Action Concertée Incitative Jeunes chercheurs, 2001-2004 - Programme du Ministère de la Culture, Appel à Projet Nouveau, 2001-2003.Ces deux programmes de recherche ont concerné l'étude des "Sociétés et environnements au Paléolithique supérieur dans le Nord du Massif Central" dont l'objectif était de caractériser les sociétés qui, au Paléolithique supérieur, ont traversé et ont occupé cette région ainsi que les environnements naturels dans lesquels elles ont évolué pendant 20 000 ans. Les quatre axes de cette recherche (identification des complexes chrono-culturels et leur répartition géographique, évaluation des stratégies d'acquisition du gibier et des matières premières siliceuses, identification des différents types d'occupation, caractérisation des paléoenvironnements) ont été développés parallèlement et les résultats principaux sont issus de la fouille d'un site actuellement en cours de publication.
Obtention d'un Aide à Préparation à Publication (Ministère de la Culture) pour le site des Petits Guinards fouillé en 2003. Equipe interdisciplinaire qui achève l'analyse des données.
6 - Activités de terrain depuis 2001
Responsable d'opérations de terrain dans le Nord du Massif Central entre 2001 et 2003, dans le cadre d'un programme de recherche interdisciplinaire (ACI Jeunes Chercheurs) : « Sociétés et Environnements au Paléolithique supérieur dans le Nord du Massif central »
- Campagnes de prospection pédestre en parcelles cultivées (2002-2003), 
- Campagne du sondage archéologique du site Les Petits Guinards à Creuzier le Vieux (Allier) en 2002.- Fouille du même site en 2003 
Campagnes de fouille du site gravettien et épigravettien de Poiana Ciresului dans le nord-est de la Roumanie (depuis 2006), dirigées par M. Carciumaru & M. Anghelinu.
Participation aux fouilles dans le cadre d'un programme de recherche sur le Paléolithique supérieur de la vallée de la Bistrista.
7 - Organisation colloques
Symposium C 61 Congrès de l'UISPP, septembre 2006 Lisbonne : 
Laure Fontana et François-Xavier Chauvière « Exploitation du monde animal par les sociétés de chasseurs-cueilleurs préhistoriques : environnements, subsistance et comportements techniques. » 
Le thème de ce symposium concernait l'approche intégrée de l'étude de l'exploitation du mon de animal, les études archéozoologiques et les études des industries en matière dures animales ne pouvant se concevoir hors du cadre d'une analyse globale et intégrée et sans une optique résolument économique. Il a proposé aux intervenants d'exposer leur mise en relation des chaînes opératoires (d'acquisition, de transformation et de consommation/utilisation) des différents produits d'origine animale, sur les sites étudiés. Les communications ont effectivement permis de préciser certains aspects méthodologiques et de présenter des résultats obtenus selon cette nouvelle approche. Il sera publié au début de l'année 2008.
8 - Travaux bibliographiques 1995-2006
-- Fontana L. (1998): Subsistance et territoire au Magdalénien supérieur dans les Pyrénées : l'apport des données archéozoologiques de la grotte de Belvis (Aude), Préhistoire du Sud-Ouest t. 5 n. 2
-- Fontana L. (1999): Mobilité et subsistance au Magdalénien dans le Bassin de l'Aude, Bulletin de la Société Préhistorique Française t. 96 n. 2.
-- Fontana L. (2000): La chasse au Renne au Paléolithique supérieur dans le Sud-Ouest de la France : nouvelles hypothèses de travail, Paléo 12. 
-- Fontana, L. (2001) : Etude archéozoologique des collections du Fourneau du Diable (Bourdeilles, Dordogne) : un exemple du potentiel des faunes paléolithiques issues de fouilles anciennes, Paléo 13
-- Fontana, L. (2003): le Renne, l'Aurochs et les Volcans: Hommes, gibiers et reconquête forestière en Limagne entre 12 300 BP et 7500 BP, Paléo 15
-- Fontana, L. (2003): Characterization and exploitation of the Arctic Hare (Lepus timidus) during the Magdalenian : surprising data from Gazel Cave (Aude, France) ? In S. Costamagno et V. Laroulandie (éd.): Mode de vie au Magdalénien : Apports de l'archéozoologie, session 6 Paléolithique supérieur. Actes du XIVè Congrès UISPP, Université de Liège (2001), BAR Int. Ser. 1144 (Archaeopress)
 -- Bridault A. et Fontana L. (2003): Enregistrement des variations environnementales par les faunes chassées, dans les zones de moyenne montagne d'Europe occidentale, du tardiglaciaire au début de l'holocène. In M. Patou-Mathis et H. Bocherens (éd.) : Le rôle de l'environnement dans les comportements alimentaires des chasseurs-cueilleurs, session 3 Paléoécologie. Actes du XIVè Congrès UISPP, Université de Liège (2001), BAR Int. Ser. 1105 (Archaeopress)
-- Fontana L., Lang L. Chauvière F.-X., Jeannet M., Mourer-Chauviré C., Magoga Lionel (2003): Nouveau sondage sur le site paléolithique des Petits Guinards à Creuzier-le-Vieux (Allier, France): des données inattendues, Bulletin de la Société Préhistorique Française t. 100 n. 3 
-- Fontana L. (2004): Le statut du Lièvre variable (Lepus timidus) en Europe occidentale au Magdalénien : premier bilan et perspectives. In J.-Ph. Brugal et J. Desse (dir.): Petits animaux et sociétés humaines. Du complément alimentaire aux ressources utilitaires. Actes des XXIVè rencontres internationales d'archéologie et d'histoire d'Antibes (2003), Antibes, APDCA
-- Fontana L. (2005): Territoires, mobilité et échanges au Magdalénien dans l'Aude et le Massif Central (France) : approche comparative, modélisation et perspectives. In J. Jaubert et M. Barbaza (dir.): Territoires, déplacements, mobilité, échanges. Actes du 126è Congrès CTHS, Toulouse (2001)
-- Chauvière F.-X., Fontana L., Lang L. avec la collaboration de G. Bonani et I. Hajdas (2006): Une préhampe magdalénienne en bois de renne aux Petits Guinards (Allier, France), CR Palévol. 5
-- Chauvière, F.-X. et Fontana L. (sous presse 2007): Exploitation du monde animal du Châtelperronien au Mésolithique dans le Massif Central : études anciennes, approches récentes. In J.-P. Raynal (Ed) : Un siècle de Préhistoire et de Protohistoire dans le Massif Central. Actes du Colloque SPF, Le Puy-en-Velay (2004)
-- Fontana L. et Bridault A. (sous presse): Cent ans d'étude des vestiges fauniques dans les publications de la SPF. In : Congrès du Centenaire de la SPF, Avignon (2004) 
-- Fontana, L. (sous presse) : Les faunes chassées dans le Massif Central entre 40 000 et 7 500 BP : premier bilan et enjeux des recherches récentes. In J.-P. Raynal (éd): Un siècle de Préhistoire et de Protohistoire dans le Massif Central. Actes du Colloque SPF, Le Puy-en-Velay (2004)

Sciences

Homme

Laure Fontana

personnalité

25/06/2007

Jean-Michel Chazine est ethnoarchéologue (ingénieur de recherche senior) au CNRS, au Credo (Centre de recherche et de documentation sur l'Océanie), faisant partie de la Maison Asie-Pacifique associée à l'EHESS et l'université Saint-Charles à Marseille. 
D'abord spécialiste de l'étude de l'anthropisation des écosystèmes des îles basses (atolls) du Pacifique, il a ensuite réorienté ses recherches vers les premières traces d'occupation, notamment de peintures rupestres, à Bornéo et, plus généralement, dans l'aire Indo-Pacifique.
Après une formation d'ingénieur physico-métallographe et un court passage dans l'industrie de l'eau (1969-1973), il s'est reconverti à l'ethnoarchéologie (Nanterre/Sorbonne/Paris 1) en commençant à travailler en muséographie au Musée de l'Homme et au MAAO (1973-1979) ainsi qu'en Polynésie française (1974). Son implantation à Tahiti (1974) lui permet de créer et diriger le département Archéologie (1979-1982) en initiant le personnel local et en lançant des programmes d'études et d'inventaire ethnoarchéologiques dans les différents archipels.
Les atolls des Tuamotu et la découverte des grottes de Bornéo
Entre 1982 et 1992, il initie et coordonne plusieurs programmes de recherches axés sur les modes d'occupation et l'exploitation des ressources naturelles des atolls des Tuamotu et du Pacifique en général. Programme repris depuis 2000 et plus spécifiquement orienté vers la recherche des premières occupations et de leurs ascendances.
En 1992, une rencontre improbable avec le spéléologue-photographe-documentariste Luc-Henri Fage l'emmène dans une prospection pionnière au cœur de Bornéo qui s'avère vierge de toute investigation archéologique. Là, jusqu'en 2002, ils vont, en commun, découvrir plus d'une centaine de grottes dont plus de 30 sont ornées (http://www.kalimanthrope.com).
Un art rupestre imprévu et exceptionnel présentant des variantes inédites va être observé et étudié, permettant d'envisager des hypothèses nouvelles concernant notamment la fonction des mains négatives ainsi que l'utilisations de ces lieux extrêmes (http://pacific-credo.net/staff_pages/).
Deux documentaires de 52 mn (en 1997 et 2004), réalisés par L.-H. Fage, relatant leurs aventures scientifiques ont été diffusés sur FR3 et Arte et primés dans de nombreux festivals. Ils ont obtenu le prix du Rolex Award for Enterprise Associé en 2000, et été subventionnés par la National Geographic Society en 2003.
Jean-Michel Chazine a reçu le Cristal du CNRS en 2001
Depuis 2003, en concertation avec les autorités locales, Jean-Michel Chazine a conçu et entrepris un programme de fouilles (grâce aux aides conjointes du Ministère des Affaires étrangères, de l'Ambassade de France et le soutien logistique de Total-Indonésie) qui a permis de confirmer une occupation humaine très riche et particulièrement diversifiée antérieure à la fin du Pléistocène (plus de 10.000 ans). Des sépultures inédites dont les déterminations ADN sont en cours, montrent déjà une très grande complexité dans les processus de peuplement de cette partie de l'aire Indo-Pacifique. Ces résultats sont à mettre en corrélation avec des recherches ethnoarchéologiques que Jean-Michel Chazine a conduites également dans les grottes de Palawan (Philippines) entre 1996 et 2000 et sur lesquelles un documentaire de 52 mn (Traces de vie) a été réalisé, en collaboration avec la réalisatrice Catherine Michelet.
Bibliographie succincte
2006 : Identification sexuelle des empreintes de mains négatives de Gua Masri II (Est-Kalimantan/Indonésie (coll. avec A. Noury), in INORA 44, p.1-5 (+ version anglaise).2006 : Grottes ornées : le sexe des mains négatives in Archéologia 429, p. 8-11.2005 : Rock Art, burials and habitations : caves in East Kalimantan, in Asian Perspectives, 44 :1, p.219-230.2003 : Les Tuamotu : Recherches sur un passé encore très récent, in Les Tuamotu, Bull. de l'Assoc. des Historiens et Géographes de Pol. Fse, JM. Dubois & CTRDP (ed.) Papeete, N°7, p.7-20.2003 : Rock Art and ceramics in East Borneo : logical discovery or new cornerstone ?. Conf internationale sur l'Archéologie du Pacifique: Bilan et perspectives. Publ. Département Archéologie n° 14, Nouméa p.43-52.2003 : Résultats des recherches archéologiques à Makemo, Tuamotu, dans Cahiers du Patrimoine, Dossier N°2, Service de la Culture de Polynésie Française (ed.), Papeete, p.117-136.2002 : Découverte d'un art rupestre inattendu dans l'est de Bornéo : datations et problématiques, dans Datation : Actes Conférence du CEPAM/Antibes, oct. 2000, Ed. APDCA, Antibes, p.371-383.2001 : Les Tuamotu à la recherche d'un passé encore très présent, dans Recherches Géographiques n° 9, CTRDP, Papeete, oct. 2003, p.8-25.1999 : Préhistoire: Découverte de grottes ornées à Bornéo, in Archéologia, n°352, Janv. 99, pp.12-19. 1999 : La Ligne de Wallace a-t'elle été franchie par les artistes des temps préhistoriques ? Deux nouvelles grottes ornées à Bornéo en sept. 98, (collab. avec LH. Fage) dans Karstologia n°32, Fev. 99, pp. 39-46.1999 : Kalimantan, l'île qui n'avait pas de Préhistoire, (collab. avec LH. Fage) dans Grands Reportages, n°205, Fev. 99, pp.20-38.
1999 : Unraveling and reading the past in Borneo: an archaeological outline of Kalimantan, dans The Pacific from 5.000 to 2.000 BP : colonisation and transformations, Publ. ORSTOM/IRD, Nouméa, pp.213-226.
Missions (terrains, documentation, participations colloques...)
1974 : Tahiti (Ta'ata), atoll de Taiaro (Tuamotu);1975 : Tahiti (Papeno'o), Iles s/s le Vent (ISLV), atoll de Takapoto (Tuamotu);1976 : " ", Nouvelle Calédonie;1977 : ", Australes (Tubuai, Rurutu), ISLV (Vaihi), Atoll de Reao (Tuamotu);1978 : " ", Marquises, Iles Australes (Tubuai);1979 : " " (Papeno'o), Australes (Rurutu), Marquises;1980 : " " (Papeno'o), atolls des Gambiers, Takaroa & Reao (Tuamotu);1981: Tahiti, Marquises, Malaisie, Japon;1982: Tahiti, Takapoto, Nouvelle Zélande, Sydney;1984: Tahiti, atolls de Rangiroa, Ahe, Manihi & Reao (Tuamotu);1985: Tahiti, atoll de Ana'a, Archipel des Cook , Moscou & Leningrad (Conf.);1986, 87 & 88: Tahiti, ISLV (Huahine), Ana'a (Tuamotu);1989: Tahiti, Nouvell Zélande, Ana'a (Tuamotu), atolls des Marshalls (Conf.), Fiji, Kiribati & Tuvalu;1990: Tahiti, atolls de Rangiroa & Ana'a (Tuamotu), Hawaii (Conf.);1991: Tahiti, atolls de Fakarava, Toau & Ana'a (Tuamotu), Hawaii (Conf.);1992: Tahiti, atoll, de Ana'a (Tuamotu), Vancouver, Bornéo (Sarawak, Est Kalimantan);1993: Tahiti, NZ, Iles des Salomons centrales, Bornéo (Est Kalimantan), Jakarta (CEDUST);1994 : Thailande (Conf. IPPA), Jakarta, Kalimantan Ouest (BRC) et Est, Palawan (Conf.), Salomons, New Dehli (Conf.WAC).1995 : Jakarta, Palawan (Philippines), Bornéo (Est Kalimantan), Iles Salomons, Canberra. (Australie).1996 : Jakarta, Palawan, Port Vila (conf.IRD), Brunei (Conf.BRC), Borneo (E. Kalimantan), Jakarta (Conf.)Iles Salomons. 1997: Jakarta, Palawan, Borneo (E. Kalimantan), Samoa. 1998: Palawan, Borneo (E. Kalimantan), Malaisie (IPPA Conf.), Jakarta. 1999: Borneo (E. Kalimantan), Palawan.2000:Tahiti/Makemo (Tuamotu) (X2).2001: Borneo (E. Kalimantan et Jakarta,) X2, Kuching ( Malaisie), Tahiti/Makemo(Tuamotu), Palawan (Philippines).2002: Borneo(E. Kalimantan/Kuching), Tahiti/Makemo(Tuamotu), Noumea, Canberra (PICS Conf.).2004: Borneo(E. Kalimantan), Tahiti/Tatakoto(Tuamotu), Valcamonica (RA Conf.), New Dehli (RASI Conf.), Jakarta (Expo Mus.), Nouméa (PHA Conf.), Armidale (AAA Conf.).2005 Borneo(E. Kalimantan), Tonga (Lapita Conf.), Moscou (RA Conf.).2006: Borneo(E. Kalimantan), Manille (IPPA Conf.).
 Activités audiovisuelles
(Co-production (CP), Direction Scientifique (DS), Co-Realisation (CR), Camera (C)):
1 1981 : "Techniques traditionnelles de pêche" , documentaire 16mm (en coll. avec P. Auzépy et E. Conte), DA du CPSH, Papeete, 45mn diffusées sur RFO/80mn archivées, (CP+DS+CR).2 1987a :"Images d'une mission aux Tuamotu", montage préliminaire de 22mn (en coll. avec P. Auzépy ), Vidéo 3/4 Umatic pour diffusion institutionnelle, (DS+CR).3 1987b :"Le sable, l'eau et l'humus", documentaire Vidéo 3/4 Umatic de 26mn (en coll. avec P. Auzépy) , MEDETOM-DA du CPSH, Papeete, diffusé sur RFO, FR3, M7, Festivals et francophonie, (DS+CR).4 1987c :"Eléments d'Ethnothèque", documents vidéo 3/4 Umatic d'archives de 7h, (en coll. avec P. Auzépy ), MEDETOM-DA du CPSH, Papeete, (DS+CR).5 1987d : "Plantes et techniques anciennes : le pia ", document vidéo 3/4 Umatic de 43mn dont 6mn diffusé sur RFO, (en coll. avec P. Auzépy), Ministère du Développement des Archipels (MDA), Papeete, ( P+DS+CR).6 1987e : "Plantes et techniques anciennes : le pokea ", document vidéo 3/4 Umatic de 13mn (en coll. avec P. Auzépy), MDA, Papeete, (P+DS+CR).7 1988a : "Jardins et compost", document vidéo 3/4 Umatic de 11mn ( en coll. avec P. Auzépy), MDA, Papeete, (P+DS+CR).8 1988b : "Tradition et Développement", série de 4 émissions de 20mn en vidéo 3/4 Umatic, (en coll. avec P. Auzépy), réalisées et diffusées localement, MDA, Papeete, (P+DS+CR).9 1989a : "Tradition et Développement sur d'autres atolls", émission de 22mn (en coll. avec P. Auzépy, réalisée et diffusée localement en vidéo V8, MDA, Papeete, (P+DS+CR+C).10 1989b: "Tradition et Développement", documents vidéo V8 d'archives et de montage de 7 heures sur les Tuamotu, (en coll. avec P. Auzépy), MDA, Papeete, (P+DS+CR+C).11 1989c: "Des îles et des hommes, Tradition et Développement", documents vidéo V8 d'archives et de montage de 6 heures sur les atolls du Pacifique occidental, MDA, Papeete, (P+DS+C).12 1989d: "Courses de modèles de pirogues de Kiribati", documentaire vidéo V8 de 30mn, MDA, (P+DS+C). 13 1989e: "De drôles de petits bateaux!", montage commenté de 4mn 35, diffusé sur RFO, Papeete, (P+DS+C).14 1990a: "Journée d'un enfant paumotu ", documents de travail vidéo V8 de 72mn (en coll. avec P. Auzépy et J. Hauata), MDA/Univ. Fse du Pac., Papeete, (P+CR+C).15 1990b: "Une journée d'enfant paumotu ", montage vidéo 3/4 Umatic de 22mn, (en coll. avec P. Auzépy), MDA/CTRDP , Papeete, (P+CR+C).16 1992a: " Organisation du premier stage CPCV à Ana'a", 45mn, MDA/Eglise Evangélique, Papeete (P+DS+C.).17 1992b: " Trekking archéologique à Bornéo", documents de travail vidéo V8 de 10h 30 (DS+R+C).18 1993a: "Sur le fil de l'eau à Bornéo", montage vidéo Betacam commenté de 7mn, diffusé sur RFO, Papeete, (DS+R+C).19 1993b : "Du Pacifique à Bornéo" documents de travail vidéo 8 et Hi8 de 5h (DS+R+C).20 1994 : " missions 94 à Kalimantan, Palawan et Salomons" doc. de travail vidéo Hi 8 de 6 heures (C).21 1995a : "Traces de mains, traces d'humains". montage Betacam de 8mn pour l'émission scientifique "Nimbus"/FR3, diff.sept.95 en col.avec LH Fage et V. Lombroso (DS+C).221995b : "Les Savanturiers", montage Betacam de 15mn pour un pilote de 26mn en col. avec LH Fage et V. Lombroso (DS+C).231996a : "Les grottes ornées de Bornéo", coll. et Dir. Scient. au documentaire Betacam de 52 mn en coproduction avec Gédéon et FR3, réalisé par L.H. Fage (primé à de nombreuses reprises dans les festivals).241999/2004: " Bornéo: La mémoire des grottes" coll. et Dir. Scient. au documentaire Betacam de 52 mn en coproduction avec MC4 et ARTE, réalisé par L.H. Fage (primé à de nombreuses reprises dans les festivals).251999/2007: "Traces de vies" (mission ethnoarchéologique à Palawan, 1999), coll. et Dir. Scient au doc. Betacam de 52 mn réalisé par Cath. Michelet (2001/2007).26 2001/2002: "La pêche au operu, îles sous le Vent", coll. et Dir. Scient. au doc. de 26 mn co-réalisé avec P. Auzépy (2001/2002).

Sciences

Homme

Jean-Michel Chazine

personnalité

14/05/2007

Titres universitaires français : 
1983 : Doctorat de IIIe cycle soutenu à Paris IV. Titre : Les sigillées du Haut Empire trouvées dans les fouilles des Thermes d'Argos. Directeur de thèse : Ph. Bruneau. Membres du Jury : R. Ginouvès, Fr. Chamoux, R. Rebuffat.
1999 : Habilitation à diriger des recherches soutenue à l'Université de Paris I. Titre : Courants commerciaux et échanges dans le bassin égéen entre la fin du IIe s. av. J.-C. et le VIe s. ap. J.-C. Directeur d'habilitation : Chr. Goudineau. Jury : R. Etienne, J.-P. Sodini, M. Sartre, J.-F. Salles.
Diplômes, qualifications, titres : 
Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Sèvres (1975-1980)
Ancien membre de l'Ecole française d'Athènes (1980-1884 et 1986-1987)
Agrégée de Lettres classiques (1978)
Fonctions :
1987-1993 : maître de conférences en Histoire grecque, Université de Nantes
1993-1996 : secrétaire scientifique à l'Institut Français d'Etudes anatoliennes, Istanbul
1996-2000 : maître de conférences en Histoire grecque, Université de Nantes
2000-2003 : professeur d'Histoire ancienne, Université de La Rochelle
2003- : professeur d'Archéologie méditerranéenne, Université de Nancy 2.
Livres:
C. ABADIE-REYNAL, J.-P. SODINI, La céramique paléochrétienne de Thasos. Etudes thasiennes XIII (1992), Paris-Athènes, 100 p.
C. ABADIE-REYNAL (dir.), Les céramiques en Anatolie aux époques hellénistique et romaine: productions et échanges. Actes du colloque international d'Istanbul, mai 1996. Istanbul, Institut français d'Etudes Anatoliennes , Varia Anatolica XV (2003), Istanbul, 225 p.
C. ABADIE-REYNAL, La céramique romaine d'Argos (fin du IIe s. av. J.-C.-fin du IVe s. ap. J.-C.), Ecole française d'Athènes, Etudes péloponnésiennes (à paraître en 2006), 365 p.
C. ABADIE-REYNAL, R. ERGEC (éds), Les fouilles de sauvetage de Zeugma, I, L'habitat 1 (à paraître en 2006), 300 p.
Articles:
C. ABADIE-REYNAL, "Apamée et Séleucie-Zeugma: des villes jumelles sur l'Euphrate?", Histoire urbaine 3, juin 2001, p. 7-24.
C. ABADIE-REYNAL et J.-P. DARMON, "La maison et la mosaïque des Synaristosai de Zeugma", dans JRA , Suppl. 51 (2003), p. 79-99.
C. ABADIE-REYNAL, "L'évacuation des eaux usées à Zeugma", dans P. BALLET, P. CORDIER, N. DIEUDONNE-GLAD (éds), La ville et ses déchets dans le monde romain. Rebuts et recyclage, Poitiers, septembre 2002, 2003, p. 77-86.
C. ABADIE-REYNAL, "Les maisons à décors mosaïqués de Zeugma", Communication devant l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (juin 2002),CRAI avril-juin 2002, p. 743-771.
C. ABADIE-REYNAL, “Les importations de sigillées africaines à Zeugma”, Mélanges en l'honneur de J.-P. Sodini, Thèses et mémoires 15, 2005, p. 523-546.
C. ABADIE-REYNAL, A.-S. MARTZ, A. CADOR, “The Byzantine Pottery of Zeugma : the Evidence of Stratified Groups”, International Round Table on Ceramics, Late Antique, Byzantine, Selçuk and Ottoman Pottery and Tiles in Archaeological Contexts, çanakkale (Turquie), 1-3 juin 2005 (à paraître).
Conférences :
Festival du film archéologique d'Amiens (mars 2001), Université de Lorient (avril 2001), Université de Lille III (mai 2001), Journées de l'Archéologie, La Rochelle (avril 2001), Beauvais (mai 2002), Université de Gaziantep (Turquie, octobre 2002), Université de Poitiers (décembre 2002), Nantes (mars 2003), Université de Neuchâtel (Suisse, novembre 2004), Université de Liège (mars 2004), Université de Vienne (octobre 2005).
Fouilles de Zeugma-moyenne Vallée de l'Euphrate : 
Organisation d'une fouille de sauvetage dans la moyenne vallée de l'Euphrate, en Turquie (sites de Zeugma, Apamée et Horum Höyük), financée par le Ministère français des Affaires étrangères et des sponsors privés européens (français, allemands et autrichiens) et turcs. J'ai dirigé, dans ce cadre, six missions sur le terrain (de juin 1995 à avril 2000), qui ont permis de mettre au jour, entre autres, des maisons à mosaïques uniques (voir film fait par Arte), puis, depuis 2001, tous les ans, une mission d'étude du matériel. 
Direction, depuis juin 1999, d'une équipe française qui participe au projet international ZAP (Zeugma Archaeological Project), en collaboration avec une équipe turque (Musée de Gaziantep) et une équipe anglaise (Oxford). Le financement de ces travaux est assuré par le Packard Humanities Institute (USA).
Depuis 2004, mise en place d'une deuxième phase du projet Zeugma: début des fouilles en zone non inondable, sur le théâtre de Zeugma et dans ses environs.
Enseignement :
2000-2004: en tant que maître de conférences, puis professeur des Universités, j'ai assumé mon service normal d'enseignement en Histoire grecque (niveaux DEUG, Licence, Maîtrise, concours de recrutement) ainsi qu'en Histoire de l'Art et Archéologie (niveaux DEUG, Licence, Maîtrise). 
2000: Université de Rennes II, cours d'archéologie orientale (niveau Licence), dans le cadre de la création de la Licence d'Archéologie.
2000-2004: au cours des fouilles et du travail de post-fouille, direction et encadrement sur le terrain des étudiants stagiaires (turcs et français, venant de diverses universités), de niveau minimum maîtrise, en archéologie, en céramologie et en architecture (en moyenne 12 étudiants par an).
2001: participation à la création d'un D.U. d'Histoire de l'Art et d'Archéologie à l'Université de La Rochelle.
2003-: participation à la création d'un master professionnel en Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Nancy 2 ; négociation en vue d'actions communes, dans le cadre du Grand Est, avec l'Université de Liège (Belgique).
Participation à des jurys de DEA et thèses de Doctorat (La Rochelle, Paris I).
Suivi d'étudiants de thèse (1 étudiant en thèse à Paris I, 1 étudiante en DEA à Nancy 2, 2 étudiantes en thèse à Nancy 2) ; recherche de stages de fouilles pour étudiants en licence mention Archéologie à Nancy 2.
Recherche :
A) Etudes sur les céramiques hellénistiques et romaines 
Mes recherches sont conduites dans le cadre de l'Ecole Française d'Athènes, l'Institut français d'Etudes anatoliennes et l'UMR 8656 E.N.S.-C.N.R.S. 
- J'ai terminé mon travail sur les céramiques tardo-hellénistiques et romaines d'Argos et les échanges en mer Egée entre le IIe s. av. J.-C. et le IVe ap. J.-C. Le livre qui sera publié par l'Ecole Française d'Athènes, dans sa série Etudes péloponnésiennes est actuellement sous presse.
- J'ai organisé à Istanbul (mai 1996), une table ronde sur le thème "Les céramiques en Anatolie aux époques hellénistiques et romaines" (avec le concours du CNRS, de l'IFEA et du Ministère des Affaires étrangères). Les actes viennent d'être publiés, à l'Institut français d'Etudes anatoliennes (2003).
- J'ai commencé en 2001 à travailler à la publication des céramiques hellénistiques, romaines et byzantines trouvées dans les fouilles de Zeugma (Turquie). A cette occasion, nous avons pu monter un projet en collaboration avec le Musée de Gaziantep (Turquie) et l'Université de Louvain (Belgique).
B) Fouilles de Zeugma-moyenne Vallée de l'Euphrate 
- J'ai organisé une fouille de sauvetage dans la moyenne vallée de l'Euphrate (sites de Zeugma, Apamée et Horum Höyük), financée par le Ministère français des Affaires étrangères et des sponsors privés européens (français, allemands et autrichiens) et turcs. J'ai dirigé, dans ce cadre, six missions sur le terrain (de juin 1995 à avril 2000), qui ont permis de mettre au jour, entre autres, des maisons à mosaïques uniques (voir film fait par Arte), puis, depuis 2001, tous les ans, une mission d'étude du matériel.
- Je dirige, depuis juin 1999, l'équipe française qui participe au projet international ZAP (Zeugma Archaeological Project), en collaboration avec une équipe turque (Musée de Gaziantep) et une équipe anglaise (Oxford). Le financement de ces travaux est assuré par le Packard Humanities Institute (USA). 
C) Participation à des colloques internationaux
J'ai participé et présenté des communications lors de plusieurs tables rondes, colloques et séminaires internationaux:
-Symposium sur les fouilles, propections et recherches en Turquie (Izmir, mai 2000),
-Colloque international sur la Syrie hellénistique, organisé par l'Université de Tours (octobre 2000),
-Symposium sur les fouilles, propections et recherches en Turquie (Ankara, mai 2001),
-Symposium sur les fouilles, propections et recherches en Turquie (Ankara, mai 2002), 
-Table ronde sur la ville et ses déchets dans le monde romain (Poitiers, septembre 2002),
-Colloque international sur les amphores dans le monde oriental (Athènes, septembre 2002),
-XXIInd International Congress Rei Cretariae Romanae Fautores (Rome, septembre 2003). 
-Colloque international sur les fouilles de Zeugma (Gaziantep, Turquie, mai 2004)
-Colloque de la SOPHAU, “Patrimoine et histoire ancienne” (Paris, juin 2004)
-Colloque international, “Handelsgüter und Verkehrswege. Aspekte der Warenversorgung im byzantinischen Raum” (Vienne, octobre 2005).

Sciences

Homme

Catherine Abadie-Reynal

personnalité

14/02/2006

 - Étienne Klein : Diplômes- 2006 : Habilitation à Diriger des Recherches en philosophie des sciences. Le manuscrit produit a été publié sous le titre Le facteur temps ne sonne jamais deux fois, Paris, Flammarion, coll. « NBS », 2007 ; coll. « Champs », 2009.- 1999 : Doctorat de philosophie des sciences sous la direction de Dominique LECOURT (Université Paris VII), obtenu avec les félicitations du jury. La thèse a été publiée sous le titre L’Unité de la physique, Paris, PUF, coll. « Science, histoire et société », 2000.1982 : DEA de physique théorique (Université Paris XI).1981: Diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris (option physique).1976 : Baccalauréat C, mention très bien. - Activités professionnelles2009 : Nommé Directeur de recherches au CEADepuis septembre 2006 : Directeur du Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière du CEA (LARSIM).2005 : Nommé professeur à l’INSTN (Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires)De 1997 à 2006 : Adjoint du Directeur des Sciences de la Matière au CEA.De 1991 à 1993 : Détaché au CERN pour travailler à la conception du LHC, dans le Groupe d’Etudes des Accélérateurs.De 1983 à 1997 : Physicien au CEA, affecté à différents grands projets, les plus notables étant la Séparation Isotopique par Laser et le collisionneur européen du CERN (LHC).- Activités d'enseignementDepuis 2006 : Intervenant dans le master LOPHISS de Paris 7.Depuis 2004 : Intervenant dans le master « Simulation et Modélisation » de l’INSTN.Depuis 1999 : Professeur de philosophie des sciences à l’École Centrale de Paris.Depuis1984 : Enseignant de physique quantique à l’École Centrale de Paris.1988 à 2000 : Responsable du cours de « physique des particules et accélérateurs » de l’École Centrale de Paris.- Distinctions2010 : Chevalier de la Légion d’honneur2006 : Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques.- Prix2010 : Galilée et les Indiens (Flammarion) reçoit le prix Ernest Thorel (éducation) de l’Académie des Sciences Morales et Politiques.2004 : Le Petit Voyage dans le monde des quanta (Flammarion) reçoit le prix Jean Rostand.2004 : Les Tactiques de Chronos (Flammarion) reçoit le prix « La science se livre ».2000 : Lauréat du prix du Budget décerné par l'Académie des Sciences Morales et Politiques pour L’unité de la physique (PUF)2000 : Lauréat du prix Grammatikakis-Neumann de « philosophie empirique » décerné par l'Académie des sciences.1997 : Lauréat du prix Jean Perrin décerné par la Société Française de Physique.- Divers 2013 : Elu membre de l’Académie des Technologies.2008 : Commissaire scientifique (Avec Marc Lachièze-Rey et Roland Lehoucq) de l’exposition permanente de la Cité des Sciences et de l’Industrie Le Grand Récit de l’Univers.2008 : Membre du Conseil Scientifique de l’IHEST (Institut des Hautes Etudes Scientifiques)2005 : Membre du Comité de rédaction de la revue « l’Agenda de la pensée contemporaine » dirigé par François Jullien.2004 : Membre de la Commission Scientifique du Centre National du Livre2003 : Membre du Conseil Scientifique de la Cité des Sciences et de l’Industrie.2003 : Membre du Conseil Scientifique de l’Office Parlementaire pour l’Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques.A lire : Chez Flammarion Aux Editions Le Pommier

Sciences

Physique

Étienne Klein

personnalité

31/12/2005

Baby-boomer, banlieusard, jean Guffroy est né en 1949, à Saint Ouen. Au sortir d'un baccalauréat de philosophie, il suivit un premier cycle universitaire en sciences humaines, dont il conserva une formation de base en anthropologie, un esprit libertaire et l'amour du gai savoir.
A partir de 1970, il entreprend une formation à l'archéologie sud-américaine dans le cadre de la VI ème section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, avec A. Laming Emperaire, et une formation aux pratiques de terrain en participant aux activités de la circonscription préhistorique des Antiquités d'Ile de France et aux campagnes de terrain du site de Pincevent, sous la direction d'A. Leroi-Gourhan. 
Son premier séjour en Amérique latine a lieu au Pérou, en 1973, où il concilie un poste de professeur VSNA à l'Alliance Française et la préparation d'un doctorat de 3ème cycle, soutenu en 1979. Cette recherche, qui concernait un site de pétroglyphes comprenant plus de 400 pierres gravées, avait pour but de mieux saisir l'organisation et le fonctionnement d'un tel ensemble et de formuler des hypothèses nouvelles sur le développement et la finalité de ces manifestations artistiques. Elle fut postérieurement étendue à d'autres sites d'art rupestre péruviens et aboutit, en 1999, à la publication du premier ouvrage de synthèse concernant l'art peint et gravé du Pérou précolombien (Guffroy, 1999). L'étude de ces manifestations et plus généralement de la symbolique andine constitue, de nouveau, un de ses thèmes importants de recherche.
C'est en 1979, grâce à un poste de pensionnaire de l'Institut Français d'Etudes Andines, qu'il entreprit ses premiers travaux de prospection et de fouilles dans une région très mal connue du point de vue archéologie, située à l'extrême sud de l'Equateur : la province de Loja, où il séjourna plusieurs années. Ces recherches furent complétées, à partir de 1985, date de son recrutement à l'ORSTOM (actuel IRD)(Institut de Recherche pour le développement), par l'études des sociétés établies de l'autre côté de la frontière, dans l'extrême nord du Pérou, et, plus récemment (1999-2004), sur le versant oriental du même secteur andin. Ces travaux, qui ont donné lieu à des découvertes importantes et à la fouille de plusieurs sites monumentaux (Guffroy et al., 1995 ; Guffroy et al., 2004), ont permis de remettre en question les modalités d'apparition et de développement des premières civilisations andines et de critiquer un certain déterminisme géographique, qui faisait de cette région un zone inhospitalière inapte aux développements des sociétés complexes (voir dossier), alors que sa position, frontalière entre des écosystèmes contrastés, lui a permis de jouer, à plusieurs moments de la préhistoire, un rôle important dans le développement socio culturel andin.
Ce même intérêt pour le fonctionnement des zones frontalières fut au centre des recherches et travaux de fouille réalisés, entre 1994 et 1996, dans l'Occident mexicain, sur le site monumental de Cerritos Colorados (Etat de Jalisco).
Nommé directeur de recherche en 1999, Jean Guffroy, mit en place et dirigea, de 2001 à 2004, l'unité de recherche 092 de l'IRD, concernant les adaptations humaines aux environnements tropicaux, durant l'Holocène. Ce programme est mené à bien, en collaboration avec des institutions locales, dans plusieurs pays de la ceinture tropicale : au Cameroun, en Equateur, en Indonésie, au Vanuatu et en Polynésie française. Il eut ainsi l'opportunité de se familiariser avec les problématiques de développement socioculturel de différents secteurs du monde tropical (Froment, Guffroy, 2003), ainsi qu'avec le soutien aux politiques de recherche et de formation des pays du Sud.

Sciences

Homme

Jean Guffroy

personnalité

08/04/2005

Né en 1946, Yann Arthus-Bertrand s'est toujours passionné pour le monde animal et les espaces naturels. À trente ans, il part au Kenya avec sa femme Anne étudier le comportement d'une famille de lions pendant trois ans. Très vite, il utilise l'appareil photo pour consigner ses observations et découvre sa vocation : le témoignage par l'image.De retour en France en 1981, il publie un livre, Lions, et devient photographe de grand reportage. En 1991, il fonde Altitude, première agence de photographie aérienne dans le monde, et se tourne vers des séries de longue haleine, s'interrogeant sur le lien de l'homme à la nature sauvage ou domestiquée : La Terre vue du ciel, Bestiaux, Chevaux, 365 Jours pour réfléchir à notre Terre… Il est aujourd'hui un militant convaincu du développement durable. Ses photographies aériennes, indissociables des textes qui les accompagnent, invitent chacun à réfléchir à l'évolution de notre planète et au devenir de ses habitants. Un constat en images et en mots pour prendre conscience que nous sommes tous responsables, personnellement de l'avenir de notre Terre. Parce que chacun a un rôle à jouer, chacun a le pouvoir et le devoir d'agir et de se mobiliser. C'est pourquoi Yann Arthus-Bertrand a créé l'association GoodPlanet.org le 1er juillet 2005 et, pour limiter l'impact de ses propres activités sur le climat, il a mis en place « Action Carbone ». En finançant des projets d'énergies renouvelables, d'efficacité énergétique et de reforestation, Yann Arthus-Bertrand s'efforce de compenser les émissions de gaz à effet de serre engendrées par ses activités.En 2006, il met en place l'opération « le Développement Durable, pourquoi ? » avec le Ministère de l'Education Nationale et le Ministère de l'Ecologie. Cette exposition pédagogique comprenant 22 posters illustrés par ses photographies aériennes a été mise gratuitement à disposition de toutes les établissements scolaires de France. En 2007 l'opération sera renouvelée et aura pour thème la biodiversité.Aujourd’hui Yann Arthus-Bertrand est également considéré comme un militant écologiste en plus d'être un fabuleux photographe. C’est cet engagement qui lui vaut le 22 avril 2009 d’être nommé « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).Parallèlement, il est l'auteur de Vu du Ciel, une série documentaire télévisée dont chaque épisode explore une problématique écologique particulière. L’émission s’exporte actuellement dans 49 pays du monde. Fort de cette expérience télévisuelle, Yann Arthus-Bertrand réalise un long-métrage, HOME, sur l'état de notre planète. Ce film, sorti le 5 juin 2009 simultanément à la télévision, sur Internet, en DVD et au cinéma dans le monde entier, et le plus souvent gratuitement, a été vu par près de 600 millions de spectateurs dans plus de 100 pays.En 2011, Yann Arthus-Bertrand a réalisé deux films courts pour les Nations-Unies, le premier pour l’année internationale des forêts et le second sur la désertification, tous deux projetés lors des assemblées générales.Cette même année, il crée Hope Production, société à but non lucratif. C’est au sein de cette société de production qu’il a réalisé avec Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire le film « La soif du monde », projeté en avant-première au 6ème forum mondial de l’eau et diffusé en prime time sur France 2 le 20 mars 2012.Toujours au sein de Hope Production, Yann a réalisé avec Michael Pitiot le film « Planète Océan » qui a été présenté en avant-première en juin 2012 à Rio+20, lors du sommet mondial de l’Environnement des Nations Unies. Dans le même temps, la Fondation GoodPlanet a initié le « Programme Océan » destiné à sensibiliser le grand public à la préservation des écosystèmes marins. Au cœur de ce programme, la publication aux Editions de la Martinière de l’ouvrage « L’Homme et la mer », disponible en librairie le 18 octobre.En mai 2017, il ouvre avec sa Fondation le premier lieu dédié à l’écologie et à l’humanisme à Paris, Le Domaine de Longchamp situé au cœur du Bois de Boulogne. Le Domaine offre gratuitement un espace d'expérimentation fait d'œuvres engagées, de rencontres et de partage, pour vivre l'expérience d'une écologie généreuse. C’est cet engagement qui lui vaut d’être nommé en 2009 « Ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.Il commence alors la réalisation de plusieurs documentaires sur l’environnement et l’humanisme : Home en 2009, Planète Océan en coréalisation avec Michael Pitiot en 2011, La soif du monde en 2012, Human en 2015 et Terra la même année.Yann Arthus-Bertrand s’est lancé dans un nouveau défi en coréalisant avec Anastasia Mikova « Woman » qui a vu le jour le 4 mars 2020. Ce film est entièrement consacré aux femmes du monde entier, a suscité plus de 3 ans de tournage, 60 pays visités, et des milliers d'interviews.Son dernier documentaire, Legacy, notre héritage, réalisé à partir d’images d’archives est sorti début 2021.Il travaille actuellement sur plusieurs nouveaux projets d’expositions photos ainsi que de films et documentaires, dont France, une histoire d’amour.Tous les films produits par la structure HOPE sont à disposition gratuite des ONGs, des associations et des écoles dans le cadre de programmes d’éducation à l’environnement.Voir les sites de Yann Arthus-Bertrandwww.goodplanet.orgwww.yannarthusbertrand.org

Planète

Développement durable

Yann Arthus-Bertrand

personnalité

29/11/2004

Première

2

Dernière

Bons plans