Espace : personnalités

Descendant d'une famille d'explorateurs et de scientifiques qui ont conquis les hauteurs et les profondeurs de notre planète, Bertrand Piccard a réalisé le premier tour du monde en ballon sans escale. Psychiatre, aéronaute, conférencier de réputation internationale, président de la fondation humanitaire Winds of Hope et ambassadeur itinérant des Nations Unies, il allie science et aventure pour promouvoir une meilleure qualité de vie.Bertrand Piccard © DRPour approfondir sa compréhension du « monde intérieur », Bertrand Piccard suit des études de médecine d’où il ressort avec une double spécialisation en psychiatrie et psychothérapie de l’adulte et de l’enfant. Sa thèse de doctorat sur « La Pédagogie de l’Epreuve » est primée à la Faculté de médecine de Lausanne en 1996. Attiré par les possibilités de thérapies sous hypnose, il se forme à ces techniques en Europe et aux Etats-Unis. Intéressé depuis toujours par le comportement de l’être humain en situation extrême et passionné d’exploration depuis son enfance, il est l’un des pionniers du vol libre (deltaplane) et de l’ULM dans les années 70. Il devient champion d’Europe de voltige en aile delta en 1985.Pilote de montgolfière, il met en pratique ses techniques d’hypnose lors de la première course transatlantique en ballon qu’il remporte en 1992 avec le Belge Wim Verstraeten et initie le projet de tour du monde en ballon sans escale « Breitling Orbiter ». Commandant de bord, il relève ce challenge en mars 1999 avec l’Anglais Brian Jones, réalisant du même coup le vol le plus long en distance et en durée de toute l’histoire de l’aviation. Cette réussite le projette sur le devant de la scène et lui vaut le qualificatif de «savanturier ». Suite à ce succès, Bertrand Piccard reçoit la Légion d'Honneur, l'Ordre Olympique ainsi que les plus hautes distinctions de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI), de la National Geographic Society et de l'Explorers Club. Professeur honoraire ainsi que docteur ès Sciences et ès Lettres honoris causa, il obtient également le Grand Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques. Mais ses préoccupations se portent aussi sur les plus démunis, raison pour laquelle il crée avec Brian Jones la Fondation humanitaire Winds of Hope qu’il préside. Développant une collaboration avec l’OMS, il engage Winds of Hope dans la lutte contre le Noma, par des actions directes sur le terrain, en sensibilisant l’opinion publique et en fédérant les organisations qui combattent cette terrible maladie infectieuse. Les Nations Unies le nomment ambassadeur itinérant dans le cadre de leur Fonds pour la Population (FNUAP). Dans la lignée de la tradition familiale, combinant exploration scientifique, protection de l’environnement et recherche d’une meilleure qualité de vie, Bertrand Piccard imagine un tour du monde en avion solaire, sans carburant ni émissions polluantes, dans le but de promouvoir les énergies renouvelables et d’encourager les économies d’énergie. Il s’associe avec André Borschberg pour lancer officiellement le projet Solar Impulse en 2003 et débuter la construction d’un avion révolutionnaire. « L’aventure au 21ème siècle consiste à utiliser la créativité humaine et l’esprit de pionnier pour développer la qualité de vie à laquelle les générations actuelles et futures ont droit. » Marié à Michèle et père de trois enfants, Bertrand Piccard a 51 ans et vit dans les environs de Lausanne.

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Aéronautique

Bertrand Piccard

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05/12/2024

Des débuts marqués par une passion pour l'espaceChristophe Olry est un journaliste scientifique passionné d'astronomie et d'espace. Diplômé de l'École Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA) à Paris, il a obtenu son diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en mécanique des fluides et propulsion spatiale en 2005. Dès ses années d'études, Christophe s'est intéressé à la vulgarisation scientifique, cherchant à combiner ses connaissances techniques avec une communication accessible au grand public. Son parcours académique l'a doté d'une solide compréhension des concepts complexes liés à l'astronomie et à l'aéronautique, qu'il s'efforce de partager à travers son travail journalistique.Une expérience à Futura riche en apprentissage scientifiqueEn 2005, Christophe a rejoint l'équipe de Futura, où il a eu l'opportunité de fusionner ses deux passions, à savoir les sciences et l'écriture. En tant que membre de la rédaction, il s'est rapidement inscrit dans la ligne éditoriale de Futura, qui privilégie la vulgarisation scientifique à travers une plume accessible et agréable à lire. Ses responsabilités comprenaient la veille scientifique dans les domaines de l'astrophysique, de l'aéronautique et de l'informatique, la rédaction d'articles de vulgarisation, la production de dossiers de fond, ainsi que la réalisation d'interviews et sa participation à des conférences.

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Christophe Olry

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01/08/2023

Un photographe passionné d'astronomieJean-Baptiste Feldmann est un journaliste et photographe passionné d'astronomie, dont les talents s'étendent au-delà des frontières du ciel étoilé. En tant que photographe amateur, il se consacre principalement à la réalisation d'images célestes qui captivent l'imagination en mariant les splendeurs du ciel nocturne aux paysages terrestres. Cette passion pour l'astronomie se reflète dans son travail, où il capture la majesté de l'univers dans chaque cliché. Parallèlement à son métier d'enseignant, Jean-Baptiste consacre une part importante de son temps à explorer les mystères de l'espace et à les partager avec le monde à travers ses photographies et ses écrits.Au sein de Futura, Jean-Baptiste Feldmann a développé la rubrique Sciences avec des articles enrichis sur la planète et l'espace. Son expertise dans le domaine de l'astronomie et des phénomènes spatiaux transparaît dans chacun de ses contenus, qui allient précision scientifique et narration engageante.

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Jean-Baptiste Feldmann

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01/08/2023

Françoise Combes est née durant l’été 1952 à Montpellier. Elle a étudié dans diverses écoles et lycées de par le monde, et notamment à Nouméa, Nouvelle Calédonie.Après deux années de classes préparatoires à Montpellier, elle monte à Paris approfondir ses études à l’Ecole Normale Supérieure de la Rue d’Ulm. Elle obtient un DEA de Physique à l’ENS (DEA « Brossel »), une thèse de 3ème cycle sur les modèles d’Univers symétriques de matière/antimatière à l’Observatoire de Paris-Meudon et l’agrégation de physique en 1975.En 1975, elle commence une carrière d’enseignant-chercheur à l’ENS (maître de conférences), et passe une thèse d’état en 1980 sur la Dynamique et la Structure des Galaxies. Elle est aujourd’hui Astronome à l’Observatoire de Paris, et membre de l’académie des sciences.Ses activités de recherche sont consacrées à la formation et l’évolution des galaxies, dans un contexte cosmologique. Cela inclut d’abord la dynamique des galaxies, leur structure spirale ou barrée, les interactions entre galaxies, étudiées à la fois par les observations à diverses longueurs d’onde et par des simulations numériques. Mais aussi l’étude du milieu interstellaire des galaxies, en particulier le gaz moléculaire qui donne naissance aux étoiles, que ce soit dans les galaxies très proches de nous comme Andromède, ou les galaxies aux confins de l’Univers, il y a 13 milliards d’années.Si l’on veut comprendre la dynamique et la formation des galaxies, il faut comprendre de plus près ce qu’est la matière noire dans l'Univers. Françoise Combes s’intéresse à plusieurs modèles différents de matière noire, mais aussi à une des alternatives qu’est la gravité modifiée. Elle a aussi développé un modèle pour rendre compte de la matière noire baryonique encore inconnue, sous forme de gaz moléculaire froid.D’autre part faire de la recherche nécessite aussi une participation à la gestion, à l’évaluation et à la prospective, et Françoise Combes a fait partie ou présidé de nombreux comités : programme national galaxies du CNRS, comité de prospective française et européenne sur les futurs instruments, sélection des programmes d’observations sur les télescopes de l’ESO, le télescope spatial Hubble, le réseau d’antennes ALMA… Elle est depuis une dizaine d’années éditeur de la revue européenne Astronomy & Astrophysics.

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Astronomie

Françoise Combes

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15/09/2022

Je vis dans la passion de l’actualité spatiale. Elle me permet de rencontrer des personnalités formidables. Depuis toujours j’ai la tête dans les étoiles, et j’ai pour but de vous partager ce monde. J’ai commencé en autodidacte, d’abord pour le blog Rêves d’Espace, puis en fondant mon propre blog Spacekiwi. Je continue de l’alimenter en actualité plus spécifique et plus exotique dans l’espace. J’ai même commencé à me diversifier avec une émission de radio.Je travaille aussi comme pigiste pour Espace & Exploration et pour le Laboratoire européen d’anticipation politique. Je me plais à contextualiser l’actualité des étoiles avec celle du plancher des vaches : géopolitique, économie, société, et bien sûr la science. J’ai le même espoir que celui des astronautes et cosmonautes de la mission Apollo-Soyouz en 1977, garder l’espace comme espace de paix, de sciences et d’exploration.

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Daniel Chrétien

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03/03/2022

Stephen William Hawking, né le 8 janvier 1942 à Oxford, est un physicien théoricien et cosmologiste britannique bien connu pour ses travaux sur les trous noirs, la cosmologie quantique et ses livres de vulgarisation sur les mêmes sujets. C’est son best-seller Une brève histoire du temps (A Brief History of Time), qui est resté sur la liste des records des meilleures ventes du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives, qui l’a fait connaître du grand public.
La renommée médiatique de Hawking vient aussi du fait qu’il a accompli ses travaux alors qu’il souffre d’une dystrophie neuromusculaire attribuée à une sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette terrible maladie, appelée familièrement aux États-Unis la maladie de Lou Gehrig et en France la maladie de Charcot, qui conduit à une paralysie complète et à la mort en quelques années en général, s’est déclaré chez lui peu de temps après ses 20 ans.
Une vidéo mise en ligne par l'université de Cambridge en l'honneur de Stephen Hawking. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Cambridge University
Des singularités en cosmologie au rayonnement des trous noirs
Il était alors étudiant à Cambridge, où il avait l’intention d’approfondir la cosmologie avec Fred Hoyle, l’un des plus importants astrophysiciens des années 1950 et 1960 et coauteur du modèle standard en cosmologie de l’époque, avec un univers en expansion éternel et infini. À son grand désespoir (mais ce fut en réalité une chance comme Hawking le comprit rétrospectivement), il se vit attribuer comme directeur de thèse William Dennis Sciama, assez peu connu à ce moment-là. Stimulé par sa rencontre et son mariage avec Jane Wilde en 1965, et parce que sa maladie progressait moins vite que prévu, Hawking finira son doctorat en publiant à partir de 1966 des articles retentissants sur l’occurrence des singularités en cosmologie relativiste. Il y reprenait les méthodes géométriques du grand mathématicien Roger Penrose, que celui-ci avait utilisées initialement pour démontrer l’existence d’une singularité lors de la formation d’un trou noir en relativité générale classique.
Les travaux de Hawking arrivaient au moment où les découvertes des quasars et surtout du rayonnement fossile par Penzias et Wilson en 1965 venaient de réfuter la théorie de la cosmologie stationnaire de Hoyle, Hermann Bondi et Thomas Gold. La théorie du Big Bang de Georges Lemaître, Georges Gamow et Ralph Alpher allait enfin être prise au sérieux.
En utilisant les méthodes mathématiques de Penrose et en comprenant l’importance des idées de John Wheeler sur les trous noirs, les trous de vers et la cosmologie quantique, Hawking va marquer profondément la physique théorique et la cosmologie pendant les années 1970 et 1980. Influencé par les travaux de Bekenstein, Zel’dovich, Starobinsky et Linde, il se fera un nom en découvrant le rayonnement des trous noirs en 1974 et en développant plusieurs aspects importants de la théorie de l’inflation pendant les années 1980. Tous ces travaux le conduiront à développer un modèle cosmologique fascinant en 1983, universellement connu aujourd’hui sous le nom de modèle de Hartle-Hawking. Reprenant la méthode de calcul en théorie quantique dite de l’intégrale de chemin de Feynman, dont il avait pu constater l’efficacité dans ses recherches sur l’entropie et le rayonnement des trous noirs, Hawking proposait avec Hartle un modèle cosmologique fini dans l’espace et caractérisé par l’apparition du temps imaginaire au moment où l’univers était dominé par les effets de la gravitation quantique, c’est-à-dire avant le temps de Planck.
De l’entropie des trous noirs au boson de Higgs
On mesure toute la détermination et les capacités intellectuelles de Stephen Hawking quand on sait que ces travaux furent réalisés en 1974, alors qu’en raison de la paralysie causée par la SLA, il était devenu incapable de se nourrir ou de sortir de son lit par lui-même et que son état n’allait cesser de s’aggraver. Son élocution, déjà fortement altérée par sa maladie, de sorte que seules les personnes le connaissant bien pouvaient encore le comprendre, laissa la place à une incapacité totale de parler en 1985. Il avait alors contracté une pneumonie, et les médecins avaient dû lui faire subir une trachéotomie pour sauver sa vie. Depuis la fin des années 1980, il doit utiliser un ordinateur pour parler.
À la fin des années 1990 et au début des années 2000, Hawking est devenu un partisan convaincu de la théorie des supercordes, et notamment de la théorie M, parce qu’elle permet de mieux comprendre l’origine de l’entropie des trous noirs. Il publiera d’ailleurs un nouveau livre de vulgarisation sur ces sujets en 2001, L’univers dans une coquille de noix. Le livre vulgarise des théories comme la supergravité, la supersymétrie et la théorie quantique à la base de la théorie M, l’holographie et la dualité des p-branes contenues dans la théorie des supercordes et leurs implications sur les trous noirs et l’existence d’univers multiples. Sur le plan scientifique, la théorie M a convaincu Hawking qu’il avait perdu son pari sur le célèbre et profond paradoxe de l’information apparaissant avec les trous noirs et qu’il avait été le premier à signaler. Il a concédé en 2004 à John Preskill que l’information n’était pas détruite dans les trous noirs. En 2012, il a aussi concédé à Gordon Kane que le boson de Higgs existait bel et bien.
Stephen Hawking en visite voilà quelques années au LHC. L’accélérateur lui a fait perdre 100 dollars à la suite d’un pari sur la découverte d’une nouvelle particule avec le LHC. © Cern
Une carrière saluée par de nombreuses distinctions
En 2009, Hawking a quitté la prestigieuse Lucasian Chair of Mathematics à l’université de Cambridge, comme il était prévu à cause de la limite d’âge. Elle a été occupée par de grands noms de la physique, parmi lesquels ceux dont les théories ont bouleversé profondément notre vision du monde : Isaac Newton et Paul Dirac. Actuellement, c’est Michael Green qui en est le titulaire.
Titulaire de nombreuses récompenses, Stephen Hawking n’a cependant pas reçu de prix Nobel, possiblement parce que ses travaux sont trop théoriques. Mais il aurait logiquement pu recevoir le prix Nobel de physique si l’on avait détecté des trous noirs en train de s’évaporer, par exemple au LHC. Toutefois, il a reçu trois millions de dollars en 2012 en tant que lauréat du prix spécial de la Fundamental Physics Prize Foundation. Un de ses plus grands rêves était de faire un vol dans l’espace, alors qu’il a déjà effectué un vol en apesanteur en 2007 grâce à la société Zero-G, fondée par Peter Diamandis.
Très impliqué dans les médias, il a fortement participé à la communication des sciences au public. Une médaille Stephen Hawking pour la communication scientifique a été créée en 2016 pour saluer les contributions de ce type. L’astéroïde (7672) a également été nommé en son honneur. Par ailleurs, ces dernières années, il alertait le monde contre le changement climatique.
Stephen Hawking est décédé le 14 mars 2018, à Cambridge, au Royaume-Uni, à l’âge de 76 ans. Un film biographique sorti en 2014, intitulé Une merveilleuse histoire du temps, retrace la vie de ce grand physicien.

Sciences

Trou noir

Stephen Hawking

personnalité

08/01/2022

2001, l'odyssée de l'espace... Et comment ! Pendant que je venais au monde, Galileo survolait le monde lointain de Io, des humains vivaient dans une vaste station spatiale, visitée par des touristes comme on visite un musée, desservi par un vaisseau spatial géant, allant et venant en dehors de notre monde aussi simplement qu'un avion de ligne pendant que nous lançons WMAP, le télescope qui observera littéralement le bord de notre Univers.Prédestiné ou pas, j'obtiens 14 ans plus tard mon Bac scientifique, avant de poursuivre en Maths Sup/Spé puis en Master d'astrophysique et d'ingénierie spatiale, tout en gardant une affection particulière pour les arts que j'ai étudiés toute ma vie.Aujourd'hui j'exerce l'astrophysique et la planétologie en tant que collaborateur étranger au Nasa Goddard Space Flight Center où je modélise informatiquement l'atmosphère de lointaines planètes.

Sciences

Astronautique

Nathan Le Guennic

personnalité

12/11/2021

Mon intérêt pour l’astronomie s’est manifesté au cours de mon enfance, suite à un émerveillement intarissable et difficilement réprimable pour notre satellite naturel. En effet, l’un de mes premiers mots a été « Luna », formulé au cours d’un trajet en voiture quand mon regard a pris connaissance de cet astre suspendu parmi les étoiles.C’est au cours de mes trois années aux classes préparatoires scientifiques Les Chartreux à Lyon que j’ai pris profondément goût aux sciences théoriques. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre ma formation en cursus universitaire par le biais du magistère de physique fondamentale de l’Université de Paris pour rejoindre la recherche. Mon parcours académique m’a permis de me spécialiser en astrophysique en souvenir de mon profond attachement pour l’infiniment grand dont les mécanismes restent encore nébuleux à notre intellect. J’achève donc mes années de Master à l’Observatoire de Paris – PSL afin d’acquérir une qualification scientifique de haut niveau en astronomie. Mes sujets de prédilections sont les ondes gravitationnelles et les trous noirs.Une passion qui me pousse depuis 2018, à m’investir dans plusieurs actions de médiation scientifique, dont en grande majorité la presse écrite. J’ai eu l’opportunité d’apprendre au sein des équipes de L’Astronomie et de Sciences et Avenir, ainsi que de pratiquer dans plusieurs journaux étudiants. Il me tient à cœur de contribuer à la diffusion des connaissances en décryptant les dernières découvertes et avancées pour les rapporter au plus grand nombre. Ainsi, je suis honorée de rejoindre la rédaction de Futura qui publie quotidiennement un contenu d’une riche qualité et rend les sciences aussi attrayantes qu’accessibles aux lecteurs.

Sciences

Astrophysique

Margaux Abello

personnalité

10/09/2021

Je suis né en 1998 à Toulouse, ville de l’aéronautique et de l’aérospatial français, où j’ai passé la majeure partie de ma scolarité. Passionné de sciences et plus particulièrement d’astronomie, je me suis lancé tardivement dans des écrits explicatifs et parfois techniques (H. Reeves, Kip S. Thorne, S. Hawking, Einstein…). J’ai alors débuté la pratique de l’observation du ciel nocturne tout en continuant d’apprendre sur ma passion. Peu de temps après mon arrivée en école de journalisme, j’ai réalisé un stage dans la rédaction de Ciel & Espace. Je me suis alors décidé à consacrer mon temps de travail à l’écriture d’articles scientifiques, principalement basés sur l’astronomie.

Sciences

Astronomie

Dorian De Schaepmeester

personnalité

03/06/2021

- 1998 : J'ai grandi dans un petit village à l'orée de la Forêt Noire, à Tübingen (né le 19.07.1988, Tübingen). Devant ma porte se trouvait la lisière de la forêt, que je visitais souvent après l'école. Je m'asseyais sur un tronc d'arbre coupé et regardais le jeu des ombres projetées par les lumières. - 2002 : Dans ma jeunesse, nous avons déménagé dans la grande ville de Stuttgart pour des raisons professionnelles. Les chemins forestiers solitaires et les lieux déserts ne m'étaient donc plus accessibles. Mes années d'école ont été marquées par des turbulences, dues au manque de relation avec la nature. Je passais la plupart de mon temps seul dans la cour de l'école, à observer les chiffres peints à la craie sur le sol où les enfants sautaient. Même si je ne me suis jamais vraiment intéressé aux mathématiques, les chiffres me fascinaient. Aujourd'hui, je suis toujours fasciné par les chiffres, les lignes ou les figures abstraites. Il n'était pas toujours facile pour moi de partager mes pensées avec mes camarades, car j'avais souvent l'impression de ne pas être compris ou j'avais peur d'être étiqueté comme « différent ». - 2007 : Après l'école, j'ai commencé un apprentissage pour devenir ingénieur mécatronique. Je suis ensuite devenu logisticien, ou plutôt conducteur de chariot, dans l'entreprise Porsche, où j'ai travaillé pendant quelques années. - 2010 : Quelle que soit ma profession, j'aimais regarder les grandes foules et les attractions comme les festivals. Cependant, être au milieu de l'action ne me convenait pas et me mettait mal à l'aise. Je voulais plutôt documenter ces observations et j'ai décidé de me procurer un appareil photo reflex. J'ai commencé à photographier les gens en mouvement dans la ville. Avec le temps, mon intérêt s'est détourné des grandes villes pour se porter vers la nature. En commençant par la forêt, les coupes et les arbres et enfin les montagnes. - 2011: C'est ainsi que j'ai réalisé mon destin de photographe. J'ai pu exploiter le potentiel que j'avais découvert en moi. Puis, après avoir fait l'expérience de la meilleure façon de photographier les étoiles la nuit, j'ai décidé que toute ma passion professionnelle serait la photographie. J'avais maintenant un long chemin à parcourir avec de nombreux obstacles. - 2015 -2021 : Je suis photographe indépendant, je peux transformer mes pensées et mes visions, dans lesquelles je m'étais perdu à l'adolescence, en un art avec la technologie que m'offre l'appareil photo. J'essaie toujours de représenter mes images de la manière la plus réaliste possible afin d'offrir aux spectateurs ma vision de la meilleure maière.

Sciences

Sciences

Delil Geyik

personnalité

28/05/2021

Michel Nostradamus était un astrologue, voyant et médecin français. Durant sa vie, il a fait de grandes prophéties, et certaines d’entre elles se sont réalisées. Avec les controverses sur la fin du monde en 2012, les études et les lectures sur Nostradamus ont pris de l’ampleur.Michel Nostradamus : jeunesse et étudesMichel de Nostredame, connu sous le nom de Nostradamus, est né à Saint Rémy-de-Provence, en France, le 14 décembre 1503. Il étudie la philosophie à Avignon et la médecine à l’université de Montpellier, dont il sort diplômé en 1529.Son père, James de Nostradamus, était un marchand de grains dont la famille s’était convertie du judaïsme au christianisme à la suite des persécutions liées à l’avènement de Louis XII. Sa mère, Reynière de Saint-Rémy, a eu plusieurs enfants, l’aîné étant Michel de Nostradamus, qui avait des connaissances en langues classiques, en astrologie et en occultisme grâce aux enseignements de ses grands-pères.Nostradamus a fait fortune en tant que médecin, exerçant sa profession avec courage, notamment lors des épidémies de son siècle, pendant lesquelles il a sauvé de nombreuses vies. Installé à Agen, Michel Nostradamus décide de quitter la ville après avoir perdu sa femme et ses deux enfants. Après une période obscure, ce n’est qu’en 1544 que nous avons des nouvelles de lui, alors remarié et exerçant la médecine à Salon-de-Provence.Comment Nostradamus a réalisé ses prophétiesVers 1547, Michel Nostradamus commence à faire des prédictions, grâce à des études astrologiques et à l’inspiration divine. Ses visions apparaissent principalement la nuit, lorsqu’il fixe le feu ou l’eau.Il fait une grande partie de ses prédictions en quatrains rimés. Les vers permettent les interprétations les plus variées, car ils rassemblent plusieurs langues, énigmes, anagrammes et épigrammes.Des siècles de NostradamusEn 1555, Michel Nostradamus publie un livre de prédictions intitulé « Les Prophéties », contenant un millier de prédictions. Réimprimé trois ans plus tard, il est dédié à Henri II.La reine Catherine de Médicis consulte alors Nostradamus, qui lui prédit la mort du roi Henri II. Voici comment il annonce la mort du roi : « Henri II a eu l’œil crevé dans un tournoi lorsque la lance d’un jeune capitaine a pénétré la visière de son casque d’or ». Lorsque la mort tragique du roi survient, la renommée du voyant se répand dans toute l’Europe, et beaucoup lui attribuent le don prophétique. De nombreuses prédictions de Nostradamus concernaient ce qui allait se passer dans l’humanité dans les années à venir, en langage métaphorique, et donc sujet à diverses interprétations par les spécialistes. De nombreuses prophéties de Nostradamus se sont confirmées avec le temps, comme celles qui annonçaient la Révolution française, les guerres mondiales, la montée en puissance d’Hitler, la bombe atomique, entre autres. Célèbres, les œuvres de Nostradamus étaient de plus en plus demandées par les nobles et les rois.AstrologueEn plus de prédire admirablement l’avenir, il existe des preuves que Michel Nostradamus connaissait la loi de la gravité avant Newton et les lois de Kepler avant Kepler. Il semble connaître l’existence des planètes Uranus et Neptune, qu’il appelle par les noms qu’elles recevront lorsqu’elles seront découvertes en 1781 et 1846, respectivement.DécèsEn 1566, malade de la goutte et d’une insuffisance cardiaque, il prédit sa propre mort. Lorsque son assistant lui souhaite bonne nuit le 1er juillet 1566, Michel Nostradamus répond : « Vous ne me trouverez pas vivant à l’aube ». Nostradamus a été retrouvé mort dans sa chambre le matin du 2 juillet 1566, dans la ville de Salon-de-Provence, en France.En 1781, les prédictions de Nostradamus sont condamnées par la Congrégation de l’Index de l’Église catholique.

Sciences

Astronomie

Michel Nostradamus

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26/05/2021

Thomas Pesquet est né à Rouen le 27 février 1978, c'est l'astronaute français le plus connu du monde. Son père est professeur de mathématiques-physique et sa mère est institutrice, il évolue dans une famille où les sciences sont omniprésentes dans sa vie quotidienne.Formation et étudesEn 1996, il obtient un bac scientifique et poursuit ses études dans une classe préparatoire aux grandes écoles dans un lycée à Rouen, jusqu'en 1998. Ensuite, il entre à l’École nationale supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace à Toulouse, et reçoit son diplôme en 2001 (spécialité Conception et contrôle des satellites). Par la suite, il décide d'intégrer l’École polytechnique de Montréal au Canada dans le but de valider le master Aéronautique et espace. Thomas Pesquet intègre le master dans le cadre d'un programme d'échanges d'étudiants.En 2002, il est embauché au Centre national d'études spatiales après avoir fait un stage au Centre spatial de Cannes. À 28 ans, il obtient sa licence de pilote de ligne en 2016 ; Thomas Pesquet a effectué la formation à Air France. Le jeune homme, très motivé, poursuit son rêve et tente sa chance, il postule pour le poste d'astronaute à l'Agence spatiale européenne (ESA). Recruté, Thomas Pesquet suit une formation au Centre des astronautes européens en Allemagne. Expériences professionnelles Après avoir validé cette formation à la fin de l'année 2010, Thomas Pesquet travaille comme Responsable des communications avec les astronautes en vol. Comme prévu, en 2016, il rejoint l'équipe d'astronautes à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Le 17 novembre 2016, Thomas Pesquet réalise son rêve et décolle pour l'ISS et y séjourne pendant 196 jours. Pour se préparer à cette mission spatiale, il a suivi un entraînement technique et opérationnel jusqu'au départ de la navette, son rêve ne s'est pas réalisé en un jour ! Il revient de cette expédition le 2 juin 2017.Thomas Pesquet : les meilleurs moments de son interview à bord de la Station spatialeLe 28 juillet 2020, Thomas Pesquet est sélectionné pour monter à bord du Crew Dragon de SpaceX. Il réalisera son second vol accompagné de plusieurs astronautes de la Nasa et de la Jaxa. En avril 2021, il décolle pour une durée de 6 mois, dans le cadre de la mission Alpha, depuis le Cap Canaveral en Floride afin de rejoindre la Station spatiale internationale. Ce qu'il faut savoir sur Thomas Pesquet Thomas Pesquet parle couramment cinq langues, il est à la fois sportif et intuitif. Il pratique différents sports dont le judo et la plongée. Sur les réseaux sociaux, Thomas Pesquet est très actif et partage son quotidien régulièrement avec ses fans, il devient une véritable star. Sur Instagram, il est suivi par 1,5 million d'abonnés. Il est l'astronaute français le plus populaire et le plus connecté de toute l'histoire. Concernant sa vie privée, il est en couple avec Anne Mottet, une ingénieure à la FAO (Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture).

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Astronaute

Thomas Pesquet

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12/05/2021

Né le 8 aout 1931 en Angleterre dans une famille anglaise exceptionnelle, son père était psychiatre et généticien et ses deux frères respectivement grand maître international aux échecs et sommité mondiale en physique statistique, le prix Nobel de physique 2020, Roger Penrose, s’est lui illustré dans le domaine des mathématiques et de la physique théorique liés à la théorie de la relativité générale.Il a commencé sa carrière de mathématicien dans les années 1950 avec une thèse en géométrie algébrique, liée aux mathématiques de la théorie de la relativité d’Einstein, passée à l’Université de Cambridge, là où Newton était professeur, et alors que ce domaine des mathématiques allait être révolutionné par le légendaire Alexandre Grothendieck.De la géométrie algébrique aux trous noirsMais au tout début des années 1960, il va s’intéresser à la relativité générale et à la cosmologie relativiste sous l’influence du physicien Dennis W. Sciama qui quelques temps plus tard sera le directeur de thèse de Stephen Hawking.Penrose va introduire des méthodes mathématiques originales issues de la géométrie algébrique et de la topologie différentielle pour éviter de longs calculs, parfois même impossibles, afin d’extraire facilement des équations de la théorie de la relativité générale leurs prédictions concernant la théorie relativiste des étoiles et de la cosmologie.En 1965, il va démontrer que ce qui sera appelé plus tard un trou noir par le génial physicien John Wheeler est une conséquence inévitable de la relativité générale appliquée à l’effondrement gravitationnel d’une étoile suffisamment massive et ayant épuisé son carburant nucléaire, confirmant les calculs déjà fait dans des cas idéalisés et donc peut-être douteux dans les années 1930 du père de la bombe atomique, Robert Oppenheimer, avec ses élèves.Roger Penrose parle de la relativité générale, des trous noirs et de sa théorie cosmologique. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © London Mathematical SocietyLe théorème découvert par Penrose implique également que le point final de l’effondrement d’une étoile en trou noir est une singularité de l’espace-temps qui s’y anéantie mais uniquement si l’on ne fait pas intervenir des aspects quantiques de la gravitation.Stephen Hawking va reprendre les idées et les méthodes de Penrose pour montrer que la théorie d’Einstein implique aussi une singularité initiale et un début de l’Univers dans le cadre de la théorie du Big Bang qui venait de devenir nettement plus crédible en 1965 avec la découverte du rayonnement fossile.Penrose va aussi introduire d’autres méthodes géométriques, en particulier ce qui sera appelé des diagrammes de Penrose-Carter, et qui vont permettre des découvertes importantes dans le domaine de la physique des trous noirs et de la cosmologie. Les calculs fait par Hawking pour découvrir son célèbre rayonnement quantique des trous noirs utilise d’ailleurs un tel diagramme.De la gravitation quantique à une théorie quantique de la conscienceDes années 1960 aux années 1970, Penrose va également développer des idées originales d’origine géométrique pour une théorie quantique de la physique en espace-temps courbe. Ses théories des « torseurs » et des réseaux de spins sont utilisé aujourd’hui pour explorer des théories quantiques de la gravitation.Les contributions et la créativité de Penrose ne s’arrêtent pas là. Dès les années 1950, il va influencer l’artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher qui va reprendre le désormais célèbre triangle de Penrose pour en faire les noms moins célèbres « Chute d'eau » et « Montée et Descente ». Son intérêt pour la géométrie et les puzzles va le conduire également à la découverte d’un nouveau type de pavages mathématiques du plan que l’on pensait impossible et qui va se trouver avoir des applications très concrètes des années plus tard avec la découverte des quasi-cristaux.Des travaux des mathématiciens, il résultait qu'un pavage périodique dans le plan avec des objets possédant une symétrie d'ordre 5, comme par exemple un pentagone, était une impossibilité. Jusqu'au milieu des années 1970 on pensait aussi que tout pavage du plan devait se réduire à un pavage périodique. Ce fut donc une surprise quand Roger Penrose trouva un contre-exemple. À l'origine, il ne s'agissait que de mathématiques récréatives mais ce qui est aujourd'hui connu comme le pavage du plan par des tuiles de Penrose permettait effectivement de réaliser un pavage non pas périodique mais quasi-périodique du plan avec des structures possédant une symétrie d'ordre 5. © Ianiv SchweberPenrose s’interroge depuis des années sur la physique de la conscience. Ayant également une conception platonicienne des mathématiques, il pense qu’on les découvre et que la conscience humaine n’est pas le résultat de l’exécution d’algorithmes sur un ordinateur, inspiré en cela notamment par les travaux du mythique logicien Kurt Gödel, lui aussi tenant d’un platonisme mathématique. Il pense également que la conscience repose sur des processus quantiques mais qu'une nouvelle mécanique quantique est nécessaire pour vraiment en rendre compte.Ces dernières années, Penrose a aussi proposé et défendu une nouvelle cosmologie, dite conforme et cyclique, en tant qu’alternative à la théorie de l’inflation dont il doute, doute qu’il étend d’ailleurs à la théorie des supercordes. Il pense que son modèle cosmologique est testable avec le rayonnement fossile notamment mais pour le moment, les preuves qu'il avance ne rencontre que du scepticisme.Roger Penrose nous parle de ses idées sur l'origine de la conscience et comment il en est venu à écrire un puis deux célèbres livres à ce sujet. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Lex FridmanOn peut légitimement penser que Penrose est l’un des dignes successeurs de Newton et comme lui l’un des Géomètres de l’Univers et l’un des « bâtisseurs du ciel ».Roger Penrose a écris plusieurs livres dont certains sont incontournables, en voici quelques exemples.Les deux infinis et l'esprit humain À la découverte des lois de l'univers: La prodigieuse histoire des mathématiques et de la physiqueLes Cycles du temps: Une nouvelle vision de l'UniversThe Emperor's New Mind: Concerning Computers, Minds, and the Laws of Physics Une présentation par Roger Penrose et ses collègues de son modèle de cosmologie cyclique conforme (CCC). Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © skydivephil

Sciences

Théorie de la relativité générale

Roger Penrose

personnalité

16/04/2021

Judith Resnik nait le 5 avril 1949 à Akron dans l'Ohio (États-Unis). Elle est la fille de deux immigrés ukrainiens. Son père, Marvin, est optométriste et sa mère, Sarah, est femme de ménage. Judith suit une scolarité brillante au lycée Firestone d'Akron duquel elle est diplômée en 1966. Elle poursuit ses études par un bachelor en génie électrique à l'Université de Carnegie-Mellon en 1970. Elle travaille alors pour la Radio Corporation America où elle est en charge de créer et de développer des antennes réseaux à contrôle de phase. Elle officie également pour la Nasa, où elle gère la configuration de systèmes télémétriques.Parcours de Judith ResnikElle obtient son doctorat dans le même domaine en 1977, à l'Université de Maryland. Durant sa thèse, elle intègre un laboratoire de physiologie au National Health Institut de Bethesda. De 1974 à 1977, elle y travaillera sur la physiologie du système visuel.En 1978, elle est sélectionnée pour devenir astronaute pour la Nasa. Judith entame alors un programme d'entraînement qui s'achève en août 1979. Elle travaille ensuite sur des nombreux projets techniques pour l'agence spatiale américaine. À côté de sa carrière scientifique, Judith Resnik était une pianiste accomplie et aimait faire du vélo ou de la course à pied durant son temps libre.Le 30 août 1984, elle fait partie de l'équipage choisi pour le vol inaugural de la navette Discovery. Durant les 7 jours de la mission, Judith, qui est alors spécialiste de mission, déploie avec succès plusieurs satellites de télécommunications. Après ce vol, elle cumule 144 heures et 57 minutes dans l'espace et devient la deuxième femme astronaute des États-Unis.En 1986, elle est membre de l'équipage de la navette Challenger, qui décolle le 28 janvier 1986 après une série noire de défaillances techniques et météorologiques. Environ une minute après le lancement, la navette explose suite à un fuite dans un des propulseurs. Judith et les six autres membres de l'équipage sont tués dans l'accident. Elle avait alors 36 ans et était célibataire et sans enfant. L'histoire de cet évènement tragique est détaillée dans le dixième épisode de notre podcast Chasseurs de science.

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Astronaute

Judith Resnik

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03/03/2021

James Stephen Fossett — plus connu sous le nom de Steve Fossett — est né le 22 avril 1944 à Jackson, dans l'État du Tennessee (États-Unis) et est mort le 3 septembre 2007 dans un accident d'avion. Steve Fossett était un entrepreneur et aventurier qui a réalisé de nombreux exploits et battu plusieurs records.Dès son enfance, Steve Fossett rêve d'aventures et, sur les encouragements de son père, devient boy-scout. Bien qu'il n'ait pas la carrure physique, il se concentre sur des activités nécessitant de la persévérance et de l'endurance, telle que l'escalade. À 13 ans, il devient Eagle Scout, le grade le plus élevé chez les Boy Scouts of America. Plus tard, il deviendra ranger et passera un diplôme en économie à l'université de Washington.Du businessman à l'aventurierDurant les 15 premières années de sa carrière, Steve Fossett travaille d'abord chez IBM, puis devient consultant chez Deloitte avant d'accepter un poste chez Marshall Field's. En 1973, il rejoint Merrill Lynch et trois ans plus tard, il intègre Drexel Burnham.Devenu spécialiste de la finance, au début des années 1980, il fonde deux sociétés Marathon Securities et Lakota Trading. Il devient rapidement millionaire et peut alors se concentrer sur le financement de ses propres aventures. Il se rapprochera du britannique Richard Branson, P.-D.G. du groupe Virgin qui sponsorisera plusieurs de ses exploits.Les exploits de Steve FossettÀ la nage, en ballon, à la voile, en catamaran ou en avion, Steve Fossett a relevé plusieurs défis personnels. Voici quelques-uns de ses exploits :Dans les airsEn 1995, il survole l'océan Pacifique en montgolfière. En 2002, il devient d'ailleurs le premier Homme à faire en ballon le tour du monde en solitaire, un exploit réalisé sans escale et en 14 jours. En atteignant la vitesse de 111 km/h, Steve Fossett gagne un nouveau record en dirigeable en octobre 2004.En février 2006, à bord de son avion, le GlobalFlyer, Steve Fossett a réalisé le plus long vol sans escale en parcourant quelque 42.450 km. Cette même année, il bat le record d'altitude en planeur et s'élève à 15.447 mètres.Tour du monde en avion : retour sur le record du GlobalFlyer, de Virgin AtlanticSteve Fossett à bord du GlobalFlyer. © NASA, Kim Shiflett, DP, Wikipedia CommonsSur la merSteve Fossett est également à l'aise sur la mer. En 1985, il réalise une traversée de la Manche à la nage en 22 heures. En 2001, il marque un nouveau record de la traversée de l'Atlantique en maxi-catamaran en 4 jours, 17 heures, 28 minutes et 6 secondes. Il participe également à la Route du rhum et réalise de nouveaux exploits sur le tour de l'île de Wight et des îles britanniques.La mort de Steve FossettEn septembre 2007, Steve Fossett disparaît alors qu'il survolait le désert du Nevada. Bien que son corps n'est pas été retrouvé, il est officiellement déclaré mort cinq mois plus tard. Le 31 octobre 2008, la découverte de deux os ainsi que des tests ADN confirmeront son décès, vraisemblablement dû à un crash.

Planète

Nature

Fossett Steve

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06/10/2020

Intéressé depuis toujours par les sciences et en particulier l'astronomie, j'ai suivi un cursus scientifique qui m'a conduit à Grenoble-INP Phelma, école d'ingénieurs dont j'ai été diplômé en 2013 en Physique-NanoSciences, master « Astrophysique, plasmas, planètes » en collaboration avec l'université Joseph-Fourier. J'ai ensuite effectué un doctorat, obtenu en 2019, en astronomie-astrophysique à l'université de Genève (Observatoire de Genève), où je me suis en particulier intéressé à perfectionner la technique de détection des exoplanètes par vitesses radiales. Cette expérience a été pour moi l'occasion d'utiliser des télescopes et instruments parmi les plus pointus au monde dans leur domaine.Intéressé également par la vulgarisation scientifique et le partage des connaissances, j'ai été président du club d'astronomie de Grenoble-INP et j'ai participé comme rédacteur à plusieurs journaux étudiants. Je contribue depuis des années à la diffusion scientifique sur les médias sociaux, notamment de 2016 à 2019 pour le pôle de recherche national suisse PlanetS, et je continue de collaborer à une célèbre encyclopédie multilingue en ligne. C'est l'union de ces intérêts qui, aujourd'hui, me conduit à vous faire partager les dernières nouvelles du ciel et de son étude sur Futura.

Sciences

Astrophysique

Adrien Coffinet

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10/04/2020

Aventurière et insatiable curieuse, j'ai grandi en compagnie des livres, toujours à la recherche de nouvelles expériences à mener. Après des études de psychologie et d'édition du livre, je pars en 2015 en Afrique du Sud afin d'y travailler sur un projet de télescope imprimable en 3D, conçu par l'Open Space Agency. Cette mission marque un tournant dans ma vie et, dès lors, je n'ai plus qu'une ambition en tête : faire de la communication scientifique mon métier. Durant les deux années suivantes, j'explore différents terrains professionnels pour finalement trouver ma vocation dans le journalisme scientifique. Créatrice d'un compte Twitter (@Emma_Hollen) dédié aux sciences, j'ai également lancé le site anglais Wonderings en 2019, ai participé à la création de nombreux contenus audio, vidéo et illustrés, toujours avec le sentiment d'explorer un formidable terrain de jeu et d'émerveillement perpétuel. Chez Futura depuis déjà deux ans, j'ai le plaisir de travailler aux côtés d'une équipe passionnée et passionnante. Journalistes, voix, monteurs, nous œuvrons ensemble à transmettre le savoir à nos auditeur·ices à travers des actus mais aussi des histoires immersives dans lesquels nous infusons toute notre rigueur et tout notre amour pour les sciences.

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Emma Hollen

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05/04/2020

Neil Armstrong est né le 5 août 1930 dans l'Ohio (États-Unis). Il s'intéresse très tôt à l'aviation en réalisant des maquettes puis passe son brevet de pilote à 16 ans. Il entre un an plus tard à l'université Purdue puis dans l'US Navy en 1949 où il obtient sa qualification d'aviateur naval. Il effectue 78 missions aériennes pendant la guerre de Corée. En 1955 il est admis au Lewis Flight Propulsion Laboratory où il devient pilote d'essai, testant différents avions propulsés par des moteurs de fusées.Neil Armstrong : les missions historiques Gemini 8 et Apollo 11En 1962 Armstrong fait partie des pilotes sélectionnés comme astronautes et 4 ans plus tard il est le commandant de la mission Gemini 8 qui comprenait un rendez-vous en orbite terrestre avec une fusée-cible. En 1967 il rejoint l'équipe Apollo et le 23 décembre 1968 il se voit confier le poste de commandant d'Apollo 11. La mission décolle le 16 juillet 1969 ; aux côtés d'Armstrong se trouvent Edwin « Buzz » Aldrin qui pilotera le module lunaire, et Michael Collins qui restera en orbite lunaire à bord du module de commande. Neil Armstrong au pied du module lunaire Eagle le 21 juillet 1969. © NasaLe module Eagle se pose dans la mer de la Tranquillité le 21 juillet 1969 et Armstrong est le premier Homme à marcher sur la Lune, prononçant la phrase célèbre : « C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité ». Après 2 heures 30 de sortie extravéhiculaire, Armstrong et Aldrin ont repris place dans le module lunaire pour rejoindre le module de commande et revenir sur Terre. Après Apollo 11 Neil Armstrong n'a pas souhaité repartir dans l'espace ; il a accepté un poste de professeur au département de génie aérospatial de l'université de Cincinnati et a participé à deux commissions d'enquêtes sur des accidents spatiaux, avec Apollo 13 en 1970 et en 1986 lors de la catastrophe de la navette Challenger. Il a passé la fin de sa vie de retraité dans sa ferme de l'Ohio. Armstrong est décédé le 25 août 2012 des suites d'une opération du cœur.L'équipage de la mission Apollo 11. De gauche à droite Armstrong, Collins et Aldrin. © Nasa

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Neil Armstrong

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21/07/2019

Georges Lemaître est né le 17 juillet 1894 à Charleroi, en Belgique. Les mathématiques, la physique et la cosmologie sont les matières qu'il affectionne le plus au cours de ses brillantes études au collège des jésuites de Charleroi puis à l'Université Catholique de Louvain. 
Il est accepté en 1923 à l'université de Cambridge comme étudiant-chercheur, suite à la rédaction d'un mémoire sur La Physique d'Einstein. Il est ordonné prêtre la même année. Lemaître parviendra toujours à concilier ses aspirations scientifiques et religieuses. Pour lui le commencement de l'Univers et son explication physique et mathématique ne sont pas incompatibles avec l'idée philosophique de création de l'Univers. 
Travaillant aux côtés de l'astronome A. Eddington, Lemaître s'intéresse beaucoup à la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. S'appuyant sur les travaux du savant russe A. Friedmann, Lemaître propose en 1927 le modèle d'un Univers en expansion. C'est une idée révolutionnaire pour l'époque : alors que tout le monde, Einstein compris, imagine un Univers statique, Lemaître le conçoit avec un commencement (une explosion initiale qui s'appellera bientôt le Big Bang), une évolution et peut-être une fin. En 1929 l'astronome E. Hubble confirmera les théories de Lemaître en découvrant par l'observation l'éloignement des galaxies au sein d'un Univers en expansion. 
G. Lemaître (à gauche) rencontra Einstein à plusieurs reprises. Crédit Royal Astronomical Society
A la même époque Lemaître émet une nouvelle hypothèse : dans sa théorie de l'atome primitif, destinée à expliquer le commencement de l'Univers, il soupçonne que les évènements qui se sont produits au moment de la naissance de l'Univers ont laissé une trace sous forme d'un rayonnement cosmique. Ce fond diffus cosmologique sera découvert fortuitement en 1965. 
A partir de l'entre deux guerres le cosmologiste belge obtient une reconnaissance internationale pour ses recherches. Il rencontre à plusieurs reprises Einstein et on l'invite dans les plus grandes universités. Amené à utiliser des machines à calculer, il en apprend la programmation. Il se spécialise également dans l'étude de la formation des nébuleuses. 
Atteint d'une leucémie, il meurt le 20 juin 1966. Quelques mois plus tôt, on lui avait annoncé la découverte du rayonnement fossile (par Penzias et Wilson) qu'il avait imaginé dans les années 30. Un cratère lunaire et un astéroïde portent son nom.
Avec A. Friedmann, G. Lemaître fut le premier à imaginer un Univers en expansion. Crédit Nasa/Hubble Heritage

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Georges Lemaître

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17/07/2019

Subrahmanyan Chandrasekhar : l'un des grands maîtres de l'astrophysique théorique du XXe siècle, il était doté d'un incroyable talent et a obtenu le Prix Nobel de physique en partie pour ses travaux sur la structure stellaire et sa découverte, avant 22 ans, d'une masse limite maximale pour la stabilité des naines blanches.
Subramanyan Chandrasekhar
Chandra, comme il aimait être appelé, avait de qui tenir. Il était en effet le neveu du prix Nobel de physique Chandrasekhara Venkata Raman, lauréat en 1930. Issu d'une famille de brahmans originaire du Tamil Nadu, il vit le jour à Lahore, aujourd'hui situé au Pakistan, le 19 octobre 1910. Doté de capacités exceptionnelles, il eut en plus la chance de bénéficier très jeune d'une éducation soignée et adaptée à sa précocité.
Alors qu'il terminait ses études au Presidency College de Madras, maintenant appelé Chennai, il maîtrisait déjà le livre de Sommerfeld sur la vieille théorie des quanta. Le hasard ayant voulu que le même Sommerfeld vienne à ce moment-là faire une série de conférences en Inde, ce fut un choc pour le jeune Chandra, alors âgé de seulement 17 ans, d'apprendre par la bouche du maître que ce qu'il avait appris était maintenant dépassé avec la découverte de la mécanique quantique par Heisenberg et Schrödinger. Sommerfeld le rassura tout de suite. S'il avait pu assimiler son livre, il était parfaitement armé pour assimiler la nouvelle mécanique, et il lui donna avant de partir un de ses articles portant sur l'application de la toute nouvelle statistique de Fermi-Dirac sur les gaz d'électrons. Comme on le verra, cela aura une influence décisive sur sa vie.
Bien évidemment, Chandrasekhar n'eut aucun problème pour décrocher une bourse spéciale du gouvernement de l'Inde de l'époque pour partir compléter ses études universitaires à Cambridge en Angleterre. C'était déjà la Mecque de l'astrophysique théorique, à cause, notamment, de l'astrophysicien Arthur Stanley Eddington qui s'était illustré par ses travaux sur la relativité générale d'Einstein et la structure des étoiles. Il y a en effet un ensemble d'équations de base pour décrire une étoile qui porte son nom et il était le chef de l'expédition de 1919 ayant vérifié, grâce à une éclipse de Soleil, les prédictions de la théorie d'Einstein, sans parler de ses travaux sur l'unification de la gravitation relativiste avec l'électromagnétisme. 
Eddington
Chandra décrocha en 1933, à 22 ans, un doctorat sous la direction de R. H. Fowler, lequel avait été l'un des premiers à appliquer la statistique de Fermi-Dirac à un gaz d'électrons dégénérés pour comprendre la densité impressionnante des naines blanches, comme l'étoile Sirius B. Chandrasekhar décida utiliser la relativité restreinte pour affiner les calculs de son directeur de thèse. 
Ralph Fowler
De façon incroyable, il en émergea une masse maximale pour une naine blanche, limite au-delà de laquelle une étoile, ayant épuisé ses sources d'énergies internes contrebalançant la gravité, devait s'effondrer sans retour.
Comparaison de la taille d'une naine blanche avec celle de la Terre. © Richard Pogge
Bien que reconnaissant la valeur des travaux de Chandra, et sans doute pour le traiter comme un égal, Eddington s'opposa alors publiquement aux conclusions de Chandrasekhar. La conclusion de celui-ci est restée célèbre : « Je pense qu'il doit exister une loi de la nature qui empêche une étoile de se comporter de façon aussi absurde ».
Pendant longtemps, la communauté des astrophysiciens, pour qui Eddington était un dieu vivant, est donc restée fermée aux conclusions de Chandra qui n'était ni plus ni moins que la prédiction de l'existence de ce qui sera appelé plus tard un trou noir !
Il chercha de l'aide auprès de Bohr, Rosenfeld et Pauli qui, tout en le rassurant sur la solidité de ses conclusions et en lui affirmant qu'Eddington se trompait, ne firent rien pour le soutenir publiquement. Découragé, Chandra envisagea même d'abandonner l'astrophysique pour se tourner vers la toute jeune électrodynamique quantique que Paul Dirac, lui aussi à Cambridge et dont il était devenu l'ami, était alors le principal créateur avec Heisenberg, Pauli et Fermi. Au bout de deux mois de travail, il dut cependant se rendre à l'évidence : son talent incontestablement supérieur se brisait devant le génie de Dirac.
Il décida alors de se consacrer à l'astrophysique newtonienne, malgré les recommandations de Dirac pour qui l'avenir proche de l'astrophysique résidait dans la relativité générale. Comme il le fit remarquer plus tard, à la suite de ses travaux extraordinaires sur les étoiles relativistes et la théorie des perturbations des trous noirs à partir du milieu des années 1960, il lui aura fallu 30 ans pour comprendre que Dirac avait raison. 
Il émigra alors aux États-Unis, un poste lui ayant été offert à l'université de Chicago en 1937. C'est à cette période que Chandra prit une habitude qui contribua à assurer sa prééminence sur les autres astrophysiciens. Il abordait un sujet de recherche sur lequel il travaillait de façon presque exclusive pendant six à dix ans environ et il écrivait à la fin un traité rigoureux et complet sur le sujet à partir de son propre point de vue. Laissant l'ouvrage à la postérité, il entrait alors dans un nouveau champ de recherche et répètait le processus. 
Voit donc le jour en 1939 le premier de ces traités, Introduction to the Study of Stellar Structure. En suivront à peu près une dizaine, comme Principles of stellar dynamics en 1943.Chandrasekhar y établit, par exemple, une formule célèbre sur l'influence des forces de « frottements » gravitationnelles qu'exercent une population d'étoiles dans une galaxie ou un amas stellaire sur les étoiles les composants. À cette occasion, il travailla avec John Von Neumann et fut l'auteur d'un article célèbre sur la mécanique statistique des processus stochastiques en astrophysique (mouvements browniens, évaporation des étoiles dans les amas stellaires, etc.)
Le travail dont il fut le plus fier est probablement celui portant sur le transfert radiatif, essentiellement pour la théorie des atmosphères stellaires. Il en sortira en 1950 Radiative transfert.
Collègue de Fermi à l'université de Chicago, il débutera avec lui des études sur la toute nouvelle science de la magnéto hydrodynamique, plus généralement il étudiera les problèmes de stabilité en mécanique des fluides que ce soit sous l'action de la chaleur ou d'un champ magnétique. C'est important pour comprendre l'origine des champs magnétiques des astres comme celui de la Terre par effet dynamo et même l'influence de ces champs sur les particules dans les galaxies. Un sous-produit de cette collaboration est le mécanisme de Fermi pour l'accélération des rayons cosmiques. On notera aussi, en liaison avec ce travail, le développement d'une théorie de la turbulence issue des travaux de Heisenberg et ses études sur la convection thermique, aussi bien à l'intérieur des étoiles qu'à l'intérieur de la Terre.
Le point culminant de ces travaux sera la publication en 1961 de Hydrodynamic and hydromagnetic stability.
© DR
Le début des années 1960 est marqué par la renaissance de la théorie de la relativité générale suite à la découverte des quasars et du rayonnement fossile vestige du Big Bang. Avec toute la force de la maturité, Chandrasekhar se lança alors dans l'étude de la théorie des étoiles relativistes et de leur stabilité, rédigeant une suite d'articles impressionnants aux démonstrations mathématiques monstrueuses. Mais ils ne seront jamais rassemblés en un traité, si l'on excepte Ellipsoidal figures of equilibrium en 1968, qui y trouve son inspiration. Chandrasekhar ne tarda pas à aborder l'étude de la théorie des trous noirs, sujet devenu respectable cette année-là suite à la découverte des étoiles à neutrons. Il décida de tirer au clair toutes les questions de stabilité et de perturbation en liaison avec les trous noirs, une fois encore ses capacités impressionnantes éblouirent tout le monde.
Utilisant le formalisme de Newman-Penrose, il établit solidement la théorie des perturbations des trous noirs de Kerr et Schwarzschild. Découvrant qu'il avait été le premier à prédire leur formation, la jeune génération des astrophysiciens de la fin des années 1960 sur les campus Californiens écouta alors avec attention le sage venu de l'Inde et dont plusieurs étudiants étaient déjà devenus des Prix Nobel comme les chinois Tsung-Dao Lee et Chen Ning Yang. Malgré ses presque 70 ans, il résumera tous ses travaux dans The mathematical theory of black holes en1983 et décrochera la même année le Prix Nobel de physique avec William Fowler, ce dernier pour ses travaux sur l'astrophysique nucléaire. Chandra sera malgré tout désappointé de n'obtenir ce prix que pour ses premiers travaux, et pas sur ceux portant sur l'astrophysique relativiste dont Kip Thorne considère qu'il en est le principal contributeur.
Chandra après 1970
Il meurt à 84 ans le 21 août 1995 à Chicago aux États-Unis, non sans avoir poursuivi des travaux importants sur les collisions d'ondes planes en relativité générale et les pulsations non radiales des étoiles. Vers la fin de sa vie, il était aussi devenu impressionné par les travaux de Newton dont il a donné une relecture moderne dans Newton's Principia for the common reader.
Sa veuve Lalitha, qu'il avait connue alors qu'elle étudiait les sciences avec lui à Madras, est décédée en 2013, à 102 ans.
Le 23 Juillet 1999, la Nasa lança le satellite d'observation en rayons X baptisé « Chandra » en son honneur.
Quelques liens intéressants :
Biographie de l'académie des sciences US.Conférence Nobel 
Liste de quelque uns de ses traités :
1. An Introduction to the Study of Stellar Structure (1939, University of Chicago Press; reprinted by Dover Publications, Inc., 1967).
2a. Principles of Stellar Dynamics (1943, University of Chicago Press; reprinted by Dover Publications, Inc., 1960).
2b. 'Stochastic Problems in Physics and Astronomy', Reviews of Modern Physics, 15, 1 - 89 (1943); reprinted in Selected Papers on Noise and Stochastic Processes by Nelson Wax, Dover Publications, Inc., 1954.
3. Radiative Transfer (1950, Clarendon Press, Oxford; reprinted by Dover Publications, Inc., 1960).
4. Hydrodynamic and Hydromagnetic Stability (1961, Clarendon Press, Oxford; reprinted by Dover Publications, Inc., 1981).
5. Ellipsoidal Figures of Equilibrium (1968; Yale University Press).
6. The Mathematical Theory of Black Holes (1983, Clarendon Press, Oxford).
Le prix Nobel lui fut attribué essentiellement pour les travaux présents dans les articles suivants :
'The highly collapsed configurations of a stellar mass', Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 91, 456-66 (1931).
'The maximum mass of ideal white dwarfs', Astrophys. J., 74, 81 - 2 (1931).
'The density of white dwarfstars', Phil. Mag., 11, 592 - 96 (1931).
'Some remarks on the state of matter in the interior of stars', Z. f. Astrophysik, 5, 321-27 (1932).
'The physical state of matter in the interior of stars', Obseroatoy, 57, 93 - 9 (1934)
'Stellar configurations with degenerate cores', Observatoy, 57, 373 - 77 (1934).
'The highly collapsed configurations of a stellar mass' (second paper), Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 95, 207 - 25 (1935).
'Stellar configurations with degenerate cores', Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 95, 226-60 (1935).
'Stellar configurations with degenerate cores' (second paper), Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 95, 676 - 93 (1935).
'The pressure in the interior of a star', Mon. Not. Roy. Astron. Soc., 96, 644 - 47 (1936).
'On the maximum possible central radiation pressure in a star of a given mass', Observatoy, 59, 47 - 8 (1936).
'Dynamical instability of gaseous masses approaching the Schwarzschild limit in general relativity', Phys. Rev. Lett., 12, 114 - 16 (1964); Erratum, Phys. Rev. Lett., 12, 437 - 38 (1964).
'The dynamical instability of the white-dwarf configurations approaching the limiting mass' (with Robert F. Tooper), Astrophys. J., 139, 1396 - 98 (1964).
'The dynamical instability of gaseous masses approaching the Schwarzschild limit in general relativity', Astrophys. J., 140, 417 - 33 (1964).
'Solutions of two problems in the theory of gravitational radiation', Phys. Rev. Lett., 24, 611 - 15 (1970); Erratum, Phys. Rev. Lett., 24, 762 (1970).
'The effect of graviational radiation on the secular stability of the Maclaurin spheroid', Astrophys. J., 161, 561 - 69 (1970).
Publications de Chandrasekhar.

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Subrahmanyan Chandrasekhar

personnalité

19/10/2017

L’astrophysicien Hubert Reeves est bien connu en France du fait de son succès remarquable en tant que vulgarisateur scientifique, notamment avec deux célèbres ouvrages qui ont établi sa réputation au cours des années 1980, à savoir Patience dans l’azur, en 1981, et Poussières d’étoiles, en 1984.
C’est aussi un habitué des plateaux de télévision : on a pu le voir en compagnie d’André Brahic. Hubert Reeves est par ailleurs, avec Jean-Pierre Luminet, un des principaux intervenants du projet multimédia Du Big Bang au Vivant.
C’est également un scientifique accompli, spécialiste de la nucléosynthèse stellaire et primordiale, à qui l’on doit des travaux importants sur l’origine des éléments légers. En analysant le contenu en hélium 3 du vent solaire à partir d’une expérience réalisée grâce à la mission Apollo, Hubert Reeves et le physicien suisse Johannes Geiss ont d’ailleurs, pour la première fois, donné une bonne estimation de l’abondance cosmologique du deutérium produit pendant le Big Bang. Cela a permis de conclure que la densité de matière était trop faible pour atteindre la densité critique associée à un univers clos.
Portrait documentaire d'Hubert Reeves, humaniste et écologiste engagé. Son combat : laisser aux générations futures une planète habitable. Les heures sont comptées, croit-il. Hubert Reeves nous rappelle ici les découvertes scientifiques qui font de nous les « enfants du cosmos » et, à ce titre, nous rendent responsables de la survie d'une terre promise, laquelle menace de devenir notre enfer… Hubert Reeves : conteur d'étoiles a été réalisé par Iolande Cadrin-Rossignol en 2002. © ONF
Hubert Reeves, l'astrophysicien
Hubert Reeves est né à Montréal le 13 juillet 1932. Certains préféreront donc dire qu’il est d’origine québécoise plutôt que canadienne. Ayant étudié la physique aux universités de Montréal (Licence) en 1953 puis à l'université McGill (Master) en 1955, notamment avec l’auteur d’un célèbre traité d’électromagnétisme, J. D. Jackson, il a ensuite décroché un doctorat en astrophysique nucléaire à l’université Cornell, aux États-Unis. Son directeur de thèse n’était autre que le fameux Edwin Salpeter. Il aura également l’occasion de collaborer là-bas avec le prix Nobel de physique Hans Bethe. Il rencontrera par la suite bien d’autres luminaires de la physique et de l’astrophysique théorique comme Richard Feynman, le grand Yakov Zel’dovich ainsi que Freeman Dyson, dont il se sent proche de par sa personnalité.
C’est ensuite en Europe que sa carrière va se poursuivre : tout d’abord à l’université Libre de Bruxelles, en 1964 (celle-là même où Brout et Englert développèrent, la même année, le fameux mécanisme de Brout-Englert-Higgs), puis en France, où il devint directeur de recherche au CNRS en 1965.
L'engagement écologique d'Hubert Reeves
Les préoccupations d'Hubert Reeves vont cependant bien au-delà du domaine scientifique puisqu’elles touchent à l’art, avec la musique, mais aussi à l’écologie. Il est ainsi membre de l’Institut québécois de la biodiversité (IQBIO) et président d’honneur (depuis mars 2015) de l’association Humanité et biodiversité (qui était la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage avant 2012, et dont il était auparavant président depuis 2001). En 2003, il publiera d’ailleurs Mal de Terre, un ouvrage faisant un bilan inquiétant de l'état de l'environnement terrestre.
Il s’est vu attribuer plusieurs doctorats honoris causa ainsi que de nombreux prix. Citons notamment :
le prix de la Fondation de France (1982) ;le prix de la Société française de physique (1985) ;le prix Blaise Pascal, de la ville de Clermont-Ferrand (1988) ;le Grand prix de la francophonie, décerné par l’Académie française (1989).
Il a eu quatre enfants d’un premier mariage : Gilles, Nicolas, Benoît et Evelyne. Sa seconde épouse est Camille Scoffier-Reeves.
Pour plus d'informations le concernant, rendez-vous sur son site.

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Hubert Reeves

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06/07/2016

Ulugh Beg, l’astronome de Samarcande
Dans son dernier roman historique Ulugh Beg, l’astronome de Samarcande (JC Lattès, 2014), Jean-Pierre Luminet a rendu justice à Ulugh Beg, prince turco-mongol du XVe siècle qui régna sur Samarcande mais qui, délaissant les affaires politiques au profit de l’astronomie, porta très haut le flambeau des sciences arabo-musulmanes avant que celles-ci ne s’éteignent inexorablement sous les coups de l’obscurantisme.
La madrasa d’Ulugh Beg, construite entre 1417 et 1420 sur la place du Registan, à Samarcande. © Bobyrr, CC by-nc 4.0
Ulugh Beg (1394-1449) fut l’un des petits-fils de Timour Leng, plus connu en Occident sous le nom de Tamerlan. Conquérant impitoyable, ce dernier bâtit un immense empire s’étendant sur l’Ouzbékistan, l’Arménie, la Géorgie, l’Afghanistan, l’Irak et l’Iran actuels. À chaque conquête, il déportait les savants, lettrés et artisans vers la capitale de l’empire, Samarcande, qui retrouva sa splendeur d’antan. 
Ulugh Beg. © DP
La majeure partie de l’enfance d’Ulugh Beg se passa en tribulations en Asie centrale, au gré des conquêtes de son grand-père qu’il accompagnait dans ses campagnes. Quand Chah Rukh succéda à Tamerlan en 1408, il fit nommer Ulugh Beg, à peine âgé de 16 ans, gouverneur de Samarcande.
Contrairement à son grand-père, le jeune prince ambitionna moins la conquête de territoires que celle de la science et des arts. Son éducation avait en effet été confiée à l'astronome et mathématicien Qadi-Zadeh, venu d’Anatolie. Ce dernier sut développer le goût de l’étude et de la réflexion chez son élève, lequel se révéla prodigieusement doué dans toutes les disciplines de l’esprit, de l’astronomie aux mathématiques en passant par la musique, la poésie et la calligraphie. Par la suite, Ulugh Beg fit construire trois madrasas (l’équivalent de nos universités), la plus grande sur la splendide place du Registan, à Samarcande. 
Miniature turque représentant le sultan Mehmet II recevant les Tables sultaniennes des mains d’Ali-Qushji. © Sabanci Digital Gallery, DP
Les étudiants affluèrent de tout l'Orient pour bénéficier des enseignements dispensés par les meilleurs professeurs, parmi lesquels Qadi Zadeh, Ulugh Beg en personne et le génial mathématicien Al-Kashi, venu d’Iran. La madrasa de Samarcande réunit jusqu’à 70 savants, mais son apothéose fut la construction de l’Observatoire, inauguré en 1429. 
Bâtiment circulaire de trois étages, l’Observatoire abritait en terrasse supérieure de nombreux instruments de mesure et d’observation, mais sa structure entière était bâtie autour d’un double quadrant mural géant d’un rayon de 40 mètres, orienté selon le méridien et permettant de mesurer la position des astres au-dessus de l’horizon et leur passage au méridien. La partie inférieure de l'instrument, finement graduée en degrés et minutes d’arc, restait plongée dans l’obscurité d’une fosse descendant à 11 mètres sous terre. 
Partie basse graduée du double quadrant mural. Les deux arcs de 40 mètres de rayon sont séparés d’un intervalle de 0,698 mètre. L’image des astres passant au méridien se déplaçait d’un mur à l’autre en 4 minutes de temps, ce qui permettait à l’instrument de fonctionner aussi comme une horloge. © Alaexis, CC by-nc 2.5
Une des mesures les plus importantes réalisées par les astronomes de Samarcande fut l’obliquité de l’écliptique, c'est-à-dire l’angle que fait le plan de la trajectoire du Soleil sur la sphère céleste avec le plan de l’équateur. L’angle fut trouvé égal à 23 degrés 30 minutes 17 secondes, ne différant que de 32 secondes de la valeur recalculée aujourd’hui. Quant à la durée de l’année sidérale, elle fut donnée à 365 j 6 h 10 mn 8 s, soit un écart de 58 s (0,04 %) avec la valeur moderne ! 
Les travaux de l’Observatoire accumulés sur vingt ans aboutirent à la rédaction d’un traité monumental, le Zij-i-Gurgani (Traité du Prince), comportant des données et des tables pour calculer la position du Soleil, de la Lune et des planètes ainsi qu’un catalogue de 1.018 étoiles, d’une précision comparable à ce qu’établira un siècle et demi plus tard Tycho Brahe en Europe. Achevé en 1437 avec l’aide d’Ali Qushji, disciple d’Ulugh Beg après la mort d’Al Kachi et de Qadi-Zadeh, le traité fut mis à jour par Ulugh Beg peu avant sa mort en 1449. 
Sous son règne, une véritable renaissance scientifique et culturelle battit son plein. Bien que musulman pratiquant, Ulugh Beg était farouchement opposé à toute forme de dogmatisme, comme en témoigne l’inscription qu’il fit apposer sur le fronton de son Observatoire : « Les religions se dissipent, telle la brume du matin. Les royaumes s’effondrent, telle la dune sous le vent. Seule la science s’inscrit dans le marbre de l’éternité ». 
Page de la première édition occidentale du catalogue d’Ulugh Beg, traduit et commenté par John Greaves (Oxford, 1648). © DP
Bien sûr, les religieux fondamentalistes firent tout pour s’opposer au prince. En 1447, à la mort de son père Chah Rukh, Ulugh Beg hérita à contrecœur des destinées de tout l’empire. Son règne fut de bien courte durée : en 1448, les Ouzbeks conduits par Abdulatif, le fils aîné d’Ulugh Beg devenu fanatique religieux, envahirent Samarcande et, le 27 octobre 1449, Ulugh Beg eut la tête tranchée sur les ordres de son fils. L’observatoire fut rasé quelques années plus tard et sombra dans l’oubli, jusqu’à ce qu’en 1908, des fouilles archéologiques russes en mettent au jour les vestiges. 
Cependant, Ali-Qushji avait pu s’enfuir de Samarcande, emportant dans ses bagages le précieux manuscrit des tables astronomiques. Après un long périple, il parvint à Constantinople, où il remit l’ouvrage au sultan Mehmet II, qui le fit publier sous le nom des Tables sultaniennes.
L’influence des travaux d’Ulugh Beg se fit d’abord sentir en Asie, à travers le développement de l’astronomie turque et la construction d’observatoires inspirés par celui de Samarcande, comme ce fut le cas en Inde. En revanche, les Tables sultaniennes ne parvinrent en Europe qu’au XVIIe siècle. Le traité d’Ulugh Beg fut pour la première fois traduit en latin et édité en 1648. Il connut par la suite plusieurs éditions commentées et annotées. Cependant, à l’époque où il commença à être connu et diffusé, les Européens disposaient déjà d’observatoires plus performants, les instruments d’observation avaient aussi considérablement évolué avec le développement de l’optique (apparition des lunettes et télescopes au début du XVIIe siècle), sans compter les formidables avancées théoriques de Copernic, Kepler, Galilée et Newton. Tout ceci atténua certainement le rayonnement des travaux d’Ulugh Beg. 
Le corps de notre héros fut retrouvé en 1941, dans le Gour Émir, le mausolée des souverains timourides, à Samarcande. L’examen de son squelette révéla qu’un coup violent porté au côté gauche de la tête avait traversé la mâchoire inférieure et partagé la troisième vertèbre cervicale en deux morceaux. Le prince de Samarcande, davantage passionné par les beautés célestes que par les affaires terrestres, avait bel et bien perdu la tête et la vie pour avoir trop aimé les étoiles…
Découvrez le roman de Jean-Pierre Luminet :
Ce roman historique est le septième et dernier volume de la série de J.-P. Luminet consacrée aux « Bâtisseurs du ciel », embrassant l’histoire de l’astronomie depuis l’Antiquité grecque jusqu’au siècle des Lumières. Cliquez pour acheter le livre.

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Ulugh Beg

personnalité

02/05/2016

A 32 ans, je suis diplômé en ingénierie informatique et travaille dans une SSII française du côté de Bourg en Bresse dans l’Ain. J’ai aussi la chance de collaborer avec un des plus grands fabricants de caméras CCD pour l’astronomie. Je m’occupe également de l’observatoire de Bourg-en-Bresse Ceyzériat.
Je suis passionné par l’astronomie depuis une vingtaine d’années et me consacre pleinement à l’astrophotographie depuis une dizaine d’années.

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Bastien Foucher

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10/09/2014

Bénéficiant d'une formation musicale approfondie, elle participe à des rencontres pluridisciplinaires alliant la science, l'art, la philosophie, la poésie. Elle a publié de nombreux articles dans des revues à destination de lecteurs « non-initiés ». Elle est membre du conseil de nombreuses associations et manifestations culturelles, marraine de plusieurs d’entre elles. Passionnée par l'enseignement et le partage des connaissances, elle anime de nombreux cours et conférences de tous niveaux, souvent à destination d’un très large public. Elle a été présidente du jury du Festival International du Film Scientifique à Orsay, ainsi que d’autres jurys de manifestations culturelles. 

Elle a participé à un grand nombre de débats, documentaires et émissions de radio et télévision sur la plupart des grandes chaines. Ses actions et ouvrages ont été couronnés par l'ALPHA d'OR de l'ESPACE (1998), le PRIX du CERCLE d'OC (1999), le PRIX du LIVRE SCIENTIFIQUE d’ORSAY (2002), le PRIX de L’ACADEMIE d’OCCITANIE (2007), le GRAND PRIX DES AMIS DE LA CITE DE L’ESPACE (2009)
livres :
- L'Astrophysique Nucléaire (avec Jean Audouze), PUF, coll Que Sais-je? 1ère éd. 1972, 4ème éd. mise à jour (22ème mille) 2003
- An introduction to Nuclear Astrophysics, avec Jean Audouze (éd. Reidel), 1980
- Die Entsehung des Elemente (traduction en allemand de l’astrophysique nucléaire) (éd. DVA Seminar), 1980
- L'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre (éd. Loubatières), 1992
- Eléments de Physique Statistique, Hasard, Organisation, Evolution, (éd. InterEditions), 1993
- La Symphonie des Etoiles, l'Humanité face au Cosmos (éd. Albin Michel), 1997, Alpha d’Or de l’Espace 1998, prix du Cercle d’Oc 1999
- La Chanson du Soleil, l’Intimité de notre Etoile dévoilée par ses vibrations (éd Albin Michel), 2002, prix du livre scientifique d’Orsay 2002
- Sinfonia das Estrelas (A Humanidade diante do cosmos), traduction en portugais-brésilien de la Symphonie des Etoiles, 2003
- La Naissance des Eléments, du Big Bang à la Terre (éd Odile Jacob) 2006, prix de l’Académie d’Occitanie 2007
- La Terre, l’Espace et au delà (éd. Albin Michel) 2009
- La Nouvelle Musique des Sphères (éd. Odile Jacob) 2013
participation à des ouvrages collectifs :
- Atomic Diffusion and Abundance Gradients in Stellar Atmospheres 13th advanced course in Saas Fee, Swiss Society of Astronomy and Astrophysics, A. Maeder and B. Hauck ed., p.167-251, 1983
- Science et Foi (éd. du Centurion), 1993
- La Formation des Elements 35ème cours de perfectionnement de l'Association Vaudoise des Chercheurs en Physique, B.Hauck, S.Paltani, D. Raboud éd., 1993
- La théorie de tout (la force originelle) (éd Maisonneuve et Larose)1999
- Penser les réseaux (l’Univers des réseaux, les réseaux de l’Univers) (éd Champ Vallon) 2001
- Qu’est-ce que l’Univers ? Université de tous les savoirs, volume 4, sous la direction d’Yves Michaud (Qu’est-ce qu’une étoile ? p. 340 à 353), éd. Odile Jacob, 2001
- Sciences : représentation du monde et du pouvoir (éd. GREP, collection « les idées contemporaines ») 2004
- Unité du monde / unité de l’être (éd Dervy, sous la direction de Michel Cazenave), 2005
- Le goût de la physique, (éd Alvik, sous la direction de Julie Clarini), 2005
- Le système solaire (ellipses), coll. AMA09 sous la direction d’Anny Chantal Levasseur Regourd
- Petite histoire de la matière et de l’univers (éd. Le Pommier), sous la direction d’Hubert Reeves, 2009
- L’Homme à la recherche de nouveaux mondes : une nouvelle révolution copernicienne ? éd. GREP, 2009, sous la direction de Jean-Pierre Rouzière
Préfaces :
- Les constellations et leurs légendes grecques – les récits des origines mythologiques (Marie Françoise Serre), éd. Vuibert
- Pas à pas dans l’Univers : 15 expériences d’astronomie pour tous, édité par l’association Planète Sciences, éd. Vuibert

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Sylvie Vauclair

personnalité

02/05/2014

Etudes et fonction :
- Math-Sup et Math-Spé- Formation d’ingénieur-physicien- Doctorat en astrophysique des particules- Habilitation à diriger des recherches en physique des trous noirs- Maitre de conférence puis Professeur des Universités au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de GrenobleResponsabilités :
- Responsable du Master-2 de Physique Subatomique et Astroparticules- Membre du directoire du Centre de Physique Théorique de Grenoble- Membre du directoire du Laboratoire d’excellence ENIGMASS- Membre du conseil d’administration de l’Institut des Humanités de ParisDistinctions :
- Prix Bogoliubov de Physique Théorique- Prix Thibaud de Physique Subatomique- Médaille de l’Université Joseph Fourier- Membre de l’Institut Universitaire de France- Invité comme visiteur à l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques- Invité comme visiteur à l’Institute for Advanced Study de Princeton

Sciences

Astronomie

Aurélien Barrau

personnalité

01/09/2013

Chercheur, puis consultant dans les secteurs de l’environnement marin et de l’exploitation halieutique, Michel Girin possède une expérience internationale très vaste, intégrant des missions multiples qui l'ont conduit à visiter et connaître de nombreuses régions littorales de 60 pays d'Europe, Amérique, Afrique et Asie. Après 10 ans (1968-1978) de recherche en écologique marine et en aquaculture, il a dirigé pendant 11 ans (1978-1989) un bureau d’ingénierie aquacole, s’impliquant personnellement dans plus de 80 projets pour des clients privés et publics de multiples pays. Devenu adjoint au Directeur d’un bureau d’ingénieurs conseils de la filière pêche en 1989, il a progressivement développé une expérience propre dans l'expertise des dommages des pollutions accidentelles des eaux. Cette expérience l’a conduit à rejoindre à temps partiel le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre) en 1992, puis à en prendre la Direction en 1995.
Il a travaillé fréquemment pour le compte de services de coopération bilatérale, d’organismes internationaux, de banques internationales de développement, souvent en position de responsable sectoriel ou de coordonnateur de projet. Il est intervenu régulièrement comme formateur, conseiller technique ou expert sur des dossiers de planification du développement de l’aquaculture et du commerce des produits de la mer, de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, de gestion de la réponse à de telles pollutions, d’évaluation de dommages, pour des investisseur privés, les autorités françaises, des autorités étrangères et des organisations internationales. 
- Education
• Docteur d'Etat és-Sciences, Océanographie Biologique, Paris (1978) – élevage de poissons marins.• Doctorat de spécialité ès-Sciences, Paris (1971) – écologie benthique.• Diplôme d'Etudes approfondies, Université de Paris 6 (1968).• Moniteur de plongée sous-marine CMAS*** (1969)
- Activités présentes
Michel Girin assure aujourd’hui des formations et des expertises dans le cadre de l’auto-entreprise qu’il a créée, Il écrit des ouvrages professionnels et des romans pour la jeunesse, ces derniers souvent liés à la mer et à l’environnement.
- Livres professionnels publiés
• Techniques d’élevage larvaire du bar, de la sole et du turbot, Michel Girin, rapp.scientifiques et techniques, CNEXO éd., 1979, 160 p.• L’aquaculture adulte, Michel Girin, 1991, Aquapresse, 221 p.• Marées noires et environnement, Catherine Bastien-Ventura, Michel Girin, Judith Raoul-Duval, 2005, Institut océanographique éd., 407 p.• Pollutions chimiques accidentelles du transport maritime, Michel Girin et Emina Mamaca, 2010, éditions Quae, 155 p.• Mieux combattre les marées noires, Michel Girin et Emina Mamaca, 2011, éditons Quae, 188 p.• Les poissons d’élevage sont-ils stressés ? 80 clés pour comprendre l’aquaculture, Michel Girin, 2012, éditions Quae, 137 p.


 - Expérience du domaine de l'antipollution
Fonctions occupées• Du 1/3/09 au 31/3/11 : Conseiller du Directeur du Cedre. En situation de retraite progressive : conseil, rédaction de propositons de service et gestion de projets d’intérêt stratégique• 1/3/95–1/3/08 : Directeur. Direction et animation de l’ensemble de l’activité du Cedre. Expertises et formations en stratégie de lutte antipollution et évaluation des dommages causés par les pollutions accidentelles des eaux. Etude de secteurs innovants susceptibles d’être intégrés dans la compétence du Cedre (identification et poursuite des pollueurs, réponse au problème des macro-déchets, évaluation des dommages écologiques). Communication et formation et dans les domaines de spécialité ci-dessus. • 1/10/92-28/2/95 : adjoint au Directeur, chargé du Développement Economique (mi-temps). Conception et mise en place d'une politique de diversification et de renforcement de l'activité des services. Développement des expertises de dommages liés à des pollutions marines accidentelles et formation à leur évaluation.
Publications récentes
- Mamaca, E., M. Girin, S. Le Floch, R. El Zir, 2009. Review of chemical spills at sea and lessons learnt. www.interspill.com white paper, appendix, 40 p.- Girin, M., 2009. Cedre, 1979-2009, trente années de lutte contre les pollutions accidentelles des eaux, 48 p. Cedre éd., Brest, France.- Girin, M., 2008. Avant propos (2 p.) de l’ouvrage « Amoco Cadiz, 1978-2008, mémoires vives », 158 p. Cedre éd., Brest, France, - Girin, M., 2006. La evaluacion cientifica y la gestion politica de los riesgos ambientales: el papel de los cientificos en la adopcion de decisiones en situaciones de crisis. In: Seguridad Maritima y Medio Ambiente. M. Garcia Perez and J. Sanz Larruga éd., Netbiblo, Spain, 234 p (pp.123-132). - Girin, M., 2006. El papel de los cientificos en la gestion operacional de las mareas negras. In: Estudios sobre el regimen juridico de los vertidos de buques en el medio marino, G.L. Meilan Gil y otros. Aranzadi éd., 693 p., pp. 129-136- 2006, Girin, M. Les dangers venus de la mer. Bretagnes, n°2, p. 46-51.- 2005, Girin, M. Todas la mareas negras se limpian. In : A catastrophe del Prestige, limpieza y restauracion del litoral norte peninsular, Madrid, Ministerio de medio ambiente, 300 pp (p.17-22).- 2005, Girin, M., A. Le Roux, C. Mailly, C. Rousseau, Le sauvetage et la restauration du vivant dans les marées noires. Bulletin de l’académie vétérinaire de France, T. 158, n° 3, p. 289-294.- 2004, Girin, M. European experience in response to potentially polluting shipwrecks. Marine Technology Society Journal, Vol. 38, n°3, p. 21-25
Conférences récentes
- 2011, Quimper, France. Mais où sont passées les ressources halieutiques ? Colloque “Les activités humaines menacent-elles la biodiversité ? », lycée agricole de Bréhoulou.- 2010, Almonte, Espagne. Environmental Damage and Social Impact generated by a major Accidental Pollution at Sea. Seminar of the Interreg Project Arcopol - 2009, Galway, Irlande. Principaux défis de la réponse aux pollutioons marines par produits chimiiques. Séminaire du projet de développement régional Arcopol.- 2009, La Corogne, Espagne. El papel de los científicosen una situación de crisis de contaminación marina accidental. Cours d’été du ministère de la justice, La Corogne, Espagne- 2008, Porto, Portugal. Outils de lutte contre la pollution marine. Séminaire du projet Interreg MARINE,- 2008, Paris, France. L’indemnisation des préjudices résultant d’un déversement d’hydrocarbures. Séminaire recherche du groupe Total- 2008, Marseille, France. Les collectivités territoriales dans l’assistance internationale en situation de catastrophe : l’exemple des marées noires. Première conférence internationale pour une approche territoriale du développement, Marseille- 2008, Brest, France. Assessment of the Ecological Prejudice : The National Point of View. Colloque international sur l’évaluation de l’impact des pollutions accidentelles sur le milieu marin benthique- 2008, Londres, Royaume-Uni. New Trends in Pollution Response in European Union Waters. Lloyds Maritime academy, Oil pollution 2008- 2008, Brest, France. Rôle et Responsabilités des conseillers techniques et des experts dans une pollution marine accidentelle. Formation CETMEF- 2007, Santander, Espagne. Les nouveaux outils et les perspectives de la recherche technologique. Colloque « Las regiones y la seguridad maritima ».- 2007, Porto, Portugal. Les défis de la sécurité maritime pour les régions de l’espace atlantique. Programme de coopération transnationale espace atlantique. 
Etudes, expertises et autres
- 2009-2011, France. Coordonnateur du projet VALDECO, financé par l’Agence nationale de la recherche, visant à proposer une méthodologie pratique de quantification et d’indemnisation du dommage environnemental d’une marée noire.- 2009, Europe. Participation au comité d’experts mobilisé dans le cadre de l’Agence européenne de la sécurité maritime pour proposer un guide des demandes d’indemnisation pour une marée noire à l’usage des autorités nationales- 2008-2009, International. Présidence du comité de programme de la conférence internationale Interspill (12-14 mai 2009, Marseille). Supervision de la sélection de 50 présidents de séance, 40 communications, 50 posters. Co-rédaction d’une analyse de 80 pollutions accidentelles par produits chimiques avec établissement des leçons de ces pollutions.- 2005-2007, Espace Atlantique. Coordonnateur pour le Cedre du projet Interreg EROCIPS, visant à échanger entre régions de l’espace Atlantique européen l’expérience acquise dans les pollutions de l’Erika et du Prestige, en vue de mieux compléter l’action de niveau national.- 2002-2005, France, Espagne. Direction et supervision de la mission de conseil opérationnel du Cedre auprès des autorités françaises chargées de la mise en œuvre des plans Polmar-mer et Polmar-terre dans la réponse à la pollution du pétrolier Prestige, avec une implication personnelle lourde dans l’activité du PC Polmar-mer et dans les relations avec les autorités et organismes scientifiques espagnols.- 2002, Italie. Participation au comité d’experts mobilisé par les autorités italiennes pour la mise en œuvre d’un budget de 18 millions d’Euros d’opérations de restauration environnementale du milieu marin suite à la pollution du pétrolier Haven dans le golfe de Gènes (1991).
International
Dans le cadre de la pollution pétrolière accidentelle et chimique du transport maritime, Michel Girin a travaillé depuis 1991 pour plusieurs clubs d'assurance mutuelle (Protection and Indemnity Clubs), pour l'International Tankers Oil Pollution Federation (ITOPF), pour la structure financière spécialisée de l’Organisation Maritime Internationale, les Fonds Internationaux d'Indemnisation des Pollutions Accidentelles par Hydrocarbures (FIPOLs) et pour la structure des Nations Unies chargée de l’indemnisation des dommages de la guerre du Golfe (United Nations Compensation Commission – UNCC).. Il est intervenu comme expert-conseil dans des négociations amiables d’indemnisation (France, Japon, Vénezuela, Espagne, Japon), dans des défenses de positions devant des tribunaux (Espagne, Vénezuela) et dans des comités de pilotage de programmes de restauration (France, Italie)


- Expérience des domaines de l'aquaculture et de l'environnement marin
Fonctions occupées• 1/02/89 - 28/2/95 : COFREPECHE (Brest, France), Secrétaire Général (à mi-temps après le 1/10/92).Etudes de développement littoral et portuaire (pêche et aquaculture), études de marché, expertises de dommages aux activités halieutiques, création et gestion d'une antenne de l'entreprise à Brest (7 personnes).• 1/5/1978 - 31/1/1989 : FRANCE-AQUACULTURE (Brest, France), Directeur Etudes et Interventions puis Directeur du Développement.Création et gestion d'un bureau d'études techniques de l'entreprise à Brest (12 personnes), réalisation et coordination de nombreuses études de faisabilité, études d'ingénierie (avec dossiers d'appels d'offres), réalisations (contrôle et surveillance des marchés, travaux et fournitures) d'exploitations aquacoles, dans plus de 40 pays ; direction de plans régionaux de développement de l'aquaculture littorale.• 15/8/1970 - 1/5/1978 : CNEXO (Brest, France). Chercheur et responsable d'unité en aquaculture (techniques de reproduction et d’élevage larvaire de poissons marins). Travaux sur le bar, le turbot, la sole et le rouget-barbet. Obtention des premières métamorphoses en élevage de larves de turbot• 1/9/1968 - 15/8/1970 : CNEXO (Banyuls-sur-Mer, France).Chercheur en écologie marine (salissures biologiques en milieu benthique).
International 
Les fonctions ci-dessus ont conduit Michel Girin à une expérience pratique exceptionnelle de la reproduction en captivité et de l’élevage larvaire des poissons marins. Il s’y est ajouté au fil du tems une connaissance particulièrement approfondie de l’aquaculture dans le bassin méditerranéen où Michel Girin a réalisé de multiples missions d'étude (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Syrie, Turquie, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Malte). En Afrique tropicale, il a réalisé des missions au Sénégal, en Gambie, au Liberia, en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Gabon. Dans l’Océan Indien, ont été concernés l’Ile Maurice, La Réunion, l’Inde, le Sri Lanka. Au Moyen Orient, on citera Israël, le Koweït, l’Arabie Saoudite et l’Iran. En Extrême Orient, ce sont la Malaisie, l’Indonésie, le Viet-Nam, les Philippines, la Chine, la Corée et le Japon. S’y ajoutent dans le Pacifique, Tahiti et les Iles Fidji, en Amérique les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, la Colombie, l’Equateur, le Vénézuéla et diverses îles des Caraïbes. La liste comprend enfin l’ensemble des pays de l’Union Européenne et quelques pays limitrophes. 

Outre un grand nombre de clients privés, Michel Girin a travaillé dans ses missions de consultance pour les ministères français des affaires étrangères et de la coopération ainsi que leurs agences spécialisées (ACTIM, PROPARCO), pour différents gouvernements, et pour les principales organisations et banques de développement internationales : Commission des Communautés Européennes, Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation (FA0), Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Banque Asiatique de Développement, Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE).

Planète

Zoologie

Michel Girin

personnalité

30/04/2013

Je suis né en 1980 à Paris, à l’ombre de l’Observatoire de Paris. Après des études dans différents établissement Parisien, j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. 
J’ai débuté ma carrière en Astrophysique, et plus particulièrement en Physique Solaire, par une thèse portant sur l’apparition du champ magnétique dans l’atmosphère du Soleil, défendue en 2006. Je suis ensuite parti aux Etats-Unis pour travailler conjointement dans trois établissements de la région de Washington DC : l’Université George Masson à Fairfax, Virginie ; Le laboratoire de la Navy, le Naval Research Laboratory à Washington DC ; le NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Maryland.
 Dans ces établissement j’ai poursuivit des travaux portant sur l’origine de l’activité solaire et les mécanismes de déclenchement des éruptions solaires. En 2009, J’ai été recruté par le CNRS en tant que Chargé de Recherche au sein du LESIA (Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique), laboratoire faisant parti de l’Observatoire de Paris et rattaché aussi aux Univesités Pierre et Marie Curie et Denis Diderot à Paris. 
Au sein du groupe de physique solaire du LESIA, je poursuis mes études théoriques de l’activité solaire et participe au développement scientifique de la prochaine mission spatiale européenne d’observation du soleil et de son environnement : Solar Orbiter.

Sciences

Astronomie

Etienne Pariat

personnalité

31/03/2013

Charles Rydel a mené une carrière d’ingénieur en électronique analogique dans l’automobile au cours de laquelle il a toujours travaillé en R&D. Il a déposé une trentaine de brevets dans des domaines innovants tel que la radio fréquence, la conversion d’énergie, la détection des faibles signaux, l’optique. Il a créé, chez un grand équipementier automobile en tant que chef de service, un groupe de développement de circuits intégrés à la demande (ASIC) et a occupé la position de Senior Expert. Il a aussi contribué au partage des connaissances, des savoirs faire et à la méthodologie de conception et de développement.
Il est l’auteur de divers articles tant concernant des applications de l’électronique analogique comme le filtrage que dans le domaine de l’optique astronomique et pour ces derniers, publiés dans la revue de la SAF «L’astronomie » . Il a en outre participé et a dirigé l’édition d’un ouvrage : « Conception et construction des télescopes et astrographes amateurs » publié chez de Boeck. 
Charles Rydel est désormais retraité et consacre une partie de son temps à la formalisation du savoir faire dans le domaine de l’astronomie d’amateur et plus particulièrement la conception et la construction des instruments. Il est membre de la Société Astronomique de France qui lui a remis le prix Georges Bidault de l’Isle en 2008 pour l’introduction de l’interféromètre de Bath et de l’outil segmenté en céramique dans la communauté amateur. Il a été Président de la Commission des Instruments de la SAF.

Sciences

Astronomie

Charles Rydel

personnalité

08/03/2013

Ingénieur en électricité et inventeur américain, Peter Cooper Hewitt est né le 5 mai 1861 à New York. Fils du maire Abram Hewitt et petit-fils de l'industriel Peter Cooper, Hewitt bénéficie d'une éducation supérieure, à l'institut de technologie Stevens et à l'école des mines de l'université de Columbia.
Peter Cooper Hewitt invente la lampe à vapeur de mercure
Il invente la première lampe à vapeur de mercure en 1901, et la perfectionne en 1903 en améliorant les couleurs, qu'il arrive à rendre plus intenses. Cette nouvelle version rencontre un succès important par son usage industriel. La lampe à vapeur de mercure fonctionne sur le principe des lampes à décharge. Deux électrodes situées aux extrémités de la lampe créent une différence de potentiel qui ionise les molécules de mercure. Les électrons et les ions libérés traversent l'ampoule et émettent des photons qui, lorsqu'ils s'entrechoquent, créent de la lumière. L'invention d'Hewitt est plus efficace que les lampes à incandescence, mais sa lumière bleu-vert limite son application à des domaines où la couleur n'est pas problématique, comme la photographie.
Les autres inventions de Peter Hewitt
Peter Hewitt développe en 1902 la première diode à vapeur de mercure qui permet de transformer le courant alternatif en un courant continu. L'invention sera notamment utilisée dans les chemins de fer électriques, l'industrie, et le courant continu à haut-voltage. Il met au point et teste en 1907 un prototype d'hydroptère, un bateau dont la coque peut se détacher de la surface de l'eau. En 1916, associé à Elmer Sperry, Hewitt participe à l'élaboration de l'avion automatique Hewitt-Sperry, précurseur des missiles de croisières.
Marié à Lucy Bond Work, il est le beau frère de l'arrière-grand mère de la princesse de Galles, Diana. Peter Hewitt meurt le 25 août 1921.

Sciences

La chimie

Peter Cooper Hewitt

personnalité

16/08/2012

Né le 27 février 1897, fils de chirurgien, Bernard Lyot se passionne pour l'astronomie en 1914. Après un diplôme d'ingénieur obtenu à l'école supérieure d'Électricité, il travaille de 1918 à 1929 à l'école Polytechnique en tant qu'assistant d'Alfred Pérot. Il travaille aussi à l'observatoire de Meudon à partir de 1920. En 1923, il met au point le polarimètre photoélectrique qui permet de déterminer l'angle d'activité optique d'une lumière polarisée traversant un échantillon de matériel. Sa thèse de doctorat, présentée en 1929, porte sur la réflexion de la lumière par la surface des planètes et sa polarisation.
Bernard Lyot, père du coronographe
Bernard Lyot est nommé astronome de l'Observatoire en 1930. Au cours de cette décennie, il s'emploie à perfectionner le coronographe, qu'il a inventé afin de pouvoir observer la couronne solaire sans devoir attendre une éclipse. Le coronographe reproduit les éclipses totales à l'aide d'un masque opaque afin d'étudier la couronne sans que la photosphère ne gêne l'observation. En prenant en compte de manière extrêmement précise les phénomènes de réflexion et de diffraction, Lyot a pu mettre au point un diaphragme portant son nom, qui sépare la lumière de la couronne de celle diffractée par l'objectif principal. Lyot réalise en 1933 un filtre polarisant permettant d'étudier la structure de la basse atmosphère du Soleil en isolant les raies de son spectre.
En 1938, il présente un film des protubérances solaires à l'Union astronomique internationale, et est élu l'année suivante à l'Académie des sciences. Astronome en chef de l'observatoire de Meudon depuis 1943, Lyot reçoit la médaille Bruce en 1947. 
Victime d'une crise cardiaque au retour d'une expédition au Soudan pour observer une éclipse du Soleil, Bernard Lyot décède le 2 avril 1952, au Caire.

Sciences

Astronomie

Bernard Lyot

personnalité

14/08/2012

René Leduc est un ingénieur français né le 24 avril 1898 à Saint-Germain-lès-Corbeil, et majoritairement connu pour ses avions. Il arrête ses études en 1912 pour devenir apprenti-mécanicien puis commis de bureau. Il s'engage dans l'armée en 1916, et combat en première ligne. Il sort du peloton d'officier de Fontainebleau avec le grade de major.
René Leduc, père du statoréacteur 
Démobilisé en 1920, René Leduc étudie à l'école supérieure d'Électricité pendant un an, et se révèle intéressé par la résistance des matériaux et la thermodynamique. Diplôme en poche, en 1922, il s'installe en Autriche, où il est sous-directeur d'une usine de cellulose. La même année, il se marie avec Suzanne Leroy. Son père décédé en 1944, René Leduc retourne en France et dirige le bureau des calculs des ateliers Louis Breguet. Son premier fils, Gérard, naît en 1928, et Leduc dépose son premier brevet en 1930. Il s'agit d'un propulseur à réactions intermittentes, nommé pulsoréacteur. En 1931, il met au point un procédé de transformation de l'énergie calorifique en énergie potentielle ou cinétique, au moyen de tuyères à source froide et à source chaude. Ce principe de propulsion porte les noms de thermopropulsion, puis de statoréacteur.
René Leduc retourne travailler chez Breguet en 1934, tout en continuant ses recherches sur les tuyères : leur avancement est prometteur, puisque le ministre Pierre Cot demande la réalisation d'un prototype en 1937. La construction sera remise en cause par la guerre, et Leduc finit par perdre le marché d'État au profit du Mirage III de Dassault en 1957. Leduc se replie alors sur son activité d'équipementier, domaine dans lequel il a déposé 38 brevets. Il meurt le 9 mars 1968, à Istres.

Sciences

Aéronautique

René Leduc

personnalité

13/08/2012

George Cayley est né à Scarborough, dans le Yorkshire, le 27 décembre 1773 de Sir Thomas Cayley, cinquième baron de Brompton et d'Isabella Cayley. Passionné par les plantes et les animaux, George Cayley développe également une passion pour la mécanique, visitant fréquemment l'atelier de l'horloger du village. Il est encouragé par sa mère pour effectuer ses propres recherches, en particulier sur l'aéronautique. Pour cela, il étudie minutieusement le vol des oiseaux.
Les nombreuses inventions de George Cayley
Cayley entre à Hackney College qu'il quitte en 1793. Suite à la mort de son père, il hérite du titre de sixième baron de Brompton et, à l'abri du besoin, entre au Parlement et devient directeur de l'Institut polytechnique, tout en effectuant ses propres expériences. Il réalise des inventions qui portent sur de nombreux domaines, parmi lesquelles on trouve la roue à rayon, le canot de sauvetage, la chenille mécanique, les feux de signalisation ou encore la ceinture de sécurité.
George Cayley invente le planeur
Le domaine de prédilection de George Cayley reste l'aéronautique. D'une part, il met en évidence les quatre forces aérodynamiques que sont la poussée, la traînée, le poids et la portance, entrant en jeu lors d'un vol, mais aussi l'importance du dièdre (angle formé par les ailes). D'autre part, en se basant sur ses théories, il met au point un aéronef muni d'une paire d'ailes monoplan et de stabilisateurs. Cayley construit le premier planeur en 1849, piloté par un jeune garçon de 10 ans, avant d'en construire un plus grand en 1853. 
Il décède en 1857. Ses découvertes cruciales lui ont valu les surnoms de « père de l'aviation » et de « père de l'aérodynamique ». George Cayley a en effet posé les principes de l'aérodynamisme et ses recherches ont servi de base au développement de nouveaux aéronefs, comme le deltaplane ou plus généralement les avions.

Sciences

Aéronautique

George Cayley

personnalité

12/08/2012

Né le 31 janvier 1769 à Paris, André-Jacques Garnerin est élève dans la classe de Jacques Alexandre César Charles, inventeur d'un ballon à gaz gonflé à l'hydrogène. Il effectue ses premières expériences dans les airs à l'âge de 19 ans, commençant par de courts voyages en ballon. Ses succès conduiront à la création d'un corps militaire spécial d'aéronautes. Il intègre l'armée avant d'être fait prisonnier par les Anglais en 1793. Durant sa captivité, il imagine de s'échapper grâce à un parachute. Il est finalement relâché en 1795. Nommé « aérostier des fêtes publiques », André-Jacques Garnerin est chargé de l'ascension des montgolfières, car les proclamations étaient souvent faites dans les airs durant la Révolution française.
André-Jacques Garnerin, inventeur du parachute
Il effectue son premier saut en parachute le 22 octobre 1797, en sautant d'un ballon au-dessus du parc Monceau, à Paris. Il fait sensation en se posant doucement alors que la foule craignait de le voir s'écraser au sol. À cette époque, le parachute n'est pas exactement celui que nous connaissons aujourd'hui. Semblable à un parapluie géant, il consiste en effet à atténuer la chute de la nacelle, après que la corde qui relie celle-ci au ballon a été coupée. Le 12 octobre 1799, Garnerin saute dans le vide avec sa future femme, Jeanne Geneviève Labrosse. C'est elle qui, le 11 octobre 1802, dépose le brevet du parachute au nom de Garnerin. Les expériences de l'aéronaute forcent l'admiration des cours européennes, et Garnerin est invité à montrer ses exploits en Angleterre, en Allemagne mais aussi en Russie, où il effectue en 1803 de multiples voyages en ballon avec son épouse et obtient le titre de Grand Aéronaute du Nord. 
Garnerin décède le 18 août 1823 à Paris. Ses nombreuses descentes en parachute ont contribué à l'enthousiasme considérable pour cet appareil et son perfectionnement au début du XXe siècle, surtout dans un but militaire.

Sciences

Aéronautique

André-Jacques Garnerin

personnalité

12/08/2012

Cornelius Jacobszoon Drebbel naît à Alkmaar, en Hollande, en 1572. Après avoir effectué ses premières années à l'école latine d'Alkmaar, il entre à l'académie de Haarlem, où il suit les enseignements d'Hendrick Goltzius, Karel van Mander et Cornelius Corneliszoon, tous trois étant d'éminents humanistes. Après s'être marié à la sœur d'Hendrick Goltzius, Drebbel construit une fontaine pour la ville de Middelburg, où il rencontre Hans Lippershey et Zacharias Jansen, qui l'initient à la fabrication d'optiques. Il s'installe en Angleterre en 1604 puis reste pendant 2 ans à la cour de l'empereur Rudolf II, à Prague, avant de revenir à Londres.
Cornelius Jacobszoon Drebbel, père du sous-marin
En 1620, il travaille pour la marine royale britannique et met au point plusieurs sous-marins qu'il exposera au roi Jacques Ier lors de voyages sous la Tamise. 
On attribue à Drebbel de nombreuses autres inventions, telles que le fulminate de mercure, un incubateur pour poulets équipé d'un thermostat au mercure mais aussi le thermomètre à air portant son nom et un procédé de teinture de la laine en rouge. En 1621, Drebbel fabriqua un microscope à deux lentilles convexes, mais cette invention est sujette à controverse puisque certains l'attribuent à un italien nommé Fontana en 1618, voire à Hans et Zacharias Jansen en 1595. D'autre part, on dit que Drebbel aurait mis au point un système de climatisation pour refroidir l'air de Westminster Hall, lors de la canicule de 1620. L'inventeur a écrit deux ouvrages, parus en 1621, ayant pour titre Traités de la nature des éléments et de la quintessence. 
Il meurt le 7 novembre 1633 dans la pauvreté. Ce sont ses travaux sur les sous-marins qui ont rendu Cornelius Drebbel particulièrement célèbre puisque ses expériences ont été fructueuses. Les sous-marins ont été développés au fil des siècles, devenant de plus en plus manœuvrables et autonomes.

Sciences

Physique

Cornelius Drebbel

personnalité

11/08/2012

Gustaf Erik Pasch est né le 3 septembre 1788 à Norrköping, en Suède. Il est le fils d'un charpentier. En 1806, il intègre l'université d'Uppsala et en ressort en 1821 avec un diplôme de chimie. Il était l'élève de Jöns Jacob Berzelius, éminent professeur de chimie, père de la notation chimique moderne. Celui-ci avait souligné la dangerosité du phosphore blanc des allumettes et pensait qu'il était possible de le remplacer par du phosphore rouge. Plus tard, Pasch devient professeur de chimie à l'Institut Karolinska de Stockholm. En 1827, il est élu membre de l'Académie royale suédoise des sciences.
Gustaf Erik Pasch, père des allumettes suédoises
En 1844, Gustaf Erik Pasch reprend l'idée de son ancien professeur de remplacer le phosphore blanc des allumettes par du phosphore rouge, mais il améliore cette technique en créant un système permettant de frotter la tête de l'allumette contre une surface de grattage enduite de ce même phosphore rouge. Il obtient un brevet pour ce nouveau type d'allumette, qu'on appelle aujourd'hui « allumette de sûreté » ou « allumette suédoise » et commence à les faire fabriquer au sein de l'usine chimique J.-S Bagge & Compagnie, à Stockholm. Finalement, cette entreprise se révèle être un échec : le prix des allumettes à la sortie de l'usine est extrêmement élevé en raison du tarif prohibitif du phosphore rouge. D'autre part, le système de grattage n'est pas satisfaisant. La production s'arrête peu après.
Les autres inventions de Pasch
Gustaf Erik Pasch meurt le 6 septembre 1862, sans avoir pu tirer profit de son invention. Pourtant, en 1860, John Edvar Lundström et son frère Carl Frans améliorent l'allumette de sûreté et la rendent populaire. Même si Gustaf Erik Pasch est célèbre pour avoir inventé l'allumette de sûreté, il a également participé à la mise au point d'un béton imperméable, de l'élevage de vers à soie ou encore de la fabrication de billets de banque.

Sciences

La chimie

Gustaf Erik Pasch

personnalité

10/08/2012

Percy LeBaron Spencer est né le 9 juillet 1894 à Howland, dans le Maine. Après la mort de son père en 1897, il est abandonné par sa mère à son oncle et sa tante. Il ne va pas à l'école primaire mais travaille comme apprenti dans un moulin. Il se découvre une passion pour l'électricité en aidant à l'électrification du moulin. 
En 1912, il rejoint l'école de radiotélégraphie de l'US Navy où il est initié à la télégraphie sans fil. Dans les années 1920, il est embauché par l'entreprise Raytheon, spécialisée dans l'armement et l'électronique. En 1929, il améliore le tube photoélectrique sous vide.
Percy Spencer, père du four à micro-ondes
Durant la seconde guerre mondiale, Percy Spencer est notamment chargé d'améliorer la production de magnétrons, utilisés pour émettre des micro-ondes, éléments essentiels à la technologie du radar. Il accomplit sa mission avec succès en faisant passer la production de 17 à 2.600 pièces par jour, et ses services sont récompensés par l'US Navy. 
En 1945, il découvre par hasard la faculté des micro-ondes à cuire les aliments, en voyant une barre de chocolat fondre dans sa poche alors qu'il se tenait proche d'un magnétron. Il s'attelle à la mise au point d'un four à micro-ondes et dépose un brevet. En 1947, Raytheon commercialise le premier four de ce type. Il s'agit d'un appareil lourd et volumineux. Spencer a déposé environ 300 brevets au cours de sa carrière à Raytheon, et a gravi les échelons, devenant membre du conseil d'administration de la firme. 
Percy Spencer s'éteint le 8 septembre 1970. Malgré sa grande participation à l'effort de guerre et au perfectionnement des radars, il est devenu célèbre pour avoir inventé le four à micro-ondes. Cet appareil ne devint populaire auprès du grand public que lorsque Raytheon lança un modèle réduit en 1975, grâce à la miniaturisation de l'électronique.

Sciences

Physique

Percy Spencer

personnalité

09/08/2012

Henri Giffard, ingénieur français, naît le 8 février 1825 à Paris. Il suit des études au collège Bourbon, où il se passionne pour les chemins de fer. Il devient ensuite, tout naturellement, conducteur de locomotives. Très intéressé par le vol et la mécanique, Henri Giffard fait ses premiers tours de ballons à 18 ans, avant de fabriquer ses premiers moteurs à vapeur à haut rendement en 1849.
Henri Giffard, père du dirigeable et inventeur productif
Dès 1851, Henri Giffard dépose un premier brevet sur l'application de la vapeur à la navigation aérienne, et il effectue le 24 septembre 1852, le premier vol propulsé et contrôlé d'un dirigeable, entre Paris et Trappes. Suite à ce premier succès, Henri Giffard enchaîne les brevets, comme celui de 1857 pour la valve de régulateur, ou encore celui de 1858 pour un injecteur fonctionnant avec deux cônes séparés par un intervalle libre. En 1859, Henri Giffard sort les premières locomotives avec ce système révolutionnaire.
Soucieux d'améliorer encore et toujours son dirigeable, Henri Giffard fabrique en 1867, pour l'Exposition universelle, un ballon à hydrogène de 5 000 m3, puis de 12.000 m3 en 1869. Mais c'est en 1878, avec l'Exposition universelle de Paris, qu'il remporte son plus grand succès. Il monte un dirigeable de 25.000 m3 pouvant contenir quarante passagers, aux Tuileries. Les ascensions ne s'arrêteront pas tout le temps de l'Exposition.
Alors qu'il devient peu à peu aveugle, Henri Giffard décide d'en finir avec la vie le 15 avril 1882, en respirant une dose de chloroforme. Il laisse toute sa fortune aux pauvres et aux scientifiques, devenant l'un des grands mécènes de l'aviation moderne. Son nom est gravé sur la face Grenelle de la tour Eiffel.

Sciences

Aéronautique

Henri Giffard

personnalité

01/08/2012

Gabriel Voisin est né le 5 février 1880 dans la ville de Belleville-sur-Saône. Il étudie aux Beaux-Arts de la ville de Lyon puis devient dessinateur chez le mécène de l'aéronautique, Ernest Archdeacon. Il se fait rapidement un nom dans le secteur de l'aviation. Financé par Ernest Archdeacon, il modifie l'un des planeurs en hydravion dès l'année 1905. Deux années plus tard, il décide de créer son entreprise. Il s'associe avec son frère et fonde la société Voisin Frères dans la ville de Billancourt.
Gabriel Voisin invente l'ABS
Gabriel Voisin construit son premier avion pour Léon Delagrange. Il travaille ensuite pour Henri Farman qui remporte en 1908 le prix Deutsch de la Meurthe-Archdeacon. Après la mort de son frère dans un accident d'automobile, il continue à construire des avions pour les gens fortunés ainsi que pour l'aviation militaire. Lors de la première guerre mondiale, il met au point le premier avion à charpente tubulaire totalement métallique qu'il fabrique à plus de 10.000 exemplaires. Dans les années 1920, Gabriel Voisin installe un système d'antiblocage hydraulique (ABS) sur les avions ce qui leur permet d'atterrir dans des couloirs, chose autrefois impossible avec le freinage mécanique des avions.
Les années 1920 sont synonymes de reconversion pour Gabriel Voisin qui décide de se consacrer à la fabrication d'automobiles. Il invente de nombreuses voitures destinées à un public fortuné. À la fin des années 1920, le chef d'entreprise connaît des difficultés financières dues à la crise de 1929 et à l'incendie de son usine. Après la seconde guerre mondiale, il invente un véhicule économique destiné à un public moins fortuné. Le modèle devient très populaire en Espagne. Gabriel Voisin meurt en 1973 dans la ville d'Ozenay.

Sciences

Aéronautique

Gabriel Voisin

personnalité

31/07/2012

Christopher Cockerell est né le 4 juin 1910 dans la ville de Cambridge. Son père est alors directeur du musée Fitzwilliam. Il fait des études d'ingénieur à l'université de la ville puis commence à travailler pour l'entreprise Radio Research avant d'intégrer en 1935 l'entreprise Marconi. Durant la seconde guerre mondiale, l'ingénieur rejoint une équipe spéciale de la société Marconi qui travaille sur le système radar.
Christopher Cockerell et les exploits de l'aéroglisseur
En 1951, Christopher Sydney Cockerell quitte Marconi et achète une entreprise de bateaux. Il commence à réfléchir sur une manière d'accélérer la vitesse des bateaux en réduisant le frottement avec l'eau. Il travaille alors sur une idée d'aéroglisseur. 
Il fait tout d'abord des expériences, pensant qu'il est possible de faire flotter des bateaux à l'aide de coussins d'air. Pour vérifier sa théorie, il met au point un prototype fait avec un moteur d'aspirateur et deux supports cylindriques. Il crée l'entreprise Ripplecraft et développe son projet. Après plusieurs essais réussis, il fait part de son projet au Conseil national de recherche et de développement qui finit par investir 1.000 livres dans son prototype d'aéroglisseur. C'est en 1959 que le fabricant d'aéronef Saunders Roe développe l'aéroglisseur imaginé par Christopher Sydney Cockerell. Le SR-N1 fait une démonstration publique au cours de l'année 1959. L'aéroglisseur, conduit par le capitaine Peter Lamb, traverse la Manche en seulement 2 heures. Le premier aéroglisseur permettant de transporter des personnes a été mis au point en 1961.
En 1965, Christopher Sydney Cockerell reçoit la médaille Howard Potts décernée par l'institut Franklin. En 1969, ses travaux en ingénierie lui permettent d'être fait chevalier. Il décède le premier juin 1999.

Sciences

Aéronautique

Christopher Cockerell

personnalité

27/07/2012

Auguste Piccard est né dans la ville de Bâle le 28 janvier 1884. Il étudie les sciences naturelles à l'université de Bâle et fait publier dès 1904 ses premières recherches scientifiques. Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur, il soutient sa thèse en 1910. Il devient professeur à la faculté des sciences appliquées de Bruxelles en 1922 et commence des essais de vols stratosphériques. En 1929, Auguste Piccard demande un financement au Fonds national de la recherche scientifique afin de mettre en route son projet d'explorer la stratosphère en ballon à gaz. Après avoir obtenu le financement, la construction du ballon est lancée et un premier essai est programmé en 1930. Il est annulé à cause des mauvaises conditions météorologiques. Le second essai, quelques mois plus tard, est un succès et permet à Piccard de recevoir la Légion d'honneur.
Auguste Piccard explore les abysses avec son bathyscaphe
À partir de 1945, Auguste Piccard se lance dans la construction du bathyscaphe, un engin sous-marin permettant d'explorer des profondeurs abyssales. En 1948, accompagné de Théodore Monod, il fait une descente en profondeur au large de la ville de Dakar. Au cours de l'année 1953, il met au point un autre bathyscaphe plus facilement navigable nommé le Trieste et c'est avec son fils Jacques Piccard aux commandes de l'engin qu'il bat le record de profondeur en atteignant 3.150 m.
Le Trieste part étudier la fosse Challenger
En 1960, la marine des États-Unis sollicite le savoir-faire d'Auguste Piccard pour partir en exploration dans l'océan Pacifique afin d'étudier la fosse Challenger. Lors de cette expédition, le Trieste atteint une profondeur de 10 916 mètres. Le scientifique atteint le point le plus profond de la Terre et découvre qu'une vie sous-marine est présente à cette profondeur. Installé dans la ville de Chexbres, Auguste Piccard meurt en 1962.

Planète

Océanographie

Auguste Piccard

personnalité

26/07/2012

Adolf Eugen Fick, fils de Ludwig Fick, professeur d'anatomie et neveu du physiologiste Adolf Fick, naît à Marburg en Allemagne en 1852. Ce jeune homme se porte volontaire pour le service militaire à l'occasion de la guerre franco-prussienne, puis étudie la médecine, et plus particulièrement l'ophtalmologie. Il obtient son doctorat en 1875.
Atteint de tuberculose, après avoir échoué à obtenir un poste à l'université de Cordoba en Argentine, il émigre en Afrique du Sud, notamment pour son climat. Enregistré en tant que médecin, chirurgien et obstétricien à son arrivée, il s'installe à Richmond et y ouvre un cabinet de médecine générale.
Les travaux d'Adolf Eugen Fick sur la lentille de contact
En 1886, il retourne en Allemagne où il se marie avec Marie Wislicenus. Le couple s'installe à Zurich où Adolf Eugen Fick s'établit en tant qu'ophtalmologiste. Il entamera alors ses recherches sur les lentilles de contact, qu'il publiera en mars 1888.
C'est à partir de verre soufflé qu'Adolf Eugen Fick développe ses lentilles de contact. Ces dernières, d'un diamètre de 19, 20 ou 21 mm ont été testées sur des lapins, pendant 6 à 8 heures, ainsi que sur les yeux de cadavres. Il passa ensuite à la vitesse supérieure en les essayant lui-même pendant des périodes de 2 heures et en mettant à contribution ses collègues de la clinique ophtalmologique de Zurich.
Si les lentilles d'Adolf Eugen Fick étaient lourdes, inconfortables, et avaient le défaut de couvrir la presque totalité de l'œil, ses travaux étaient visionnaires puisque les lentilles, bien que perfectionnées, existent encore aujourd'hui. Il a par ailleurs permis de grandes avancées en ophtalmologie.

Santé

Médecine

Adolf Eugen Fick

personnalité

22/07/2012

Francis Rogallo est un Américain, ingénieur en aéronautique. Il naît à Sanger le 27 janvier 1912 de Mathieu Rogallo, un immigrant, et de Marie Dajas qui se remariera par la suite à William Betzold.
Francis Rogallo, passionné d'aéronautique
Sa carrière professionnelle débute au National Advisory Committe for Aeronautics en 1936. Pour autant, l'aéronautique est pour lui autant une passion qu'une profession. Dans les années 1940, alors qu'il travaille au centre de la recherche de la Nasa à Hampton en Virginie, il s'emploie à la création d'aéronefs peu coûteux et pratiques pour un usage destiné au sport et aux loisirs. Cette activité l'occupe sur son temps libre et il réalise, avec son épouse Gertrude, des maquettes qu'il teste chez lui à l'aide d'une soufflerie.
L'invention des ailes Rogallo, à l'origine du deltaplane
L'essentiel de son travail est consacré aux ailes souples dont la forme est conservée par la pression de l'air et aux ailes biconiques. C'est le 15 août 1958 que son travail est récompensé par l'essai réussi des premières ailes Rogallo.
Loin d'être une création marginale, ses ailes seront à l'origine de nombreux objets volants, et notamment les ailes delta utilisées pour les deltaplanes dès les années 1970. Découlent aussi de ses travaux l'aile Parawing que l'on retrouve chez certains parachutes dirigeables, ou encore les cerfs-volants qui utilisent le système du flexikite. C'est pour ce dernier que Francis Rogallo a reçu en 1992 un prix de la Smithsonian Institution, une institution de recherche scientifique fondée et gérée par l'administration américaine.
 Francis Rogallo décède le 1er septembre 2009 à Southern Shores, dans les Outer Banks, à proximité de Kitty Hawk, haut lieu de l'aviation où eut lieu le premier vol contrôlé d'un aéronef par Orville Wright.

Sciences

Aéronautique

Francis Rogallo

personnalité

21/07/2012

Zacharias Janssen est né à La Haye en 1588 et est probablement mort à Amsterdam en 1631. Son père fabricant d'optique meurt alors qu'il n'a que 4 ans et c'est sa mère qui lui apprendra son métier. 
Sous couvert de fabrication d'optique, c'est en réalité à toutes sortes d'activités illégales que s'adonne Zacharias Janssen, et notamment la contrefaçon. Il fera l'objet de plusieurs condamnations par les autorités espagnoles, occupant alors la Hollande. L'une d'elles, une condamnation à mort, sera commuée en peine de prison. À sa sortie, en 1624, son atelier fait faillite.
Zacharias Janssen, père du microscope ?
On attribue à Zacharias Janssen la paternité du microscope. Il semble en réalité que ce dernier n'en ait jamais revendiqué l'invention, mais que ce sont des proches qui, à sa mort, ont souhaité voir son œuvre reconnue. Quoi qu'il en soit, même si la combinaison d'une lentille concave et d'une lentille convexe pour augmenter la taille d'une image a été mentionnée en 1538 par Girolamo Fracastor, il reste possible qu'un Hollandais comme Zacharias Janssen ait élaboré un modèle fonctionnel, la Hollande étant la meilleure de son époque dans la fabrication de lentilles.
Que Zacharias Janssen ait ou non inventé le microscope, son nom reste attaché à cet outil optique qui, encore utilisé aujourd'hui, a conduit la science à faire d'énormes avancées.

Sciences

Physique

Zacharias Janssen

personnalité

19/07/2012

Paul Cornu naît le 15 juin 1881 à Glos-la-Ferrière dans l'Orne. C'est l'aîné d'une famille de quinze enfants. Fils d'un inventeur, il gagne sa vie avec ce dernier en réparant des machines à coudre et des vélos. Armé de son certificat d'études, il n'a que 14 ans lorsqu'il réalise sa première invention. Il s'agit d'un régulateur de température pour couveuse. 
Ce n'est que la première d'une longue série d'inventions. Avec son père, il met au point un vélocipède à moteur, un tricycle à vapeur et même, en 1904, une voiture à deux moteurs atteignant les 70 km/h. Cette dernière, malgré des commandes d'industriels, ne sera pourtant jamais commercialisée.
Paul Cornu et l'histoire de l'aviation
C'est en 1905 qu'il commence à s'intéresser à l'aviation, et plus particulièrement au décollage vertical. Ses essais s'enchaînent. En construisant un modèle grandeur nature l'année suivante, il parvient à récolter les fonds nécessaires à l'élaboration d'un modèle définitif. Le premier vol aura lieu le 13 novembre 1907.
Ce vol historique, puisqu'il constitue le premier envol d'un engin, sans élan, avec un homme à son bord, ne s'est toutefois pas déroulé comme il aurait dû. Après avoir lancé son appareil, chargé d'un sac de 55 kg figurant le pilote, Paul Cornu essaie de le maintenir, mais sans succès. Son frère, Jacques, n'y parvient pas plus, et il s'en faut de peu que l'appareil s'envole complètement et leur échappe.
Si Paul Cornu continue par la suite ses expériences, brevetant notamment un système de variation cyclique d'incidence des pales, c'est la construction de postes de radio qui le passionnera à l'issue de la première guerre mondiale.

Sciences

Aéronautique

Paul Cornu

personnalité

25/06/2012

Orville et Wilbur Wright sont deux frères originaires de Dayton dans l'État de l'Ohio aux États-Unis. S'ils ne possèdent initialement qu'un atelier de bicyclettes, la réalisation en 1899 d'un planeur biplan modèle réduit piloté depuis le sol avec Octave Chanute, leur donne l'envie de continuer plus en avant dans cette aventure. Ils réalisent alors un planeur de 5 m 30 d'envergure en 1900, capable d'accueillir un pilote. C'est le 20 octobre 1900 que cet aéronef accueillera un pilote pour la première fois.
Amélioration du planeur par les frères Wright
C'est alors le début de l'aventure. Le planeur est amélioré pour mieux planer et atteint une envergure de 9 m 75. Il est doté d'un stabilisateur et d'une gouverne de direction. Ce ne sont pas moins de 700 vols d'une distance de 150 à 200 m que les frères Wright effectueront en 1902. Un autre pas est franchi l'année suivante avec la conception d'un moteur et d'hélices. Le premier vol du Flyer a lieu le 17 décembre 1903.
Premier vol contrôlé d'un aéronef
Ils n'auront alors de cesse de faire évoluer leur appareil. En 1904, le Flyer II peut effectuer des virages, et le premier vol en circuit fermé de l'histoire de l'aviation a lieu le 20 septembre. En 1905, le Flyer III parvient à réaliser un vol d'une durée record de 39 minutes. En 1908, ils établiront des contacts avec l'armée américaine afin de concevoir un modèle biplace plus puissant, le Flyer Model A.
Les frères Wright réalisent des démonstrations spectaculaires aux États-Unis, mais aussi en France et en Italie. Ils accomplissent notamment l'exploit de voler pendant 2 heures, 20 minutes et 23 secondes, sur une distance de 124,7 km le 31 décembre 1908. C'est en rentrant d'Italie qu'ils fondent en mai 1909 la Wright Company qui existe encore actuellement au sein de Curtiss-Wright Corporation.
En accomplissant le premier vol contrôlé d'un aéronef, les frères Wright ont insufflé un essor considérable à l'histoire de l'aviation.

Sciences

Aéronautique

Les frères Wright

personnalité

25/06/2012

Conseiller Scientifique au Commissariat à l’Énergie Atomique.
1 - Carrière professionnelle
Consacrée pour l’essentiel au développement de l’astronomie gamma spatiale :• De 1970 à 1981, responsable scientifique pour la France à la mission d’astronomie gamma COS-B de l’Agence Spatiale Européenne.• De 1982 à 1998, co-directeur scientifique du télescope français à rayons gamma SIGMA monté à bord du satellite russe GRANAT.• De 1994 à 2010, superviseur scientifique de la mission INTEGRAL, le laboratoire international d’astronomie gamma de l'Agence Spatiale Européenne.• Depuis 2005, directeur scientifique pour la France de la mission sino-française SVOM dédiée à l’observation des sursauts gamma, les explosions cosmiques les plus violentes de l’Univers.
2 - Travaux scientifiques
Plus de 400 publications scientifiques dans les domaines suivants :• Les relations entre le gaz interstellaire, le champ magnétique et le rayonnement cosmique dans la Galaxie et la structure spirale de la Galaxie.• La production de rayonnement gamma de haute énergie dans le milieu interstellaire par diffusion Compton et par freinage d’électrons de haute énergie.• La structure du milieu interstellaire local telle que tracée par le rayonnement gamma.• L’identification de la source de rayon gamma de haute énergie Geminga.• Les sources de rayons gamma induites par des trous noirs stellaires accrétants.• Les sources de positons dans les régions centrales de la Galaxie.• Les sources des sursauts gamma et plus généralement les sources extrêmes de l’Univers.
3 - Bibliographie
• Astronomie gamma spatiale, (avec P. Laurent), Gordon and Breach Science Publishers, 1998.• L'homme qui courait après son étoile, Odile Jacob, 1998.• Spin, roman noir de la matière (avec M. Cassé), Odile Jacob, 2006.• Explosions cosmiques, Ellipses, 2007.• Le roman des rayons cosmiques (avec J.-L. Robert-Esil), Ellipses, 2009.• Oh, l’Univers (avec J.-L. Robert-Esil), Dunod, 2009.• Passeport pour les deux infinis (directeur d’ouvrages), Dunod, 2010.• Le Beau Livre de l’Univers (avec J.-L. Robert-Esil), Dunod, 2011.
4 - Distinctions
• Médaille de bronze du Centre National d’Études Spatiales, 1980.• Ordre National du Mérite : Chevalier, 1992.• Prix Scientifique CEA, 1994.• Prix de la Communication de la Direction des Sciences de la Matière du CEA, 1998.• Massey Award 2002, décerné par la Royal Society et le Committee for Space Research.• Prix Le Goût des Sciences 2009, décerné par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour l’ouvrage « Oh, l’Univers ».

Sciences

Astronomie

Jacques Paul

personnalité

31/01/2012

Passionné de météorologie, Jean-Pierre CHALON est Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts. Après avoir obtenu un diplôme d’Ingénieur Civil de la météorologie, il passe deux ans aux Etats-Unis dans le cadre d’un vaste programme scientifique pour l’étude de la dynamique des nuages producteurs de grêle. C’est alors qu’il confronté pour la première fois à l’analyse et à l’évaluation d’opérations de modification artificielle du temps, destinées à faire la pluie ou le beau temps. 
Rentré en France, il rejoint le Centre national de recherches météorologiques de Météo-France où il travaille successivement comme chercheur, responsable d’équipe puis directeur-adjoint de la recherche. Il enseigne la physique des nuages et des précipitations à l’Ecole nationale de la météorologie (ENM), à l’Université de Clermont-Ferrand, à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche à Oran en Algérie. Il devient membre de l’International Commission on Clouds and Precipitation, participe à l’organisation de nombreuses expériences internationales visant à faire progresser la science météorologique et devient membre puis président du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Physique et la Chimie des Nuages et la Modification Artificielle du Temps. 
En 1997, il devient directeur de l'Ecole Nationale de la Météorologie, école qui forme l’ensemble des personnels techniques de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l'Organisation Météorologique Mondiale pour l'Education et la Formation et préside la Conférence des Directeurs de Formation des Services Météorologiques Nationaux (SCHOTI). De 2004 à 2007, il est directeur exécutif d’EUMETNET (European Meteorological Network), chargé de favoriser la coopération entre les Services Météorologiques Européens et d'optimiser les réseaux d'observation nécessaires à l'amélioration de la prévision météorologique en Europe. 
Depuis 2008, il occupe la fonction de Conseiller pour la communication scientifique auprès du PDG de Météo-France. Il est membre du Groupe d'Experts de l’Organisation Météorologique Mondiale pour la Modification Artificielle du Temps, du Comité de domaine « Earth System Science and Environmental Management » du réseau Européen de coopération en sciences et technologie COST / ESSEM, du Conseil supérieur de la météorologie, du Conseil d’administration de la Société météorologique de France (SMF) et de l’European Meteorological Society (EMS). 
Désireux de transmettre à un large public une partie des connaissances acquises dans le cadre de travaux de recherche et enseignées à l’Université et à l’Ecole nationale de la météorologie, il publie deux livres de vulgarisation scientifique : 
- “Combien pèse un nuage ? ou pourquoi les nuages ne tombent pas”, dans la collection “Bulles de sciences”, chez EDP Sciences, en 2002 ; 
- « Faire la pluie et le beau temps : Rêve ou réalité ? » aux Editions Belin – Pour la science, en 2011 ; 
et coréalise un film de vulgarisation scientifique avec R. ACHILLI : « Combien pèse un nuage ? », un documentaire de 52 minutes, traduit en plusieurs langues et qui reçoit le « Prix Jeunesse » aux « 22èmes Rencontres Internationales de l'audiovisuel scientifique », à Paris, 16-20 octobre 2006.

Planète

Météorologie

Jean-Pierre Chalon

personnalité

22/01/2012

Docteur en médecine Qualifié en médecine d’urgence et en médecine aérospatiale 
Diplôme d’université en astronomie-astrophysique
Exerce actuellement dans une structure d’urgence libérale Passionné d’astronomie et d’astronautique. Correspondant de la ZeroG Corporation, Vienne, USA, société qui propose des baptêmes d’apesanteur pour le grand public en avion ZeroG. 
A effectué plusieurs vols en apesanteur en avion ZeroG aux Etats Unis et en France. 
Conférencier en astronautique. 
Animateur et vice-président de l’Astronaute Club Européen (ACE) de l’astronaute Jean-Pierre Haigneré, association de promotion du vol suborbital touristique. 
Coordinateur de l’ouvrage collectif « Embarquer des demain pour l’espace. Le vol suborbital touristique » paru chez Vuibert en octobre 2010, avec la participation de l’astronaute Jean-François Clervoy, de Philippe Coué, de Jacques Villain.

Santé

Médecine

Frank Lehot

personnalité

08/01/2012

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