Maximum de l'essaim météoritique des Léonides

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    Maximum de l'essaim météoritique des Léonides

    Maximum de l'essaim météoritique des Léonides

    L'essaim d'étoiles filantesétoiles filantes des LéonidesLéonides est actif du 14 au 21 novembre. Il tire son nom de la constellationconstellation d'où proviennent les météores, à savoir la constellation du Lionconstellation du Lion (Leo).

    Les plus anciennes observations de cet essaim remontent à l'an 901, mais c'est surtout à partir de novembre 1799 qu'il devint célèbre.

    Découverte de l’essaim : un feu d’artifice silencieux

    En effet, alors que l'Allemand Alexander von HumboldtAlexander von Humboldt se promenait par une belle nuit étoilée en compagnie de son ami français Aimé Bonpland, les deux hommes crurent tout à coup que le ciel leur tombait sur la tête. La voûte céleste fut zébrée de centaines de météores par minute, comme un feufeu d'artifice silencieux. Le même phénomène se reproduisit le 17 novembre 1833, et selon les estimations, le taux horaire fut alors de 50 000 à 200 000 météores par heure !

    Un médecin allemand, Heinrich Olbers, découvreur des astéroïdesastéroïdes VestaVesta et PallasPallas, prédit le retour de l'essaim pour 1867. Il n'était pas loin de la vérité car en novembre 1866, une nouvelle pluie s'abattit, démontrant que la comètecomète à l'origine de cet essaim repassait au voisinage de la Terre tous les 33 ans. C'est l'Allemand Ernst Wilhelm Leberecht Tempel qui découvrit la comète le 19 décembre 1865, puis HoraceHorace Parnell Tuttle le 6 janvier 1866. De ce fait, elle fut nommée 55P/Tempel-Tuttle.

    Après la superbe pluie de 1866, les rendez-vous suivants furent décevants, car l'essaim fut perturbé par les influences gravitationnelles de JupiterJupiter et de SaturneSaturne. Mais en 1966, de nouveau, les observateurs purent assister à une pluie dont le taux horaire était estimé à 150 000 météores par heure, soit 2 500 météores à la minute !

    Le dernier passage de la comète remonte au 27 février 1998 et, malgré cela, on n'assista pas à un tel taux horaire, qui fut tout de même de 4 000 par heure. À partir de 2003, l'activité fut décroissante avec des taux compris entre 20 et 100 par heure, suivant les années. Cependant, ces dernières années, le taux horaire s'est stabilisé à 15 par heure.

    Les prévisions pour cette année 2024 parlent d'une activité inférieure aux années précédentes. En effet, tout comme pour 2022 et 2023, les prévisionnistes tablent sur 10 météores par heure.

    Le pic traditionnel est prévu vers 11 h 35 TU, soit 12 h 35 (heure locale), en plein jour. Il est donc conseillé d'observer avant les premières lueurs de l'aubeaube, vers 5 h 30 TU. La constellation se trouvera alors au-dessus de l'horizon sud. Attention à la présence d'une grosse LuneLune gênante...

    Rappelons que ce ne sont que des prévisions. Il est donc conseillé de surveiller quelques jours avant et après ces prévisions. Qui sait, 2024 nous réserve peut-être des surprises...