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Parmi les publications scientifiques, certaines font sourire, semblent futiles ou un peu loufoques. Pierre BarthélémyPierre Barthélémy, chroniqueur de science improbable pour le journal Le Monde, partage ainsi certaines de ces pépites depuis 2011, regroupe ces textes dans l'ouvrage Chroniques de science improbable, aux éditions Dunod.
Chat au regard perçant. © Jimmy B., CC by-nc 2.0
Il y a deux manières de définir ce domaine très particulier qu'est la science improbable. La première, acide voire méchante, y jette les travaux et recherches apparemment grotesques que l'on n'aurait jamais dû entreprendre ni publier. Et qu'il ne faut reproduire sous aucun prétexte. Comme s'il s'agissait là d'une perte de temps et d'une caricature de science.
La science improbable : apprendre en s'amusant
Mais on peut aussi prétendre que toutes les questions, même les plus stupides en apparence, sont bonnes à poser et que la science improbable sert précisément à répondre à ces questions-là. Si la tartine tombe plus souvent du côté beurré, c'est parce qu'il y a une raison et celle-ci est beaucoup plus profonde que vous ne le croyez... Je préfère cette seconde définition et voir la science improbable comme une façon comique d'interroger la méthode scientifique.
C'est tout le charmecharme de cette discipline : provoquer le sourire d'abord (car sous la blouse blanche du chercheur, il y a aussi, parfois, un clown en puissance) et la réflexion ensuite. Et s'apercevoir que, sous l'apparente bêtise d'un test loufoque, il y a avant tout l'envie profonde de faire avancer la recherche.
Le football sur Mars, les douleursdouleurs des avaleurs de sabres ou encore la mauvaise file sur l'autoroute figurent parmi les sujets décalés abordés dans ce dossier. Bonne lecture.
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