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Nous avons choisi de présenter les taxonstaxons identifiés dans les 35 sites recensés sous forme qualitative. Les données quantitatives seront fournies pour un ou deux sites par période chrono-culturelle et par secteur géographique (Nord/Sud).
On n'a pas pris en compte les données de quelques découvertes insuffisamment documentées comme celles, anciennes, des sablièressablières de Sarliève (Puy-de-Dôme), de l'abri des Cusers à Moissac et de la grotte du Cavalier (Cantal). De même, les découvertes récentes d'un site épipaléolithique situé sur la commune de Chauriat (Puy-de-Dôme) ne sont pas encore publiées. En revanche, on a tenu compte des données récentes des niveaux du Moustérien final du Sire à Mirefleurs, puisque les dates radiocarbone (autour de 40.000 BP) ne sont pas plus anciennes que les occupations châtelperroniennes de l'Allier.
Comment présenter et traiter ces données hétérogènes ?
Il est toujours délicat de comparer des données issues de corpus très différents à tous points de vue : taille des corpus, types et contextes de fouilles, datations radiocarbone, quantificationquantification des collections, origine des assemblages. Si le nombre de restes (NR) n'est pas toujours mentionné, nous l'avons néanmoins choisi comme critère car celui du nombre minimal d'individus (NMI) l'est plus rarement encore. Il en est de même pour les datations radiocarbone, réalisées à des périodes différentes et à partir d'échantillons rarement décrits (nature de l'échantillon, provenance stratigraphique, par exemple).
De même, les vestiges fauniques n'ont pas toujours été découverts en contexte. Lorsque plusieurs couches appartiennent à un même complexe culturel, comme au Blot, les données sont présentées par ensemble culturel. Enfin, si un niveau ne contient aucun reste faunique (ou seulement des esquilles non identifiables), il n'est pas mentionné (Magdalénien supérieur du Blot). Enfin, certains sites ont fait l'objet de plusieurs investigations et les correspondances stratigraphiques sont rarement tentées : on ignore donc le rapport chronologique entre les corpus de vestiges.
Pour Cottier, par exemple, la correspondance exacte entre les trois niveaux des fouilles anciennes de P. Bout (inférieur, moyen et supérieur) n'a jamais été établie clairement avec ceux de J. Virmont (III, II et I) et les données fauniques des deux fouilles restent distinguées (2). Quant aux données fauniques elles-mêmes, elles ne sont pas toutes d'une précision identique et certains champs d'étude sont absents des publications les plus anciennes comme les données relatives à la démographie et à la saisonsaison. Même les déterminations spécifiques ont un degré de précision variable et c'est pourquoi nous avons présenté les taxons identifiés, en rassemblant certaines espècesespèces (Macromammifères) : bovinés (bison et aurochs), équidés cheval et hydruntin), lièvre (commun et variable), renard (commun et polaire), ours (des cavernes et brun).
Nous avons simplement mentionné la présence de restes de micromammifères, d'oiseaux et de poissonspoissons.
Voyons à présent si les espèces chassées et représentées dans les sites du Massif central sont identiques, à périodes chronologiques identiques, à celles reconnues dans d'autres régions.
2 - Nous avons choisi de réaliser la figure 11 à partir des données anciennes car le nombre de restes (196) du niveau supérieur des fouilles anciennes est bien supérieur à celui du niveau I des fouilles récentes (34). Cela permet également de constater que le niveau supérieur compte deux taxons absents des fouilles récentes (l'ours et le cerf), tout comme le niveau moyen qui livre quatre taxons absents du corpus étudié par F. Delpech (ours, lapin, loup et lionlion des cavernes).