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    L'aptitude technologique des lasers femtosecondefemtoseconde dans le domaine des procédés n'est plus à démontrer dans de nombreux secteurs d'activité. L'enjeu est donc clairement la démonstration de la capacité d'accès à un marché pour cette technologie.

    Le laser femtoseconde, un outil utile à différentes applications. © Scanrail, Fotolia
    Le laser femtoseconde, un outil utile à différentes applications. © Scanrail, Fotolia

    Si des marchés de production grand public ne sont pas visés, la technologie femtoseconde restera un bel outil pour centres techniques bien équipés.

    Avant l'industrialisation des procédés

    La mise au point de procédés efficaces et économiquement compétitifs demande du temps, mais aussi des investissements. La France reste largement handicapée sur ce point. Les financements publics ne parviennent pas à permettre plus que la validation technique ou la réalisation de prototype. Il y a pourtant encore un bien long chemin avant la validation d'une applicationapplication industrielle. Les financements industriels peinent également en France à se risquer dans le développement de la fabrication de produits innovants sans rentabilité immédiate. La technologie femtoseconde peut apparaître trop chère, à cause de la source laser elle-même, pour imaginer investir dans la mise au point et l'industrialisation de procédés. Tout changera sans doute si les industriels du laser réussissent à mettre sur le marché des sources du type 100 mJ, 100 kHz à prix abordable. En attendant, les applications industrielles de « niche » se développent. Le juste positionnement de cette nouvelle technologie de rupture, c'est aussi un métier !

    Remerciements :

    De nombreux travaux cités dans cet exposé ont été réalisés en collaboration avec les membres du laboratoire Hubert Curien travaillant dans le domaine des procédés laser ultra-brefs (N. Huot, R. Stoian, J.P. Colombier, C. Donnet) dans le cadre de la plateforme femtoseconde du Pôle Optique Rhône-Alpes. L'entreprise Impulsion, dirigée par H. Soder, travaille également sur cette plateforme et a fourni de nombreuses illustrations. Des étudiants en thèse de doctorat (N. Sanner, A. Mermillod Blondin, L. Mourier, G. Matras, M. Guillermin, B. Dusser, D. Brunel, C. Mauclair, S. Landon) ont également largement contribué aux résultats obtenus, des étudiants ingénieurs, spécialement de l'Istase, ont également contribué au développement technique des outils présentés. Cette plateforme a été financée par les collectivités locales (Région Rhône-Alpes, Conseil général de la Loire, Saint-Étienne Métropole) et la communauté européenne.