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Du Lep au LHC
Le Lep a défriché la voie pour les futures expériences du LHC, à qui il appartiendra d'apporter la réponse définitive à la question de la nature précise du mécanisme de la brisure de la symétrie électrofaible.
Le Dapnia investit largement dans ce futur, en étant présent dans les expériences Atlas et CMSCMS pour les physiciensphysiciens des particules, Alice pour les physiciens nucléaires, ainsi que par la conception et le suivi de fabrication des quadripôles pour l'accélérateur lui-même. La participation du département à Atlas porteporte sur l'optimisation du spectromètre à muons, pour lequel il a notamment assuré la conception du toroïde supraconducteur à air, et sur la réalisation du calorimètre électromagnétique central à argonargon liquideliquide.
Dessin d'ensemble du détecteur Atlas. Un événement simulé H->ZZ*->μ+μ-e+e- y a été superposé. Le logiciel de reconstruction et de visualisation des muons a été mis au point par le groupe du Dapnia.
Sa participation à CMS couvre le système d'étalonnage en-ligne du calorimètre électromagnétique à cristaux par injection de lumièrelumière laserlaser, ainsi que la conception générale et le suivi de certains éléments du solénoïdesolénoïde supraconducteur de l'expérience (6 m de diamètre, 12,5 m de long pour un champ de 4 TT). Dans Alice, le Dapnia contribue par la conception et la réalisation des chambres à fils du spectromètre à muons. Muons, électronsélectrons, photonsphotons : autant de sondes révélatrices des signaux qu'entendent découvrir ou mesurer ces expériences, boson de Higgsboson de Higgs dans Atlas et CMS, ou plasma quarkquark-gluongluon dans Alice.
La coopération Saclay-CernCern, née il y a 40 ans, ne pouvait pas trouver sujets plus prometteurs pour se poursuivre !