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    1re remarque

    1re remarque

    Les premiers travaux de Freud réalisés en collaboration avec J. Breuer portent sur l'hystérie qui est une maladie psychosomatiquepsychosomatique, c 'est-à-dire une maladie de « l'âme » qui retentit sur le corps (= somatisation) - maladie d'ailleurs très répandue à l'époque.

    La malade du docteur Joseph Breuer, Bertha Pappenheim, dite Anna O., vécue à Vienne (1859-1936). Son hystérie se manifeste par des contracturescontractures, la catalepsie (sommeil profondsommeil profond dans lequel tombe le malade avec une certaine rigidité du corps), des convulsionsconvulsions, etc. On constate que certains symptômessymptômes disparaissent à condition que le malade en parle. Le principe de la guérisonguérison et de la méthode consiste donc à faire parler le malade.

    Image du site Futura Sciences

    Joseph Breuer

    Explication

    - Souffrant depuis la mort de son père de troubles hystériques spectaculaires, elle rencontre J. Breuer en 1880 et prend l'habitude de l'entretenir de ses symptômes, de lui raconter ses fantasmes, ses hallucinationshallucinations. Ces entretiens réguliers, conduits le plus souvent sous hypnose, sont bientôt investis d'une fonction thérapeutique inattendue lorsque l'un des symptômes d'Anna O. disparaît totalement à la faveur fortuite de son évocation. Anna O. prend alors l'initiative d'appliquer systématiquement ce procédé au cours des séances suivantes avec Breuer.

    Freud est conduit à admettre qu'il existe des affections psychogènes, alors qu'il était jusque-là, en raison de sa formation médicale, un strict « organiciste ». La cause de ces affections (le malade est affecté) doit être cherchée non dans une lésion organique, mais dans une situation psychologique liée elle-même à un trouble des relations interpersonnelles, familiales, sociales. La guérison n'est donc pas affaire de médicaments. S. Freud appelle ces troubles l'hystérie de conversion parce que la situation psychologique se convertit en symptômes somatiquessomatiques. Il ne faut pas en conclure que toutes les affections mentales sont psychogènes. L'attitude du xixe siècle fut de chercher une cause organique, et ce fut un succès.