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La masse des particules
Comment expliquer que certaines particules soient massives et que d'autres comme le photon n'aient pas de masse de repos ? La question est complexe et requiert une analyse détaillée dans le dossier consacré à la physique quantique. Cette question est en effet du ressort des physiciensphysiciens des particules élémentaires. La description des interactions s'explique au moyen de champs vectoriels mais les bosons vecteurs de ces interactions n'ont à l'origine pas de masse et leur portée est infinie. Si cela s'applique très bien au photon, vecteur de l'interaction électromagnétique, ce modèle ne s'applique pas aux 12 autres bosons connus (auxquels il faut ajouter 12 bosons X ety Y de masse supérieure à 1015 GeVGeV dont la charge électrique est fractionnaire).
Rappelons tout d'abord que les interactions permettent de décrire la création de particules lors de collisions à hautes énergiesénergies. Ces lois conservent les énergies de la réaction. Le boson Z° par exemple peut se transformer indifféremment en quarksquarks et leptonsleptons, les deux familles de particules élémentaires qui forment la matièrematière, chacune apparaissant par paire avec son antiparticuleantiparticule (quark uquark u et antiquark u, électronélectron et positronpositron, etc). La création du boson Z° massif est donc une condition initiale sine qua non de la formation de notre universunivers.
Ainsi que l'avaient prédit Yang et Mills, les équationséquations prédisaient que les bosons W et Z° de l'interaction faibleinteraction faible étaient très lourds. Comme l'on dit en physique quantique, ils n'obéissaient pas aux lois de symétrie. Comment pouvait-on les alourdir ? Les physiciens comprenaient bien que les gluonsgluons ne pouvaient pas d'eux-mêmes provoquer une brisure de symétrie et acquérir leur masse. Il fallait donc amender la théorie des particules élémentaires et tenir compte d'un second mécanisme que les cosmologistes ont vite récupéré. L'idée était qu'un boson vecteur interagissait avec le champ scalaire et de spinspin égal à 0 qui se caractérisait par une seule quantité : le nombre d'état de spin.
Cette explication devait surmonter plusieurs difficultés. Le fait que la symétrie se brisa spontanément devait logiquement impliquer que l'énergie du vide quantique n'était pas nulle. Si c'était le cas, aucun processus quantique ne pourrait en "émerger". En d'autres termes, le vide quantique devait potentiellement avoir une énergie colossale. Un autre problème était qu'en partant d''une invariance de jauge globale, les modèles mathématiques prédisaient que la théorie électrofaiblethéorie électrofaible devait prévoir au moins un boson intermédiaire sans masse, Z°. Or l'interaction faible n'a qu'une portée finie. Autre contrepoint, par définition un seul état d'énergie minimale ne permet pas de briser une symétrie. Heureusement cette particule est capable de provoquer un spectrespectre d'états d'énergie minima. Mais le gros défaut de cette théorie est la portée infinie du boson de Goldstone, Z°.
Le mécanisme de Higgs
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