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La toxicité de la poussière lunaire et martienne
Depuis 1969, année qui vit le débarquement de l'homme sur la Lune, nous n'avons eu de cesse d'imaginer qu'un jour nous établirions une base permanente sur notre satellite naturel. Ce rêve est aujourd'hui à notre portée.
L'empreinte du pied de Buzz Aldrin dans la régolite lunaire au cours de la mission Apollo 11 en 1969.
Crédits : NASA/Apollo 11/NSSDC.
Mais jusqu'ici les scientifiques ne se sont pas vraiment penchés sur les risques sanitaires qu'encouraient les astronautes au cours des explorations lunaires. Ce n'est que récemment que les pathologistespathologistes et les astrobiologistes se sont rendus compte que la poussière de régoliterégolite soulevée du sol, non seulement envahissait tout mais constituait un allergèneallergène tout aussi puissant et néfaste que le silicium, à l'origine de la maladie de la silicosesilicose que connaissent trop bien les mineurs.
L'équipage d'Apollo 11, Neil Armstrong, Michael Collins et Edwin (Buzz) Aldrin. Armstring et Aldrin se poseront sur la Lune dans la nuit du 20 at 21 juillet 1969, accomplissant l'un des plus rêves de l'homme.
Crédits : NASA/Apollo 11/NSSDC.
En vue des prochaines missions spatiales habitées, de nouvelles recherches visent à approfondir les effets que produit cette poussière ainsi que celle de Mars sur les astronautes et leurs équipements, histoire de ne pas mettre leur vie en danger. Ainsi comme nous allons le découvrir, le risque est loin d'être négligeable. Les spécialistes de la NASA gardent toutefois espoir et nous répondent que le problème peut être géré.