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Au moment de conclure, il est difficile de donner une vision finie et cohérente de ce sujet, toujours en pleine effervescence, et qui contient finalement plus de questions que de réponses.
Selon son caractère ou même son humeur, on peut tirer deux sortes de conclusions :
1. Version optimiste
De nombreux indices convergent pour indiquer que l'Univers contient une grande quantité de matière sous une forme non lumineuse. On peut se faire une image assez cohérente de cette matière noirematière noire. De nombreuses expériences sont mises en place pour lever le mystère. On peut espérer avoir mis en évidence une nouvelle composante de notre Univers, que l'on détectera peut-être par d'autres moyens dans un futur proche.
2. Version pessimiste
On ne parvient pas à expliquer un grand nombre d'observations astrophysiquesastrophysiques. Tout ceci met à l'épreuve les théories actuelles, qui sont de toute façon incomplètes. Il y a des choses à désapprendre ! Peut-être sommes-nous sur une mauvaise voie depuis le début, peut-être ce problème attend-il un regard complètement neuf et révolutionnaire. Cette vision n'est finalement pas si pessimiste que cela, si on y réfléchit bien...
“Je n'ai rien d'autre à direNotre chance est d'ignorer d'où viennent les lointainsEt de quel azur s'alimentent les fournaisesNous avons vocation d'ignorer tant de chosesDenis Clavel, La théorie de Delphes (2002)”
Remerciements
Ce dossier est le fruit de plusieurs séries de conférences de vulgarisation données sur le sujet, et je tiens à remercier tous ceux qui par leurs nombreuses questions, parfois leur simple présence, m'ont permis d'en ajuster petit à petit le ton, mais aussi le contenu scientifique. Je voudrais d'autre part aussi remercier J.-C Le Guillou, pour avoir semé la graine du doute sur ce sujet. Si ses nombreuses tentatives de me faire garder un esprit ouvert s'avéraient avoir échoué, j'en assume l'entière responsabilité. Merci enfin à Loic Villain et Laurence Perotto pour leurs remarques pertinentes sur ce dossier. Les défauts qui restent sont bien sûr de mon fait, pas du leur...